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lundi, 29 octobre 2007

La chaise électrique du futur...

Vous êtes-vous déjà assis dans une chaise électrique? Moi non... mais je testerais volontiers le concept i-Real de Toyota, dévoilé au salon automobile de Tokyo qui a lieu en ce moment même. Si son design est... dirons nous... spécial, il n'en demeure pas moins un concept non anodin de ce que pourra être notre mobilité et nos déplacements futurs: des véhicules à l'emprise spatiale réduite, fonctionnant à l'électricité avec une consommation minime tout en garantissant une vitesse suffisante pour couvrir des distances plus grandes (gardons à l'esprit que tout le monde ne peut pas faire du vélo).

Evolution du i-Swing, présenté en 2005, ce concept de mobilité personnelle sous sa plus simple expression est donc une réponse à étudier. Doté de deux roues à l'avant et une à l'arrière, ce fauteuil high tech peut aisément se faufiler. A vitesse plus élevée, la roue arrière s'étend pour accroître sa stabilité et le véhicule peut se pencher. Reste la question de la sécurité: peu d'indications sont fournies, hormis une protection renforcée du conducteur et un dispositif "son et lumière" pour les passants. J'imagine déjà quelques centaines de i-Real place de l'Etoile...

A défaut de pouvoir vous asseoir, vous opterez peut-être pour le MotorBoard 2000 XR de Roth Motors... Sous ce nom barbare se cache une superbe trottinette électrique qui, elle, est une réalité (à $ 800 tout de même...). Ses 7,5 kg vous propulseront à 24 km/h sur 7 à 10 km grâce à sa batterie lithium-ion nouvelle génération (plus légère, meilleure rendement)... et jusqu'à 30 km pour la version haut de gamme. Avec un temps de rechargement de 90 mn, ce micro scooter est un sérieux challenger, que je trouve nettement plus attractif que le Segway (même si je reconnais que je ne les ai jamais essayés... je trouve leurs prix de location scandaleux). A priori, il n'est encore disponible qu'en import, mais je ne demande qu'à l'essayer!!! 



Sources:

- Technologies that help dreams come true, site officiel de Toyota
- Site de Roth Motors [MàJ 15/4/2011: le site n'existe plus, mais il est toujours possible d'acheter le modèle et suivre l'actu sur le wiki mis en place par un fan: http://motorboards.org/]

jeudi, 25 octobre 2007

Cherche chewing-gum à recycler

Qui n'a jamais eu de mésaventure avec un chewing-gum? Collé à votre chaussure ou sous vos fesses après un passage sur les sièges du métro... les chewing-gum sont une véritable nuisance, pas franchement recyclable et générant des coûts de nettoyage parfaitement inutiles.  Une étude réalisée dans les années 1990 par le gouvernement anglais indiquait déjà qu’il dépensait plus de 220 millions d’euros par an pour le nettoyage du chewing-gum. Ce chiffre a très certainement augmenté depuis.

Pour permettre de prolonger la vie des boules de gomme, une designer anglaise, Anna Bullus, vient de lancer un nouveau concept: la boule récupératrice de chewing-gum.

Il s'agit d'une petite poubelle ronde faite en "Gumnetic", un nouveau matériau biodégradable* développé à partir de vieux chewing-gum mélangés à de la résine 'bio'. Les passants peuvent ainsi jeter leurs gommes dans ces boules accrochée aux poteaux. Ces dernières sont ensuite recyclées pour fabriquer de nouvelles poubelles (à force, espérons que cela permette d'élaborer d'autres produits...).

Anna Bullus a également créé un "Gumnetic Chewy Pad", sorte de coussin à mémoire de forme, une façon bien plus agréable de coller ses fesses!

 

Sachez enfin qu'un nouveau chewing-gum vient d'être développé par la société Revolymer: il ne colle pas et doit se désintégrer dans l’eau après plusieurs mois. Reste à savoir quelles substances se retrouvent dans l'eau et leurs effets sur le milieu naturel... Vous reprendrez bien quelques moules goût malabar fraise?

* Je n'ai pas d'information me permettant de vérifier les réelles qualités biodégradables du produit 

Sources:
- "Un nouveau chewing-gum qui ne colle pas", Reflexiences (14 sept. 2007)
- Site officiel d'Anna Bullus: www.annabullusdesign.com site MàJ le 15/4/2011: http://gumdropbin.com

lundi, 22 octobre 2007

La France manque de sable!

Après l'air et l'eau, quelle source terrestre consommons nous le plus? Les granulats... et oui, en quoi sont faits nos bâtiments et nos routes? C'est en effet la 3ème source la plus consommée, avec une moyenne française atteignant 6,2 tonnes de granulats par habitant et par an. Une carrière n'est pas forcément ce qu'il y a de plus beau (quoique... bien réaménagées, elles servent de terre d'asile pour beaucoup d'espèces),  mais il faut bien aller chercher du sable.

Or, justement, le sable n'est pas intarissable. La demande en béton est croissante et dans certaines régions, les carrières commencent à s'épuiser. C'est notamment le cas de la Bretagne où une hausse des constructions entraîne une demande près de deux fois supérieure à la moyenne nationale (soit 10 tonnes par habitant et par an)!

Mais que fait-on quand le sable vient à manquer? Les producteurs de granulats vont tout simplement le chercher ailleurs. Sauf qu'importer du sable coûte excessivement cher: le prix double tous les 30 km. Ils se tournent donc vers la mer et les grands estuaires (Seine, Loire, Gironde) où la faible profondeur de l'eau rend l'extraction particulièrement aisée. Or, ôter du sable marin n'est pas sans risque pour les écosystèmes (destruction des habitats, opacité de l'eau néfaste pour certaines espèces...).

Ainsi, Lafarge a démarré une prospection sur une zone de 16 km² et de 30 m de profondeur au sud de Lorient, dans le but d'extraire quelques 600.000 tonnes de sable d'ici à 2011 (et 18 Mt sur 30 ans). Toutefois, ce projet n'est pas du goût de tout le monde et un collectif s'est monté, "Le Peuple des Dunes", soutenu par des maires, qui réunissait tout de même plus de 10.000 manifestants au printemps dernier sur la plage d'Erdeven. Je vous invite à voir l''émission de France 3 "On peut toujours s'entendre" récemment diffusée et portant sur ce sujet (13/10/2007):

 


envoyé par Biodiversite

Malheureusement, si la France a tant besoin de sable, c'est en partie parce que le recyclage du béton, pourtant possible, est très faible: à peine 10% du matériau utilisé, tandis que le secteur du bâtiment et des travaux publics produit 343 millions de tonnes de déchets (5,5 tonnes par habitant). Rien qu'en 2004, le Royaume-Uni et l’Allemagne produisaient environ 6 fois plus de granulats de recyclage que la France. Les perspectives de développement sont donc bien réelles... et éviteraient de devoir s'attaquer au littoral.

Sources:
- "Les marchands de sable prennent la mer", Raphaël Baldos, Environnement Magazine (n°1659 - août 2007)
- "Le recyclage des déchets du bâtiment et des travaux publics peut progresser", 4 pages de l'IFEN (n° 116 - Fév. 2007)

lundi, 15 octobre 2007

Acidification des océans: les conséquences oubliées du CO2

Imaginez que votre peau se désagrège tandis que vous vous promenez tranquillement. Imaginez que l'air, devenu acide, ronge votre épiderme. Voilà ce qui arrive aux organismes marins face à l'acidification des océans.

Pourtant, l’oxygène d’une respiration sur deux provient des océans... mais c'est bien là le problème. En effet, ces masses d'eau absorbent 25 millions de tonnes de CO2 par jour - ce qui nous arrange bien puisque qu’ils atténuent de ce fait l’intensité du réchauffement climatique (pour rappel, le CO2 est un puissant gaz à effet de serre). Sauf que ce processus a un coût : leur pH baisse dramatiquement, entraînant une réduction de la quantité de carbonate de calcium nécessaire à la formation des coquilles ou des récifs. L'excès de CO2 n'est donc pas seulement une menace pour notre climat, mais également pour l'ensemble des écosystèmes marins.

Observez les images ci-dessous: à gauche, la photo montre la surface relativement lisse d'une coquille dans une eau "normale", non corrosive. A droite, la photo met en lumière une surface rongée, en dents de scie, d'une coquille ayant passé 48h dans une eau acidifiée. 

Dans 50 à 100 ans, les squelettes externes de certains organismes marins (ex. le Corail) pourraient commencer à se dissoudre et à ne plus pouvoir se former en raison de l’acidification de l’eau de mer. Les espèces possédant des coquilles en aragonite seront les premières touchées (les ptéropodes comme ceux des photos en font partie). Les coraux, coquillages et crustacés suivront. Des écosystèmes entiers s'écrouleront, faute d'alimentation de base, avec des conséquences dramatiques: crise alimentaire planétaire et crise climatique agravées (si la constitution des océans change, ils ne pourront plus assumer leurs divers rôles de régulateurs: climat, oxygénation de l'air...).

Evidemment, si la présence de CO2 dans l'air nous rongeait la peau directement, nous ferions certainement plus d'efforts pour changer nos comportements...

Sources :
- "Plastic pollution : a growing threat to the health of our oceans", Greenpeace (document en .pdf)
- "Les océans malades du CO2", Environnement Magazine (nov. 2005)
- "Anthropogenic ocean acidification over the twenty-first century and its impact on calcifying organisms", James C. Orr et al (Nature 437, 681-686, 29 September 2005)
- Illustrations de l’article: site web de l’INSU / CNRS

jeudi, 11 octobre 2007

Au coin du feu avec Nathalie Kosciusko-Morizet

Mardi soir, j'ai eu la chance de participer à la rencontre débat relative au Grenelle de l’environnement, organisée entre Nathalie Kosciusko-Morizet (Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie) et 50 blogueurs (présumés "influents de la toile") au Ministère (avec une vraie cheminée allumée dans le salon - ambiance 'cosy' garantie). Le débat était retransmis en direct sur Second Life, suivi par environ 80 avatars (= représentation graphique virtuelle d'une personne réelle). Reste à me convaincre que je suis un blog influent... rires..., mais puisque mon but est d'encourager au respect de l'environnement, souhaitons-le!

D'abord suspicieuse face à ce genre d'opération com', je reconnaîs que les questions des blogueurs étaient pertinentes... avec des réponses relativement précises de la Secrétaire d'Etat. Personnellement, je m'intéressais à la possible réforme administrative de la France (compétences propres aux communes, communautés de communes,  départements...), grande absente des propositions émanant du Grenelle et des critiques qui lui sont adressées.

Pourtant, gérer par exemple le problème des transports, 1er secteur responsable des émissions de gaz à effet de serre (25%, suivi par l'habitat) passe nécessairement par une restructuration des compétences administratives. Or, à l'heure actuelle, un partage absurde des compétences représente un véritable frein à la bonne gestion des transports (transports en commun, réseau routier...), à l'intégration des énergies renouvelables (ex. dans l'habitat, les aides varient d'une commune /région à l'autre) et à la protection de la biodiversité (ex. mise en place de corridors écologiques) - 3 problèmatiques aux impacts environnementaux énormes (j'aurais pu en citer d'autres).

Malheureusement, bien qu'admettant la nécessité d'une telle réforme, la Secrétaire d'Etat a reconnu que ce n'était pas à l'ordre du jour car beaucoup trop générateur de conflits pour l'instant (le groupe de travail n°5 "Construire une démographie écologique" en a débattu sans qu'aucune proposition n'ait été retenue). Et c'est regrettable: entre des élus en CDD prenant leurs décisions suivant la durée de vie de leur mandat ou des régions politiquement divergentes torpillant les efforts de certaines communes (ou vice versa), il était primordial de donner un coup de pied dans la fourmilière.

Il reste tout de même la consultation publique du Grenelle de l'Environnement qui se termine demain. Je vous invite à y participer: accéder à la consultation publique.

Pour consulter les propositions des divers groupes de travail, lire la synthèse à mi-parcours réalisée par Actu-Environnement, particulièrement claire et concise. 

mardi, 09 octobre 2007

A la découverte de "6 milliards d'Autres"

"6 milliards d'Autres" est un projet initié par la fondation Goodplanet fondée en 2005 par Yann Arthus-Bertrand dont la mission est de promouvoir au développement durable.

Ce projet, né en 2003, est un véritable témoignage aussi bien visuel que sonore de la diversité de l'humanité grâce à quelques 6000 interviews filmées dans 65 pays - soit, à terme, environ 450h de vidéos de portraits traduits (sous-titrages français, anglais et italien).

Il s’agit de "dresser un portrait sensible et humain en essayant de mettre en évidence l’universalité et l’individualité propres à chacun en envoyant plusieurs cameramen à travers le monde, interroger les habitants de la Terre".

Les vidéos sont mises en ligne permettant à tous d'y accéder. Bien que le projet doit être finalisé en 2008, il y a déjà plus de 3500 interviews réalisées dans 35 pays (je ne pense pas qu'elles soient déjà toutes en ligne). De la Papouasie Nouvelle-Guinée aux Etats-Unis, du Brésil à la Russie en passant par l'Inde, ce sont autant d'hommes, de femmes, d'enfants qui partagent leurs rêves, leurs réflexions, leurs peines et leurs espoirs dans leur langue maternelle.

C'est donc un véritable voyage emprunt d'humanité que nous offre le projet "6 milliards d'Autres"... une initiative à suivre, d'autant qu'il est également prévu de pouvoir mettre ses propres témoignages en ligne par la suite.

Site officiel: www.6milliardsdautres.org

mercredi, 03 octobre 2007

Du gazon dans votre salon!

Aux pauvres citadins que beaucoup d'entre nous sommes, en manque de nature et de vert, que diriez vous d'apporter un peu de gazon dans votre salon? Voilà ce que propose la société Metaphys, designer japonais, au travers de sa collection "nature". L'idée n'est certes pas nouvelle, mais j'apprécie le design épuré. Evidemment, aucun prix n'est indiqué - ne parlons pas des choses qui fâchent!