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jeudi, 06 avril 2006

Aux amoureux des loups et du monde animal...

medium_loup.gifEn cette fin de semaine, me voici un peu prise par le temps - difficile de mettre en forme les articles que je voulais. Voici donc une occasion de vous présenter un site que j'affectionne tout particulièrement: celui de Sylvain Macchi, à la fois responsable zootechnique du parc du Gévaudant et photographe passionné par les loups.

Plutôt que de long discours, je vous invite à découvrir son site magnifique qui, j'en suis sûre, sera un petit moment de pur bonheur : Photos de Sylvain Macchi

Et pour ceux qui n'aimeraient pas les loups, voici peut-être une occasion de changer son regard... Et pour tout savoir sur les loups, casser ses idées reçues et comprendre les enjeux, voici 2 sites très complets:

Le site loup.org
L'association Ferus (conservation du loup-ours-lynx)

Bon surf! 

lundi, 20 mars 2006

Bruit à l'école et troubles du langage

"En terme de bruit, une journée à l'école équivaut à une journée près d'une autoroute."

Si le constat est assez inquiétant en soi au vu du stress que peut engendrer le bruit, une autre conséquence est encore plus inquiétante: ce bruit à l'école (pouvant atteindre 60 à 90 dB) peut entraîner des troubles du langage appelés dysphasies, résultant d'une mauvaise perception des sons.

Les recherches ont été menées par le CHU de Marseilles et deux laboratoires de psychologie cognitive (le LPC de l'Université d'Aix-Marseille-I et le LPE de l'Université de Paris-V). Les chercheurs ont montré pour la première fois le rôle joué par l'ambiance sonore dans la compréhension des mots (donc l'apprentissage du langage). Alors que les enfants souffrant de dysphasie ne présentent aucune altération de leur système auditif, 90% perçoivent en moyenne 20% moins bien que les autres, confrontés à une difficulté spécifique à résister à l'appauvrissement de l'information de la parole induit par le bruit.

L'apprentissage de la lecture et l'écriture est alors rendus plus difficile, les enfants dysphasiques devenant dyslexiques au début de leur scolarité. Or, rappelons que le bruit est une des principales nuisances environnementales mise en avant par les Européens - un facteur qui, malheureusement, semble prendre de plus en plus d'ampleur.

Pour avoir longtemps habité à proximité d'une crèche, j'ai pu observer année après année une augmentation du niveau sonore: les puéricultrices crient de plus en plus forts, les enfants aussi, les petits ne savent plus jouer tranquillement et les moments de calme semblent de plus en plus rares.

Au vu des résultats de ces recherches, nous pouvons légitimement nous inquiéter sur les impacts de cet environnement sonore dans lequel nous plaçons nos enfants toujours plus jeunes. Il ne manque plus que la création de crèches spéciales garantissant aux plus jeunes générations un niveau sonore limité, comme pour les casques de baladeurs...


Source: Pnas (Proceedings of the National Academy of Sciences), 27 sept. 2005, vol.102 n°39 

mercredi, 08 mars 2006

Apprendre en s'amusant: les régions polaires

medium_educapoles.jpg

Ce blog aime particulièrement mettre en avant les sources disponibles sur internet pour sensibiliser les enfants à l'environnement (voir la rubrique "éducation citoyenne" de ce blog). Il faut dire que ce ne sont pas les initiatives qui manquent, mais malheureusement, beaucoup sont en anglais.

L'International Polar Foundation (Fondation Polaire Internationale) a mis en ligne un site éducatif passionnant: "EducaPoles", entièrement traduit en français (ce qui n'est pas le cas du site de la fondation). De nombreuses activités sont disponibles, des jeux, des outils pédagogiques pour les enseignants, des animations... pour tout savoir sur les régions polaires: le climat, la faune, les méthodes d'exploration, le cycle de l'eau...

D'ailleurs, ce site ne devrait pas n'intéresser que les enfants... Bon surf! 

jeudi, 17 novembre 2005

Pollution intérieure: exemple des écoles

Une récente étude menée par le Laboratoire d'Hygiène de la Ville de Paris (LHVP) dans 10 écoles parisiennes (primaires et maternelles) a montré que des taux importants de polluants étaient présents à l'intérieur des bâtiments. En effet, la pollution intérieure est souvent oubliée bien qu'étant bien réelle (voir article du blog "qualité de l'air intérieur"). Si les études portent généralement sur des bureaux, les écoles ne devraient pas faire exception. Or, les symptômes liés aux pollutions intérieures sont de plus en plus reconnus: allergies, fatigue, maux de tête, nausées...  (même si la plupart des recherches sont étrangères car la France, question santé et environnement, fait souvent preuve de retard...).

L'étude a mesuré des niveaux de monoxyde de carbone (CO), d'oxyde d'azote (NOx) et de benzène dans les classes aussi élevés, voire plus que les taux à proximité de la circulation automobile. Bien que l'expérience n'ait porté que sur 10 écoles (situées près ou loin du trafic routier), les mesures ayant pris en compte différents paramètres (écoles à proximité du trafic routier ou non, mesures de la qualité de l'air à l'extérieur de l'école, dans la cours de récréation et à l'intérieur des bâtiments), ce résultat rique fort de se confirmer en début d'année prochaine, l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur ayant décidé de mener une vaste enquête à grande échelle.  

La grande responsable de la présence de ces polluants est l'absence quasi totale de ventilation. Alors les émanations de colles, de feutres, de typex, de meubles en aggloméré, de peinture, de tissus neufs... plus le CO2 rejeté par la respiration stagnent joyeusement. Or, par soucis de sécurité et d'économie de chauffage, la possibilité d'aérer est minimale et les enfants (comme les profs) finissent parfois par être exposés à des concentrations plus élevées dans la classe qu'à l'extérieur, même en étant proche d'une voie de circulation!

Moralité: Enseignants, ventilez! Vous avez tout intérêt à ouvrir les fenêtres au maximum aussi souvent que possible.


Pour aller plus loin:
- "Bilan de la qualité de l'air dans 10 écoles parisiennes", Anne-Marie LAURENT (LHVP)
- "Impact de la ventilation dans les écoles sur la santé respiratoire, futures études de l'Observatoire de la Qualité de l'Air intérieur", Séverine KIRCHNER (CSTB)

jeudi, 01 septembre 2005

Covoiturage

C’est vrai, l’idéal est d’utiliser au maximum les transports en commun et de voyager en train. Oui mais voilà, ce n’est pas toujours facile et par moment, la voiture peut s’avérer bien pratique. De plus, le covoiturage, ce n’est pas seulement des grands voyages ou quelques déplacements… ce peut être tous les jours pour aller au travail

Alors pourquoi ne pas tenter l'aventure? Il existe de plus en plus d’initiatives en ce sens, multipliant donc les possibilités d’itinéraires et de destinations, le tout à un coup très raisonnable. En voyageant à plusieurs, vous réduisez les frais et la pollution. Pour savoir où vous adressez, je mets une liste à disposition.

2 conseils toutefois :
- Si vous pouvez vérifier la possibilité d’un trajet, il faudra néanmoins généralement vous inscrire (a priori gratuitement) pour accéder à des informations détaillées : un petit conseil, pour éviter les boîtes mails envahies de courriers indésirables, créez une boîte email spécifique pour tous les sites où vous vous inscrivez (vous séparerez ainsi des mails publicitaires de votre courrier personnel).

- Enfin, si vous voyagez seul et surtout si vous êtes une femme, assurez vous de ne choisir que des conducteurs (ou passagers) qui ont une cote très favorable pour votre sécurité. Ne tentez pas l’aventure avec un nouvel abonné au site. Prévenez aussi une personne de votre entourage avant de partir, l'idéal étant de lui transmettre le numéro de la plaque d'immatriculation avant de monter en voiture. Il ne faut pas noircir les choses, mais puisque quelques précautions en trop ne coûtent rien...

jeudi, 18 août 2005

Préparer la rentrée scolaire

C'est bientôt la rentrée et il va falloir choisir son matériel pour chaque matière... alors, classeur ou cahier ? A tous les enseignants qui doivent choisir et pour tous les parents qui ont le choix, optez pour le classeur. Les avantages sont multiples:

  1. D'un point de vue environnemental, ce choix génère moins de gâchis de papier car vous n'utilisez que ce que vous consommez. Fini les 10 cahiers où il reste 25 pages vierges en fin d'année trop souvent jetées. Même si ces feuilles peuvent servir de brouillon, c'est un peu dommage vu la qualité de papier. Avec un classeur, aucun problème de ce genre!
  2. D'un point de vu économique, en ne payant, encore une fois, que ce que vous consommez, l'investissement est beaucoup plus rentable. D'autant que les classeurs eux-mêmes peuvent être réutilisés plusieurs fois. En plus, vous pouvez opter pour un classeur peu épais servant quotidiennement pour emmener les cours du jours et 1 ou 2 grands classeurs (ceux de 10 cm de large) pour archiver les cours à la maison. L'ensemble est nettement moins onéreux et plus pratique que plusieurs classeurs pour chaque matière.
  3. Enfin, d'un point de vue santé, parce qu'un simple classeur mince avec un intercalaire par matière suffit pour les cours de la journée - voire de la semaine (en archivant chez soi dans un classeur plus grand), le poids des sacs à dos est considérablement réduit. C'est un atout majeur pour le dos et la santé de l'enfant.