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mardi, 13 septembre 2011

Joliprint: Transformez vos pages web en beaux pdf

environnement,papier,informatique,internet

Générer des pages en pdf grâce à des services en ligne n'est pas nouveau. Mais générer des pdf présentés comme un bel article, clair et agréable à lire, c'est désormais possible en un seul clic grâce à Joliprint. Vous trouverez donc désormais une icône en bas des articles du blog permettant de générer un pdf d'un clic. Mais ce n'est pas tout! Avec Joliprint, vous pouvez:

 

-Insérer une extension dans votre navigateur (firefox, chrome ou internet explorer) pour générer un pdf en un clic de la page que vous visitez (idéal pour archiver un article de blog ou de presse): obtenir le plug-in
- Insérer un bouton sur les blogs, pour les plateformes blogger, wordpress et typepad. Sinon, il faut bidouiller car joliprint ne gère pas encore très bien la génération en pdf d'un article en haut d'une page d'accueil (il faut être sur le lien permanent et non en page d'accueil pour que le script en footer fonctionne - en tout cas chez moi. Les geek comprendront)
- Générer la page d'un lien en pdf en un twit (donc via twitter): suivre les instructions
- Générer un e-book combinant jusqu'à 10 liens dont les pages ont été transformées en pdf: suivre les instructions

 

D'un point de vue environnemental, cela présente un double avantage:

Une lecture facilitée: un pdf clair et aéré peut s'avérer moins fatiguant pour les yeux, notamment quand le site d'origine est fouilli. L'environnement, c'est aussi la santé, ne l'oublions pas.
On peut partager et/ou archiver un article facilement dans son ordinateur. Du coup, on est moins tenté de l'imprimer - une solution fréquente pour l'internaute lambda qui veut conserver un article car les solutions à sa portée sont peu satisfaisantes (enregistrement de pages html peu pratique, mise en favori avec risque de ne plus accéder à son article ou texte copié-collé dans word avec un formatage horrible).


Dommage au final que Joliprint ne se nomme pas Jolisafe car il est vraiment génial pour archiver des articles (mais imprimer le pdf qui conserve les illustrations n'est pas terrible pour le coup...). Ah et... cerise sur le gâteau, malgré un site tout en anglais, ce service est développé par Wedia, une société française. Cocorico!

 

 generer article en pdf

vendredi, 22 avril 2011

Votre météo des énergies renouvelables

environnement,énergie renouvelable,développement durable,internet

Découvrez l'initiative belge animée par l’APERe (Association pour la Promotion des Energies Renouvelables) qui propose un bulletin "météo" des énergies renouvables fournissant les prévisions des quantité d'énergies solaire thermique, éolienne et phototovoltaïque qui peuvent être produites en fonction des conditions météo du jour.

 

Comme l'illustration l'indique, avec ce climat favorable, la production d'énergies renouvelables tourne à plein régime, fournissant 100% de l’eau chaude sanitaire des personnes équipées d’un chauffe-eau solaire (picto rouge), l'équivalent de la consommation des logements de toutes la région de Haute Ardenne (picto vert) et une couverture solaire de 104% des besoins moyens d'un ménage équipé (picto bleu).

 

Accès direct au site: www.meteo-renouvelable.be

Remarque: La capture d'écran ci-dessus a été faite hier. Aujourd'hui, les données ont évolué avec une couverture solaire de 113% et production éolienne couvrant les besoins de 52000 logements (soit l'équivalent des régions de Seraing et Verviers).

lundi, 25 août 2008

Moteurs de recherche solidaires: arnaque ou pas?

Doona moteur solidaire.jpg

Depuis quelques années fleurissent sur la toile des moteurs de recherche dits "solidaires". Quel est leur modèle économique? Leur démarche est-elle éthique? Qu'en penses les associations?

Fonctionnement
En utilisant ces sites pour vos recherches (plutôt que d'aller sur google, par exemple), vous contribuez à aider des associations grâce à l'affichage de pubs sur les pages d'accueil. Pour chaque requête lancée, quelques centimes d'euros sont donc reversées (parfois, ce sont des arbres plantés). Quant aux résultats de vos recherches, ce sont les mêmes que google, qui est utilisé massivement par ces sites pour les effectuer. En général, une multitude de projets sont proposés touchant au développement durable et la solidarité.

Qui se cache derrière?
La plupart des moteurs sont gérés par des entreprises qui se financent grâce aux publicités affichées sur leur site: seul un pourcentage (plus ou moins faible selon les cas) est reversé aux projets. Ainsi, les principaux challengers en France sont le pionnier HooSeek (SARL au capital de 47.000 euros basée à Neuilly-sur-Seine) et Veosearch (SAS au capital de 40.000 euros située dans le 16ème arrondissement parisien). Les moteurs solidaires, ça rapporte...

D'autres sites sont gérés par des associations, comme Doona, animé exclusivement par des bénévoles, qui reversent l'intégralité des gains générés.

Question d'éthique...
Une chose est certaine: entre chercher sur google avec 0 centimes pour l'associatif et chercher grâce à google en générant des gains reversés, la deuxième solution est toujours plus intéressante pour les projets solidaires. Mais de tels sites n'offrent au final que très peu de services (c'est le partenaire google/yahoo/exalead... qui fait l'essentiel du boulot, associé à une régie publicitaire avec des pubs pas toujours ciblées). En d'autres termes, les requêtes des internautes offrent sur un plateau d'argent 50% du chiffre d'affaire aux dirigeants. Si je n'ai rien contre cette véritable manne financière, vu le peu de service rendu (une fois la machine lancée, le travail derrière est très limité), j'ai un peu de mal avec l'idée que ce type de modèle économique soit vraiment "éthique".

Visiblement, je ne suis pas la seule: Handicap International, Médecins sans frontières et Greenpeace ont ainsi demandé à être retirés des listings d'HooSeek, tout comme Ingénieurs Sans Frontière qui a refusé l'invitation de Veosearch et s’apprête à demander son retrait de Hooseek.

Interviewé dans Politis, Guillaume Heintz, dirigeant de Veosearch, affirme que son modèle se calque sur les "Charity Business" anglo-saxons. Ce concept s'applique avant tout aux associations qui établissent des partenariats avec des entreprises (comme Lafarge et WWF). Les entreprises concernées reversent une partie de leurs revenues en échange de l'utilisation d'un logo ou d'une accréditation... et un regard de l'ONG sur leurs activités. Dans le cas de Veosearch, tout le monde est certes gagnant, mais l'image des associations est utilisée sans qu'il y ait pour autant le moindre travail collaboratif.

Au passage, sur HooSeek, il est encore possible de faire une recherche via google, alors que ce dernier ne fait plus parti du programme (donc, gains non comptabilisés: plus d'info ici). Seul un '€' barré minuscule le rappelle... cyberpigeons bienvenus !

Et le gagnant est...

Doona! C'est le seul site associatif animé par des bénévoles, avec ses statuts disponibles en ligne, affichant une totale transparence. Créé en 2006 par quatre étudiants, le site utilise gracieusement la technologie du moteur de recherche Exalead (sans doute la meilleure alternative à Google) et redistribue la totalité des gains à une association élue par les internautes. La publicité est gérée par Goodaction (une régie publicitaire associative [MàJ 18/4/2011 plus maintenant, c'est une SAS]. Les sommes collectées restent pour l'instant modestes (1.000 euros depuis le lancement). Mais après ma petite enquête, je suis désormais prête à faire des recherches régulièrement sur ce site... et seulement sur celui-là. Question de principe.

Le site Veosearch a le mérite de lever pas mal de fonds... mais je trouve qu'il joue beaucoup trop sur le marketing solidaire (il n'apporte aucun service additionnel, 50% des gains sont simplement mis de côté). Je préfèrerais de loin que les internautes se tournent vers la solution "Doona" qui pourra, ainsi, engranger plus de gains.

Pour ceux que cela intéresse, voici une liste non exhaustive des moteurs solidaires:

En français:

  • Doona (association créée en été 2006 - moteur utilisé: Exalead)
  • Veosearch (SAS créée en oct. 2007 au capital de 40.000 € - moteur utilisé: Google Yahoo)
  • HooSeek (SARL créée en 2006 au capital de 47.000 € - moteur utilisé: Google, Yahoo)
  • Ethicle (SARL créée début 2008 au capital de 2000 € - moteur utilisé: Google) [MàJ 26 août]
  • Ecoogler, entreprise espagnole qui plante des arbres en partenariat avec l'ONG Aquaverde (moteur utilisé: Yahoo)
  • Mention spéciale au moteur EkOolos, qui n'est pas un moteur solidaire mais offre de rechercher parmi plus de 2000 sites répertoriés dans le domaine de l'environnement. Il est géré par une boutique en ligne mais aucune pub sur la page d'accueil: il n'y a pas de gain généré, certes, mais il est bien pratique, avec un vrai boulot de recensement derrière!

En anglais

  • Everyclick, entreprise privée anglaise créée en 2005 qui a levé d'énormes fonds et est citée en exemple par le cofondateur de Veosearch, G.Heinzt - voir les commentaires [MàJ 26 août]
  • EcoSearch, une association américaine qui mentionne les ONG soutenues... mais les gains générés.
  • Et quelques autres que je ne citerai pas car trop obscurs (aucune transparence sur leurs activités et leurs propriétaires).

Sources:
- Euridile (Registre National du Commerce et des Sociétés) et societe.com
- "Un problème de cohérence", article de Xavier Frison paru dans Politis (22 mai 2008)

[Mise à Jour du 26 août 2008]: Guillaume HEINZT, co-fondateur de Veosearch, a réagi à cet article et je vous invite à lire sa réponse dans les commentaires ci-après.

lundi, 31 octobre 2005

Gaspillage de papier en entreprise

Certains lecteurs se souviendront de l’article de ce blog "Imprimer ses emails" incitant à l’adoption de certains réflexes avant toute impression papier (est-ce nécessaire d’imprimer, usage de papier brouillon, impression recto-verso, copier coller plusieurs mails sur 1 page…). Pour ceux qui aurait l’impression (pas de mauvais jeu de mot) que ces gestes ont un impact minimal, lisez plutôt les résultats du dernier sondage Ipsos/Lexmark (réalisé en avril 2005 auprès de 1000 entreprises européennes) sur le gaspillage de papier dans les entreprises :

Les entreprises françaises dépensent plus de 400 millions d’euros par an en impressions inutiles, soit l’un des taux les plus élevés des 5 pays testés (France, Angleterre, Italie, Allemagne et Espagne), correspondant à gâcher l’équivalent de près de 1,2 million d’arbres. Comme d’habitude, les entreprises allemandes sont les plus sensibilisées, car 6% seulement du papier imprimé demeure inexploité.

Cette étude révèle qu’en moyenne, une page sur six (16%) imprimée sur le lieu de travail n’est jamais utilisée : document modifié devenu inutile, page oubliée sur l’imprimante ou la photocopieuse, relance d’une impression quand la sortie tarde... 20% des employés français avouent imprimer la totalité des documents qu’ils reçoivent et plus d’un tiers (38%) admettent imprimer leurs e-mails dans l’unique but de les lire. Or, beaucoup de mails ne font que quelques lignes…

"Les coûts de production documentaire représentent entre 1 et 3% du chiffre d’affaires d’une entreprise [mais] rares sont les entreprises qui connaissent réellement le montant de leurs dépenses documentaires et encore moins de leurs impressions inutiles", précise Olivier Philippe, Directeur Marketing Support et Service de Lexmark France.

Pour toutes les entreprises qui souhaitent faire des économies (tout en agissant en faveur de l’environnement), vous savez ce qu’il vous reste à faire !

[MàJ 15 avril 2011: lien vers les résultats de l'enquête 2010]

mardi, 23 août 2005

Imprimer ses emails

Qui reçoit régulièrement des emails de 5 lignes au bureau et les imprime? N'hésitez pas à lever le doigt, nous sommes nombreux. Alors, pour éviter de gâcher moult feuilles pour ces quelques lignes, ayez les réflexes suivants:

1. Premièrement, avez vous réellement besoin d'imprimer? Un lieu de RV, un numéro de téléphone ou le nom d'un contact peuvent être recopiés facilement dans votre agenda ou un bout de papier (et si vous me dites que vous les perdez, soyez plus soigneux: quelque chose me dit que s'il s'agissait d'un billet de 20€, vous ne l'égareriez pas...).

2. Si vous devez imprimer, utilisez autant que possible du papier brouillon. L'information contenue dans les mails est souvent exploitée très rapidement, le papier étant ensuite jeté.

3. Enfin, si vous avez plusieurs mails courts à imprimer, pensez à "copier-coller" vos bouts de textes dans microsoft Word (ou tout autre logiciel de traitement de texte). En collant vos mails les uns après les autres, vous éviterez de gâcher 3/4 d'une page à chaque fois. Vous verrez aussi que c'est souvent plus pratique car vos mails s'en trouvent ordonnés (ils peuvent être collés suivant l'ordre chronologique par exemple et les pages peuvent être numérotées): fini la feuille comportant les 4 lignes à retrouver dans un paquet de mails imprimés en vrac! Avec un peu d'habitude, copier-coller toute une série ne vous prendra que 2-3 minutes.

A ce sujet, j'invite les entreprises à encourager leurs employés à agir de la sorte (ce sont autant d'économie de papier en plus de faire en geste en faveur de l'environnement)... vérifiez au préalable que tous savent faire un 'copier-coller', vous pourriez avoir des surprises.