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mardi, 20 mars 2012

Un livreur écolo Vert chez Vous?

environnement, mobilité, déplacement, vélo, ville durableRegardez ce petit vélo (triporteur) à assistance électrique car il est en passe d'investir Paris en allant et venant entre une péniche sur la Seine et les quartiers parisiens!


Vert Chez Vous est né fin 2011 de la fusion de deux transporteurs, pour développer une offre de distribution urbaine propre. A l'heure actuelle, l'entreprise livre l’agglomération parisienne depuis son entrepôt de 12.000m² à la Porte de Pantin grâce à des véhicules GNV en milieu périurbain et quelques triporteurs électriques sur Paris. Mais d'ici quelques semaines, une révolution s'annonce!

 

L’opérateur va mettre en oeuvre une flotte de 18 vélos qui vont distribuer pas moins de 2500 à 3000 colis par jour, avec pour plateforme logistique... une péniche qui va avancer au fur et à mesure de la journée sur la Seine, tel un entrepôt flottant. Voyez plutôt les slides suivantes décrivant le principe de fonctionnement:

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jeudi, 23 février 2012

Ensemble, on est plus fort: démonstration par les bus De Lijn

Je ne résiste pas à l'idée de partager avec vous la récente campagne publicitaire de la compagnie de bus belge De Lijn.

 

Traduction "It's smarter to travel in group. Take the bus": voyager en groupe, c'est plus malin. Prenez le bus.

vendredi, 20 mai 2011

Téléchargez le livre blanc de la conférence sur la gestion des villes durables

environnement,développement durable,ville durable,mobilité,énergie,déchet,entreprise,urbanismeFin février, j'évoquais la conférence "Ville de demain : une ville qui respire. Quelle maîtrise des flux pour une ville durable" qui a eu lieu à Paris le 15 mars dernier.

 

L'objectif était d'identifier les perspectives de développement et de gestion des flux (mobilité, énergie, déchets...) pour un urbanisme préservant la qualité de vie de ses habitants et respectueux de l’environnement, dans un contexte où 74% des Européens vivent désormais en ville.

 

Organisée par le réseau Femmes & Développement Durable dont je fais partie, l'évènement a donné lieu à la rédaction d'un livre blanc rappelant les grands enjeux et présentant une synthèse des interventions de nos invités ainsi que du débat qui a suivi avec la salle. Il est gratuitement téléchargeable, avec pour objectif de partager les connaissances, profitez-en et n'hésitez pas à le diffuser!

 

Télécharger le livre blanc (pdf de 1,87 Mo - 30 p.)

 

Intervenants

Léa MARZLOFF, Consultante associée, GROUPE CHRONOS
Sandrine MERCIER, Directrice du Développement Durable, CARREFOUR
Yannick GUEUGNON, Directeur d’ENVAC France
Philippe PELLETIER, Avocat et président du comité stratégique du Plan bâtiment Grenelle
André GESSALIN, Professeur et chercheur associé à l’ESCP, membre d’Advancity

Sommaire

  1. Préface
  2. English summary – Key findings
  3. Introduction aux enjeux
  4. Synthèse de la table ronde
  5. Conclusions
  6. Pour aller plus loin

lundi, 28 février 2011

15 mars: Conférence "Ville de demain = ville qui respire, quelle maîtrise des flux pour une ville durable?"

 

environnement, ville durable, énergie, déchet, transport, gouvernance

Parce que des villes comme Paris sont aujourd’hui parmi les plus denses du monde, dans un contexte où 74% des Européens vivent en ville, maîtriser les flux qui participent au fonctionnement urbain (transports, énergie...) devient un enjeu majeur de l’aménagement des territoires. Pour comprendre ces enjeux et anticiper la ville de demain, le Réseau Femmes & Développement Durable (dont je suis membre) organise la conférence "Ville de demain = Ville qui respire. Quelle maîtrise des flux pour une ville durable?" qui aura lieu à Paris le 15 mars, de 18h45 à 21h. Directeurs développement durable, élus et chercheurs viendront partager leurs points de vues et leurs recommandations. 

 

Télécharger le programme

L'entrée est libre sur inscription (nom et coordonnées à envoyer par mail: femmesdd[at]gmail.com).


Notre réseau

Le Réseau Femmes & Développement Durable rassemble des professionnelles ayant pour objectif l'échange de savoir, avec un regard féminin sur les questions liées au développement durable. Notre dynamique repose avant tout sur le partage et la mutualisation des ressources dans un espace libre de dialogues et d'opinions. En savoir plus: http://femmesdd.hautetfort.com

mercredi, 17 mai 2006

Montmelian, championne de l'énergie solaire

Montmélian, vous connaissez ? Avec ses 4026 âmes, il y a des chances que non. Pourtant, cette petite bourgade située à 15 km de Chambéry (Savoie) a de quoi être fière, puisque c’est une des communes les mieux équipées de France en panneaux solaires – elle a même été la championne de France 2004 de l'énergie solaire.

Il faut dire que la politique solaire de Montmélian ne date pas d’hier… Son engagement pour la promotion et le développement de l’énergie solaire remonte à 1982. Fort de plus de 20 ans d’expérience, c’est devenu une petite ville exemplaire avec près d’un millier de m² de panneaux solaire alimentant en eau chaude un centre nautique, un hôpital et des logements sociaux.

medium_toiture_solaire.jpg

Chaque nouveau projet de bâtiment communal fait l'objet d'une étude de faisabilité solaire. Dernier projet en date : l’installation d’une centrale solaire photovoltaïque sur le toit des ateliers municipaux (voir photo). Devant les bâtiments, un afficheur électronique donne en temps réel la production électrique fournie. Evidemment, toutes ces initiatives s’accompagnent d’une éducation à l’environnement des citoyens pour une véritable prise de conscience collective des problématiques environnementales.

L'ensemble des installations solaires installées sur la commune de Montmélian permet chaque année d'éviter le rejet dans l'atmosphère de 210 tonnes de gaz à effets de serre. Cerise sur le gâteau, grâce à l'installation de capteurs thermiques et des travaux d'économie d'énergie (notamment pour des équipements sportifs et de loisir), 27 000 € sont économisés chaque année. Au final, l’investissement pour le solaire est devenu rentable en six à huit ans, soit un laps de temps très court. 

Mais Montmelian ne s’arrête pas là. Impliquée dans le programme européen REVE Jura-Léman, elle entame le processus de certification European Energy Award (eea), récompensant une collectivité ayant entrepris une politique énergétique exemplaire (une sorte de "label" ayant déjà été accordée à 146 cités européennes). Elle participe également à la campagne européenne Display lancée en septembre 2004 pour l'affichage des performances énergétiques et des émissions de CO2 des bâtiments communaux.

Pour plus d'infos, voir le site de la ville et le site officiel de la Campagne Display

mardi, 11 avril 2006

150000 personnes nettoient 385 bassins en Inde

Depuis plusieurs années, le Rajasthan (région située au nord ouest de l’Inde) est frappé par la sécheresse: non seulement les précipitations sont insuffisantes, mais les infrastructures de récupération des eaux pluviales ne parviennent plus à remplir leurs fonctions par manque d’entretien.

En effet, tout un réseau de récupération existait depuis plusieurs siècles (entre 150 et 1000 ans) qui permettait de stocker l’eau afin de l’utiliser toute l’année. Mais avec la généralisation de l’eau courante, ce système fut laissé à l’abandon dès l’indépendance de l’Inde (en 1947), conduisant à l’assèchement des nappes phréatiques. Or, avec la sécheresse (moins de 20 cm de pluie par an tombant en 15 jours), il devenait primordial de récupérer la moindre goutte de pluie.

Face à l’inertie des pouvoirs publics, le Rajasthan Patrika (le quotidien local à plus fort tirage) a donc décidé au cours de l’année de 2005 de lancer une campagne quotidienne intitulée "Amritham Jalam" (l’eau est un nectar) pour inciter ses lecteurs à aller nettoyer tous les systèmes traditionnels de collecte d’eau laissés à l’abandon.

Au total, près de 150.000 bénévoles ont ainsi nettoyé 385 bassins, puits et réservoirs (soit 438.942 h de travail) pour pouvoir à nouveau recueillir l’eau de pluie – une main d’œuvre qui aurait coûté en Inde près de 930.000 € (selon nos standards occidentaux, à au moins 6 € de l’heure, on dépasse les 2,6 millions d’euros).

En septembre, les pluies, les bassins ont à nouveau pu se remplir et le niveau d’eau des nappes phréatiques est enfin monté. Preuve en est, comme le dit le journal, que "les individus peuvent prendre l’initiative sans tout attendre du gouvernement".


Source: "Courrier International" - 8 au 14 déc. 2005 

vendredi, 03 février 2006

Quartier durable à Hanovre

Kronsberg est un quartier de la ville de Hanovre (Allemagne), fruit d'un long processus de planification et de construction démarré en 1990 suite à la décision du Conseil Municipal de créer un quartier de près de 3000 logements (et environ 2500 emplois sur 70 ha) rassemblant toutes les connaissances disponibles en terme d’optimisation écologique dans la construction et l’habitat.

Le résultat aujourd’hui est un quartier qui présente des standards écologiques exceptionnels, des bâtiments offrant une qualité de vie bien au-dessus de la moyenne et des espaces verts ouverts semi-naturels sur toute la zone résidentielle:

Energie:
Des standards de consommation d'énergie pour le chauffage ont été imposés (maximum de 55 kwh/m² par an - en France, notre consommation tourne autour de 180 kWh/m² par an) en encourageant la cogénération, le chauffage urbain et les énergies renouvelables. Ainsi, 2 éoliennes (total 3,3 MW), 1350 m² de capteurs solaires et 2 unités de cogénération (total 1470 kW) ont été installés. 36 maisons très basse consommation (moins de 15 kWh/m² par an) ont même été construites. Enfin, 5 lampes basse consommation ont été proposées gratuitement à chaque foyer et des subventions ont été débloquées pour l'achat d'appareils électroménagers performants (voir article du blog: "étiquettes énergie").
Résultat: En 2000, comparé aux autres quartiers, Kronsberg a réduit de 54% ses émissions de CO2.


Eau:

Des systèmes de rétention et d'infiltration décentralisée de l'eau, ainsi que des systèmes de récupération de l'eau de pluie pour réduire la consommation d'eau potable ont été mis en place.
Résultat: une diminution de la consommation annuelle d'eau potable de 100.000 m3.


Déchets:
Lors de la construction du quartier, les déchets de chantier ont été triés. Ensuite, des systèmes de collectes sélectives ont été instaurés et les habitants incités au compostage individuel (voir article du blog sur le compostage). Des campagnes ont été lancées pour encourager l'achat de produits générant peu d'emballages. Enfin, des services de séparation/récupération ont été mis en place pour réutiliser certains équipements et objets plutôt que de les jeter.
Résultat: comparé à un quartier classique, Kronsberg à réduit de 50% ses déchets.


Transports:
Un tramway a été mis en place permettant à tous les habitants d'être situés à moins de 600m d'une station. La circulation a été limitée à 30km/h et le nombre de places de parking privés a été fixé à 0,8/logement pour décourager les habitants à posséder plus d'une voiture par foyer. Enfin, certaines rues on été réservées aux cyclistes (permettant entre autre avec le tram de relier le quartier au centre ville).


Architecture:
L'usage de certains matériaux ont été interdits comme l'aluminium ou le PVC, dont les impacts environnementaux étaient jugés trop importants (en prenant en considération tout le cycle du matériau, de sa naissance à sa destruction). La plantation d'arbres était obligatoire en parking ouvert. Plus généralement dans tout le quartier, un nombre d'arbre minimum par surface de parcelle devait être obligatoirement planté.


Signalons que le quartier a pu voir naissance notamment grâce au financement de l'Union Européenne (projet Sibart). Ce projet à la fois visionnaire et exemplaire nous rappelle que le développement durable peut être mis en pratique. La seule difficulté est la volonté des hommes à se donner l'impulsion nécessaire. 

mardi, 20 décembre 2005

Travaux sans tranchée

A l'heure actuelle, les travaux d'aménagement urbain (gaz, eau, assainissement, télécom, électricité...) sont encore trop souvent effectués à ciel ouvert, avec construction de tranchées béantes dans le sol. Or, ce genre de travaux occasionnent de nombreuses nuisances: bruits de chantier, déviation de la circulation et embouteillages, freins aux commerce local, poussière, problèmes de sécurité...

Pourtant, il existe d'autres moyens de procéder à ces aménagements: les "Techniques Sans Tranchée". Comme leur nom l'indique, il s'agit d'effectuer les travaux sans avoir recourt au creusement de tranchées. Ces techniques sont nées au Japon il y a plusieurs dizaines d'années et n'ont eu de cesse de se développer depuis (les Japonais ont une législation très sévère concernant les travaux de voirie: les tranchées doivent être évitées à tout prix et une tranchée ouverte le matin doit être refermée le soir pour éviter les nuisances). Le principe repose sur un système de foreuses aux caractéristiques variant selon les tâches à réaliser et les milieux, similairement aux forages pétrolifères. Des robots et / ou des caméras peuvent être embarqués si nécessaire.

L'avantage environnemental est indéniable: les nuisances sonores sont réduites pour un temps de travail plus court. Les difficultés liées aux embouteillages pour des travaux classiques sont quasiment absents, aucun surcroît de pollution n'est donc engendrée. Ceci est d'autant plus vrai qu'il n'y a pas à reconstruire la chaussée (pensez aux émanations de goudron par exemple...). De plus, il n'y a pas de gâchi de matériaux puisque la voirie est intacte (même si les déchets de chantier sont recyclés, il n'y a jamais de rendement à 100% et recycler consomme toujours de l'énergie).

De plus, l'avantage économique est loin d'être négligeable. Si, parfois, la technologie utilisée peut être plus coûteuse en soi et sembler "high tech", il n'y a plus de destruction de chaussée ce qui entraîne également une réduction du temps de travail; quant aux commerces, ils ne sont pas gênés.  

Pour plus d'info, visitez le site du Comité pour les travaux sans tranchée (FSTT pour French Society for Trenchless Technology).

jeudi, 29 septembre 2005

Un vélo pour quelques euros

medium_borne_velo-v.jpgUne révolution dans les locations de vélos? L’initiative de Vélo’v y ressemble. En effet, loin des traditionnels points de location fixes, il s’agit là de mettre à disposition 2000 vélos accessibles 7 jours sur 7, 24h sur 24, utilisant un système de carte d’abonnement rechargeable sur des bornes. Le prix est plus qu’abordable : avec un abonnement longue durée (frais de départ: 5 €), les 30 premières minutes sont gratuites, l’heure suivante est à 0,5 €, ensuite, il vous en coûtera 1 € par heure.

200 stations espacées tous les 300m ont ainsi été créées à Lyon et Villeurbanne depuis mai 2005. Fini l’obligation de ramener le vélo au point de départ, 30 véhicules de maintenance se chargent également de la redistribution entre stations.

Et visiblement, avec plus de 10.000 abonnés début juillet 2005 et plus de 4000 locations par jour en semaine, ça marche.

Pour plus d’info, visitez le site de Vélo’v.

lundi, 19 septembre 2005

L'architecture au secours de l'environnement

Le développement durable passe par des évolutions dans les conceptions architecturales. La raison est simple : limiter les impacts environnementaux en architecture, ce n’est pas seulement choisir des matériaux adaptés. Il faut tenir compte du climat. Une mauvaise exposition (soleil, vent, topographie) entraînera des conséquences sur le confort (froid en hiver, surchauffe l’été, humidité trop élevée…) qui pousseront immanquablement les habitants à surconsommer de l’énergie (chauffage ou climatisation).

Avant toute construction, simuler et optimiser les performances environnementales et climatiques des aménagements devient primordial. De plus en plus d’équipes scientifiques travaillent sur des logiciels de modélisation au service des architectes et des décideurs.

A ce titre, mentionnons les travaux du Laboratoire nantais « Ambiances architecturales et urbaines » du Centre de Recherches Méthodologiques d'Architecture (CERMA) qui étudie la corrélation entre facteurs bioclimatiques locaux et aménagements urbains.

Grâce à logiciels développés par le laboratoire, comme SOLENE et SIMULA, les bâtiments peuvent être modélisés et l'ensoleillement, les effets thermiques ou encore la circulation du vent peuvent alors être simulés pour observer leurs impacts sur les constructions… et l’impact de celles-ci sur le microclimat urbain. L'outil de simulation devient alors outil d'aide à la décision.

Ces travaux ont été utilisés récemment pour l'aménagement du canal Saint-Denis, à Aubervilliers, dans la banlieue parisienne. L'idée était de comprendre comment utiliser la masse d'eau du canal afin de rafraîchir l'air en été, et imaginer des aménagements en conséquence. Ceci afin de réduire les consommations d’énergie et concevoir des projets urbains durables.

Pour plus d’information, consulter les sites du CERMA.