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jeudi, 25 août 2005

Achat utile ou gadget?

Notre société de consommation nous tente... et nous succombons régulièrement. Combien sommes nous à conserver au fond de notre placard quelques vieux gadgets en panne? Un rasoir high tech aux lames coûteuses et mis au rebus? Un robot de cuisine ultra sophistiqué dont on n'utilise que 3 ustensiles? Tous ces produits manufacturés finissent tôt ou tard à la poubelle et leur élimination ou recyclage (s'il est possible) ont des effets néfastes sur l'environnement, surtout les produits électriques/ électroniques:

- Beaucoup comportent des composants poisons (ex. métaux lourds, mercure...) venant des piles (comme les piles-boutons pas toujours remplaçables dans nombre de gadgets) ou de circuits électroniques...

- L'extraction en amont des métaux (ex. or, cuivre, nickel...) présents dans les circuits intégrés ou celle du pétrole (pour la fabrication de plastique) détruit l'environnement (forêts dévastées, rivières polluées, tribus expulsées...), surtout celui des pays en voie de développement qui n'ont pas les moyens de protéger leur environnement et leurs populations (ex. Madagascar, Tanzanie, Nouvelle-Calédonie... la liste est très longue). Souvenez vous que quelques grammes d'or, ce sont des tonnes de gravats...

- Le matériau le plus présent est le plastique non biodégradable, dont l'élimination est particulièrement difficile (vapeurs toxiques).

Alors la prochaine fois que vous êtes sur le point de craquer pour le robot ménager dernier cri, le rasoir ultra design (quand le votre fonctionne encore très bien) ou l'ordinateur à la mémoire 4 fois supérieure à votre PC (alors que vous n'utilisez que 25% de sa mémoire), réfléchissez bien. En succombant à la tentation, non seulement vous grignotez vos finances (au détriment parfois d'achats plus utiles mais moins ludiques), mais vous contribuez au gâchi général dont les conséquences pour l'environnement sont énormes.

mardi, 23 août 2005

Imprimer ses emails

Qui reçoit régulièrement des emails de 5 lignes au bureau et les imprime? N'hésitez pas à lever le doigt, nous sommes nombreux. Alors, pour éviter de gâcher moult feuilles pour ces quelques lignes, ayez les réflexes suivants:

1. Premièrement, avez vous réellement besoin d'imprimer? Un lieu de RV, un numéro de téléphone ou le nom d'un contact peuvent être recopiés facilement dans votre agenda ou un bout de papier (et si vous me dites que vous les perdez, soyez plus soigneux: quelque chose me dit que s'il s'agissait d'un billet de 20€, vous ne l'égareriez pas...).

2. Si vous devez imprimer, utilisez autant que possible du papier brouillon. L'information contenue dans les mails est souvent exploitée très rapidement, le papier étant ensuite jeté.

3. Enfin, si vous avez plusieurs mails courts à imprimer, pensez à "copier-coller" vos bouts de textes dans microsoft Word (ou tout autre logiciel de traitement de texte). En collant vos mails les uns après les autres, vous éviterez de gâcher 3/4 d'une page à chaque fois. Vous verrez aussi que c'est souvent plus pratique car vos mails s'en trouvent ordonnés (ils peuvent être collés suivant l'ordre chronologique par exemple et les pages peuvent être numérotées): fini la feuille comportant les 4 lignes à retrouver dans un paquet de mails imprimés en vrac! Avec un peu d'habitude, copier-coller toute une série ne vous prendra que 2-3 minutes.

A ce sujet, j'invite les entreprises à encourager leurs employés à agir de la sorte (ce sont autant d'économie de papier en plus de faire en geste en faveur de l'environnement)... vérifiez au préalable que tous savent faire un 'copier-coller', vous pourriez avoir des surprises. 

vendredi, 19 août 2005

Quel bois acheter ? Le label FSC

L’exploitation forestière mal gérée a des conséquences désastreuses sur l’environnement et la biodiversité, plus encore dans les forêts tropicales. Pourtant, ce sont souvent ces mêmes exploitant de bois destructrices qui fournissent quantité de meubles et ustensiles en bois exotique. Comment alors être sûr qu’en tant que consommateurs, nous n’encourageons pas ces destructions massives ?

Réponse : en exigeant un label. S’il existe plusieurs labels dans le monde, le principal est sans aucun doute le certificat FSC (Forest Stewardship Council = Conseil international de gestion forestière). Cet organisation indépendante est née en 1993 : constituée d’ONG (dont le WWF), de représentants des populations autochtones et des entreprises, elle a développé cette initiative en mettant en place un certain nombre de critères et de principes écologiques et sociaux que les exploitations forestières se doivent de respecter pour bénéficier du label. Notez que toute entreprise transformant le bois d'une forêt FSC doit aussi être certifiée pour garantir la traçabilité du label.

Aujourd’hui, près de 700 entreprises dans plus de 60 pays soutiennent le FSC, en produisant ou en achetant du bois FSC. En tant que particulier, vous pouvez reconnaître le bois certifié FSC au logo appliqué sur chaque produit, accompagné du nom du certificateur et du numéro de traçabilité (« Chain of Custody » en anglais). Néanmoins, l’apposition du logo n’est pas obligatoire mais il doit cependant être obligatoirement mentionné sur la facture qu’il s’agit de bois labellisé FSC (référence du type SGS/COC/0755/6525/0184).

Si le bois vendu dans votre magasin n’est pas certifié, encouragez votre détaillant à exiger ce label. En tant qu'entreprise ou élu, vous pouvez aussi exiger de vos fournisseurs ou architectes qu'ils emploient du bois certifié.

Pour aller plus loin, je vous invite à consulter le site du FSC.

lundi, 15 août 2005

Chien de prairie : laissez le tranquille

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Le chien de prairie à queue noire (parfois vendu sous le nom d'écureuil de prairie) de son nom latin Cynomis ludovicianus(les quatre autres espèces sont interdites à la vente, certaines étant même protégées par la Convention de Washington) est un rongeur qui a le malheur de faire partie des Nouveaux Animaux de Compagnie (NAC).

Or, les chiens de prairie sont des animaux sauvages vivant dans de grands espaces (plaines herbeuses, régions montagneuses…) principalement en Amérique du Nord et au Mexique. A l’instar des marmottes au comportement approchant, ils creusent des galeries dans lesquelles ils vivent en familles jusqu'à 25 individus. Ce rongeur déteste donc la solitude et est totalement inadapté à la vie en captivité quoi qu’en disent certains propriétaires, certes attentionnés mais à l’inconscience égoïste.

De plus, malgré son importation interdite en France (loi d'octobre 2000) pour des raisons de santé publique, nombreuses sont les arnaques dans les animaleries : commercialisation d’autres espèces vendues comme chien de prairie, animaux importés et arrachés à leur vie sauvage quand ils sont âgés d’à peine 2 mois… les exemples de tels agissements foisonnent sur internet.

N’encouragez pas ces comportements (même si une animalerie vous affirme qu’ils sont nés en captivité, vous n’en aurez jamais la preuve, trop de certificats falsifiés circulant – y compris dans des grandes enseignes). Soyez donc raisonnable et ne succombez pas à la tentation du « comme c’est mignon »: laissez des animaux au comportement totalement sauvage dans leur milieu naturel. Préférez un chat ou un petit chien (ils sont aussi adorables et plus affectueux)... en réfléchissant très sérieusement aux responsabilités qu’une adoption entraîne et en étant prêt à les assumer.

Crédit photo: Jim Brandenburg/Minden Pictures ©

jeudi, 11 août 2005

1 tonne de papier...

Histoire de se rendre un peu compte... 1 tonne de papier, c'est:
- 1 à 2 tonnes de bois (les densités de bois varient, mais prenez en moyenne 1t = 1m3)
- Entre 5 et 15 m3 d’eau (puisqu'1m3=1000L... imaginez donc 10.000 packs de lait alignés)
- 1500 kWh (en comparaison, pour tout l'éclairage d'un ménage en un an il faut 500 kWh)
- Jusqu'à 80 kg de chlore gazeux pour blanchir le papier, selon sa qualité (dont 10% en moyenne sont rejetés dans la nature)

Il existe d'autres additifs parfois très polluants, sans compter les encres d'impression par la suite. C'est pour cela que si le papier est en soi biodégradable, ne le jetez pas dans la nature: les agents de blanchiment et les encres d'imprimerie contamineront sans problème la terre et l'eau.

Pensez-y avant de prendre 1 feuille bien blanche non recyclée pour gribouiller 3 notes...

Pour allez plus loin, je vous conseille ce dossier très complet fait par le CERIG (Centre d'Etude et de Recherche des Industries Graphiques)

mardi, 09 août 2005

Testez votre empreinte écologique!

Que ce soit pour se nourrir, se déplacer, se loger ou gérer nos déchets, nous prélevons les ressources naturelles de la planète. L'empreinte écologique mesure la pression que nous exerçons sur la nature en utilisant ses ressources. Elle se calcule en estimant la superficie (en hectares) dont la Terre nécessite pour subvenir à nos besoins, soit :
- Produire la nourriture et les fibres (ex. vêtements…) que nous consommons
- Absorber les déchets provenant de notre consommation d'énergie
- Nos infrastructures

Notre planète offre une surface totale de 11,3 milliards d'hectares (surface dite « biologiquement productive », ne prenant donc pas en compte les calottes glaciaires, les déserts, les grands fonds des océans…). Avec ¼ de cette surface réservée aux autres espèces animales, il reste environ 1,8 hectare/pers pour subvenir aux besoins de chacun (nourriture, logement, énergie…).

Pourtant en 2001, l'empreinte écologique était de 2,2 hectares globaux par personne, soit 21% de plus que disponible (l’empreinte a presque doublé au cours des 35 dernières années). Cela veut dire que nous sommes en train d'épuiser les ressources naturelles en consommant plus que ce que la Terre peut nous offrir.

Et vous ? Combien d’hectares pesez vous ? Faites le test en ligne en cliquant ici. En cas de mauvais résultat, revenez souvent sur ce blog pour apprendre les bons gestes et améliorer votre score!