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jeudi, 12 juin 2014

Tout va bien, je suis dans un radeau de survie!

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En avril dernier, j'annonçais participer à la campagne #VENEZVERIFIER de Fleury Michon, invitée en tant que blogueur à décrypter le processus de fabrication de son surimi. Après la visite de l'usine de fabrication en Vendée, la campagne va bientôt s'achever à bord d'un chalutier en Alaska où 5 blogueurs sélectionnés remonteront jusqu'à la source : la pêche du poisson. En préparation à cette dernière étape, Fleury Michon a organisé un stage de survie en mer sous la houlette de la Société Nationale de Sauvetage En Mer (SNSM) - des gens extraordinaires. 

 

La SNSM, quézako?

Association reconnue d’utilité publique, la SNSM réunit 7000 bénévoles (opérationnels et cadres) et une poignée de salariés répartis dans 221 stations de sauvetage en France métropolitaine et outre-mer, 273 postes de secours sur les plages et 31 centres de formation.


Le jour où vous vous noyez ou que votre bateau coule, c'est eux qui viennent vous secourir.

Mais oubliez illico les images d'Alerte à Malibu (je parle du matériel high tech flambant neuf, bien sûr). Près de 75% des financements de l'asso reposent sur des fonds privés. Même le véhicule venu nous chercher était subventionné par Les Mousquetaires! Il est choquant d'apprendre que contrairement aux pompiers volontaires indemnisés, les bénévoles de la SNSM ne touchent pas un kopeck. Trouver des recrues devient un tour de force pour gérer des centres de sauvetage 7j/7, augmentant les contraintes sur chacun, rendant le recrutement encore plus dur. La boucle est bouclée.

Or, aucune alternative financée par l'État n'existe tandis que la SNSM doit perdre son temps à courir après des fonds pour survivre... elle qui veille précisément à notre survie, c'est un comble!

Les chaussures pour nager, c'est pas le pied...

Tout a commencé par une belle matinée ensoleillée avec une petite troupe de blogueurs encadrés par la formidable équipe de la SNSM du Havre. Après un démarrage "en douceur" (200m nage libre puis 50m nage chronométrée...), nous enchaînons avec un 50m chrono tout habillé. Ben oui, vous tombez rarement d'un bateau en bikini.

Je vous invite à tenter l'expérience : oubliez tout ce qu'on vous a appris, vos jambes ne servent plus à rien. Vraiment. Seuls vos bras vous font avancer, c'est déroutant et l'énergie décline rapidement (1).

Comment ressembler à un surimi géant

Un déjeuner plus tard, nous partions en vedette, après avoir enfilé une combinaison de surimi géant survie, arnachés tels des casimirs en gants de cuisine moufles. C'est la que la torture l'exercice a commencé. Le bateau stoppé en travers au large (histoire de prendre tous les creux de vague à l'arrêt), nous avons été conviés à descendre dans la cale pour taper la causette... enfermement et ballotement, l'idéal pour le mal de mer. Certains surimis sont devenus livides... Puis nous sommes remontés sur le pont, en nous demandant quelle mouche nous avait piqués de venir à ce stage.

A bord du radeau de la Méduse survie

Après le lancement d'une valise blanche de 30kg qui s'ouvre d'un coup de tirette, déployant le radeau en une fraction de secondes, restait plus qu'à sauter du pont et nager jusqu'à lui, habillé en casimir. Il faut dire que la combinaison est hallucinante: plutôt légère, on reste au sec, isolé du froid, en flottant comme une bouée. Le hic est que... nager est une autre paire de moufles manches. Sur le dos (obligatoirement puisqu'on flotte), seuls les bras permettent de se mouvoir, avec la sensation (bien réelle) de faire du surplace - voire de reculer. Puis il faut se hisser à bord. Sans impulsion ni appui (hormis une sangle ballotant sous l'eau), mieux vaut en avoir dans les bras et les jambes !

Viennent alors les joies d'être enfermé assis dans un truc qui pue le plastique, subissant chaque creux de vague en dérivant au large. Comment vous dire... pas un blogueur ne s'en est sorti indemne, finissant au minimum barbouillé. Sans surprise, la 1ère règle inculquée à bord (après avoir détaché le radeau du bateau) est de prendre un comprimé contre le mal de mer (présent dans le kit de survie en sus de l'eau, la nourriture, nécessaire de pêche, pharmacie et... jeu de cartes).

Après un temps paraissant interminable, il était temps de regagner le bateau revenu nous chercher (je vous rassure, 3 sauveteurs étaient en permanence avec nous). Histoire de ne pas être séparés, nous avons fait la chenille sur mer en calant nos pieds sous les aisselles du suivant. Épique...

Terre, que je t'aime...

Après être remontés sur la vedette, direction la bonne vieille terre ferme. Ouf. J'ai bien tenu le choc, même si l'odeur de plastique du radeau n'a vraiment pas aidé. Pourtant, malgré la fatigue et le côté sadomaso de la journée, aucun d'entre nous ne regrette. Comme disent les sauveteurs, ce type de stage fait prendre conscience de la dangerosité de la mer et notre vigilance n'en ressort qu'accrue. C'est inouï que l'exercice ne soit pas obligatoire pour les plaisanciers!

On se sent si petit et fragile en mer... aussi courte soit-elle, cette journée s'est révélée une belle aventure humaine et la gentillesse des sauveteurs du Havre y était pour beaucoup. Merci à eux, merci à Fleury Michon pour avoir rendu cela possible.

Bon et bien... il ne reste plus qu'à espérer être sélectionnée pour la dernière étape (mais sans mise en pratique du radeau en plein Pacifique, SVP merci).

 

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(1) Dans certains pays comme les Pays-Bas, apprendre à nager habillé fait partie du cursus scolaire.

mardi, 13 mai 2014

Conso collaborative: découvrez ZenWeShare, l'outil 2.0 pour se faire confiance

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Pour profiter de l'explosion de services liés à la consommation collaborative (revente d'objets, covoiturage, prêt de matériel, nuitées chez l'habitant...), il faut parvenir à faire confiance à des inconnus - une confiance qui doit toutefois être reconstruite pour chaque site. Bonne nouvelle! Ce côté fastidieux est en passe de disparaître grâce à un tout nouveau site: ZenWeShare.

La confiance est la clé de la réussite de l'économie collaborative. Au fur et à mesure des transactions et des échanges, vous bâtissez une réputation qui va inspirer de plus en plus la confiance des utilisateurs et accroître vos chances de collaborer. C'est un enjeu primordial.


Oui mais voilà, vous qui êtes connu comme le loup blanc pour votre sérieux sur blablacar (covoiturage) et Etsy (vente d'objets faits main), vous arrivez en mode newbie sur Airbnb (location de logement entre particuliers) et la méfiance règne. Ah, si seulement vous pouviez prouver aux usagers d'Airbnb que derrière le pseudo Petitloupdesplaines se cache un internaute dont la fiabilité est maximale sur blablacar et Etsy...


Et bien c'est exactement ce que fait ZenWeShare, une petite startup française qui a du flair! Le site est une plateforme qui vous permet de rassembler vos profils utilisateurs d'un nombre grandissant de sites collaboratifs. ZenWeshare vient tout juste de voir le jour et déjà, une vingtaine de plateformes ont déjà signé un partenariat (des poids lourds comme Amazon, Ebay, Priceminister, mais aussi Zilok, Ouicar, ceux précédemment cités...).


Le fonctionnement est enfantin: vous créez gratuitement un compte ZenWeshare puis via le site, vous vous connectez aux autres plateformes où vous disposez d'un compte. Vos notations sont alors rapatriées et rassemblées. Ne reste plus qu'à ajouter un lien vers votre profil ZenWeShare sur les nouveaux sites collaboratifs désirés pour asseoir votre réputation.


Tout le monde y gagne: vous, car vous récupérez votre réputation d'un site à l'autre, les plateformes collaboratives où les transactions sont encouragées et ZeWeShare, rémunéré grâce aux partenariats. Rappelons que ce service démarre mais à terme, il est déjà prévu que les plateformes partenaires puissent proposer d'afficher une vignette bien visible de façon automatisée, évitant aux utilisateurs de recourir à l'insertion manuelle d'un lien sur leur profil. De quoi rester zen...

Site officiel: www.zenweshare.com

vendredi, 29 novembre 2013

Faites-le vous même! Déco perso = Noël écolo

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Le compte à rebours avant Noël va commencer, mais pourquoi diable dépenser pour des décorations quand internet regorge d'idées géniales de petits projets à faire soi-même ou avec les enfants? Être écolo n'est pas réservé aux bobos, la déco peut aussi être cadeau.


La photo ci-dessus illustre un microscopique échantillon d'idées supers sympas dénichées sur le net. Il suffit d'un peu de papier (même des partitions de musique), carton, bouts de ficelle ou bois, bâtons d'eskimos, restes de tissus, bouchons de liège et de quoi découper/coller/accrocher au mur. Bref, c'est l'excuse de l'année pour se débarrasser des cochonneries qui trainent au fond des placards.

 

Où trouver ces idées et les tutoriels?


ZE mine d'or: le réseau social Pinterest (photo ci-dessous). N'hésitez pas à créer un profil. Vraiment. Entrez ensuite les mots clés anglophones suivant pour ouvrir la caverne d'Ali baba: christmas (ou Xmas) crafts/decorations/ideas/DIY (abréviation de "Do It Yourself" = Faites le vous-même). Votre créativité sera décuplée à la vue de ces dizaines de projets, beaucoup sont expliqués pour vous permettre de les refaire et vous trouverez des tonnes d'astuces extras. Attention: je me dégage de toute responsabilité si vous devenez accro à Pinterest et le risque est important, sachez-le.

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Le site de Canon, qui propose près de 40 maquettes en papier à télécharger gratuitement sur le thème de Noël (et bien d'autres choses comme la section jouet dont certains font très noël - à mettre dans vos favoris):

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Dans le même esprit, d'autres maquettes de Noël sont proposées par Kirin (site japonais: pas d'inquiétude, cherchez juste "pdf" pour télécharger les maquettes) et le site Spoonful, géré par Disney, propose une large section de projets à réaliser sur ce thème (y compris des recettes de cuisine) comme ce charmant village de Noël ou ce petit soldat façon casse-noisette:

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Enfin, il existe une multitude de sites avec des tutoriels pour des petits projets individuels, comme réaliser des pliages de sapin en papier (photo en haut d'article) ou de ravissants flocons de neige à suspendre (en bas à gauche de la photo du haut).

 

Voilà de quoi décorer pour pas cher, made in chez vous. C'est mieux que les machins chinois. Et vous? Avez-vous des trouvailles à partager? Proposez-vous des réalisations à faire soi-même sur le thème de Noël? Partagez-les en commentaire ci-dessous!

mardi, 12 novembre 2013

Demain, il était une forêt qui vous fera rêver

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Demain mercredi 13 novembre, le nouveau film de Luc Jacquet "Il était une forêt" sort au cinéma, l'occasion pour petits et grands de partir pour un voyage quasi onirique au plus profond de la forêt tropicale, parcourant les vastes océans d'arbres majestueux du Pérou et du Gabon.

 

Toujours proche de la nature, le réalisateur de La Marche de l’Empereur et Le Renard et l’Enfant s'est entouré cette fois-ci du botaniste et dendrologue hors pair, Francis Hallé, contant souvent avec tendresse le cycle de vie de la forêt, des premières pousses à l’épanouissement des arbres géants, de la canopée en passant par le développement des liens cachés entre plantes et animaux.

 

Au travers de prises de vue absolument somptueuses auxquelles se mêle la magie de l'animation grâce à des images de synthèse, vous découvrirez ainsi le fonctionnement de ces écosystèmes fragiles et la nécessité absolue de les préserver contre l'action de l'Homme, qui entreprend méticuleusement de les détruire. Pour en savoir plus, je vous invite à télécharger le dossier de presse. Et en attendant, je vous laisse rêver avec la bande annonce.

 

mardi, 29 octobre 2013

Afterwork le 7 novembre : découvrez le projet Senseschool

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Le réseau Femmes & Développement Durable organise le 7 novembre prochain un afterwork pour découvrir le projet SenseSchool. Venez nombreux!

De quoi s'agit-il? Inspiré de l’expérience de la communauté MakeSense, SenseSchool propose à des étudiants de réfléchir autour de défis d'entrepreneurs de l'ESS (économie sociale et solidaire) pour proposer des solutions innovantes. Montée en entreprise, SenseSchool met en place des programmes de formation et accompagne ces étudiants qui acquièrent de ce fait des compétences clés pour leur insertion professionnelle. L'équipe a ainsi travaillé avec l'ESCP Europe (en savoir plus sur le projet).


L'afterwork sera animé par Marine PLOSSU, Présidente et co-fondatrice de SenseSchool et Caroline DELBOY, Directrice Générale et co-fondatrice.


Informations pratiques
Ouvert à tous, tarif: gratuit adhérents / participation libre (1) non-adhérents
Inscription : obligatoire, envoyez un mail à femmesdd[at]gmail.com
Horaire: 19h15 - 20h30
Lieu: Espace SenseCube, 11 rue Delouvain, 75019
Accès: à 100m du métro Jourdain, Ligne 11

(1) Donnez ce que vous voulez sur place, cela permet d'aider au fonctionnement de l'association.

mardi, 02 juillet 2013

Moi Président, je n'ai rien compris à l'intérêt de l'écologie pour l'économie de la France

environnement, écologie, gouvernanceAprès avoir vivement critiqué les coupes sévères que subissait le budget 2014 de son ministère, Delphine Batho, Ministre de l'écologie, vient de se faire brutalement remercier.

Or, la baisse de 7% annoncée est la plus forte diminution en pourcentage du gouvernement, révélant un signal fort à l'encontre de la prise en compte de l'écologie dans la stratégie de long terme de la France. Est-ce vraiment une surprise quand l'écologie a fait tant défaut dans les débats de la présidentielle? Pourtant, elle est la solution de long terme. L'intégralité des thèmes en jeu ont un lien étroit avec notre économie :

 

Moi, l'écologie, je réduis la pollution de l'air et j'améliore la santé. A long terme, c'est moins de dépenses d'assurances santé en évitant notamment la multiplication des cas d'asthmes,  d'allergies, voire de cancers.

 

Moi, l'écologie, j'améliore les performances énergétiques. Je limite les besoins d'investissement pour la production d'énergie et à une ère où le coût de l'énergie ne cesse d'augmenter, c'est permettre aux citoyens de préserver leur pouvoir d'achat.

 

Moi, l'écologie, je réduis la proportion de déchets, je réduis donc les coûts de traitement et de ramassage des ordures ménagères, j'évite la multiplication de construction d'usines de traitement et de centre d'enfouissement des déchets.

 

Moi, l'écologie, j'encourage le commerce équitable, participant à la diminution de la pauvreté dans le monde par un meilleur partage des revenus et à terme, je limite les flux migratoires et les besoins d'aides au développement.

 

Moi, l'écologie, j'agis sur la qualité de l'eau, limitant les investissements dans les moyens d'assainissement, encourageant le tourisme et protégeant les zones agricoles.

 

Moi, l'écologie, je préserve les milieux naturels et protège les espèces menacées, j'évite l'érosion des sols, maintient la présence d'espèces prédatrices et limite la prolifération de maladies.

 

Moi, l'écologie, j'inspire l'innovation industrielle, les architectes et ingénieurs me copient pour créer des nouveaux matériaux, construire en réduisant les coûts et apporter des solutions techniques moins onéreuses.

 

Moi, l'écologie, je créée de l'emploi et rends les entreprises plus concurrentielles. Elles anticipent les contraintes réglementaires et occupent des nouveaux marchés, leur dynamique génère de l'emploi sur le long terme - le tout, sans subvention et sans intervention du gouvernement, contrairement à bien des secteurs industriels.

 

Moi, l'écologie, je préserve des régions et des savoir-faire, en attirant le tourisme et encourageant le développement de loisirs, en protégeant l'artisanat et des connaissances ancestrales, en permettant le développement d'économies locales.

 

Moi, l'écologie, je maintiens l'emploi en France car j'encourage à consommer local, je favorise le la R&D dans les entreprises, le développement du tourisme, des transports en commun (gérés forcément par des locaux), je contribue à préserver notre agriculture...

 

Moi, l'écologie, le gouvernement veut me tuer.

mardi, 26 février 2013

[video] Interview du Dr. Jane Goodall: une foi en l'Humanité inébranlable

biodiversité, chimpanzés, singe, nature, Jane Goodall, filmDr. Jane Goodall est une primatologue, éthologue et anthropologue britannique reconnue internationalement pour ses travaux sur les chimpanzés. Je vous invite à découvrir son interview que j'ai réalisé la semaine dernière dans le cadre de la sortie du film Chimpanzés. J'ai voulu en savoir plus sur ses motivations et, surtout, d'où elle puisait son énergie et sa foi inébranlable en l'Humanité.

 

N'hésitez pas à partager cette vidéo car Jane Goodall est une femme formidable, véritable source d'inspiration pour tous ceux qui ont envie de protéger la nature et s'en trouvent parfois découragés.

 

 

La première a découvrir l'usage d'outils chez les primates


Partie en Tanzanie dans les années 60, sans formation scientifique, elle va pourtant révolutionner la philosophie et la vision que l'homme a des animaux en attestant pour la première fois de l'utilisation d'outils chez ces primates (1).

 

Elle devient rapidement une experte mondiale et une des plus ferventes défenseuses des primates, avant de faire de l'éducation environnementale des jeunes un véritable cheval de bataille. En 1977, elle fonde l'Institut Jane Goodall pour la protection des grands singes, qui lance notamment en 1991 Roots & Shoots, un programme éducatif humanitaire pour l'environnement pour et par les jeunes. Il vise à encourager la compréhension, favoriser le respect et la compassion et inciter chaque individu à mener des actions en faveur de l'environnement, l'animal ou l'humain. En 2002, elle devient "Messager de la paix" des Nations Unies.

 

(1) Mention spéciale à ma prof de philo de lycée avec qui j'ai eu un débat aussi mémorable qu'houleux en 1994. 30 ans après les découvertes de Jane Goodall, à l'image de l'enseignement prodigué par tous les livres de philo de l'époque, elle persistait à dire que seul l'homme recourait aux outils - ce que je contestais avec hargne, tant les contre-exemples étaient déjà nombreux dans le monde animal.