Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 15 août 2008

Des éléphants de mer embauchés au CNRS

Pour mieux comprendre la circulation océanique et le processus de formation des eaux froides en Antarctique, des chercheurs du Muséum national d’Histoire naturelle et du CNRS (en collaboration avec des équipes étrangères) ont eu l'idée de fixer des capteurs miniatures sur 58 éléphants de mer entre 2004 et 2005 dans le cadre du projet SEaOS (Southern Elephant Seals as Oceanographic Samplers). Ce dispositif a permis de fournir de précieuses données sur la température et la salinité de l’eau au sud de l’océan Austral qui viennet d'être publiées.

Sans ces animaux, recueillir de telles informations est quasiment impossible: les éléphants de mer peuvent plonger dans les profondeurs (-600m en moyenne, record à -1998m), parfois à la vertical. L'utilisation de balises Argos dernières génération permet de fournir de résultats en temps réel. Les 58 apprentis chercheurs ont ainsi transmis plus de 16 500 profils de température et salinité, dont 4 520 dans la banquise antarctique pendant l’automne et l’hiver austral, période durant laquelle quasiment aucune autre donnée n’est disponible.

Quels sont les enjeux?

Ces eaux froides constituent le moteur de la circulation thermohaline, l’un des régulateurs essentiels du climat mondial constituant un des courants les plus puissants de la planète. De quoi s'agit-il au juste? Il faut se représenter l'océan comme un mille feuille constitué de couches horizontales stables en terme de température et de salinité. Cependant, ces écarts entre strates de densités variables engendrent un processus de circulation verticale permanente et comme la Terre est elle-même en mouvement, ce processus engendre une circulation à grande échelle de l'eau des océans (imaginez que vous injectez une dose d'huile dans un bac de vinaigre en mouvement, l'huile remontera suivant une ondulation sous l'impulsion du bac).

Les données recueillies permettent de mesurer les changements de salinité de l'eau en fonction de la formation de glace et mesurer ainsi la vitesse de formation et l'épaisseur de la banquise. Comprendre les mécanismes régissant les océans est essentiel pour modéliser la formation de la banquise antarctique et mesurer les effets du réchauffement climatique.

Repensez au mille feuille: si le réchauffement fait fondre les glaces de mer, la salinité de certaines strates va être altérée (en plus de températures plus élevées). Les mouvements de circulation verticaux peuvent donc s'en trouver modifiés... Or, les eaux froides forment un des courants les plus puissants et toute modification pourrait avoir des conséquences très graves sur le climat et les écosystèmes.

Enfin, le programme contribue également directement à mieux comprendre les comportements des éléphants de mer, notamment sur les fréquences et profondeurs de plongée, susceptibles de varier en fonction des colonies observées. Les résultats complets sont disponibles directement à l'adresse (en anglais): http://biology.st-andrews.ac.uk/seaos/results_behav.htm

Voir le site officiel du projet: http://biology.st-andrews.ac.uk/seaos/

Lire également le communiqué de presse du CNRS Sciences n°9 d'août 2008.

 

mardi, 15 juillet 2008

A la découverte des paysages de France

Connaissez vous les paysages de votre région ou de celle de votre lieu de vacances? Savez-vous qu'il est possible de partir à la découverte des paysages français tout simplement grâce aux nombreux atlas des paysages mis à disposition par les sites gouvernementaux (Ministère, DIREN, Conseils régionaux...) sur internet?

Mais comme notre gouvernance est souvent allergique aux choses simples, il n'existe pas à ma connaissance de site qui répertorierait les liens vers l'ensemble des régions couvertes (et parfois, des départements). Qu'à cela ne tienne, il existe un moyen très simple, une requête dans un moteur de recherche!

Entrez l'expression "atlas des paysages" (conservez les guillements) sur, par exemple,... google (mais alors, vraiment par exemple). Si la torpeur de l'été vous rend un peu paresseux, vous pouvez directement cliquer sur ce lien... Si vous êtes pressés, vous pouvez également entrer directement la région recherchée comme suit (avec les '+' et les guillements): +"atlas des paysages" +"nom de votre région"

Vous ne trouverez pas à tous les coups, mais cela fonctionne avec de nombreuses régions. 

Voici un échantillon des informations auxquelles vous pourrez accéder:

atlas paysage.png

L'atlas des paysages de Seine-et-Marne: accédez à un véritable livre interactif avec photos et explications (cela vaut le détour)

 

atlas paysage sarthe.jpgL'atlas des paysages de la Sarthe: un guide complet téléchargeable de 141 pages (fichier .pdf de 38 Mo). Un conseil, le document étant lourd, évitez d'ouvrir directement le fichier. A la place, mettez votre curseur sur le lien et faites un clic droit puis sélectionnez "enregistrer la cible du lien sous". Cela ira beaucoup plus vite!

Pour les documents complets téléchargeables, citons également l'atlas des paysages de l'Oise (fichier en pdf, 20 Mo).

L'atlas des paysages du Var: interface interactive avec des fiches très lisibles (notamment, des grands schémas).

L'atlas des paysages de la région Nord Pas-de-Calais:très beau guide téléchargeable (pdf de 18 Mo) avec un historique de la région, des cartes détaillées, des photos anciennes...

 

Vous avez déniché des perles? N'hésitez pas à nous les faire partager en commentaire!

Bonne chasse!

vendredi, 20 juin 2008

Observez des faucons en direct grâce à une webcam

faucon nid.jpg

Que diriez vous d'observer une nichée de faucons crécerelles en direct grâce à une webcam? C'est ce que propose le canton de Bâle, en Suisse. Le pays a choisi le faucon crécerelle comme espèce phare de l'année 2008 et dans ce cadre, il fait l'objet d'une intense politique de sensibilisation de la population. 

nature webcam.jpgEn association avec l'ONG "Birdlife" (dont la LPO - Ligue de Protection des Oiseaux - est la branche française), le canton a mis en place un nichoir sur le haut d'un grand bâtiment (photo à gauche). Une caméra et une lampe à infrarouge permettent au public d'observer 24h sur 24 cette nichée qui comporte 5 oisillons - ce qui est très rare car d'habitude, les faucons ont 2-3 oisillons. Ils ont environ 3 semaines et semblent tous en forme. Or, il faut savoir que bien souvent, un oisillon prend rapidement le dessus sur ses frères et soeurs, ce qui peut malheureusement entraîner la mort de ces derniers. Dans la nature, la sélection est rude et elle commence dès le nid. Espérons que cette nichée survivra totalement.

Pour voir la webcam (dont les photos ci-dessus sont extraites), il suffit de vous rendre à l'adresse suivante: www.turmfalke.ch/live_cam.htm

lundi, 16 juin 2008

Testez votre impact sur les forêts!

impact foret papier.png

Savez-vous que pas moins de 180 kg de papier par habitant et par an sont consommés en France, nécessitant plus de 9 millions de tonnes de bois pour sa production (source : Ademe)? Un employé de bureau jette environ 80 kg de papier par an (source : Ademe) et plus de 400 millions d’euros/an sont dépensés en impressions inutiles dans les entreprises françaises (enquête Ipsos/Lexmark). Diminuer notre consommation de papier participe donc largement au respect de l'environnement. Mais le papier n'est pas le seul à impacter sur les forêts. Les emballages, nos meubles, l'huile de palme (qu'on retrouve dans nombre de produits alimentaires) et bientôt, les agrocarburants sont autant de facteurs additionnels.

Pour vous aider à y voir clair, le WWF-France vient de lancer un site permettant aux consommateurs de mesurer l’impact de leurs achats quotidiens sur la forêt: www.protegelaforet.com

La pression exercée sur les forêts incite à la déforestation de ces dernières: plantations plus rentables, création de routes pour accéder aux bois rares, récoltes illégales... Cette déforestation génère 20% des gaz à effet de serre dans le monde, soit autant que les émissions produites par les transports, entraînant de surcroît la disparition de milliers d'espèces animales et végétales.

Grâce au site du WWF, vous pourrez sélectionner des produits (papier hygiénique, meubles, parquets, biscuits, bijoux...) et consulter leur empreinte écologique avec de nombreuses recommandations pour les limiter.

Et oui, le PQ n'est pas très glamour, mais vous apprendrez que chaque européen en consomme en moyenne 13 kg par an, soit le quart de la production mondiale... Cette consommation augmente de 4% tous les ans alors que 90% des fibres utilisées dans le papier hygiénique proviennent du marché mondial. En clair, une bonne partie du PQ de vos WC provient sans doute de forêts mal gérées ou exploitées illégalement... Pour ceux qui l'ignore, vous pouvez trouver du papier toilette recyclé qui remplit tout aussi bien sa tâche!

Pour les anglophones parmi vous, il existe également une initiative pour la réduction de la consommation de papier, SHRINKPAPER (=réduisez le papier), lancée par la fondation néerlandaise Forest Peoples Programme qui défend le droit des peuples forestiers. Il s'agit de s'engager (=pledge) à accomplir certains gestes (accès direct aux engagements). Le site plaide pour la mise en oeuvre d'un réseau européen - espérons qu'il sera bientôt traduit dans d'autres langues!

lundi, 09 juin 2008

Agrocarburants: 5mn pour comprendre les enjeux

disparition orang outan.jpgConformément aux objectifs fixés par l’Union Européenne (Directive 2003/30/CE), 5,75% d’agrocarburants devront être incorporés dans l'essence et le gazole d’ici 2010… et 7% en France.

Pour rappel, un agrocarburant (ou biocarburant… qui n’a pas grand chose de "bio") est issu de végétaux et les sources sont variées : céréales (blé, colza, maïs), canne à sucre, betterave, voire plus récemment des algues et même, des champignons (lire ci-après).

Si l’on parle tant des agrocarburants, c’est qu’ils forment une alternative aux carburants classiques avec un avantage économique certain face à un or noir en passe de se transformer en diamant noir. Toutefois, le débat fait rage sur leur réel avantage énergétique et environnemental: longtemps plébiscités comme une solution permettant de réduire les émissions de CO2, leur intérêt est de plus en plus questionné.

Quels sont les enjeux ?

Plusieurs facteurs sont en ligne de mire :

Risque de déforestation, lié aux besoins de dégager des surfaces de cultures : c’est une menace directe sur la biodiversité, entraînant de surcroît une dégradation des sols et du climat (déforestation = émissions massives de CO2).

L'Indonésie détient ainsi le triste record de taux de déforestation dans la période allant de 2000 à 2005, ayant déjà perdu 72 % de ses anciennes forêts pour répondre à la demande internationale de bois, de papier, d'huile de palme et, à présent, d’agrocarburants. Les Nations-Unis estiment qu'en 2022, 98 % des forêts indonésiennes auront disparu. 1ère victimes : les Orangs-outans, dont l’effectif de ceux de Sumatra a chuté de 91% en un siècle. Ils deviennent ainsi une des espèces les plus menacées d’extinction à l’heure actuelle.

Cet impact dramatique a été largement mis en avant par plusieurs études dont, entre autre, celle d’une équipe britannique de l’Université de Leeds, indiquant que la quantité de CO2 séquestrée par les forêts sur 30 ans excède largement la quantité d’émissions évitées par l’utilisation de biocarburants. Il est donc bien plus avantageux de conserver les forêts que de les détruire en vu de la production de ces derniers.

Destruction des écosystèmes: non seulement les forêts (et la biodiversité qu’elles abritent) sont menacées, mais les écosystèmes marins sont également touchés. Récemment, des scientifiques canadiens tiraient la sonnette d’alarme car les engrais azotés nécessaires à la production croissante d'éthanol à partir du maïs aux États-Unis menacent le golfe du Mexique. Ceux-ci se retrouvent dans l’eau et favorisent le développement d’algues (processus d’eutrophisation), étouffant la vie en dessous. Or, si les États-Unis poursuivent leurs objectifs de développement de l’éthanol, la pollution azotée augmentera de 34 %...

Dégradation des sols: plusieurs études récentes, dont celle mandatée par les offices fédéraux de l'énergie, de l'environnement et de l'agriculture suisses, indiquent que la culture et la transformation des agrocarburants nécessitent l’apport de produits chimiques s’ajoutant à la dégradation des sols et de la qualité de l’eau. Au final, le bilan énergétique est moyen (réduction au maximum de 30% les émissions de gaz à effet de serre) avec des pressions environnementales accrues (biodiversité, fertilisation intensive…)

La consommation d’eau n’est pas en reste. Des chercheurs du groupe international de recherche sur l’agriculture (CGIAR) basé au Sri Lanka ont montré qu’au Brésil, il faut 90 litres d’eau pour la production d’un litre d’éthanol (issu de la canne à sucre), 400 litres aux Etats-Unis (produit à partir de maïs), 2.400 litres en Chine (maïs) et… 3500 litres en Inde (canne à sucre). Quand on sait que la Chine veut multiplier sa production par quatre d’ici 2020, elle devra augmenter sa production de maïs de 26% - une vraie catastrophe !

Impact économique: les prix de certaines denrées en concurrence directe comme le maïs ont vu leur prix croître et sont l’objet à présent de spéculations sans précédent. L’OCDE prévoit une augmentation des prix alimentaires allant de 20 à 50% pour les 10 années à venir. En effet, la concurrence s’annonce rude. Les récoltes céréalières de 2007 ont été catastrophiques et les années à venir ne présagent rien de bon. L’année 2008 pour le blé risque d’être à son plus bas niveau depuis 25 ans et la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) prévoit que les stocks demeureront à ces niveaux dans un futur proche. Une demande de plus en plus forte combinée à des catastrophes climatiques toujours plus nombreuses expliquent en grande partie ce phénomène. Or, les filières éthanol reçoivent de surcroît des aides hallucinantes. Ainsi, il est estimé que les Etats-Unis, à eux seuls, dépensent 5 milliards d’euros par an pour aider la filière éthanol !!!

Biocarburants de seconde génération : quelles améliorations ?

Ces impacts peuvent toutefois être limités en prenant un certain nombre de mesures, comme celle de stopper la déforestation, limiter les brûlis au profit du défrichage (notamment dans les zones tropicales) ou celle de privilégier la valorisation des déchets, de l'herbe, de la paille et du bois dans nos pays tempérés. C’est l’utilisation de ce type de biomasse, complémentaires aux activités agricoles préexistantes, qui vaut l’appellation "biocarburant de seconde génération" – considérés de ce fait comme plus efficaces.

Aujourd’hui, les sources de production les plus prometteuses d’agrocarburant sont les micro-algues qui font l’objet de recherches intensives depuis quelques années. Ainsi, quand un hectare de maïs fournit 168 m3 de carburant par an, le palme en fournit entre 6540 et 7476 m3 et les algues 187.000 m3. On peut citer notamment le projet Shamash en France, démarré fin 2006. Au moins 15 start-up américaines travaillent également sur les algues (voir la liste).

culture jatropha.jpgUn autre prétendant dont le génome vient d'être décodé est le champignon Trichoderma reesei, qui dégrade les végétaux en sucres simples, pouvant être ensuite transformés en éthanol après fermentation.

Citons enfin le Jatropha, une plante originaire d'Amérique latine poussant sur des terres semi-arides (elle n’entre donc pas en compétition avec des cultures alimentaires - enfin... normalement). Il existe de plus en plus de pays producteurs : Inde, Philippines, Indonésie, Afrique du Sud, Burkina Faso, Mali, Ghana, Malawi, Zambie et dernièrement Madagascar – où la société D1 a commencé sa culture fin 2006 (voir la brochure en pdf).

Dans l’hypothèse d’une transformation efficace et écologique de la biomasse en énergie en quantité suffisante, sans coût prohibitif ni pour le carburant ni pour les denrées alimentaires - parallèlement à une réduction des consommations énergétiques, les agrocarburants peuvent avoir un rôle significatif dans l’approvisionnement futur en énergie.

Mais comme tout cela fait beaucoup d'hypothèses à combiner, ne soyons pas naïfs, les agrocarburants ne resteront qu’un palliatif tant que nous ne comprendrons pas la nécessité de réduire drastiquement nos niveaux de consommation.


Sources :
- "Une étude suisse démontre que tous les agrocarburants ne sont pas respectueux de l'environnement", Actu-Environnement (29 mai 2007)
- "Indonesia deforestation fastest in world: Greenpeace", Reuters (3 mai 2007)
- "Les orangs-outans menacés par la déforestation en Indonésie", Cyberpresse (11 juin 2007)
- Directive 2003/30/CE du 8 mai 2003 visant à promouvoir l'utilisation de biocarburants ou autres carburants renouvelables dans les transports (document pdf)
- "EU biofuel policy is a mistake", BBC (17 août 2007)
- "Les stocks de céréales à leur plus bas niveau depuis 25 ans", Notre-planète.info (9 oct. 2007)
- " La production d’essence verte périlleuse pour l’Inde et la Chine", Sciences & Avenir (11 oct. 2007)
- "After 30 years, algae-to-fuel finally gets the green light", Greenfuels forecast (mars 2008)
- "Bientôt des champignons génétiquement modifiés pour produire des agrocarburants ?", actu-environnement (16 mai 2008)
- "Ethanol de maïs : spéculation et famine !", Les Amis de la Terre (11 sept. 2007)
- "La production d’éthanol à partir du maïs menace le Golfe du Mexique", Le Devoir (10 mars 2008)
- Crédit photoOrang-outan: Veronique di Meo

mercredi, 07 mai 2008

La biodiversité sur internet: sites à découvrir

earth touchEarth touch

Bien qu'en anglais, le site est une véritable mine d'or de vidéos sur la nature et le monde animal. Avec 555 entrées à ce jour, vous passerez facilement des heures à explorer des mini-documentaires - qui sont même proposés en téléchargement (y compris en haute définition). Vous aurez la possibilité de mettre les commentaires en sourdine et même d'enregistrer des photos extraites des films (en dessous de l'encart vidéo).

Personnellement, j'ai un faible pour les suricates tout pelotonnés qui se les gèlent... 

  

greenfactsGreenfacts

Originellement en anglais et traduit en français, le site est un portail sur la santé et l'environnement, proposant de nombreux dossiers très bien traités suivant 3 niveaux de détails pour chaque thématique (résumé, explication détaillée et sources). Deux sont consacrés à la biodiversité que je vous invite vivement à consulter, expliquant l'état des lieux, l'importance et les rôles que joue la biodiversité:

Dossier Biodiversité 1
Dossier Biodiversité 2

    

tortues marinesRéseau Tortues marines de Guadeloupe

Ce site présente les actions poursuivies en faveur des Tortues marines de Guadeloupe.

Suite au lancement en 1999 d'un programme de conservation des tortues marines en Guadeloupe, un plan de restauration d’espèces a été élaboré et est actuellement mis en oeuvre par le Réseau Tortues Marines Guadeloupe animé depuis 2004 par l’association Kap’Natirel. 

Ne passez surtout pas à côté de la photothèque du site (avec de superbes photos qui peuvent être agrandies)! Vous pouvez également consulter le site du Réseau d'Information sur les Tortues Marines d'Outremer.

 

biodiversite urbaineEspèces d'urbains

Ce site émane d'une initiative lancée par le département de Seine-Saint-Denis (93) en partenariat avec l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique. Il propose de s'engager en faveur de la biodiversité urbaine en choisissant de respecter certaines actions pour la préserver (suivant un modèle similaire au Défi pour la Terre de la Fondation Nicolas Hulot).

[MàJ 18/4/2011: Il semble que le site ne fonctionne plus et n'ait pas été remplacé, mais je vous invite à consulter le site de l'Observatoire de la biodiversité urbaine du 93, moins ludique mais très informatif.

 
passeport vertPasseport vert

Ce site résulte d'une initiative du Groupe de travail international sur le développement du Tourisme Durable dans le but d'éveiller la conscience des touristes sur leur potentiel à contribuer au développement durable en faisant le choix de vacances responsables.

Ce passeport vous guidera dans la préparation de votre voyage, le choix des destinations, les souvenirs à ne pas acheter pour protéger la flore et la faune locale... autant de rappels et de conseils bien utiles à garder en tête. Dans ce cadre, je vous invite à lire également l'article du blog "Dangereux souvenirs de voyage". En effet, pour ceux qui ne verraient pas très bien le rapport entre biodiversité et tourisme, sachez que ce dernier implique souvent de fortes pressions sur la faune et la flore locales (souvenirs en bois exotique, cornes ou carapaces d'animaux, prélèvement de coraux, coquillages...). 

Signalons que le site est soutenu par le PNUE (Programme des Nations Unies pour l'Environnement). 

 

Je vous invite également à (re)découvrir quelques sites déjà diffusés sur ce blog: 

mercredi, 23 avril 2008

Alerte au pollen: comment s'informer?

Alerte au pollen de bouleau et de platane cette semaine! Si les personnes allergiques sont invitées à bien suivre leur traitement, il ne semble pas exister en France de véritables réseaux d'alerte faciles d'accès comme c'est le cas dans d'autres pays. Or, cela permettrait à beaucoup de se tenir facilement informés et prendre les mesures adéquates.

Ainsi, les japonais disposent d'un réseau de surveillance dont les mesures sont retranscrites sous forme de carte interactives (comme une carte météo sur laquelle on zoome):

alerte pollen

L'échelle d'alerte repose sur la représentation graphique d'un petit personnage à tête de smiley virant du bleu au rouge (que serait un dispositif japonais sans sa petite effigie kawaii?). Une fois la ville sélectionnée, un diagramme apparaît représentant les prévisions pour le jour avec un historique du mois (dessiné par le même smiley qui prend des allures de pacman...) - ce qui donne, à titre d'exemple (ne me demandez pas la ville):

allergie pollen

Je trouve l'idée non seulement excellente mais particulièrement claire et intuitive. Pour aller sur le site, cliquez sur: http://weathernews.jp/pollen/

La Suisse n'est pas en reste car elle propose également des prévisions sous forme de diagrammes selon une échelle de valeurs, avec une différentiation des risques suivant la provenance du pollen (bouleau, platane, châtaignier...): www.pollenundallergie.ch. Un regret toutefois: les données ne semblent pas à jour (normalement tous les mercredi à midi - or il est 17h et elles ne sont toujours pas en ligne: il n'y a donc pas de données pour aujourd'hui).

La Belgique dispose également d'un site dédié: www.airallergy.be mais sa présentation (diagramme) reste très sommaire (et ne parlons pas du graphisme). Les anglais ont opté pour un découpage régional avec une signalétique sous forme de panneaux: www.bbc.co.uk/weather/pollen.

De l'autre côté de l'Atlantique, les Etats-Unis ont également un dispositif national très clair et précis (carte cliquable et accès aux prévisions par ville et/ou code postal): www.pollen.com, sans compter une multitude de sites internet locaux.

Et en France me direz vous? Le suivi est assuré par le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (R.N.S.A.) doté d'un site très complet d'information sur les pollens. Différents bulletins (pollen, moisissure...) sont proposés après sélection d'une ville sur une carte de France (il vous faudra descendre en bas de page pour la voir!). Suaf que... il manque cruellement de simplicité (voir par exemple le bulletin pour Paris) avec une avalanche de données masquant l'essentiel: la journée présente-t-elle des seuils élevés? Et là, pour avoir la réponse, il faut s'accrocher...

En attendant un relooking de leur mode de présentation, voici un mini calendrier pollinique proposé par le site Doctissimo (1763258400.pngcliquez sur l'image pour l'agrandir, puis faites un clic droit et sélectionnez "enregistrer sous").