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mardi, 25 juin 2013

Livre blanc gratuit: "La biodiversité, nouveau moteur de l'entreprise?"

biodiversité,entreprises,rse,conférence,livre blanc,environnement,écologieLe 25 avril 2013, l'association Femmes & Développement Durable organisait une conférence sur la biodiversité comme moteur de l'entreprise. Cet évènement a fait l'objet d'un livre blanc de 40 pages en libre accès (cliquez sur le livre virtuel ou flipbook ci-dessous). Je vous invite à le consulter et le diffuser largement.

 

L'objectif était de réconcilier les professionnels avec l'intégration de la biodiversité dans leur business en les sensibilisant sur les bénéfices à en attendre. Loin de subir les obligations réglementaires comme des contraintes, la biodiversité est surtout un formidable moyen d'innover, de devenir plus concurrentiel, de minimiser les risques sur le long terme et d'impliquer les salariés - de quoi forger une réputation qui peut convaincre les institutions financières qui commencent à observer attentivement l'intégration de ces enjeux.

 

La conférence a également été live-twittée, ces moments forts ayant été compilés dans un storify à découvrir absolument.

mardi, 04 décembre 2012

13 déc - Économie et Consommation collaboratives : modèle économique durable ou adaptation transitoire à la crise ?

économie collaborative,consommation collaborative,conduite du changement,entreprisesJ'écris moins souvent sur le blog car je suis très prise par mes activités et justement, le réseau Femmes & Développement Durable que j'ai le plaisir de présider organise le 13 décembre un débat sur la consommation et l'économie collaborative. Il est encore possible de vous inscrire donc n'hésitez pas, ce sera aussi l'occasion de rencontrer certains d'entre vous! La conférence a lieu de 18h45 à 21h, Cabinet Lefèvre Pelletier & associés (136, av. des Champs Élysées - PARIS 8).

 

L'objectif est de répondre aux questions suivantes:

  • Comment ces nouvelles formes de consommation et d'économie peuvent-elles être mise en œuvre au service du développement durable?
  • Comment les entreprises s'adaptent-elles à ces changements?
  • Existe-t-il des contraintes règlementaires à respecter lorsqu'on partage du contenu?
  • Quelles sont les opportunités en terme de business?
  • Quel avenir ces nouvelles approches peuvent-elles avoir? La tendance est-elle durable et viable?


Intervenants confirmés :

  • Sarah CORNE, Directrice du Fundraising et de la Communication, PLANET FINANCE -  Organisation de solidarité internationale qui a pour mission de lutter contre la pauvreté par le développement de la microfinance.
  • Antoine JENOUDET, Président Directeur Général de WECAB - Système de taxis partagés lancés par G7
  • Katerine MUGFORD, Consultante experte 2.0, TAEMANA Ltd - Cabinet accompagnant les entreprises dans leurs projets de collaboration et de partage.
  • Xavier PICAN, Avocat associé du Cabinet LEFÈVRE PELLETIER, spécialisé en droit de la Propriété Intellectuelle et Nouvelles Technologies.

 

Pour vous inscrire, envoyez un mail à femmesdd[at]gmail.com. L’entrée est gratuite pour les adhérentes de l’association (50 euros, adhésion jusqu'au 31 déc. 2013 - en savoir plus) et de 20 euros pour les non-adhérentes (adhésion/inscription réglable sur place). Pour recevoir la synthèse du débat, vous devez être adhérente de l’association ou inscrite au débat en tant que non-adhérente.

dimanche, 16 octobre 2011

Sous les pavés, un gisement... 1ère mine urbaine à La Défense

environnement, déchets, entreprises, matériaux

Ca pourrait être une blague et pourtant... la SEMU (Société d'Exploitation des Mines Urbaines) s'est implantée il y a quelques jours au coeur de la Défense, le quartier d'affaire parisien. Société spécialisée dans l’exploitation des ressources stratégiques urbaines, il semblerait qu'elle ait obtenue les autorisations pour un petit forage au milieu du parvis

 

En effet, le site de Defacto – EPGD (Etablissement Public de Gestion du quartier d’affaires de La Défense) précise que le gisement visé devrait s’avérer riche en "nouvelles ressources stratégiques pour l’industrie de haute technologie". Difficile d'imaginer de quoi il s'agit quand on connait la constitution calcaire du bassin parisien... Ceci dit, des compagnies américaines se sont déjà alliées pour exploiter des gisements non conventionnels de pétrole (voir l'article du Figaro). Ce ne serait donc pas une première...

 

Pour en savoir plus, je vous invite à revenir dès demain sur le blog car une réunion publique d’information doit se tenir lundi 17 octobre à partir de 12h30. Je ne manquerai donc pas de vous tenir au courant!

mardi, 27 septembre 2011

Les Ateliers de la Terre - Du ver de terre à l'Homme

environnement, développement durable, sea shepherd, gouvernance, entreprises, éducation citoyenne

Me voilà au milieu des Ateliers de la Terre à suivre les interventions de grands décideurs sur le futur du développement durable. Décideurs… n'est-ce pas supposer faire naître des décisions et donc, engendrer des actions? Pourquoi alors cette impression de déjà entendu depuis 20 ans?

 

Le discours d'introduction de Paul Watson, directeur de l'ONG Sea Shepherd Conservation Society démarre pourtant comme un cri d'alarme:

 

"L'humanité a très peu de mémoire et aucune capacité à se projeter dans le futur. Nous sommes une espèce stupide, écologiquement stupide, qui ne réalise pas que les vers de terre sont plus importants que les gens car ils peuvent se passer de nous – mais nous ne pouvons nous passer d'eux (…)."

 

Ma vie contre un ver de terre? Pourtant, aussi désagréable que cette idée puisse paraître aux oreilles du grand public, c'est la vérité. Nous ne sommes pas indispensables – n'en déplaise à la consultante surmédiatisée, Bettina Laville, qui s'est empressée de rectifier en précisant que l'homme était au moins aussi important que le ver de terre et surement plus.

 

Est-ce de l'arrogance ou de l'inconscience, toujours est-il que d'un point de vue biologique, la nature peut se passer de nous. Quant à notre place spirituelle où nous avons foi en notre différence (supériorité?) par rapport à cette même nature, il reste que si nous saccageons notre environnement, nous ne gagnerons qu'une chose: nous saccager nous même.

 

"La biosphère est entretenue par un équipage – mais nous ne sommes pas cet équipage, nous sommes les passagers. L'équipage est constitué de bactéries, d'insectes, de vers de terre… et en tant que passager, nous devrions préserver cet équipage. Si l'océan meurt, nous mourons."

 

L'inaction. Voilà bien le fléau de notre société. De Rio à Rio+20, quelle différence? Il serait bien hypocrite de décrier le manque d'engagement de ces grands décideurs déconnectés du terrain, défendant leurs intérêts financiers immédiats et leurs sièges électoraux. Qui ne s'est pas énervé après le citoyen lambda prié de changer un tantinet ses habitudes et qui refuse tout en bloc, ou après celui doté soudainement d'un petit pouvoir qui lui monte à la tête (de la présidence d'une commission locale à l'asso…).  "L'humanité n'a aucune capacité à se projeter dans le futur" disait Paul Watson. Ne serait-ce pas au fond le plus grand combat qui s'annonce pour l'Homme? Lorsqu'il comprendra la souffrance, la destruction, la violence qui peuvent être évitées en planifiant sur le long terme, peut-être pourrons-nous enfin vivre en harmonie – une harmonie pourtant à portée de main.

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lundi, 22 mars 2010

Vers une mobilité alternative

renault_ZE.jpgLa mobilité "alternative" est sur toutes les bouches ou plutôt… les calandres. Nous sommes loin des années 90 où nos chers constructeurs français se moquaient des concepts électriques ou hybrides, préférant miser sur l’amélioration continue des moteurs. A présent, comme en témoigne le salon de Genève 2010, honte au constructeur qui n’a pas son modèle écolo. Même Ferrari y va de son hybride peinte en vert, qui permettra sans doute de couvrir les besoins électriques des phares et de l’autoradio (j’avoue, c’est méchant… les performances réelles n’ont pas été mesurées).

 

Derrière cette remarque au sarcasme assumé se cache un véritable enjeu : comment repenser la mobilité du futur et notamment, concevoir les transports particuliers en tenant compte des contraintes énergétiques à venir ?

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samedi, 12 décembre 2009

Grève des RER : une claque au développement durable

greve RER ratp.jpgJe fais partie des gens coincés par l’absence de RER A. Ce type de grève où plus un train ne circule (hors heures pleines), c’est un coup de poignard au développement durable.

 

 

 

Du point de vue social

L’égoïsme sordide des conducteurs de RER qui n’hésitent pas à pénaliser 1 millions d’usagers et des milliers de commerçants et entreprises qui cessent de fonctionner correctement me révolte, notamment à l’heure où la Cour des comptes vient d’épingler la RATP. Ainsi, les conducteurs bénéficient d’une retraite effective à 53 ans et un salaire moyen annuel brut qui a augmenté de 18,65% (soit + 3,1% par an) entre 2001 et 2007. Qui peut en dire autant parmi vous ? Même un jeune conducteur de métro parisien gagne près de 1600 € net pour 1286h par an, soit 107h par mois (< 25 h par semaine!!!). Je connais nombre d’ingénieurs et même des doctorants qui gagnent moins à l’heure qu’un conducteur de RER...

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lundi, 24 mars 2008

Passons au "green hosting"!

1915058648.gifGreen hosting? Mais qu'est-ce donc? Ce terme dont la traduction littérale revient à "Serveur Vert" ou "Serveur écolo" désigne les hébergeurs informatiques qui s'engagent en faveur de l'environnement en réduisant notamment les consommations d'énergie pour l'alimentation de leurs serveurs et leurs centres de calcul (data centers).

En effet, l'omniprésence du numérique dans nos vies nécessite de recourir à des serveurs toujours plus puissants (hébergement de sites, stockage de données, téléphonie IP, fonctionnement de jeux multijoueurs...) qui nécessitent bien évidemment d'être alimentés en électricité. Or justement, la consommation électrique des serveurs a doublé entre 2000 et 2005. Ces milliards de kWh représentent une facture de quelques 5 milliards d'euros dans le monde.

Beaucoup de serveurs n'optimisent pas leurs consommations d'énergie, misant sur un coût d'achat faible pour les produits bas de gamme tandis que leurs consommations pourraient être réduites de 20 à 40 % en ajoutant une alimentation électrique de meilleure qualité pour quelques dizaines d'euros! Heureusement, l'électricité coûtant de plus en plus chère, adopter du matériel plus performant devient de plus en plus attractif.

Des hébergeurs commencent à en prendre conscience. En France, le pionnier du genre est Ikoula, hébergeur engagé dans une politique environnementale ambitieuse:

  1. Les composants serveurs à faible consommation électrique sont privilégiés, sans surcoût pour les clients.
  2. Recyclage des déchets informatiques des serveurs avec prise en compte du retraitement des équipements électriques et électronique dans leurs procédures.
  3. Achat d'énergie propre à EDF avec, à la clef, 20% de l'énergie consommée issue de sources propres et renouvelables.
  4. Les serveurs ont été rénovés et intégreront un échange thermique naturel (free-cooling) pour diminuer les besoins en climatisation et donc, la consommation électrique, ains qu'un générateur à pile à hydrogène pour limiter l'émission de polluants
  5. Enfin, Ikoula prévoit le lancement de solutions d'hébergement innovantes réduisant de 60% les émissions de CO2

Il ne vous reste plus qu'à guetter le petit logo "eco site web" figurant en haut de l'article: il indique un serveur hébergé par Ikoula, comme le site PC Astuces (doté de 7 serveurs). Signalons au passage que ce dernier a conservé un langage de programmation en htm consommant moins de ressources informatiques et électriques que les langages asp ou php (permettant des pages dynamiques qui sont de plus en plus la norme actuelle, notamment avec l'avènement du web 2.0).

Dans un autre genre, Greenest Host, data center américain, a misé sur l'énergie solaire provenant directement de ses bâtiments. Les 200 m² sont entourés par 2 rampes photovoltaïques composées de 120 panneaux. Des batteries stockent le courant produit en journée pour alimente r les serveurs la nuit. Ce système s'accompagne d'une architecture bioclimatique (excellent isolation, ventilation passive intégrée, puits de lumière...). L'investissement a représenté 100 000 $ pour une facture électrique mensuelle nulle (au lieu de 3000 $). Je vous épargnerai le calcul: l'investissement sera rentabilisé en à peine 3 ans... Et Greenest Host prévoit déjà de passer à une toiture végétalisée pour diminuer encore de 50 % les besoins en climatisation.

Il en existe d'autres. Je citerai notamment Aiso (Affordable Internet Services Online) qui héberge les serveurs de plusieurs ONG de défense de l'environnement ou Green ISP, qui mise sur les énergies renouvelables et dont les salariés viennent au bureau en transport en commun. La société va également ouvrir au Portugal le 1er datacenter européen fonctionnant totalement aux énergies renouvelables (comme Greenest Host).

Signalons enfin que HP a récemment développé un logiciel "Thermal Zone Mapping" modélisant les flux thermiques dans les centres de calcul pour adapter la climatisation en conséquence en optimisant le positionnement des systèmes d'air conditionné.


Si votre société ou vous-même êtes à la recherche d'une hébergeur, pourquoi ne pas opter pour ces sociétés? Sachant que personnellement, je vais bientôt avoir besoin d'un hébergeur... mon choix est fait.
 

Sources:
- "La consommation électrique des datacenters a doublé depuis 2000", Indexel (19 fév. 2007)
- "Comment faire des économies sur la climatisation de sa salle serveur", 01net (30 juil. 2007)
- "L'hébergement web passe au courant vert", Novethic (7 janv. 2008)

lundi, 16 octobre 2006

"Nau" gaspillage dans votre entreprise !

Respecter l’environnement est avant tout une question de volonté. Nauconsultants, petite équipe de consultants opérationnels en communication basée à Lambersart (59) en est une parfaite illustration. Suite au concours national organisé par la CGPME (Confédération Générale du Patronat des PME) et d’EDF en partenariat avec Défi pour la Terre, la société a mis en place une charte environnementale qui leur a valu d’être lauréat.

Fruit du travail de toute l’équipe (4 personnes) qui ont sélectionné les gestes applicables au quotidien, la Charte a été lancée en mars 2006. Au total, Nauconsultants a décidé de mener très simplement 10 actions (accès direct sur le site de l'entreprise):

1. Créer une charte "Nau gaspillage" partagée avec les clients lors de chaque nouveau contrat comprenant 10 points (exemple : imprimer tous les documents en noir et blanc et brouillon, choisir des papiers adaptés), règles d’échange de documents.

2. Permettre la visualisation du volume et du poids de papier et des consommables informatiques utilisés. Une boite est destinée à recevoir les déchets papier. Cette boite est pesée chaque fin de mois. Ceci permet de se rendre compte de ce que l’on consomme réellement et visuellement : un challenge collectif.

3. Lors des propositions de maquette de plaquette et journaux, proposition systématique de réduire le format de 1cm en largeur et en hauteur afin de réduire le volume de papier imprimé. Communication du volume gagné à tous les clients

4. Paramétrer les imprimantes en mode noir et blanc et brouillon par défaut et interdire d’imprimer plus de deux ramettes/semaine pour l’ensemble de l’équipe

5. Nettoyer les meubles en évitant les produits ménagers et utiliser les chiffons microfibres.

6. Afin d’économiser électricité et chauffer moins, changer la configuration des bureaux, grand bureau = salle de réunion, petit bureau = collaborateurs

7. Arrêter ou mettre en veille les ordinateurs pendant les réunions

8. Assurer le covoiturage des collaborateurs n’ayant pas à se déplacer dans la journée

9. Pour les courses de courte distance, choisir un coursier vélo plutôt que moto

10. Pour l’impression, choisir un imprimeur numérique à la demande, conséquence : pas de stock de papier ni de gâchis.

La Charte est envoyée et expliquée à chaque client, un des engagements les concernant d’ailleurs directement avec la réduction de la taille des documents. Elle est également diffusée sur le blog de la société et sur les emails qu’elle envoie, invitant toute entreprise à s’en inspirer.

A quand votre tour? Et si vous commenciez par demander à Nauconsultants un exemplaire de leur Charte puisqu’ils le proposent ?


Je vous invite également à lire l'article du blog sur "le gaspillage de papier en entreprise" indiquant, entre autre, que les entreprises françaises dépensent plus de 400 millions d’euros par an en impressions inutiles.

vendredi, 04 août 2006

Comment évaluer la performance environnementale des entreprises ?

Le projet ADVANCE est une des réponses possibles… Financé en partie par la Commission Européenne grâce au programme LIFE Environnement (*), le projet a pour objectif de mesurer les performances environnementales des entreprises. En effet, celles-ci sont de plus en plus confrontées à la nécessité de répondre à des exigences environnementales, devant faire face à des législations de plus en plus sévères et coûteuses en cas de non respect, des consommateurs plus soucieux de leur environnement (comme vous, chers lecteurs, n’est ce pas ?) et des difficultés toujours plus grandes à se débarrasser de leurs déchets…

Cependant, la course au profit et aux bénéfices à tout prix sur du court terme freine considérablement les progrès en matière d’intégration des exigences environnementales - bien que, sur le long terme, cette course à un prix très élevé. pour valoriser ses efforts, les entreprises souhaitent mesurer leurs performances environnementales. Habituellement, les indicateurs utilisés font référence aux répercussions des activités de l’entreprise (effet de son implantation sur la biodiversité, rejets dans l’eau, consommation énergétique…), qui restent rarement évaluées financièrement.

Mais, puisque les bénéfices priment, difficile pour une entreprise de comprendre précisément le coût environnemental de ses actions (ou non action). Partant de ce constat, l’idée du projet ADVANCE a été d’évaluer financièrement les performances environnementales de 65 entreprises européennes en utilisant le concept de "valeur durable" (Sustainable Value), soit la mesure de leur efficacité à utiliser les matières premières en établissement des classements par secteur industriel (automobile, pharmaceutique, chimie, papeterie et agroforesterie, pétrole et gaz, services).

Concrètement, un ratio est établi entre 7 composantes environnementales (consommation d’eau, émissions de CO2, NOx, SOx et méthane, volume de déchets et des effluents industriels) et la création de valeur ajoutée à l’arrivée. Plus une entreprise tire efficacement parti de ses ressources et plus ce ratio est élevé. S’il est difficile de comparer un secteur par rapport à un autre, le classement intra secteur est en revanche particulièrement instructif : a priori, des ressources similaires sont utilisées pour obtenir des produits semblables, indiquant que le cancre du classement a du travail sur la planche pour optimiser ses processus industriels…

Ainsi, sur 9 entreprises du secteur automobile, BMW est en tête de classement, PSA est 3ème, Renault 7ème et Fiat est dernier, rentabilisant 7 fois moins ses ressources que BMW… Un bon moyen de mettre la pression ?


Site officiel du projet : http://www.advance-project.org 
Accès direct au classement par secteur.

(*) LIFE (L’Instrument Financier pour l'Environnement) est un programme de financement chapoté par la Commission Européenne, permettant de soutenir des projets portant soit sur la conservation de la nature ou des initiatives environnementales.

jeudi, 06 juillet 2006

Consacrer 1% de son chiffre d'affaires à l’environnement ?

Comment une entreprise peut-elle intégrer la protection de l’environnement dans son mode de fonctionnement ? Il existe plusieurs solutions… Il y a les grosses sociétés du CAC40 adeptes de la "comm" à outrance (nous envahissant de pubs aux images idylliques pour cacher leur inaction sur le terrain…), mettant en vrac les termes "développement durable", "éthique", "environnement" dans le même sac. Il y a celles qui s’associent à des ONG pour les guider ou financer des opérations. Enfin, il y a toutes celles qui intègrent certains comportements (achats de papier recyclé, limitation des impressions, ampoules économiques…).

Une autre stratégie consiste à reverser 1% du chiffre d’affaires à des ONG. L'idée est née aux Etats-Unis en 1985, lorsqu’une société (Patagonia) et un propriétaire de boutique décidèrent de reverser 1% de leurs ventes à des associations de protection de l'environnement. Souhaitant encourager d’autres entreprises à faire de même, ils ont alors lancé le "Club 1% pour la planète" en 2001.

medium_entreprise_environnement.jpgParti de 21 membres, le club en regroupe à présent 235, reversant quelques 2 millions d'euros par an à des associations environnementales (plus de 250 projets en tout) : on trouve aussi bien des grosses ONG (WWF, les Amis de la Terre…) que des associations locales (ex. Bretagne Vivante, le CORIF…). Ainsi, Patagonia a reversé plus de 20 millions d'euros en 20 ans.

Les entreprises sont généralement des PME nord-américaines mais, petit à petit, le réseau s’étend en Europe (Grande-Bretagne, Allemagne, France…). De l’habillement à l’alimentaire, de l'agence de voyage à la joaillerie, l’objectif est toujours le même : les membres reconnaissent leur responsabilité et leur dépendance vis-à-vis de l’environnement et, à cette fin, souhaitent consacrer une partie de leurs revenus à sa préservation.

En pratique, les membres doivent fournir un relevé fiscal établissant leur chiffre d'affaires chaque année, ainsi que les justificatifs attestant de leur engagement. Cependant, chacun est libre de choisir les projets ou associations qu’il souhaite financer – en accord avec le Club après étude.

Il ne reste plus qu’à convaincre nos grosses sociétés cotées qui, trop avides de profits, préfèrent trop souvent le sponsoring (rimant avec marketing…) plutôt que de rogner le chiffre d’affaires…


Pour accéder au site du club (avec le listing des associations financées) : http://www.onepercentfortheplanet.org/
Lire également l'article du blog: "intégrez le développement durable dans votre collectivité!"