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mercredi, 18 janvier 2006

Engins motorisés et espaces naturels

Quad, motoneige, jetski, moto… que d’engins motorisés envahissant nos loisirs ! Et ne parlons même pas de la mode des 4x4… Or, les espaces naturels et les mers assistent à une augmentation régulière de ces véhicules, une invasion loin d’être exempte d’impact sur la nature :

Les passages de véhicules motorisés détruisent la nature à plusieurs niveaux :

- Flore, jeunes arbres, talus, racines… détruits ou abîmés par les roues, le poids et les dérapages des véhicules
- Dunes ravagées
- Bois mort broyé (servant de gîte aux mousses, lichens, insectes et autres micro-organismes)
- Descellement des pierres, chemins et sentiers abîmés, devenant boueux à la moindre averse ou caillouteux, rendant difficile la circulation (pour la faune et les promeneurs) et favorisant l’érosion
- Poussières recouvrant la végétation et l’asphyxiant
- Elargissement des sentiers en véritable autoroute de forêt
- Lits des ruisseaux et rivières retournés et abîmés
- Et pour les milieux aquatiques, risque de destruction du corail…

De multiples dérangements sont occasionnés :

- Bruit généré dérangeant la faune, facteur non seulement de stress, mais aussi de perturbation des comportements (allez délimiter votre territoire en cuicuitant du haut de votre branche si les pétarades d’un quad vous cloue le bec… ou essayez de nager en ligne droite si vous êtes pris dans des remous d’un jetski… si toutefois l’hélice ne vous a pas raccourci la nageoire).
- Evidemment, il va sans dire que ce tapage casse aussi les oreilles des riverains et des promeneurs
- L’insécurité est également un problème non négligeable, les véhicules surgissant au détour d’un chemin à toute allure manquant régulièrement d’égratigner un cavalier, un vététiste ou un promeneur. Notez que ces engins peuvent facilement faire des pointe à 90 km/h (même si les quad ne doivent pas officiellement dépasser 75km/h, ils sont souvent débridés…)

Enfin, cette liste serait incomplète sans mention de la pollution engendrée par tous ces véhicules. Certes, il n’y a pas encore d’embouteillage en forêt mais les quelques espaces naturels qui nous entourent n’ont nullement besoin d’être envahis par un surcroît de gaz d’échappement.

Si l’on peut faire l’effort de comprendre l’attrait pour certains de se faufiler un peu partout dans la boue, les cailloux et les terrains escarpés…, il n’en demeure pas moins que ces sports engendrent des impacts indéniables dans les milieux naturels. A ce titre, l’usage des engins motorisé est réglementé par la loi du 3 janvier 1991 stipulant « qu’en vue d'assurer la protection des espaces naturels, la circulation des véhicules à moteur est interdite en dehors des voies classées dans le domaine public routier de l'Etat, des départements et des communes, des chemins ruraux et des voies privées ouvertes à la circulation publique des véhicules à moteur ».

Cette loi étant peu appliquée, la ministre de l’environnement, Nelly Olin, a appelé les Préfets et les services de l'État à plus de vigilance au travers d’une circulaire lancée en septembre dernier. Mais le lobby des loisirs motorisés a exigé son retrait en lançant une campagne agressive.

En tête, on retrouve le Codever (une des principales associations de défense des pratiquants de loisirs verts motorisés ou non) prônant « la liberté de circuler sur les chemins pour tous ». Or, cet appel (surtout pour les engins motorisés) s’apparente plus à la liberté de saccager en toute impunité en niant en bloc les impacts engendrés… pourquoi ensuite interdire à un pétrolier de dégazer en pleine mer ou à une usine de rejeter ses déchets où bon lui semble ?

L’utilisation de tels engins en dehors des voies reconnues doit être contenue dans des zones clairement délimitées (circuits permanents) – quitte à recréer quelques espaces pseudo naturels sur des terrains vagues. Il est donc essentiel de faire respecter cette loi. Je vous invite à signer la pétition soutenant l’action du Ministère.

mercredi, 16 novembre 2005

Noël écolo ou Noël conso?

Décembre approche... les week-end vont être chargés, des milliers de piétons se ruant dans les boutiques pour le shopping de Noël. Des cadeaux, des paquets, des sacs, des boîtes par dizaines, centaines, milliers.

Rêvez cher lecteur, c'est pour bientôt. Mais attention, vous qui êtes plein de bonne volonté pour améliorer votre cadre de vie et préserver l'environnement, n'oubliez pas tous vos préceptes le mois prochain. C'est sans doute dans ces périodes là que s'en tenir à quelques gestes est le plus dur. Se demander si l'on veut vraiment se faire offrir un nouveau lecteur MP3 parce que l'ancien ne peut contenir que 100 chansons au lieu de 300, se tâter pour acheter la veste dernier cri alors que celle de l'année dernière est encore impeccable ou offrir cet abonnement pour un hebdo dont on sait pertinemment qu'à peine la moitié sera lue.

La consommation à outrance a un impact énorme sur l'environnement. Or, l'esprit de Noël reflète une idée de partage, que l'on soit croyant ou non. Et justement, l'idée même du développement durable est de partager les ressources équitablement, sans nuire à l'environnement. C'est sans doute plus que jamais le moment de mettre en application ces préceptes. Offrir des cadeaux, oui. Mais dans le respect de l'environnement.

Toutes vos idées sont les bienvenues.... En voici quelques unes: sacs réutilisables hyper fashion, vêtements éthiques, produits labellisés, cartes d'abonnements pour des vidéo club (plutôt que d'acheter des DVD souvent peu visionnés)...

Evidemment, je conçois que cette prise de conscience allant jusqu'aux cadeaux est plus dur. Mais au moins, pensez-y, tout est question de motivation.

jeudi, 06 octobre 2005

Enseigner l’environnement : ressources pour enseignants

L’éducation à l’environnement dès le plus jeune âge est essentiel pour faire évoluer les mentalités "en douceur".C’est le concept opposé à la répression – parfois la seule alternative pour des résultats à court terme, mais dont l’efficacité s’amenuise au cours du temps.

Un phénomène normal car pour "automatiser" des gestes, il faut apprendre tout en comprenant les tenants et les aboutissements, comme un instrument de musique. Obliger en punissant ne fait que braquer les esprits. Levez la sanction et tout le travail est à recommencer.

Malheureusement, l’éducation à l’environnement demeure encore honteusement absente des programmes scolaires en France. Seules quelques notions sont enseignées en Biologie et en Géographie, dont la qualité dépend massivement de la motivation des professeurs, leur formation en ce domaine étant d’autre part quasi-inexistante chez les jeunes profs (ne parlons même pas des plus âgés).

Alors, à tous les enseignants, vous avez le devoir de transmettre un savoir, l’environnement doit en faire partie, il en va du bien-être futur de notre humanité. Voici donc quelques sources pour vous aider : le site de La main à la pâte présentant une multitude d'activités à mettre en place dans diverses disciplines, le site de l’Unesco pour l’éducation et des ressources pour l’éducation à l’environnement présentées par l’Association Nature et Formation dans les Alpes Niçoises.

jeudi, 22 septembre 2005

Sauvez la Terre, et cae Terra...

Etes vous prêt à sauver la Terre? Attention cependant, la tâche est loin d'être aisée car le monde est en crise, victime de désastres écologiques et secoués par les conflits militaires.

Mais, fort heureusement, vous ne serez pas seul et, pour vous en sortir, vous aurez tout intérêt à vous entourer de partenaires... plus ou moins fiables. Evidemment, vous pouvez choisir de faire cavalier seul, mais vous risquez fort d'accumuler les situations de crise.

medium_terra.jpg"Terra" est jeu de carte semi-coopératif - car oui, c'est bien d'un jeu dont il s'agit, réalisé en partenariat avec l'UNESCO, le Forum Barcelona 2004 et l'ONG Holos. Si le jeu en lui-même fonctionne selon des règles assez classiques d'échanges et de combinaisons de cartes, c'est surtout un petit moyen sympathique de s'initier ou d'initier les enfants aux problématiques socio-économiques et environnementales.

Notons aussi que pour chaque jeu vendu, 1€ est reversé pour financer des projets de développement durable (axés principalement sur l'agriculture et l'amélioration des conditions de vie des pays émergents).

Pour tout savoir sur le jeu et son auteur, Bruno Faidutti, visitez le site officiel.