Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Wii, PS3, XBOX 360: quelle est la plus gourmande? | Page d'accueil | Politique, environnement et ras-le-bol... »

mercredi, 18 avril 2007

Interview des conseillers environnement PS, UDF et UMP

Dans une interview menée par Actu-Environnement et publiée lundi, les conseillers environnement de l’UDF, de l’UMP et du PS ont répondu à une série de questions qui vous aideront à mieux cerner les programmes environnementaux des candidats en tête. J'en résumerai ici les principaux éléments (accéder à l'article complet), en ajoutant parfois quelques précisions [entre crochets] pour éclairer certains points et en complétant le CV des conseillers.

 

Qui sont les conseillers environnement?

Ségolène ROYAL est conseillée par Bruno REBELLE, vétérinaire de profession ayant participé à la création de "vétérinaire sans frontière" et ancien directeur exécutif de Greenpeace France (1997-2003) où il a fourni de gros efforts pour changer l'image plutôt négative qu'avaient les français de l'ONG. Il a rejoint la candidate en janvier 2007.

François BAYROU est conseillé par Corinne LEPAGE, avocate en droit de l’environnement (fondatrice du 1er cabinet d’avocats spécialisés), ancien Ministre de l'Environnement, présidente de Cap21 et membre fondatrice de la CRII-GEN (*) (association d'étude de l'impact des OGM qui a exigé notamment la communication des résultats des tests effectués par des groupes comme Monsanto). Elle choisit de rejoindre le candidat en mars 2007, après avoir volontairement retiré sa candidature, malgré l’obtention des 500 signatures.

Nicolas SARKOZY est conseillé par Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, secrétaire nationale de l’UMP en charge de l’environnement, députée de l’Essonne, rapporteur de la charte constitutionnelle de l'environnement et de la mission d'information sur l'effet de serre.

 

Résumé des questions posées 

Question: [Ségolène ROYAL et François BAYROU] compte nommer un n°2 du gouvernement chargé du Développement Durable. Quels seront ses missions et ses moyens ? En quoi sa fonction sera différente de l'actuel Délégué Interministériel au Développement Durable ?

> ROYAL : sa mission a pour but d'étudier et de valider chaque décision de politique d'ordre structurelle ou nécessitant des investissements lourds, par une double signature sur toutes les actions qui auront trait aux transports, à l'agriculture, à l'aménagement, à l'habitat. Le ministère de l’environnement sera maintenu.

> BAYROU : il sera doté d'un pouvoir de contreseing (il endossera la responsabilité, individuellement ou solidairement avec l'autorité qui en est à l'origine) et sera chargé de mesurer et valider, au niveau transversal, l’influence de tout choix politique axé sur le long terme. Il s'appuiera notamment sur un certain nombre d'organes comme le Plan, la MIES (Mission Interministérielle sur l'Effet de Serre) et les organes d'Etat en charge de l'évaluation des politiques publiques. Il sera doté d’une autorité réelle sur l’équipe ministérielle et les représentants de l’État.

Q: Nicolas SARKOZY compte créer un ministère du DD regroupant l’Écologie, l’Énergie, les Transports, l’Équipement, la Prévention des risques industriels. Ne craignez-vous pas que l'Environnement soit phagocyté par les autres thématiques ?

> SARKOZY: l'objectif est de renforcer la prise en compte de l'Environnement en l'incluant dans ce grand Ministère, pour donner la possibilité à l'Environnement d'intervenir et d'être responsable des administrations en charge des décisions stratégiques comme celles des grandes infrastructures du pays.

 

Q: Le GIEC vient de rendre public son second rapport. Quelles seraient, selon vous, les actions prioritaires à mener au niveau national pour limiter et s'adapter au changement climatique ?

> ROYAL : aucune mesure concrète n'a été adoptée pour atteindre l’objectif du facteur 4 (réduction par 4 des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050) d'où le souhait d’ouvrir un débat au lendemain des élections sur la politique énergétique. Il s'agira de déterminer les modalités pour isoler 400.000 logements anciens par an, imposer la HPE puis la THPE (haute et très haute performance énergétique) pour tout nouveau bâtiment, déterminer de nouvelles incitations fiscales favorables aux énergies renouvelables (EnR) et atteindre 20% de vraies EnR à l'horizon 2020.

> BAYROU : Réduction des émissions de gaz à effet de serre de 15% sur 5 ans [= facteur 4 en 2050], plan d'adaptation au changement climatique, objectif de 20% d'énergies renouvelables, mesures concrètes pour le bâti (dont l’obligation d'installer des équipements de production d'EnR dans le neuf, respect d'un plafond de consommation de 50 kWh/m2 en 2010, grand plan de rénovation pour accroître la performance énergétique des logements anciens…). Pour les transports, instauration d’une taxe à la tonne/km [=taxe carbone chère à Nicolas Hulot] transportée par la route [ce que refuse S. ROYAL parce que, selon elle, c'est une mesure anti-sociale] et rééquilibrage des investissements publics en faveur du ferroutage et du transport fluvial. Rééquilibrage des budgets de la recherche au profit des écotechnologies, et notamment sur les EnR.

> SARKOZY: Il faut une réforme transversale au profit de la fiscalité environnementale. Mesures fiscales également dans le secteur du bâtiment et des transports, suppression de la taxe à l'essieu au profit d'une redevance applicable à tous et calculée sur les émissions de GES de chaque camion (ex. grâce à une vignette comme en Suisse). Les bénéfices seraient affecté au développement des transports alternatifs comme le ferroutage ou le transport fluvial.

 

Q: De nombreuses solutions existent de par le monde pour réduire drastiquement les émissions de CO2 (véhicule hybride japonais, panneaux solaires allemands, éoliennes nordiques). Le climat ne serait-il finalement pas l'otage d'un certain protectionnisme et d'intérêts économiques à court terme ?

> ROYAL : La politique nucléaire forte a empêché le développement de filières industrielles pour le développement des énergies renouvelables, avec des impasses dans les secteurs de l'habitat et des transports. La France est donc très en retard sur le développement des filières renouvelables par rapport à d'autres pays, il faut donc insuffler une dynamique pour développer le secteur des EnR dans notre pays.

> BAYROU : la France a tout misé sur le nucléaire, entraînant un sérieux retard industriel sur l'énergie. Volonté d’inscrire la France dans une démarche systémique, depuis la R&D jusqu'au financement en passant par la formation, la fiscalité, la réglementation et la normalisation.

> SARKOZY: volonté de concilier Écologie et Économie. Le potentiel en emploi des technologies environnementales n'a pas été assez pris en compte et la France s'est peut-être un peu trop reposée sur les technologies existantes (dont le nucléaire). Proposition de donner les moyens pour développer les synergies et atteindre l'excellence aussi bien sur les ENR que le nucléaire et ainsi générer les emplois qui vont de pairs.

 

Q: Les ménages semblent encore trop souvent rejeter la cause du réchauffement climatique sur les industriels et les pouvoirs publics. Comment pensez-vous pouvoir les sensibiliser à l'impact de leur consommation et modes de vie ?

> ROYAL : reconnaissance de la sensibilisation comme élément essentiel de changement des habitudes. Volonté d'accompagner et d'encourager l'implication des français en faisant en sorte que tous, collectivités, entreprises, gouvernement, particuliers, puissent mettre en œuvre ensemble les solutions effectives contre le changement climatique.

> BAYROU : constat sur la méconnaissance des Français ou leur manque de moyens pour une prise de conscience de leur propre impact. Décision d'appliquer la proposition de l'Alliance pour la Planète sur la publicité [création d’un Conseil supérieur de la publicité indépendant – lire article]. Volonté que l'Etat montre l'exemple (ex. application du décret sur le taux de 20% de véhicules économes dans les flottes publiques)

> SARKOZY: manque d'une prise de conscience des français de leur impact individuel et de la répartition entre les émissions liées aux industriels et celles associées à la somme des émissions individuelles. Volonté d’une politique de sensibilisation (ex. étiquettes énergies) pour rendre le public conscient de ses modes de consommation.

 

Q: Les pouvoirs publics semblent prendre conscience de l'impact d'un environnement dégradé sur la santé. Au regard des implications économiques et sociales sur les secteurs d'activités concernés, jusqu'où pensez-vous qu'il soit possible pour le nouveau Président de soutenir le principe de précaution ?

> ROYAL : la prévention plutôt que la guérison: volonté de réduire le recours aux composants toxiques aux effets incontestables sur la santé, réduction de 25% sur 5 ans de l'utilisation de pesticides, substitution des produits toxiques via des aides fiscales aux industriels.

> BAYROU : constat sur le retard de la France en terme de mesures de précautions. Proposition de créer une autorité indépendante d'alerte environnementale, application rigoureuse de REACH, instauration d'un moratoire sur les OGM,  réduction de 50% en toxicité des pesticides en 5 ans, diminution massive de l'utilisation des apports azotés (nitrates) et mesures favorisant le développement de l'agriculture biologique et intégrée. Critique du PIB se limitant aux seuls aspects économiques et souhait de doter la France d'un outil de bien-être économique qui, outre l'économie, intègre les paramètres sociaux et environnementaux.

> SARKOZY: constat sur un nombre croissant d’entreprises perçoivant l’environnement comme une formidable opportunité car la qualité fait désormais partie des demandes récurrentes des consommateurs : logique de qualité plus que de quantité. Favorable à un renforcement et une simplification de la signalisation sur les produits contenant des substances présentant un risque pour la santé. Volonté de donner plus de moyens à la recherche Santé-Environnement et au Plan National Santé Environnement.

 

Q: Quel est votre sentiment et celui du candidat que vous représentez sur la très récente publication du décret d'installation de l'EPR à Flamanville ?

> ROYAL : Ségolène Royal s'est offusquée de cette décision. Engagement d’ouvrir un débat au lendemain des élections sur la politique énergétique qui définiront, entre autre, la part du nucléaire à terme dans le mix énergétique.

> BAYROU : moratoire sur les OGM et les incinérateurs, plan ambitieux de réduction des déchets à la source [de 20%] et proposition de nouveaux débats publics et une suspension pure et simple du décret. Souhait de débattre sur la part du nucléaire dans le bouquet énergétique français et la part des investissements à lui consacrer aux côtés des autres sources d'énergie.

> SARKOZY: proposition de mener un vrai "Grenelle de l'Environnement" dès le début de sa mandature... mais "renvoyer perpétuellement au débat public, c'est aussi le moyen d'éviter de prendre des décisions". Le nucléaire n'est pas la solution ultime de l'énergie en France mais tient une place importante dans la lutte contre le changement climatique qu'il est important de poursuivre (sans le développer) en remplaçant les centrales vieillissantes, aux côtés du développement des EnR.

 

Ce que j'en pense... 

Contrairement aux discours des conseillers UDF et PS, celui de l'UMP manque totalemet de concret, il m'était d'ailleurs difficile de résumer ce qui n'était bien souvent que du vent: Aucun chiffre cité, très peu d'actions concrètes (ex. création d'une instance, lancement d'un débat, mise en oeuvre d'une mesure...). En dehors de tout jugement du programme global de l'UMP (épargnez moi vos commentaires...), leur programme environnemental est, il faut le reconnaître, particulièrement inexistant et surtout, il montre visiblement un manque total de discernement concernant l'urgence d'agir. 

Reste ensuite les propositions de l'UDF et du PS. Je crois sincèrement qu'il ne faut absolument pas prendre à la légère le soutien de Corinne Lepage... qui n'a certainement pas retiré sa candidature par hasard... sa fermeté n'est plus à prouver (défense des associations environnementales et des collectivités locales contre l'Amoco-Cadiz et Superphoenix, elle s'est particulièrement fait détestée des chasseurs lorsqu'elle était ministre - une qualité à mes yeux...). Bruno Rebelle, quant à lui, est un homme de terrain, certainement tout aussi ferme. Ces deux conseillers portent en eux toute l'expertise nécessaire à la compréhension globale des enjeux environnementaux (on ne peut pas en dire autant de Nathalie K.-Morizet). Mais pour que des ONG gagnent de très gros procès, il faut des avocats... un élément essentiel pour contrecarrer les adversaires et/ou faire appliquer des mesures.

Enfin, il y a une différence d'approche fondamentale entre le PS et l'UDF. Le PS semble prêt à sacrifier - si les circonstances s'y prêtent - l'environnement au détriment du social (ex. refus d'une taxe carbone) suivant une vision de court terme... et semble oublier que destruction de l'environnement rime immanquablement (question de temps) avec accroissement de la pauvreté. Si des mesures incitatives pour limiter la pollution en taxant ce qui pollue est anti-social, alors les classes peu aisées ne seront jamais encouragées à acheter des équipements pourtant moins polluants, donc limitant leurs factures énergétiques. Cela me choque profondément et a achevé de me convaincre sur mon choix dimanche de voter au Centre.


Mais... libre à vous de commenter. Un seul mot d'ordre: soyez respectueux les uns envers les autres et argumentez vos propos. Merci.

 

(*) Lire également sur le Crii-Gen : Articles sur Terre Sacrée et sur Novethic

Commentaires

4 raisons de voter François Bayrou
dimanche 22 avril



François Bayrou sera le président qui rassemble la France.



Il est le seul vote utile pour la France

François Bayrou est le seul candidat capable de faire gagner le modèle républicain, de la liberté, de l’égalité, de la fraternité. Dans tous les cas de figure, il est le seul à gagner au second tour.



Il est indépendant du système


François Bayrou est un homme libre et courageux face aux pouvoirs médiatiques, économiques et partisans.C’est la garantie d’une présidence indépendante.



Il refuse de faire des fausses promesses


Malgré 1 200 milliards d’euros de dette, les autres candidats continuent à multiplier les promesses et à distribuer les cadeaux.Il est le seul candidat qui a entièrement financé ses engagements par des économies correspondantes et qui s’engage à interdire dans la Constitution les déficits pour payer le train de vie de l’État.C’est la garantie que les engagements pris seront tenus.




Il propose un projet équilibré et concret pour améliorer votre quotidien


• 2 emplois nouveaux sans charges par entreprise.

• L’éducation comme priorité nationale avec des moyens garantis et des objectifs vérifiables.

• L’augmentation du minimum vieillesse et des petites retraites à 90% du SMIC en 5 ans.

• La mise en oeuvre des principes du pacte écologique signé avec Nicolas Hulot.

• Un nouveau texte européen, qui sera soumis à référendum, pour rétablir la confiance entre les Français et l’Europe.

• La suppression des cautions et des dépôts de garantie pour tous les locataires, qui seront remplacés par un système efficace d’assurance mutuelle.

• Le doublement du budget de la justice pour améliorer son fonctionnement.

• Une offre et une qualité de soins garanties à tous partout sur le territoire.

• Le doublement en 10 ans des moyens consacrés à la recherche pour créer les emplois de demain.

Retrouvez l’intégralité du programme d’action de François Bayrou sur
www.bayrou.fr ou au 08 11 11 2007


le 22 avril, votez Bayrou

Écrit par : virgile | mercredi, 18 avril 2007

Virgile a été le 1er à commenter... sur Bayrou, n'allez pas croire qu'il y a eu un filtrage de ma part! Ce n'est nullement l'objet du blog qui cherche autant que possible l'impartialité: je juge les actes et saluent les plus prometteurs en matière d'environnement. Tout simplement.

:-)

Écrit par : Angelie | jeudi, 19 avril 2007

Bonjour.
J'aimerais glisser là ma position actuelle quant à cette proche élection et, par la même, donner de l'eau à ton moulin.
Pour me situer, je suis et ai toujours été quelqu'un de gauche et Ségolène représente mes convictions politiques.
Malgré cela, à chaque élection, j'ai toujours donné ma voix aux verts car j'ai toujours fait passer les problèmes environnementaux avant ceux des hommes et de notre économie.
Que les verts soient du même côté que ma préférence politique n'était qu'un "plus" car ma préocupation principale reste de choisir le candidat qui se positionnera le mieux vis-à-vis de l'écologie.
Le fait que ce candidat puisse être d'un parti qui n'est pas celui que j'affectionne ne changera pas cette motivation.

J'ai encore en tête la phrase de Hulot qui nous invite tous à voter "pour la planète".
Cette phrase est très précise!
Elle signifie:
"Oublions nos besoins égoïstes, laissons de côté nos habituelles considérations économiques, faisons une croix sur nos autres convictions (aussi louables soient-elles) et interressons-nous à ce débat sous un angle nouveau, celui de la planète et non plus celui des hommes!"

Aujourd'hui, et face au faible score qui est promis aux verts, quand j'entends mon ancien parti favori disserter sur la définition du "vote utile" comme tous les autres candidats, ma motivation première "voter pour celui qui représente le mieux l'écologie" deviendrait plutôt:
"Voter pour celui qui représente le mieux l'écologie ET qui a un minimum de chance de se faire entendre!"
En d'autres termes, d'occuper une place au pouvoir.

Face à ce questionnement et après avoir écouté la cacophonie de cette campagne depuis plusieurs mois, j'ai fait parti (jusqu'à hier soir) des 51% d'indécis chiffrés par les "sondeurs".
Mais, hier soir, nous avons reçu leurs papiers et nous pouvons maintenant tous les positionner de façon concrète, l'esprit calme et non pollué par l'écran de télé, à l'abri de la manipulation des médias...
J'ai trouvé le constat édifiant!

Sur les 4 "potentiels" du 2ième tour, tous expriment de façon claire et précise quelles seront leurs priorités (c'est normal, c'est à cela que servent ces papiers)...

Sur le papier de Le Pen ne figure en aucun endroit ni le mot "environnement" ni le mot "écologie", ni aucun autre synonyme plus ou moins lointain.
Sur celui de Sarko non plus..., pas un seul mot!
Au moins sur ce point on ne pourra accuser ni l'un ni l'autre d'avoir "copier sur son voisin de classe"...

Ségo et Bayrou ont eu la bonne idée de "hiérarchiser" leur priorités en numérotant les différents points.
Je trouve cette idée excellente car elle nous permet vraiment de nous représenter le candidat de façon concrète.
L'écologie est "vaguement" mentionnée chez Ségolène, en cinquième position.
Je dis vaguement car, à part la référence aux OGM et une volonté de "récompenser" les futurs bons élèves, on ne trouve pas grand chose.

Bayrou a placé cette priorité en 2ième position et ses termes sont sans équivoques quant à sa volonté d'engagement.
En connaissant la particularité de ce politicien à refuser toute promesse qu'il sait ne pas être capable de tenir, mon choix est fait depuis hier soir.
Les 51% compte aujourd'hui un indécis de moins.

Mon coeur et mes convictions politiques restent à gauche mais je donnerais ma voix à un homme de droite, dimanche.
Pour ma planète.



(ps: en espérant qu'il mette à la casse son jet privé, un de ces 4... :-)


Pimbotin

Écrit par : Pimbotin | vendredi, 20 avril 2007

la gauche n'a pas le monopole de l'ecologie ;au contraire cela dessert la CAUSE;arretons de nous faire culpabiliser.faisons 1 mouvement ecologique apolitique et pratique.le temps passe,on a besoin d'action concrétes sinon on partira rapidement en couilles;

Écrit par : mithra | vendredi, 27 avril 2007