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jeudi, 28 juillet 2011

En vacances dans les Alpes? Découvrez le jardin botanique Valderia

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Pour poursuivre sur la thématique estivale "Découvrir la nature autrement", restons dans le parc national du Mercantour (voir l'article sur l'arboretum la semaine dernière), mais passons du côté italien avec le jardin botanique Valderia, situé à quelques kilomètres de la France.

 

Ce jardin s'insère dans le Parc naturel des Alpes Maritimes (Parco Naturale Alpi Marittime), jumelé depuis 1987 avec le parc national du Mercantour pour faciliter notamment la gestion et le suivi des espèces animales. A noter, les deux parcs devraient bientôt créer une structure juridique commune et devenir ainsi le premier exemple de Parc Européen.

 

Le Jardin botanique Valderia accueille près de 450 espèces réparties suivant 14 habitats alpins que le visiteurs est amené à découvrir: flore inféodée aux roches siliceuses et calcaires, mégaphorbiaie, parois et éboulis, prairie, torrent, tourbière, grève, résurgence, pâturage, parc à bétail, arbustes et sous-bois.

 

Pour en savoir plus, je vous invite à télécharger la brochure en italien ou en anglais (pdf).

 

Et tant que vous y êtes, faites un tour au Centre faunistique "Uomini e lupi" (Hommes et Loups) qui permet d'apprendre à connaître cet animal emblématique avec de superbes scénographies, juste à côté du charmant village d'Entracque, ainsi qu'un saut à l'écomusée du Seigle dont le parcours vous emmènera à la découverte de cette céréale et de toits de paille de seigle à Valdieri. Si vous pouvez, allez-y le deuxième dimanche d’août durant lequel a lieu la traditionnelle Fête du seigle.

vendredi, 22 juillet 2011

Parc national du Mercantour: de la biodiversité à l'art

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En cette période estivale proprice aux vacances et aux ballades, vous découvrirez au fil des prochaines semaines une série d'articles pour découvrir la nature autrement. Inaugurons aujourd'hui avec l'Arboretum Marcel Kroenlein, situé entre 1200 et 1700m d'altitude près du village de Roure dans l'aire d'adhésion du Parc National du Mercantour (Alpes Maritimes).

 

Avec près de 400 arbres plantés dont 137 espèces exotiques en sus de nombreuses fleurs montagnardes, l’Arboretum est une des plus belles collections dont certains specimens sont d'une rareté exceptionnelle (comme un Wollemia nobilis, véritable fossile vivant qui ne compte que quelques dizaines d'individus dans le monde).

 

Plus surprenant, ce musée vivant est également le seul Arboretum européen lié à l'Art, offrant ses somptueux décors au collectif No-Made, avec la participation d’artistes et d'écrivains de renom comme Ben, Ernest Pignon Ernest, Arman, Jean-Michel Folon, César...

 

C'est donc un site à découvrir, nul doute que ses 15 hectares sauront vous enchanter, avec des vues imprenables sur la vallée de la Tinée.


Sites officiels de l'Arboretum: www.arboretum-roure.org et du collectif No-Made: www.no-made.eu

mercredi, 06 juillet 2011

Episode 2: l'action des communes en faveur des abeilles

Suite et fin de l'épisode précédent: La guerre des abeilles n’aura pas lieu

 

Dans le cadre de son Plan Biodiversité "Abeilles et Insectes pollinisateurs", le département des Vosges (Vosges Développement) a réuni l'ensemble des acteurs, des élus aux agriculteurs, en passant par les producteurs locaux, les syndicats professionnels… pour mettre en place des actions en faveur des plantes mellifères, pleines de nectar, pour enrayer le déclin des abeilles, nécessaire à bon nombre d'agriculteurs (lire l'épisode 1).

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Ecole, cimetière, pompiers... tous les lieux participent à la biodiversité - © A. Baral


Parmi ces mesures, la gouvernance locale a joué un rôle important car elle gère de nombreux espaces verts: forêts, terrains communaux, jardins, bords de route, rond-point... Or, les élus ont pour habitude de tondre à ras (pour que cela fasse "propre" - entendre par là, aseptisé) tout en injectant quantité de pesticides pour se débarrasser de tout ce qui ne ressemble pas à du gazon.

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lundi, 04 juillet 2011

Episode 1 – La guerre des abeilles n’aura pas lieu

environnement,biodiversité,nature,abeille,pollinisation,agriculture,collectivités localesPetite devinette : quel est le dénominateur commun entre un pépiniériste, un maire, un restaurateur, un atelier de réinsertion et un fabricant d’huiles essentielles? La réponse tient sur un doigt : l’abeille, ouvrière au service de la biodiversité.

 

En dehors du maire, tous ont au moins une part de leur activité dépendant d’insectes pollinisateurs – abeille en tête – dont le travail va être grandement facilité par l’engagement de collectivités locales. Si j’ai choisi cet exemple, ce n’est pas un hasard. J’ai pu aller ces jours-ci à la rencontre de ces acteurs qui œuvrent dans l’ombre, chacun à son échelle, dans la mise en place d’une véritable synergie sous l’impulsion du département des Vosges (Vosges Développement).

 

Tout est parti d’un cri d’alarme lancé par les apiculteurs locaux en 2007. En France on assiste à une baisse de production (30 à 50%) depuis 10 ans et une mortalité d'abeilles multipliée par quatre ou cinq. Obligés de racheter toujours plus d’essaims pour maintenir leurs ruches en activités (plusieurs centaines par apiculteur, 30% disparaissant désormais chaque année), la note est vite devenue salée, avec un prix passant de 40 € à 90 € l’essaim (soit 1,5 kg d’abeilles ou 15.000 insectes). Les raisons de cette hécatombe sont multiples mais trois facteurs semblent prépondérants :

- l’utilisation massive de pesticides
- l’augmentation de maladies et parasites importés
- le déclin de la biodiversité qui n’offre plus le nectar tant recherché.

 

Vosges Développement a donc mis en place un Plan Biodiversité "Abeilles et Insectes pollinisateurs", regroupant l’ensemble des acteurs, des élus aux agriculteurs, en passant par les producteurs locaux, les syndicats professionnels… La démarche repose sur deux axes forts :

- Diminuer l’usage de produits phytosanitaires, voire les supprimer autant que possible
- Favoriser la biodiversité, notamment les plantes mellifères qui produisent le nectar si cher aux abeilles et l’ensemble des insectes pollinisateurs.

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vendredi, 10 juin 2011

Le sanglier, plus sauvage qu'un boa ou une mygale?

environnement, nature, biodiversitéEn France, on a le droit de posséder des boas et autre mygale, mais pas une laie (femelle sanglier) trouvée blessée après avoir été renversée par une voiture, dont on a pris soin pendant 11 ans. Une agricultrice en Dordogne va devoir comparaître devant le tribunal correctionnel de Périgueux, après avoir refusé une saisie de l'animal qui a toutes les chances d'être relâché dans un paradis pour chasseurs où les battues au sanglier sont légion.

 

Bien sûr, la délicate question de la détention illicite d'animaux sauvages chez soi ici invoquée pourrait être légitime. Mais où s'arrête l'hypocrisie d'accuser cette détention illicite... dans une région où les sangliers pupullent et sont mitraillés par des plombs de chasseurs qui ne se sentent plus pisser dès qu'ils peuvent tirer un coup. Protection des animaux sauvages, mon *biiiiip* (1)!!!!! Ah mais ils vous diront que ces animaux sont en surnombre et détruisent tout. C'est vrai: les chasseurs ont tué tous leurs prédateurs. A force de tirer, il ne reste plus de plomb dans la cervelle...

 

Mais au fond, à quel moment cette notion de "sauvage" démarre-t-elle quand on accepte comme animaux de compagnie des iguanes, des boas, mygales et autres furets/chinchilla et j'en passe sous prétexte d'être nés en captivité? Je rappelle que dans les zoos, la plupart des animaux sont nés comme tel, ils n'en demeurent pas moins considérés comme animaux sauvages. Alors la petite laie sauvée d'un accident vivant dans d'excellentes conditions, totalement habituée à l'homme est-elle plus sauvage qu'un boa? Sait-on par exemple qu'un cochon relâché dans la nature redevient sauvage au point de changer de morphologie (donc, même pas un saut de génération)?

 

Pourquoi dans un cas litigieux comme ici n'oblige-t-on pas tout simplement un vétérinaire à attester des bonnes conditions dans lesquelles vit cette laie? Car saisir l'animal qui finira canardé (j'imagine mal à un zoo la récupérer), c'est de l'hypocrisie et la justice a bien du temps à perdre. Qu'elle aille plutôt visiter plus régulièrement les animaleries au bord des quais de Seine (et ailleurs): quand on voit les conditions dans lesquelles mijotent les animaux, c'est autrement plus choquant et les saisies devraient pleuvoir...

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(1) Je vous prie d'emblée d'excuser la vulgarité de mes propos. J'assume totalement.

 Source:
- "Dordogne: une agricultrice refuse de se séparer de sa laie, Mimine", Le Point (7 juin 2011)

mercredi, 08 juin 2011

Gérez votre animal pendant vos vacances

environnement, animaux, bien-être, tourismeVous partez en vacances cet été et avez des animaux? Il est grand temps de songer à planifier votre départ, que vous emmeniez ou non votre compagnon. La Fondation 30 millions d'amis propose gratuitement un kit "Vacances pas bêtes" comprenant:

 

- Le guide "Vacances pas bêtes" 2011 avec infos, conseils et astuces pour organiser au mieux votre séjour
- L'autocollant "Animal à Bord", pour votre voiture
- 3 cartes postales pour partager avec vos amis votre amour des animaux

 

L'essentiel, c'est le guide, consultable directement en ligne ou téléchargeable (accéder au pdf de 5,32 Mo). A moins de vraiment vouloir votre autocollant et vos cartes postales, inutile de solliciter la Fondation pour l'envoi d'un kit, tout est dans le guide! Si toutefois vous pensez utile de sensibiliser des voisins/amis, voici le lien vers le formulaire.

 

Vous y apprendrez par exemple:

  • où trouver 20 000 lieux d'hébergement (hôtels, campings, gîtes...) et les plages où les animaux sont les bienvenus grâce à une carte de France interactive proposée par 30 Millions d’Amis qui répertorie (il y a même une application iPhone).
  • toutes les info nécessaire pour un voyage dans de bonnes conditions (voiture, train, avion), les coûts, les obligations (pour les voyages à l'étranger)
  • des adresses pour la garde à domicile... la Fondation a également mis un forum à disposition pour s'entraider entre propriétaires

 

Bonne lecture!

vendredi, 27 mai 2011

Prendre soin de votre animal: santé au naturel

environnement,santé,bien-être,animaux,médecine douceSi, comme moi, vous avez d'adorables boules de poils partageant votre vie, voici un guide très complet rédigé par deux vétérinaires (dont l'une est experte pharmaco-toxicologue). Il propose de nombreux conseils sur la façon d'élever et d'éduquer chats, chiens et furets, de les nourrir et, surtout, de soigner les maux les plus courants à l'aide de médecines douces (cliquez pour accéder au sommaire ou feuilleter un extrait). Il s'avère très instructif, même si une place trop importante à mon goût est consacrée au descriptif des plantes. 

 

Toutefois, l'ouvrage n'est pas à mettre entre toutes les mains! Même s'il est rappelé épisodiquement d'aller consulter son vétérinaire, je trouve qu'on touche à des pathologies parfois trop éloignées de simples maux (ex. affections cutanées). Il est même proposé des traitements naturels pour des pathologies "diagnostiquées par un vétérinaire" sans spécifier d'établir un dialogue avec votre véto avant d'y recourir. Or, les plantes ont des principes actifs, c'est justement pour cela qu'on les utilise, il faut donc agir en fonction des traitements déjà prescrits à l'animal - une mise en garde absente hormis en introduction. Cela me gêne car des maîtres pleins d'amour vont foncer acheter leurs remèdes sans se poser suffisamment de questions. Un code iconographique identifiable rapidement aurait été bienvenu (ex. consultation préalable obligatoire, véto prévenu d'un traitement naturel additionnel, adaptés aux chiens/chats pour éviter les erreurs de lecture, etc.).

 

Ne jouez pas les apprentis sorciers véto! Pour avoir un de mes chats atteint d'une maladie auto-immune où déjà pour parvenir à l'identifier, tout y est passé (teigne, allergie, mycose...), en lisant l'ouvrage, j'aurais pu tester bien des choses et tarder à consulter... Malgré tout, utilisé à bon escient (il me semble indispensable de toujours consulter son véto pour s'assurer du diagnostic et parler de ses intentions), l'ouvrage montre qu'il existe toute une panoplie insoupçonnée de remèdes naturels pour soigner votre animal.

 

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"Santé naturelle de votre animal" - 304 p.
Auteurs : Sylvie Hampikian Françoise Heitz
Editeur: Terre Vivante
ISBN : 978-2-36098-025-3
Date de parution : 14 avril 2011