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vendredi, 01 septembre 2006

Des cartes pour connaître les sites natures, les boutiques bio...

La FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature) vient d'éditer la première carte verte de France, celle de Villeurbanne. Ces cartes permettent de visualiser l'intégralité des sites nature et environnement, des initiatives écolo, les modes de transports alternatifs à la voiture, les services et produits bio ou écologiques, les associations… . Vous obtiendrez non seulement les adresses, mais également les horaires d'ouverture, les types de services offerts, les sites Internet...

Une aubaine pour tous les écocitoyens, mais également tous ceux qui, tentés par une promenade tranquille dans un site au calme, finiront (on l'espère) par loucher sur les autres rubriques (boutiques, transports...) auxquelles ils ne songeraient pas d'emblée.

Notez au passage que la FRAPNA est officiellement agréée comme "faiseur de cartes" par le réseau international "Green Map", un réseau mondial comptant plus de 230 "cartes vertes" réparties dans 40 pays (230 projets sont également en cours dont, apparemment, Paris). Accédez aux cartes de Londres, Montréal, Tokyo...

Site officiel de la carte verte de Villeurbanne
Site officiel pour accéder aux cartes vertes mondiales du réseau Green Map.

mardi, 29 août 2006

Au vieux verger...

Quel est le point commun entre une "grosse mignonne", une "noire de Montreuil" et une "madeleine rouge"? Deviendrais-je donc grossière? Que nenni! Il s'agit tout simplement de 3 variétés de pêches anciennes. Et où peut-on les trouver? A Montreuil, en région parisienne, grâce à l'impulsion de l'association "Murs à pêches" (MAP pour les intimes) et sa coordinatrice, Laura Winn (lauréate du Trophée "Terre des Femmes" remis par la fondation Yves Rocher pour son action).

Comme son nom l'indique, les murs à pêches sont des murs contre lesquels des pêchers ont été plantés. Cette tradition a déjà plusieurs siècles d'existence: lorsque des murs furent construits pour séparer les parcelles entre elles, les horticulteurs se sont aperçus que la chaleur emmagasinée et restituée la nuit permettait la culture des fruits malgré un climat peu propice. Cette technique se répandit alors rapidement, la pêche montreuilloise faisant un malheur sur les marchés parisiens au XVIIe siècle. Tandis que les murs de pêches couvrent plus de la moitié du territoire de Montreuil (500 ha) au XIXe siècle, l'apparition du chemin de fer portera un coup fatal à cette production avec l'arrivée massive de pêches du Sud de la France. Aujourd'hui, l'association gère les quelques hectares remis en état, soit à peine plus de 35 ha. Je vous invite à lire un historique plutôt très complet tiré du magazine Le Point (n° 1745 du 23 février 2006).

Malheureusement, comme beaucoup de projets de défense de notre patrimoine (biodiversité et variétés anciennes, traditions ancestrales...), l'association a bien du mal à protéger ses jardins contre les projets d'urbanisation de la mairie. Si vous habitez la région, n'hésitez pas à aller à leur rencontre! 


Lire également l'article du blog "Variétés anciennes de fruits et légumes".

mercredi, 09 août 2006

Souriez, on vous observe...

medium_Mante_religieuse.JPG

Rencontre au détour d'un chemin... La Mante et moi sommes restées à nous regarder les yeux dans les yeux pendant un long moment... Je l'ai délicatement posée sur ma main, sa tête s'est inclinée, elle me suivait des yeux. Puis je l'ai reposée.

Les Mantes m'ont toujours fascinée, c'est sans doute le seul insecte qui suit réellement votre mouvement, avec lequel l'humain peut donc interagir. Pour tout savoir sur la Mante religieuse, vous pouvez visiter ce lien canadien, qui cassera certaines idées reçues concernant le cannibalisme des Mantes...

mardi, 08 août 2006

Observez les ours pêcher en direct!

Le mois d'août est toujours plus calme... et j'ai décidé de prendre un peu de bon temps. Exit donc les articles sérieux, j'ai décidé de présenter une série de sites et de webcams un peu plus ludiques!

Et pour commencer, que diriez vous d'observer en direct des grizzlis pêcher le saumon en Alaska? Sur le site du National Geographic, une webcam installée au bord de la rivière permet d'observer les ours (et les saumons qui remontent la rivière). Il vous faut le lecteur Realplayer pour faire fonctionner la vidéo (cliquez sur la photo pour accéder à la caméra):

medium_Ours_grizzlis.JPG

Inutile d'espérer voir les ours à 9h du matin heure française, il fait nuit en Alaska... En fait, la webcam fonctionne de 5h à 23h et le site conseille de la regarder entre 13h et 17h heure locale... ce qui fait entre 23h et 3h en France. Mais à l'heure actuelle (il est 18h), il y a 3 beaux grizzlis sur les rochers...

vendredi, 28 juillet 2006

Dangereux souvenirs de voyage…

Les grandes vacances sont déjà bien entamées, mais vous serez encore nombreux à partir dans des contrées lointaines dans les mois (et les années) qui viennent. Or, voyages touristiques riment avec souvenirs. Certains choisissent les photos et les récits, d’autres l’artisanat local… Pour la faune et la flore, c’est là que les ennuis commencent.

Je suis certaine que beaucoup d’entre vous n’auraient pas idée de ramener des animaux vivants ou empaillés. Mais comment être sûr de ne pas participer à la disparition d’espèces menacées ? Concernant la faune, entre des articles en cuir (y compris des boîtes, des bijoux…) ou comportant des plumes, des coquillages, des coraux... des vêtements à base de laine, des objets utilisant des carapaces de tortues (instruments, peignes…), certaines gourmandises locales… le choix est vaste ! Il en va de même pour la flore: objets en bois, bâtons de pluie, bijoux utilisant des graines, orchidées ou autres plantes prélevées dans la nature...

Il est donc fondamental de vous renseigner avant de partir (ambassades, ONG, guides de voyages...). Lisez absolument cette brochure de TRAFFIC (programme conjoint entre le WWF et l'UICN) qui couvre de nombreux pays :

"Le Guide des Souvenirs à base d’espèces sauvages", édité par TRAFFIC Europe

Même si en théorie, le fait qu’une espèce soit réglementée ne signifie pas que vous ne devez pas acheter de plantes, d’animaux ou de produits dérivés de cette espèce, il généralement très difficile de connaître les conditions d’exploitation de ces sources dérivées. En cas de doute, n’achetez pas et, de manière générale, mieux vaut privilégier des produits artisanaux achetés dans des centres commerciaux agréés par l’Etat. Il y a beaucoup moins de risque, même si les articles sont plus chers.

En ce qui me concerne, je n’incite pas du tout à l’achat de produits dérivés de la faune ou de la flore. Mais certains spécialistes vous diront que l’exploitation raisonnée de ces ressources peut représenter un élément important pour le développement durable d’un pays. Sauf que dans les faits, il demeure impossible pour des touristes de savoir quel type d’exploitation se cache derrière les souvenirs à vendre… Sans compter qu’une fois arrivée à la douane, vous risquez d’être dans le pétrin (passible de prison dans certains pays).

Il y a d’autres moyens de tirer parti d’une flore et une faune riche sans avoir à sculpter des bois rares ou travailler le cuir de crocodile…

Au fait, méfiez vous aussi animaux (poissons tropicaux pour vos aquariums, oiseaux, reptiles, petits mammifères, insectes, araignées) achetés n'importe où en France, aussi bien sur des marchés que dans des boutiques...


Lire également les documents suivants :
- L'article du blog sur le commerce du bois illégal
- "Faune et flore sauvages sont menacées : changeons d’attitude, voyageons responsables !", plaquette du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable (déc. 2005)
"Nature à vendre, profits assurés ?", édité par le WWF

mercredi, 26 juillet 2006

Flashback - La chasse au plomb

En novembre dernier, dans l'article "Opération cartouches: chassez le plomb!", ce blog évoquait l'inititiative de la LPO et de la Ligue ROC de collecter les cartouches de chasse, le plomb qu'elles contiennent étant en effet un métal très toxique entraînant le saturnisme, une maladie touchant tout particulièrement les oiseaux. Or, sachant que près de 250 millions de cartouches sont tirées chaque année en France (représentant 8.000 tonnes de plomb déversées dans la nature), il était urgent d'interdire le recours au plomb pour fabriquer celles-ci (interdit aux Etats-Unis depuis 30 ans et limité ou interdit dans de nombreux pays Européens).

Bien qu'un arrêté ait été pris en 2002 prévoyant d’interdire l’usage des cartouches au plomb à partir de l’été 2005 dans les zones humides, la France avait décidé de reporter cet arrêté à juillet 2006.

Et bien, c'est chose faite! Depuis le 1er juin 2006, le recours au plomb pour les cartouches de chasse est désormais  interdit et devra être remplacé par des matériaux non toxiques comme l'acier ou le bismuth (en espérant qu'ils ne s'avèreront pas toxiques dans 20 ans...). De là à dire que l'Opération cartouches a accéléré cette prise de décision...

En attendant, je vous souhaite bonne chasse... aux photos, bien sûr. Mais sans déranger la faune ou abimer la flore, nous sommes d'accord? 

mercredi, 28 juin 2006

Améliorer le bien-être des animaux utilisés à des fins expérimentales

La Commission Européenne vient de lancer une consultation publique par internet en vue de réviser la Directive 86/609/CEE relative à la protection des animaux utilisés à des fins expérimentales ou à d'autres fins scientifiques. Cette directive, adoptée en 1986, vise à mieux contrôler l'utilisation des animaux de laboratoire et à fixer des normes minimales pour les soins, l'hébergement et la formation du personnel en charge de ces animaux. Elle a également pour objet de réduire le nombre d'animaux utilisés en interdisant l'expérimentation animale lorsqu'il existe des méthodes de substitution et en encourageant d'une manière générale la mise au point et la validation de ces méthodes.

Cependant, elle est restée quasiment inchangée en 20 ans, malgré les nouvelles techniques d’expérimentation et le progrès scientifique. Sa révision est donc fondamentale.

Dans cette perspective, un questionnaire est en ligne pour vous permettre de faire part de votre avis sur la question, vos priorités et les moyens que vous souhaiteriez voir mettre en œuvre pour améliorer le bien-être des animaux. Les résultats orienteront la législation future.

Deux questionnaires sont disponible, l'un destiné au grand public et l'autre aux experts susceptibles de recourir à l’expérimentation animale (biologie, médecine, pharmacologie, cosmétiques…) ou des juristes et économistes spécialistes du sujet.

Et puisque la Commission souhaite une large participation, je vous invite vivement à mettre votre grain de sel ! Vous avez jusqu’au 18 août 2006 pour répondre au questionnaire. Les résultats globaux seront publiés sur le site deux mois après la clôture de la consultation.

Pour accéder directement au questionnaire en français (destiné au grand public), cliquez sur le lien ci-dessous : http://ec.europa.eu/yourvoice/ipm/forms/dispatch?form=exp...

Pour en savoir plus sur la Directive existante, avoir accès à divers documents de référence et des rapports d’experts, consultez le document suivant : http://ec.europa.eu/environment/chemicals/lab_animals/pdf...