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jeudi, 24 novembre 2011

En réponse au fanatisme de Pascal Bruckner

recyclage cuivre indeExtrait de ma chronique sur le site de l'Express...


Dans son dernier essai, Le Fanatisme de l'Apocalypse, Pascal Bruckner s'attaque à un supposé fanatisme écologique, devenu selon lui majoritaire, anti-humaniste, prônant la disparition de l'homme pour le bien-être de la nature. Mais le plus insensible à la préservation de l'humanité est-il vraiment l'accusé?


Ce présupposé fanatisme écolo est le seul qui place systématiquement l'homme au coeur de ses préoccupations. Des futurs réfugiés climatiques aux peuples dépérissant dans ces nouveaux déserts où les cultures de coton ont abusivement pompé toute l'eau, de ces enfants dont les taux d'asthmatiques s'envolent face à la multiplicité des polluants aériens à ceux condamnés à éplucher des piles et des ordinateurs à l'autre bout du monde, la prise en compte du bien-être humain est omniprésente. 

 

De toutes les citations dont Bruckner nous abreuve pour justifier sa soif de préserver son mode de vie intacte (c'est bien connu, l'enfer, c'est les autres), il en a oublié une, cruciale: l'homme est un loup pour l'homme. Ainsi, la réalité quotidienne de l'immense majorité de ces horribles fanatiques écolos est d'être le témoin d'un nombre inimaginable d'abus étroitement corrélés avec l'altération, voire la destruction de l'environnement impactant directement sur notre bien-être. La santé dans nos assiettes, les polluants dans l'air que nous respirons, la déforestation condamnant des peuples à disparaitre... Je défie quiconque de me dire qu'à défendre la planète, on ne s'attaque pas à la souffrance de l'humanité.

 

LIRE LA SUITE sur l'Express.fr

lundi, 21 novembre 2011

Gagnant du concours "Dernière nouvelles de la mer"

Merci à tous d'avoir participé au concours "Dernières nouvelles de la mer". Voici le nom du gagnant tiré au sort parmi les commentaires reçus. Il/elle recevra 4 billets pour le spectacle "Dernières nouvelles de la mer" produit par la Compagnie Et demain, en association avec l'association Bloom:

  • Bedin

Vous serez contacté très prochainement par mail pour recevoir vos places!

 

Et bientôt en décembre... un concours spécial Noël avec notamment un massage Golden prestige Kitao d'une valeur de 140 € à gagner. Surveillez le blog!

jeudi, 17 novembre 2011

Toilettes sèches, la règlementation sèche.

environnement, eau, assainissement, règlementation, gouvernance, toilettes sèchesVous avez peut-être entendu parler de toilettes sèches, mais savez-vous qu’il a fallu attendre fin 2009 pour légaliser officiellement leur existence ? Petit retour sur une épopée juridique clochemerlesque en collaboration avec mon blogueur invité, Romain Laventure, juriste en environnement.

 

Tandis que cela fait des années que des toilettes sèches sont installées en France (elles étaient même à l’honneur lors de la Coupe du Monde de Rugby en 2007 en France), le vide juridique brillait, doublé de menaces de sanctions financières de l’Europe dont nos gouvernements (tous bords confondus) ne se vantent pas.

 

En effet, dès 1992, le Directive européenne (91/271/CEE) relative au traitement des eaux urbaines résiduaires est transposée en droit français (loi sur l’eau du 3 janv. 1992)… du moins partiellement. Résultat en 2004, l’Etat français est accusé par la Commission Européennes (1) de ne pas avoir correctement traduit en droit interne la Directive : notre pays a mal distingué les zones nécessitant une protection spéciale, les "zones sensibles au titre de l’eutrophisation" (2) et mal encadré le traitement des rejets d’eau urbaine résiduaire des agglomérations de plus de 10.000 habitants.

 

Au final, il faut attendre un arrêté de 2009 (3), soit près de 18 ans plus tard, pour voir poindre le premier texte autorisant de manière claire les toilettes sèches (sans sous-entendre un mécanisme de toilettes à eau comme jusqu’alors): "Les toilettes dites sèches (sans apport d'eau de dilution ou de transport) sont autorisées, à la condition qu'elles ne génèrent aucune nuisance pour le voisinage ni rejet liquide en dehors de la parcelle, ni pollution des eaux superficielles ou souterraines. (…) Les sous-produits issus de l'utilisation de toilettes sèches doivent être valorisés sur la parcelle et ne générer aucune nuisance pour le voisinage, ni pollution."

 

Cependant, cet arrêté est accompagné de vraies contraintes juridiques rendant la mise en œuvre de toilettes sèches particulièrement difficile puisque les sous-produits doivent être valorisés sur la parcelle. En d’autres termes, cette méthode reste inaccessible à tout bâtiment ne disposant pas de jardin ou de cours suffisamment grande pour faire du compost sur place. Inutile de penser à équiper votre appartement…

 

Pour en savoir plus sur les toilettes sèches, je vous recommande d’explorer la rubrique dédiée du site de l’association "Toilettes du Monde" : www.toilettesdumonde.org

 

 generer article en pdf

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Sources:

(1) Recours contre la France pour "manquement d’Etat", arrêt de la Cour

(2) Augmentation de la masse des débris organiques et nutritifs dans une eau stagnante, qui entraîne une baisse de la quantité d'oxygène dissous.

(3) Arrêté du 7 septembre 2009 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d'assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO5

Portail de l'Assainissement non collectif, site du Ministère de l'Ecologie
- Photo: toilettes publiques, aire d'autoroute en Suède (source: wikipedia)

mardi, 08 novembre 2011

Concours: 4 places à gagner pour le spectacle "Dernière nouvelles de la mer"

environnement,biodiversité,concours,océan,animaux,nature,loisir[Le concours est désormais terminé. Le gagnant est Bedin]

 

Gagnez 4 places (un lot) pour assister aux "Dernières Nouvelles de la mer", un spectacle de marionnettes grandeur nature mettant en scène Armande, la tortue caouanne, Sam, le requin et inspecteur poète, et Lotta, la lotte épineuse. Nos trois héros enquêtent sur la disparition des espèces marines et abordent les grands enjeux environnementaux: surexploitation des ressources marines, destruction du milieu naturel et pollutions - autant de thèmes permettant de sensibiliser le jeune public (6-11 ans) et probablement les parents à la défense de la biodiversité marine. Il est produit par la Compagnie Et demain, en association avec l'association Bloom. Les représentations ont lieu jusqu'au 31 décembre au Théatre de Belleville (94 rue du Faubourg du Temple - 75011 Paris) suivant deux formes: des représentations grand public ouvertes à tous les mercredi et dimanche à 14h (mardi au dimanche à 14h durant les vacances scolaires) et des représentations dédiées aux scolaires du 10 novembre et le 9 décembre. Durée du spectacle : 1 heure. Tarifs 9€ pour enfants / 13€ pour adultes.

 

Comment jouer?

Le concours se déroule du 8 au 18 novembre. Pour jouer, il suffit de répondre aux 3 questions suivantes en commentaire ci-dessous (n'oubliez pas de rentrer une adresse mail valide pour que je puisse vous contacter). Le gagnant sera tiré au sort parmi les commentaires reçus. Le règlement complet du concours est téléchargeable ici.

 

Répondez aux 3 questions:

L'Hirola, le Sapajou blond, le Loup rouge, le Dendrolague doré et le Grand Hapalémur sont tous des mammifères classés comme étant en danger critique d'extinction par l'UICN.
1. Parmi ces 5 espèces, en connaissiez vous? Si oui, lesquelles?
2. Avez-vous déjà entendu parler de l'UICN?
3. Que vous connaissiez ou non l'UICN, la notion d'espèces classées en "listes rouges" vous est-elle familière?

mercredi, 02 novembre 2011

Sauvegarder le savoir indigène en Amazonie

environnement,développement durable,indigènes,forêt,amazonie,éducation citoyenne

Suite à ma rencontre avec deux leaders indigènes brésiliens (lire "Le génocide silencieux des indigènes - Rencontre avec Haru et Ninawa"), j'avais promis de vous parler du projet d'Haru, qui souhaite créer un centre de recuperation des savoirs indigènes du peuple Pano.

 

Le contexte

Le peuple Kuntanawa, tout comme les nombreux autres peuples autochtones, vivait en harmonie avec la forêt jusqu'à la fièvre du caoutchoux en 1880 où des travailleurs du nord-est du Brésil envahirent en masse les territoires indigènes. Le conflit généré entraina la capture et l'asservissement de nombreux autochtones et ceux qui refusaient furent décimés. Les autres se sont vus interdire de parler leur langue, de perpétuer leurs coutumes, leurs croyances et leurs traditions. Ce peuple n'avait aucune existence officielle car le gouvernement considérait qu'il avait été exterminé.

 

Pourtant, le peuple Kuntanawa rassemble encore plusieurs centaines d'invididus et des milliers d'indigènes subsistent en Amazonie. Il est encore temps de rassembler les connaissances, les croyances et les savoirs traditionnels, dispersées parmis les anciens, pour l'enseigner aux enfants et renforcer leur identité en leur permettant de retrouver les racines de leur peuple tout en vivant en profonde harmonie avec la nature (en savoir plus sur le peuple Kuntanawa - site d'où la photo est extraite).

 

Le projet

Pour y parvenir, le projet consiste à construire une école traditionnelle pour les enfants, les jeunes et les adolescents (environ une centaine par an). Dotée d'une salle informatique et d'une bibliothèque, elle facilitera la recherche et centralisera les connaissances autochtones. Plusieurs activités sont prévues:

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