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mardi, 23 février 2010

Meilleure gestion du trafic = des milliers de tonnes de CO2 en moins

gestion traffic feu.jpgImaginez économiser l'équivalent de l'essence consommée par 30.000 voitures en un an, rien qu'avec une poignée de feux tricolores. Plus exactement, imaginez économiser 157.000 tonnes de CO2 grâce à une meilleure gestion du timing des feux répartis sur 135 carrefours le long de 17 avenues.

 

Un peu exagéré? Pas du tout, ce sont les données observées par la ville de Portland, aux Etats-Unis. En fait, c'est simple. Qui d'entre nous ne râle pas à l'arrivée sur un carrefour désert à 23h et l'obligation de se taper tous les feux, avec une absence totale de synchronisation évidente (que vous soyez en voiture ou en bus)? J'observe très souvent ce genre d'ineptie en plein Paris tandis que les responsables m'affirment avoir déjà ce mode de gestion en place. Laissez moi rire.

 

Dans le cas de Portland, ce projet a pu voir le jour sous l'impulsion d'une association spécialisée dans la compensation carbone, the Climate Trust of Oregon, qui a asticoté la ville dès 2002 pour mettre en oeuvre cette démarche. Un peu plus d'un an plus tard, la ville installait un logiciel spécialisé (Trafficware Synchro Studio) pour gérer les minutages en fonction des caractéristiques de la circulation et la synchronisation entre les différents carrefours signalisés, en prenant en compte les exigences des piétons.

 

Pourquoi de telles réductions de carbone? C'est simple, en homogénéisant au mieux la circulation, on réduit les phases d'accélération et de décélération, très gourmandes en énergie. Parfois, réduire drastiquement les consommations d'énergie ne tient qu'à quelques feux. Au delà des mesures indispensables pour accroître l'offre de transports en commun, il serait bon que nos gestionnaires du territoire commencent par mieux gérer la circulation. Tout simplement.

 

Pour en savoir plus, lire la fiche consacrée sur Urbiz, le portail dédié à l'écologie urbaine.

Commentaires

Assez étonnant comme résultat ! Quoique finalement assez logique.

Il n'y a pas de petite économie :)

Sinon j'ai essayé la démo de Synchro Suite : une vraie usine à gaz ce logiciel ! Mais j'imagine que les experts de ce domaine s'y retrouvent sans problème. En espérant que ça ne soit pas un frein...

Écrit par : Avérous | mercredi, 24 février 2010

N'oublions pas que ne pas produire de CO2 en laissant sa voiture au garage est encore plus efficace. Et là il n'y a pas besoins de décision du maire, JE prends mon vélo, il n'y a pas plus court comme circuit de décision, pas de logiciel non plus !

Écrit par : Cartus | jeudi, 25 février 2010

On est d'accord Cartus, mais il faut aussi accepter qu'il y ait de bonnes raisons de prendre un véhicule: transport de matériel lourd, insuffisance de transport en commun (banlieue à banlieue en IDF, la voiture est souvent synonyme de trajets en 20-30 mn contre 1h-1h30 en transports en commun), handicap...

Sans compter que si tous les conducteurs aux heures de pointes se mettaient à sauter dans un RER/métro/bus, tandis que la capacité de ces derniers est à saturation, on aurait un sérieux problème. On peut en débattre, mais pour ma part, la seule solution viable et la moins coûteuse est d'adapter les rythmes de travail, qui permettrait à terme d'optimiser l'usage des transports en commun en limitant les fameuses heures de pointes, ce qui inciterait plus à abandonner la voiture. Mais je ne vais pas développer ici parce que je suis un peu serrée par le temps! ;-)

Écrit par : Angelie | jeudi, 25 février 2010

A Paris il existait un système à peu près pareil pour réguler le trafic d'une manière fluide sous le nom "Gertude". Je ne sais pas s'il fonctionne encore. Le cerveau du système est basé sur une chaîne des caméras installées à chaque feu et elles sont liées interactivement par un logiciel qui se trouve à une salle de contrôle gérer par l'APUR. Depuis beaucoup d'aménagement ont été réalisé sur des nombreux réseaux de voiries à Paris et je doute que l'efficacité de ce système est toujours valable étant donné que le flux du trafic dépend de la mixité du trafic et la superficie disponible (sans encombrement) d'une voie en temps réel. Ce là les ingénieurs routiers de la ville de Paris n'ont pas une expérience valable. Je l'ai constaté lors de différentes réunions sur les transports du quartier et même sur Paris. Le Maire de Paris avec ses conseillers rêvent de transformer notre capitale à une ville piétonne et des bicyclettes qui attire chaque jour de dizaines de millions de voyages effectués par les parisiens et ses habitants de la couronne sur une superficie de plus de 70 km² doit développer un système des transports harmonieux entre les différentes modes de transports sur un réseau des voirie proprement hiérarchique selon le type de transport. Priorité de transports communs - oui mais que cet espace doit être libre de tout encombrement surtout pendant les périodes de pointes et adéquatement utilisé par une fréquence compensatoire par les bus ( non pas de taxis). Egalement, un tarifaire rationnel doit aussi introduire (un ticket unique pour toutes sortes de modes des transports publics valable pour une durée déterminée comme en Bruxels, Lisbonne, Stockholm et ailleurs). Tant que la Municipalité de Paris ne réfléchisse pas sur une politique de transports et la mobilité urbaine sous un angle d'approche systémique et "Holistique" (spatiale, sociale, environnementale et économiquement viable en tenant bien compte tous les coûts cachés dû : à la pollution, à la perte de temps, au problème de l'aménagement des horaires familiales, à la tension psychologique, etc.), la qualité des transports et de sa mobilité restera médiocre et la source importante de la pollution.

Écrit par : Prosad | mardi, 09 mars 2010