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vendredi, 29 novembre 2013

Faites-le vous même! Déco perso = Noël écolo

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Le compte à rebours avant Noël va commencer, mais pourquoi diable dépenser pour des décorations quand internet regorge d'idées géniales de petits projets à faire soi-même ou avec les enfants? Être écolo n'est pas réservé aux bobos, la déco peut aussi être cadeau.


La photo ci-dessus illustre un microscopique échantillon d'idées supers sympas dénichées sur le net. Il suffit d'un peu de papier (même des partitions de musique), carton, bouts de ficelle ou bois, bâtons d'eskimos, restes de tissus, bouchons de liège et de quoi découper/coller/accrocher au mur. Bref, c'est l'excuse de l'année pour se débarrasser des cochonneries qui trainent au fond des placards.

 

Où trouver ces idées et les tutoriels?


ZE mine d'or: le réseau social Pinterest (photo ci-dessous). N'hésitez pas à créer un profil. Vraiment. Entrez ensuite les mots clés anglophones suivant pour ouvrir la caverne d'Ali baba: christmas (ou Xmas) crafts/decorations/ideas/DIY (abréviation de "Do It Yourself" = Faites le vous-même). Votre créativité sera décuplée à la vue de ces dizaines de projets, beaucoup sont expliqués pour vous permettre de les refaire et vous trouverez des tonnes d'astuces extras. Attention: je me dégage de toute responsabilité si vous devenez accro à Pinterest et le risque est important, sachez-le.

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Le site de Canon, qui propose près de 40 maquettes en papier à télécharger gratuitement sur le thème de Noël (et bien d'autres choses comme la section jouet dont certains font très noël - à mettre dans vos favoris):

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Dans le même esprit, d'autres maquettes de Noël sont proposées par Kirin (site japonais: pas d'inquiétude, cherchez juste "pdf" pour télécharger les maquettes) et le site Spoonful, géré par Disney, propose une large section de projets à réaliser sur ce thème (y compris des recettes de cuisine) comme ce charmant village de Noël ou ce petit soldat façon casse-noisette:

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Enfin, il existe une multitude de sites avec des tutoriels pour des petits projets individuels, comme réaliser des pliages de sapin en papier (photo en haut d'article) ou de ravissants flocons de neige à suspendre (en bas à gauche de la photo du haut).

 

Voilà de quoi décorer pour pas cher, made in chez vous. C'est mieux que les machins chinois. Et vous? Avez-vous des trouvailles à partager? Proposez-vous des réalisations à faire soi-même sur le thème de Noël? Partagez-les en commentaire ci-dessous!

vendredi, 08 novembre 2013

Le développement durable, vu par l'Oréal et Alexandra Palt, sa directrice RSE

Le 23 octobre dernier, L'Oréal annonçait ses engagements en matière de développement durable à horizon 2020, organisant dans la foulée son Forum "Réenchanter la consommation durable", réunissant ONG partenaires et entreprises pour partager leurs expériences.

 

Invitée à assister au débat, je craignais un bel exercice de com enrobée de greenwashing green icing. En même temps, j'avais en mémoire la récente enquête Global Green Brands sur le décalage entre la crédibilité des allégations vertes des 100 plus grandes marques mondiales et leurs performances réelles en la matière, avec une perception souvent faussée des consommateurs, aussi bien positivement que négativement. Or, L'Oréal s'avère une des marques les plus pénalisées, aux performances bien supérieures à ce que croient les consommateurs. 

 

Qu'apprend-on des engagements du groupe d'ici 7 ans? Trois éléments majeurs :

  • L'ensemble des produits du groupe auront un impact environnemental ou social positif, avec un effort notamment sur des formulations moins impactantes (ressources renouvelables, moins d'eau utilisée, chimie verte...) et/ou un packaging mieux pensé.
  • Empreinte environnementale réduite de 60% (60% de CO2 provenant des usines et centrales de distribution en moins par rapport à 2005, 20% de CO2 en moins pour le transport de produit par rapport à 2011, 60% de consommation d’eau et de production de déchet en moins par unité de produit fini par rapport à 2005, zéro déchet en décharge).
  • Le profil environnemental et sociétal de tous les nouveaux produits seront rendus accessibles aux consommateurs, qui pourront participer à un comité consultatif de consommateurs pour influencer sur les actions développement durable du groupe.


Est-ce suffisant pour un groupe avec une telle force de frappe ?

Soyons honnête, le consommateur lambda (aussi bien chinois, russe ou français) se soucie bien plus du logo sur son produit cosmétique que ses ingrédients qu'il est de toutes les façons incapables de décrypter. Il est alors tentant pour un groupe où l'aura de la marque fait sa renommée en assurant ses ventes de ne pas imposer de choix trop radicaux. Mais tout de même, je regrette l'absence de labels, avec des années références trop récentes (tel 2011 pour les transports!!!) et des aspects quantitatifs relatifs aux formulations et packaging bien vagues. Mention spéciale aussi aux infographies du site de L'Oréal totalement biaisées (et dans ce genre de contexte, ce n'est jamais un hasard, d'où la critique acerbe): l'échelle des abscisses n'est pas respectée, masquant en fait un net affaiblissement des courbes (et donc, des efforts : voir la courbe réelle) - la question de savoir si finalement, les objectifs 2020 ne sont pas presque atteints et auraient donc pus être poussés plus loin se pose.

 

Mais je veux rester positive car, finalement, le meilleur signe de ces engagements est peut-être la volonté du groupe de s'ouvrir aux parties prenantes, comme à l'occasion de ce Forum où j'ai pu ensuite poser quelques questions à la directrice RSE du groupe.

 

Entretien avec Alexandra Palt, Directrice Responsabilité Sociétale et Environnementale du Groupe L'Oréal


environnement,l'oréal,cosmétique,beauté,entreprise,développement durable 1. Qu'est ce qui a motivé la démarche de proposer une telle conférence? Quels en étaient les résultats/effets attendus?

Comme vous le savez, nous avons annoncé le matin de la conférence nos engagements en matière de développement durable à horizon 2020. La consommation durable est au cœur de ces engagements, puisque nous voulons en 2020, donner à tous les consommateurs de produits L’Oréal la possibilité de faire des choix de consommation durables. C’est un engagement très ambitieux, qui répond à une problématique à laquelle l’ensemble des industries de consommation vont être confrontées dans l’avenir. Mais c’est un sujet complexe, sur lequel nous ne prétendons pas avoir toutes les solutions. C’est la raison pour laquelle nous avons voulu rassembler les experts les plus pointus de ces questions au niveau mondial actuellement, nos cinq partenaires BSR, Futerra, Forum for the Future, Sustainable Brands et WBCSD, pour faire avancer en Europe et en France la réflexion collective sur le sujet, en invitant des experts RSE, des pouvoirs publics, des ONG, et s’inspirer ensemble en partageant des beaux exemples .

 

2. Tout au long de cette conférence, des entreprises, des ONG se sont exprimées, sauf L'Oréal (hors intro/conclusion): pourquoi un tel effacement de soi?

C’est un choix, l’idée n’était pas de nous mettre en avant, mais de partager un certain nombre d’exemples inspirants. Nous avons introduit et conclu, donc nous n’étions pas complètement en retrait non plus.

 

3. Parmi les entreprises qui sont intervenues, quelques-unes n'ont pu s'empêcher de vraiment s'auto promouvoir (notamment BMW qui a été jusqu'à passer sa publicité). Dans un contexte où même L'Oréal s'est mis en retrait, cela paraît maladroit. Aviez-vous établi un cadre d'intervention ou aviez-vous laissé au contraire une grande liberté sur le choix des sujets?

Nous avons voulu laisser la parole libre bien sûr, et l’idée était de partager ensemble des best practices, que nous avions identifiées comme telles, avec nos partenaires, sur le sujet. Donc je ne pense pas que cela était maladroit, nous voulions que chaque entreprise choisie présente ce qu’elle a fait de manière complète. Le cas BMW i est intéressant de la conception jusqu’à la communication au consommateur par le biais de la publicité.

 

4. Que retenez-vous de cette expérience?

Une expérience formidable, de voir des intervenants venus du monde entier apporter leur expertise et leur passion sur le sujet. Je suis pour ma part très heureuse d’encourager ces échanges, qui nous permettent de nous inspirer les uns les autres, par-delà les secteurs.

 

5. Si c'était à refaire, changeriez-vous d'emblée quelque chose à cette formule et quels nouveaux objectifs aimeriez-vous atteindre?

Nous ne changerions pas grand-chose. Nous avons atteint notre objectif de rassembler des experts RSE, des entreprises, des ONG, des représentants des pouvoirs publics, pour partager ensemble des solutions innovantes en matière de consommation durable.

 

6. L'expérience sera-t-elle réitérée?

Oui sans doute, nous aimerions poursuivre la réflexion, en prenant en compte les contextes culturels régionaux, par exemple en organisant des échanges en France.

 

***

En mentionnant la possibilité d'organiser des échanges en France (dernière phrase), voilà peut-être le début de la véritable évolution du groupe. Instaurer un dialogue accroit considérablement les chances de se rendre compte à quel point le monde et les mentalités évoluent et attendent du changement : c'est souvent l'élément déclencheur le plus efficace pour opérer un changement de cap. Espérons.

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Site officiel des engagements DD du groupe: http://lorealcsr2020.com
Crédit photo: L'Oréal

jeudi, 01 août 2013

Écotourisme: Mayenne [VERT]ueuse

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La Mayenne fait partie de ces départements peu connus des français, moi la première - du moins, jusqu’à l’année dernière où j’avais eu un véritable coup de cœur pour le site Échologia ("Découvrez EcH2Ologia, l'OVNI touristique écolo au coeur de la Mayenne").

 

C’est un tort, surtout pour les franciliens qui y trouveraient à 1h30 de Paris un département où les fleurs multicolores abondent partout, aux bords des routes, des berges ou aux ronds points comme des tableaux vivants de Monet. Discrètement, des petits panneaux rappellent qu’ici, la politique départementale favorise la gestion raisonnée et la fauche tardive. Mais une petite escapade m'a surtout permis de réaliser que ce département abrite de très belles initiatives touristiques écolo à découvrir

 

Le site Echologia a maturé (3 premières photos ci-dessus): un gros travail d'aménagement paysager s'est poursuivi et la diversité des logements insolites est un vrai bonheur (testés et approuvés), perdus dans cet océan de verdure où les heureux touristes cotoient le potager bio, la piscine naturelle, les zones humides (exemptées de moustiques!) et les petits chemins sous bois. Mais Echologia, ce n'est pas juste un énième lieu d'hébergement de touristes en mal d'originalité, c'est une véritable démarche écologique globale, visant à sensibiliser et éduquer la population. Situé à seulement quelques kilomètres de la gare de Laval, le site peut se visiter librement et il vaut le détour!

 

Le Manoir de Merlin et son jardin médiéval primé :

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mardi, 04 décembre 2012

13 déc - Économie et Consommation collaboratives : modèle économique durable ou adaptation transitoire à la crise ?

économie collaborative,consommation collaborative,conduite du changement,entreprisesJ'écris moins souvent sur le blog car je suis très prise par mes activités et justement, le réseau Femmes & Développement Durable que j'ai le plaisir de présider organise le 13 décembre un débat sur la consommation et l'économie collaborative. Il est encore possible de vous inscrire donc n'hésitez pas, ce sera aussi l'occasion de rencontrer certains d'entre vous! La conférence a lieu de 18h45 à 21h, Cabinet Lefèvre Pelletier & associés (136, av. des Champs Élysées - PARIS 8).

 

L'objectif est de répondre aux questions suivantes:

  • Comment ces nouvelles formes de consommation et d'économie peuvent-elles être mise en œuvre au service du développement durable?
  • Comment les entreprises s'adaptent-elles à ces changements?
  • Existe-t-il des contraintes règlementaires à respecter lorsqu'on partage du contenu?
  • Quelles sont les opportunités en terme de business?
  • Quel avenir ces nouvelles approches peuvent-elles avoir? La tendance est-elle durable et viable?


Intervenants confirmés :

  • Sarah CORNE, Directrice du Fundraising et de la Communication, PLANET FINANCE -  Organisation de solidarité internationale qui a pour mission de lutter contre la pauvreté par le développement de la microfinance.
  • Antoine JENOUDET, Président Directeur Général de WECAB - Système de taxis partagés lancés par G7
  • Katerine MUGFORD, Consultante experte 2.0, TAEMANA Ltd - Cabinet accompagnant les entreprises dans leurs projets de collaboration et de partage.
  • Xavier PICAN, Avocat associé du Cabinet LEFÈVRE PELLETIER, spécialisé en droit de la Propriété Intellectuelle et Nouvelles Technologies.

 

Pour vous inscrire, envoyez un mail à femmesdd[at]gmail.com. L’entrée est gratuite pour les adhérentes de l’association (50 euros, adhésion jusqu'au 31 déc. 2013 - en savoir plus) et de 20 euros pour les non-adhérentes (adhésion/inscription réglable sur place). Pour recevoir la synthèse du débat, vous devez être adhérente de l’association ou inscrite au débat en tant que non-adhérente.

mercredi, 16 mai 2012

Vous avez la patate ou vous en avez gros sur la patate?

environnement,biodiversité,agriculture,alimentation

Attention, une patate peut en cacher une autre...
Quand Charlotte avoua à Anaïs qu'elle Chériessait Nicola, cette dernière Estima qu'il fallait que Charlotte devienne la plus Belle de Fontenay pour se faire Désirée. Devant Charlotte complètement Béa, elle appela aussitôt Manon, son esthéticienne de l'Institut de Beauvais rue Cardinal pour un RV illico. Sans tarder, elle conduisit Charlotte dans sa Safrane Violette, qui fila à toute allure sur un air de Samba endiablé...

 

Petit clin d'oeil à 14 sortes de pommes de terre... parmi les quelques 3500 variétés dans le monde. Pourtant, "seules" 192 sont inscrites au catalogue officiel français.. bien que c'est à se demander où sont passés ces 192 espèces quand je contemple, dépitée, les étals de nos marchés.

 

Rien qu'à voir la photo, on comprend mieux la pauvreté de notre alimentation. D'un côté, les autorités veulent inciter les français à manger 5 fruits et légumes par jour et à varier notre alimentation. De l'autre, la masse des citoyens a le choix entre 3 patates, 2 oignons, 1 poireau, 2 courgettes et 1 chou-fleur grâce aux politiques tant Européennes que Nationales de pondre toujours plus de freins pour limiter la diversité des espèces végétales consommables. Il a fallu en arriver jusqu'au scandale de l'association Kokopelli qui s'était vu interdire la vente de semences de variétés anciennes.

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mercredi, 09 mai 2012

Découvrez EcH2Ologia, l'OVNI touristique écolo au coeur de la Mayenne

environnement,écotourisme,tourisme,mayenne,hôtellerie

EcH2Ologia (lire Echologia) est un magnifique projet de réhabilitation éco-touristique et pédagogique en Mayenne (avis aux franciliens, c'est à 1h40 de Paris Montparnasse...). Ce site insolite abrite à lui seul 30% des espèces du Pays de Loire (zone classée ZNIEFF) et d'anciens fours à chaux vieux de deux siècles. Dès le 15 juin, vous pourrez dormir dans un environnement poussant l'écologie au maximum, loin du greenwashing habituel: toilettes sèches, douches et rechargement des portables dans des bâtiments centralisés, construction en bois, potager bio, assainissement par phytoépuration, cendriers sur les chemins... vous êtes donc prévenus. Mais rien de tel pour déconnecter dans un cadre naturel où vous pourrez à loisir nager (piscine naturel, bien sûr), faire du tir à l'arc, du vélo, de la plongée (jusqu'à 30m de profondeur), tout en observant la faune et la flore grâce à des guides spécialisés.

 

Cabane, tente de trappeur, tipi, yourte, cabane flottante, il est même possible de tester toutes ces chambres insolites en un séjour... bien nommé le Grand Chelem! Vous pouvez d'emblée réserver, mais les hébergements sont ouverts à partir de la mi-juin. Comptez par nuit entre 75 et 125 € (basse saison) et 95 à 165 € (haute saison), un tarif incluant séjour et petit déj pour 2 personnes + une activité (ex. tir à l'arc) + accès à la piscine naturelle. Bon, ces prix me semblent quelque peu "optimistes" pour la tranche haute (je pense qu'il ne faudrait pas dépasser 120 € en haute saison - l'équipement reste spartiate et s'il pleut, les activités sont limitées), on verra s'il y aura des ajustements après quelques mois de fonctionnement. Mais... n'oublions pas le formidable investissement humain: laissez moi vous conter l'histoire de cette aventure exceptionnelle...

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mardi, 17 avril 2012

Gliss Speed, le kart nautique électrique: a testé.

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Evidemment, quand je me suis retrouvée en tenue de ville à mettre le pied sur une embarcation de la taille d'un kart au bord du Canal de l'Ourcq aux portes de Paris, je faisais moins la maline... 1 mn plus tard, je m'éclatais à 25 km/h au fil de l'eau, sensation surréaliste au milieu des bureaux et immeubles environnants.

 

Voici donc le Gliss Speed, le 1er kart nautique électrique, conçue par Aqualeo, jeune pousse française basée en Mayenne. Né du constat qu'il n'y avait pas d'intermédiaire entre le pédalo et le jet-ski, le Gliss Speed se veut accessible à tous dès 8 ans et sans permis (poids passager max: 110 kg). S'adressant aux centres de loisirs nautiques, ce nouveau joujou 100% fun et ludique a de quoi susciter l'intérêt. Offrant 2 heures d’autonomie pour 2h de recharge (une batterie de 25 kg de la taille d'une valisette qui s'enlève en un rien de temps), il permet aux adeptes de vitesse de se faire plaisir de façon plus écolo: pas d'essence polluant l'eau et les environs et nettement moins bruyant que les 80 dB d'un jet-ski. En plus, à part la batterie venant de Chine, le Gliss Speed est 100% made in France (dont 50% des pièces fabriquées en Mayenne), ce qui limite considérablement les transports.

 

Voyez la vidéo ci-après pour une démonstration de l'engin.

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