mercredi, 06 juillet 2011
Episode 2: l'action des communes en faveur des abeilles
Suite et fin de l'épisode précédent: La guerre des abeilles n’aura pas lieu
Dans le cadre de son Plan Biodiversité "Abeilles et Insectes pollinisateurs", le département des Vosges (Vosges Développement) a réuni l'ensemble des acteurs, des élus aux agriculteurs, en passant par les producteurs locaux, les syndicats professionnels… pour mettre en place des actions en faveur des plantes mellifères, pleines de nectar, pour enrayer le déclin des abeilles, nécessaire à bon nombre d'agriculteurs (lire l'épisode 1).
Ecole, cimetière, pompiers... tous les lieux participent à la biodiversité - © A. Baral
Parmi ces mesures, la gouvernance locale a joué un rôle important car elle gère de nombreux espaces verts: forêts, terrains communaux, jardins, bords de route, rond-point... Or, les élus ont pour habitude de tondre à ras (pour que cela fasse "propre" - entendre par là, aseptisé) tout en injectant quantité de pesticides pour se débarrasser de tout ce qui ne ressemble pas à du gazon.
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samedi, 30 avril 2011
Prenez la pilule: mangez des moules (garanties avec hormone)
De retour du colloque "Perturbateurs Endocriniens et Biodiversité" organisé par le RES (Réseau Environnement Santé) et le WWF au Muséum national d’Histoire naturelle.
Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des molécules capables de mimer l'action des hormones. Ils proviennent essentiellement des activités humaines et on en trouve notamment dans les plastiques, les rejets industriels, les pesticides... Leurs noms vous sont sûrement tristement familiers: bisphénol A, PCB, phtalates, distilbène...
Nous sommes cernés par ces substances chimiques. Si les médias vous parlent surtout des sources provenant de plastiques, de l'alimentation, de l'eau... elles représentent moins de 10% des PE absorbés! En fait, environ 90% des perturbateurs endocriniens sont inhalés.
Leur dangerosité tient au fait qu'ils peuvent agir en infime quantité (de l'ordre de quelques nanogrammes), rendant parfaitement inefficaces la plupart des méthodologies habituelles reposant uniquement sur des seuils de toxicité (ex. pollution des cours d'eau). Or, les hormones jouent des rôles clés dans les organismes: reproduction, croissance, développement... autant de mécanismes pouvant être fortement altérés par ces PE dès lors d'expositions répétées (même à petite dose) ou à des phases clés où l'organisme va être plus sensible. Exit les seuils élevés retenus habituellement: à l'heure actuelle, ils sont incapables de détecter les substances susceptibles de représenter un danger pour la biodiversité (et nous-même au passage).
Les premières observations des effets sont décrites depuis près de 80 ans et ces dernières années ont vu une explosion d'études aux résultats dramatiques: réduction de la qualité du sperme humain, féminisation ou masculinisation des poissons et reptiles, hermaphrodismes des ours polaires, mortalité des embryons d'oiseaux et anomalies comportementales... la liste est longue.
L'une des études menée dans le cadre du projet Seine-Aval a ainsi montré que 350g de moules accumulaient en 13 jours l'équivalent d'une pilule contraceptive, alors qu'au quotidien, les quelques nanogrammes de PE dans l'eau n'inquiètent personne... Heureusement, elles ne sont pas proposées à la consommation, mais tout de même, cela révèle les doses libérées dans la nature.
Difficile de rester passif face à un tel constat dont la responsabilité incombe à l'inaction des politiques faisant preuve d'une lâcheté sans limite face aux lobbies industriels cherchant à éviter les règlementations en matières de pollution des milieux. Il faut éduquer la population pour exiger des mesures bien plus sévères et des fonds pour mener des études et mieux comprendre les mécanismes d'action. A l'heure actuelle, les chercheurs peinent à trouver des financements. Alors un conseil: le WWF a produit une excellente synthèse téléchargeable, je vous encourage à la lire et A LA DIFFUSER: "Perturbateurs endocriniens et biodiversité"
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Source image: Portail de la Recherche et des Technologies en Wallonie
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mardi, 29 mars 2011
Halte aux plantes dépolluantes: AEREZ!!!
Nous passons le plus clair de notre temps à l'intérieur de locaux où s'accumulent des dizaines de polluants: émanantions de produits d'entretien, plastiques, parfums en tout genre (COV, formaldéhydes...), moisissures, acariens, poussières... Or, ces dernières années ont vu l'émergence du truc hyper tendance écolo: les plantes dépolluantes.
Sauf que... c'est du greenwashing. Et oui, ça fait un peu mal d'entendre cela, mais leurs effets sur la qualité de l'air intérieur restent largement à prouver, n'en déplaisent à tous ces auteurs non scientifiques qui publient des ouvrages à la pelle. Pourquoi? Tout simplement parce que les plus efficaces des plantes ne rivaliseront jamais avec une bonne aération de votre logement, fenêtres grandes ouvertes pendant quelques minutes, qui suffisent à renouveler intégralement l'air chez vous.
Pire, les études restent insuffisantes concernant les plantes dont les capacités dépolluantes ont été mesurées polluant par polluant sur du court terme. En clair:
- Il existe un flou scientifique sur l'efficacité réelle en présence d'un cocktail de polluants (comme c'est le cas dans un logement). La plante qui peut absorber un polluant auquel elle est exposée peut-elle l'absorber dans des quantités similaires quand d'autres molécules sont en présence?
- Si des polluants sont absorbés, comment sont-ils éliminés? Sont-ils rejetés au fur et à mesure dans l'air (annihilant d'office les effets positifs) ou sont-ils accumulés dans la plante (feuilles, racines...) rendant alors celle-ci dangereuse, notamment si elle meure et est rejetée ou réutilisée (ex. compost)?
Comme vous le dirait le Dr. Fabien Squinazi (*) avec qui j'ai pu longuement m'entretenir l'année dernière, le meilleur moyen pour purifier l'air est d'AERER!!! C'est gratuit, cela prend 5-10 minutes et c'est le seul moyen de limiter tous les polluants (et non une sélection) - spores et autres acariens compris, tout en assainissant l'atmosphère (régulation de l'hygrométrie), contrairement aux plantes.
Ce qui ne vous empêche nullement d'en avoir chez vous, bien sûr, car les plantes ont d'autres effets: oxygénation, esthétique, mettre un peu de vie chez vous... mais arrêtez par pitié de focaliser sur les "plantes dépolluantes", faites-vous donc plaisir avec les essences dont vous avez envie... en privilégiant les espèces régionales - respect de l'environnement et de la biodiversité obliges!
Des guides pour en savoir plus:
- "Guide de la pollution de l'air intérieur", (pdf, 1216 Ko) édité par le Ministère de la Santé et des Sports et l'INPES
- "Des bons gestes pour un bon air", (pdf, 1302 Ko) édité par l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur
(*) Un des plus grands spécialistes français de la qualité de l'air intérieur, Directeur du Laboratoire d'hygiène de la Ville de Paris (LHVP), Membre du Conseil supérieur d'hygiène publique de France (CSHPF), Membre du Conseil scientifique de l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur (OQAI)
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lundi, 15 novembre 2010
(Mal)bouffe aux antibiotiques, c'est automatique
Extrait de ma chronique sur le site de l'Express...
Pas une semaine ne s'écoule sans qu'une actu alarmante ne nous rappelle toutes les cochonneries que nous absorbons: arômes, produits chimiques, antibiotiques, OGM, PCB... Pourtant, la société laisse faire.
Même les produits "bio" dont se sont emparés les grands distributeurs n'ont parfois plus grand chose de bio tant le suivi et l'absence d'évaluation environnementale font défaut. Récemment, plus de 200 produits bio importés ont été interdits de vente dans l'Union européenne pour fraude à la législation sur l'agriculture biologique. Plutôt que de nous abreuver de campagnes à n'en plus finir sur les "5 fruits et légumes par jour" un peu utopiques ou les "ni trop gras ni trop salé", mieux vaudrait d'abord surveiller ce qui parvient sur nos étals.
A force de faire la chasse à l'obésité en l'associant étroitement au nombre de calories absorbées, renforçant ainsi l'image déjà ô combien ancrée du "t'es gros parce que tu bouffes trop" et aggravant la discrimination de l'apparence, les autorités, tout comme le corps médical, feraient mieux d'analyser attentivement les résultats des effets de tous ces produits de synthèse présents dans notre alimentation sur notre santé.
LIRE LA SUITE sur l'Express.fr
(image extraite du documentaire "Assiette tous risques" passé sur France 3 en juin 2010)
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lundi, 15 juin 2009
Ce déficit de la Sécu qui pourrait être évité en grande partie
Un trou de 20,1 milliards d’euros en 2009, soit 2,5 fois plus que prévu (8,6 milliards) : la crise peut elle vraiment justifier une explosion de plus de 11 milliards d’euros ?
Non, 60.000 chômeurs concernés (sur les 2,5 millions au total) n’équivalent pas à 183.000 euros de pertes additionnelles chacun!!! De qui se moque-t-on ? Qu’on le veuille ou non, il y a forcément accroissement des dépenses et la preuve flagrante que les réformes récentes étaient aussi stupides qu’elles ne s’attaquaient pas aux problèmes de fond. Lesquels ?
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mercredi, 28 janvier 2009
Le développement durable selon Procter & Gamble
C'est l'histoire d'un Québéquois qui écrit à Procter & Gamble à son retour du Maroc. Il est intéressé de connaître la politique environnementale de la compagnie et particulièrement celle entourant son produit vedette : Tide. La compagnie ajuste-t-elle son produit dans un pays où la poudre à lessive est utilisée directement dans les cours d'eau? Question subsidiaire : l'omniprésence de la publicité de la compagnie est-elle accompagnée de lignes directrices quant à l'affichage?
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mercredi, 21 novembre 2007
Des cosmétiques toxiques pour votre corps
Vous avez peut-être récemment entendu parler des traces de plomb retrouvées dans des rouges à lèvres de grandes marques comme l'Oréal ou Christian Dior (lire l'article de Métro du 15 oct. 2007). L'information avait été révélée par "The Campaign for safe cosmetics", un collectif américain de défense des consommateurs avec, en ligne de mire, la notation de 0 (bon) à 10 (médiocre) de la toxicité de l'ensemble des cosmétiques.
Tout l'intérêt réside dans le fait que ces notations sont disponibles en ligne, leur base de données comportant des dizaines de milliers de produits. La recherche peut se faire par produit, par ingrédient ou même par marque. Bien qu'il s'agisse de cosmétiques disponibles sur le marché américain, beaucoup se retrouvent en Europe. Et même si votre marque n'est pas dans la base, vous pouvez vous-même estimer la dangerosité du produit dont vous aspergez votre corps grâce à la recherche par ingrédient. Cliquez sur le logo pour accéder au site:
Bien que le site soit en anglais, la toxicité est décrite suivant un ensemble de mots clés facilement compréhensibles (risque de cancer, troubles de la reproduction, perturbation endocrinienne...).
Signalons enfin que le collectif a rédigé une charte où les sociétés signataires s'engagent à ne plus utiliser de produits chimiques dont les effets nocifs ont été avérés (produits cancérigènes, mutagènes ou susceptibles de provoquer des malformations à la naissance). Les noms des signataires sont régulièrement mis à jour (accès direct). A noter... Estee Lauder, L'Oreal, Revlon, Proctor & Gamble et Unilever ont refusé de la signer à ce jour.
Cette démarche est assez semblable à la campagne Vigitox initiée par Greenpeace (lire l'article du blog "Enduisez-vous de produits toxiques... c'est pour votre bien-être!"). Hormis le fait qu'elle note non seulement les cosmétiques, mais aussi les lessives, les jouets, les peintures... la différence réside avant tout dans les critères retenus. Tandis que The Campaign for safe cosmetics met l'accent sur les ingrédients, suivant une notation sur dix niveaux, Greenpeace n'a qu'une notation sur 3 niveaux, incluant dans ses paramètres le refus éventuel d'une marque à communiquer.
Certes, toxicité et silence font souvent bon ménage, mais cette confusion rend les résultats de Greenpeace nettement moins transparents. Enfin, la base n'est pas suffisamment mis à jour et l'absence de certaines gammes de cosmétiques font cruellement défaut (ex. soins des cheveux où pratiquement aucun gel, spray ou fixateur ne sont listés...). Reste que c'est un bon moyen de vérifier que certains produits ont des résultats médiocres quel que soit le système de notation... comme l'Oréal (et non, ce n'est pas de l'acharnement).
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jeudi, 26 octobre 2006
Enduisez-vous de produits toxiques... c'est pour votre bien-être!
Dentifrice, crème, savon, produit vaisselle, lessive, peinture... La liste des produits pénétrant dans notre maison est longue. Or, il n'y a qu'à jeter un coup d'oeil sur leurs ingrédients pour se dire que finalement, nous n'avons pas la moindre idée de la dangerosité des produits que nous acceptons sans broncher. Qu'il s'agisse d'enduire notre corps, de laisser rentrer dans notre bouche, se diffuser dans nos narines, imprégner les vêtements qui nous couvrent...
C'est vrai, ça, après tout, cela vous parle, vous, du Potassium Thioglycolate, du Butylparaben, du Xylitol ou du Steareth-20??? Moi non... même en ayant fait de la biochimie pendant longtemps... Et pourtant, certains de ces produits (attention, pas nécessairement ceux que je viens de citer) sont toxiques, cancérogènes, allergènes, ils peuvent perturber les cycles ou les quantités d'hormones présentes dans l'organisme... Bref, vous n'auriez sans doute pas envie de vous enduire de colle forte, de goudron, de solvant ou de pesticide... et pourtant c'est ce qui vous arrive régulièrement!
Mais heureusement, tous les produits ne sont pas égaux. Certaines marques sont plus nocives que d'autres. Pour vous guider dans vos choix, Greenpeace a créé le site "Vigitox" qui classe des dizaines de produits d'intérieur selon les risques qu'ils représentent pour votre santé. Vous vous colorez régulièrement les cheveux ou parfumez votre intérieur? Vous feriez mieux de faire un tour...
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter les ingrédients de très nombreux produits sur le site "Le Flacon". Vous y trouverez également une veille sur l'actualité des produits chimiques et leurs interdictions. Ensuite, si vous en avez le courage, visitez le site du CSST (Commission de la Santé et de la Sécurité au Travail) et son Service du Répertoire Toxicologique... Cliquez sur "produits" et rentrez les noms des ingrédients. Les résultats sont effrayants.
Si je vous dis:
- Retirer rapidement les vêtements contaminés. Laver la peau au savon et à l'eau.
- En cas d'inhalation des vapeurs ou des poussières, amener la personne dans un endroit aéré.
- Rincer abondamment les yeux avec de l'eau.
De quoi s'agit-il? Des premiers secours à effectuer en cas de contact avec le Butylparaben, très utilisé dans les produits cosmétiques et pharmaceutiques... Le produit est absorbé par la peau et les voies digestives, il peut provoquer des irritations et entrainer une sensibilisation chronique de la peau. Evidemment, ceci est valable à forte dose.
Mais au fait, à "forte dose", c'est quoi au juste???
Les industriels ignorent souvent les conséquences de leurs produits: seuil dangereux pour la santé, produits de décomposition (qui peuvent devenir mortels...), toxicité en cas de mélange avec d'autres produits... C'est dans ce cadre que la Commission Européenne a proposé en 2003 une révision de sa politique sur les substances chimiques. Ce projet de réforme porte le nom de REACH et vise à mettre en place un système global d'enregistrement, d'évaluation et d'autorisation des produits chimiques qui doit encore être approuvé par le Conseil et le Parlement.
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mardi, 07 février 2006
Phyt’Attitude : agriculteurs, préservez votre santé !
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jeudi, 15 décembre 2005
Pollution de l'air intérieur
La pollution intérieure des bâtiments est un phénomène de plus en plus reconnu, résultant entre autre de l'émanation de produits chimiques des matériaux de constructions, des revêtements, de l'ameublement, des équipements et d'une mauvaise ventilation (voir article du blog "Qualité de l'air intérieur" et "Pollution intérieure: exemple des écoles"). Cependant, de la même façon que la pollution extérieure agit sur notre santé, la pollution intérieure a elle aussi des conséquences non négligeables. Or, ces impacts sont moins connus... en France. Pourtant, cela fait des années que les pays du Nord et les Etats-Unis ont pris conscience du problème en reconnaissant les effets de la pollution intérieure.
A force d'être de plus en plus exposé à une multiplicité de produits chimiques souvent peu testés avant d'être mis sur le marché (les dangers liés aux interactions avec d'autres produits étant généralement totalement inconnus), de plus en plus d'allergies et de pathologies apparaissent (le scandale de l'amiante en est une triste illustration). Certains personnes ont même développé un syndrome d'hypersensibilité chimique ou MCS (pour Multiple Chemical Sensitivity). Il s'agit d'une affection caractérisée par la répétition de symptômes surviennant lors de l'exposition à diverses substances chimiques à des concentrations bien inférieures à celles connues pour entraîner des effets dans la population.
Pour tâcher de contrer l'usage grandissant de dizaines de milliers de substances chimiques en circulation aux effets trop souvent méconnus, l'Union Européenne finalise un règlement (appelé REACH) concernant l'enregistrement, l'évaluation et l'autorisation des substances chimiques, ainsi que les restrictions applicables à ces substances.
Pour plus d'info concernant le syndrome d'hypersensibilité chimique, consultez le site de "la Maison empoisonnée".
Ce blog reviendra prochaînement sur REACH pour développer les objectifs et les enjeux de ce règlement.
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