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jeudi, 21 janvier 2010

Ca bouge dans les entreprises! (2ème partie)

green building bouygues.jpgSuite au précédent article qui présentait le cas de Danone pour illustrer les initiatives de grandes entreprises françaises qui s'impliquent dans la diminution de leurs impacts environnementaux, voici l'exemple de Bouygues Immobilier, qui a créé il y a maintenant près d'un an le GIE* "Enjeu Energie Positive", alors même que le groupe était déjà le 1er maître d'ouvrage en France à avoir conçu des bureaux à énergie positive (les Green office).

 

Les objectifs était clairement annoncés: "diminuer la consommation énergétique des futurs immeubles de bureau dans leur phase d'exploitation, de contribuer à l'augmentation de leur capacité de production d'énergies renouvelables et d'optimiser le bilan carbone du cycle de vie d'un immeuble".


 

Dans ce cadre, Bouygues a réuni 6 grands groupes, tous étroitement liés aux performances énergétiques des bâtiments pour mener une analyse approfondie des leviers et des moyens d'actions permettant de mettre en oeuvre ces objectifs :

  • Lexmark pour tout ce qui touche à l'informatique, aux réseaux et data centers (avec l'introduction de la notion de Green IT ou informatique verte)
  • Philips pour réfléchir à l'éclairage
  • Schneider Electric pour toute la partie réseau électrique
  • Siemens est spécialisé notamment pour la distribution de l'énergie, la ventilation...
  • Sodexo gère la restauration collective, responsable de 10 à 40 % de la consommation énergétique globale d’un immeuble de bureau
  • Steelcase est un spécialiste du mobilier de bureau
  • Tandberg gère tout ce qui touche à la video conférence.

 

Intel doit prochainement rejoindre le GIE.


Le groupement a donc orienté les réflexions suivant 5 thèmes de travail :

  • mesure et pilotage de la performance énergétique
  • optimisation de l'éclairage
  • restauration d'entreprise
  • optimisation de la consommation énergétique de la bureautique
  • accompagnement au changement

 

Les premiers résultats sont compilés dans un livre blanc consultable en ligne, avec des recommandations à la fois lors de la phase de conception que d'exploitation (ex. accompagnement des salariés). Un gros travail est à noter au niveau de la restauration, avec des aménagements repensés pour optimiser les usages (35% d'économie d'énergie à la clé). Le GIE a même développé un simulateur, ConsoTIC pour évaluer les consommations énergétiques liés à l'informatique et ce qui en découle (réseau, serveur...). Cet outil devrait prochainement être mis à disposition gratuitement grâce à un partenariat avec l'Ademe.

 

Mais la cerise sur le gâteau est que, quels que soient les leviers de changement, les retours sur investissement sont tous inférieurs à 3 ans. Au regard des considérations économiques d'une entreprise qui développe sa stratégie, c'est plutôt court. A bon entendeur...

 

Consulter le site du GIE: www.enjeu-energie-positive.com

(*) GIE: Groupement d'intérêt économique

Commentaires

Coté pile... mais coté face, le promoteur Bouygues à inventer le logement jetable. Dans 15 ans les programmes actuels vendus à des clients particuliers incapables d'en évaluer les faiblesses, seront bon à détruire.....

Écrit par : max | vendredi, 05 février 2010

ah si seulement cette prise de conscience observée auprès des entreprises pouvait être aussi rapide chez les particuliers ! Et ce n'est pas la suppression de certains crédits d'impôts qui vont améliorer les choses à court terme... dommage.

Écrit par : Bibliothèque pour architectes | mardi, 12 octobre 2010

Pour connaître toutes les bonnes (éco)pratiques d'une activité tertiaire, ce n'est plus un secret, il faut effectuer un bilan environnemental complet (gestion des consommables, consommations d'énergie et d'eau, traitement des déchets...).

Car ces (éco)pratiques, bien souvent évidentes, doivent être adaptées au fonctionnement propre de chaque organisation, mises en œuvre suivant un plan d'action pertinent puis évaluées régulièrement.

Chaque entreprise, chaque association, chaque collectivité doit se poser la question : « Quelles pratiques (éco)citoyennes puis-je adopter pour mon activité tertiaire ? » et prévoir un plan d'actions prioritaires, base de toute démarche d'amélioration continue.

Cette réflexion doit être menée aussi bien de façon individuelle que collective. C'est le but du bilan environnemental : fournir un cadre de réflexion et apporter des (éco)solutions adaptées.

Menée en interne ou assisté d'un spécialiste en conduite du changement, la mise en oeuvre des axes d'amélioration identifiés permet de faire évoluer, progressivement, les pratiques.

Au vu des défis environnementaux à relever, une réaction d'ampleur est nécessaire. Et, au vu du simple bon sens de la majorité de ces (éco)gestes, il est évident qu'une réaction d'ampleur est possible.

Ne manque plus que l' engagement concret de dirigeants qui ne pourront prétendre : « Je ne savais pas ! ».

Cyril Hergott
Directeur du développement, Riposte verte

Écrit par : RIPOSTE VERTE | vendredi, 26 novembre 2010