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lundi, 18 février 2013

20 février: remise d'un Oscar à Disneynature

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Chimpanzés est le dernier né d’une collection de voyages cinématographiques autour du monde à la découverte de la nature proposé par Disneynature, qui sort ce mercredi 20 février au cinéma. Après Pollen et Félins, vous partez cette fois-ci en Côté d’Ivoire à la rencontre d’Oscar, adorable petit chimpanzé qui va rapidement être confronté aux joies de l’apprentissage en pleine forêt africaine.

 

Élevé par sa mère au sein de son groupe, le bébé primate va devoir affronter les conséquences dramatiques d’une guerre des clans dont sa mère ne survivra pas. Trop jeune pour se nourrir seul ou utiliser correctement des outils (mention spéciale à l'opération casse-noix), Oscar va devoir être adopté au plus vite pour survivre. Contre toute attente, l’espoir va venir de Freddy, le mâle alpha qui dirige le groupe…

 

Ce qui devait n’être qu’un film documentaire familiale s’est transformé en témoignage d’un miracle, du jamais vu par l’équipe de primatologues sur place en trente ans. Sans doute est-ce là la magie de Disney ? S'il est dommage que la voix off soit parfois trop présente, le film est touchant, magnifique, illustré par de somptueuses prises de vues au milieu du Parc National de Taï et une musique qui contribuera largement à vous faire sourire... Produit par Alastair Fothergill, Mark Linfield et Alix Tidmarsh, il a bénéficié de l’appui et l’accompagnement scientifique de deux des plus grands primatologues mondiaux : Christophe BOESCH et sa fondation, la Wild Chimpanzee Foundation, ainsi que Jane GOODALL et son organisation, le Jane Goodall Institute – une femme absolument formidable que j’ai rencontrée : son interview sera sur le blog dans quelques jours et je vous invite vraiment à l'écouter.

 

Je vous laisse découvrir la bande-annonce. Cliquez sur "lire la suite" pour accéder à des extraits additionnels. A noter : du 20 au 26 février, pour chaque place de cinéma achetée, une partie des recettes sera reversée à la Wild Chimpanzee Foundation.

 


CHIMPANZES - Bande-annonce VF - Au cinéma le 20... par WaltDisneyStudiosFR

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mardi, 04 décembre 2012

13 déc - Économie et Consommation collaboratives : modèle économique durable ou adaptation transitoire à la crise ?

économie collaborative,consommation collaborative,conduite du changement,entreprisesJ'écris moins souvent sur le blog car je suis très prise par mes activités et justement, le réseau Femmes & Développement Durable que j'ai le plaisir de présider organise le 13 décembre un débat sur la consommation et l'économie collaborative. Il est encore possible de vous inscrire donc n'hésitez pas, ce sera aussi l'occasion de rencontrer certains d'entre vous! La conférence a lieu de 18h45 à 21h, Cabinet Lefèvre Pelletier & associés (136, av. des Champs Élysées - PARIS 8).

 

L'objectif est de répondre aux questions suivantes:

  • Comment ces nouvelles formes de consommation et d'économie peuvent-elles être mise en œuvre au service du développement durable?
  • Comment les entreprises s'adaptent-elles à ces changements?
  • Existe-t-il des contraintes règlementaires à respecter lorsqu'on partage du contenu?
  • Quelles sont les opportunités en terme de business?
  • Quel avenir ces nouvelles approches peuvent-elles avoir? La tendance est-elle durable et viable?


Intervenants confirmés :

  • Sarah CORNE, Directrice du Fundraising et de la Communication, PLANET FINANCE -  Organisation de solidarité internationale qui a pour mission de lutter contre la pauvreté par le développement de la microfinance.
  • Antoine JENOUDET, Président Directeur Général de WECAB - Système de taxis partagés lancés par G7
  • Katerine MUGFORD, Consultante experte 2.0, TAEMANA Ltd - Cabinet accompagnant les entreprises dans leurs projets de collaboration et de partage.
  • Xavier PICAN, Avocat associé du Cabinet LEFÈVRE PELLETIER, spécialisé en droit de la Propriété Intellectuelle et Nouvelles Technologies.

 

Pour vous inscrire, envoyez un mail à femmesdd[at]gmail.com. L’entrée est gratuite pour les adhérentes de l’association (50 euros, adhésion jusqu'au 31 déc. 2013 - en savoir plus) et de 20 euros pour les non-adhérentes (adhésion/inscription réglable sur place). Pour recevoir la synthèse du débat, vous devez être adhérente de l’association ou inscrite au débat en tant que non-adhérente.

vendredi, 09 novembre 2012

Pour ou contre le rejet d'êtres humains par l'Église?

mariage homosexuel,eglise,lobby religieux,intégrisme

Exceptionnellement, ce blog sort des sentiers battus pour défendre le mariage homosexuel car la véhémence des propos de l'Église me choque. Nous sommes dans un État laïque où la pseudo "morale" religieuse révèle un état d'esprit rétrograde et archaïque. Or, le lobby catho s'immisce jusqu'aux plus hautes sphères de l'État, une influence inacceptable qui refuse l'égalité des êtres humains entre eux. Pour ces raisons, je souhaitais partager l'article suivant (source):


Nous, les sous-hommes du XXIème siècle


Parce que je suis noire, je suis perçue différemment. Est-ce volontaire? A voir le rejet et l’attitude de certains, les embûches qu’on ne cesse de semer dans ma vie et ma carrière, serais-je donc délibérément masochiste? Non, bien sûr, je n’ai pas choisi ce que je suis, je le subis.


Parce que je suis noire, je n’ai pas les mêmes droits que les autres citoyens français. Je suis pourtant capable d’aimer du même amour, celui pour lequel on peut être prêt à donner sa vie, celui qui vous enflamme, vous fait vibrer ou… vous mène par le bout du nez. Mais alors, pourquoi m’interdire de m’unir avec l’amour de ma vie, pourquoi m’empêcher de fonder une famille? Ah j’oubliais… l’Eglise. L’Eglise n’apprécie pas du tout l’idée qu’en tant que noire, je puisse avoir les mêmes droits. A ses yeux, il serait irresponsable de mettre au monde des enfants de noirs qui subiraient toutes les moqueries possibles à l’école. Cela pourrait engendrer de graves déséquilibres. Et puis de toutes les façons, aux yeux de l’Eglise, être noire, c’est un choix de vie qu’il est immoral d’imposer à ses enfants.


Que puis-je répondre si ce n’est l’envie irrépressible de crier tant cette vision me semble éloignée des racines même de la spiritualité, celle de faire preuve de tolérance et d’amour du prochain? Or, restreindre mes droits en tant que noire et m’interdire de jouir des mêmes bénéfices sociaux, des mêmes libertés, est-ce donc là l’illustration de l’amour du prochain tant prôné par l’Eglise? Certainement, à en croire les propos de plusieurs archevêques et politiques. Cependant, impossible de dénoncer leur message ségrégationniste sans être accusée de lobbying. Pourtant, que vaut le poids du lobbying de la communauté noire contre la puissance de l’Eglise installée confortablement depuis des siècles, à la tête d’un des Etats les plus riches du monde, dont les ramifications et les soutiens peuvent atteindre les plus hautes sphères de l’Etat en quelques coups de téléphone?


LIRE LA SUITE sur le blog "Homo inferior"

jeudi, 20 septembre 2012

S'engager: pourquoi et comment? Le point de vue de Simran Sethi

 

Simran Sethi est une militante écologiste américaine d'origine indienne. Très connue outre-atlantique, c'est tout à la fois une journaliste émérite, un professeur d'université et une conférencière hors pair, qui a su gagner les coeurs comme de nombreux prix, reconnue comme l'une des personnes les plus actives mondialement dans le domaine de l’écologie (1).

 

Simran Sethi est le profil même de personne qui vous marque. Je l'ai rencontrée l'année dernière et je dois dire que j'admire vraiment sa foi en l'humanité et sa patience. Mais derrière son optimisme, elle s'intéresse particulièrement aux mécanismes de déni et de refus de notre société à agir en faveur de l'environnement face à l'accumulation d'évidences. En ce sens, Simra Sethi n'est pas une militante radicale. Le dialogue et la quête de la compréhension de l'autre sont au coeur de sa démarche. C'est sans doute ce qui la rend si charismatique. Pour ceux d'entre vous qui comprennent l'anglais, j'aimerais donc partager avec vous son intervention lors de TEDx Cibeles(2) en juin dernier à Madrid sur le thème "Pourquoi et comment nous nous engageons?".

 

Résumé

Le militant croit souvent qu'il est différent du climato-sceptique, qu'il voit le monde autrement et comprend mieux les enjeux. Pourtant, notre ADN est le même et Simran Sethi cherche à faire réfléchir sur la façon dont nous nous engageons et considérons ceux que nous voulons convaincre. Elle rappelle que d'une manière générale, il n'y a pas de preuve que l'information change notre façon d'agir... et l'illustre par quelques photos de famines africaines et d'oiseaux étouffés par du plastique. Nous les connaissons toutes mais ne modifions pas pour autant nos comportements du jour au lendemain. En clair, notre cerveau n'a pas évolué pour prendre réellement en compte des informations qui ne touchent pas notre quotidien. Nous pouvons être sensibles aux malheurs de nos amis... mais pas à ceux des amis de nos amis.

 

Parallèlement, nous sommes réceptifs aux informations concernant notre sécurité, notre santé, dès lors que nous sommes affectés directement. Nous avons trop de soucis et de choses à gérer au quotidien pour nous encombrer d'information ne nous touchant pas dans l'immédiat.

 

Les militants doivent donc s'engager autrement, non plus en assénant les gens avec des informations, mais en engageant le dialogue et en communiant avec le public pour comprendre leurs inquiétudes au quotidien. 

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(1) Pour un portrait plus complet, consultez sa biographie (en anglais) sur Wikipedia et le Huffington Post.

(2) TED est un acronyme de Technology, Entertainment and Design, une initiative lancée en 1984 sous forme de conférences dont le but est de propager des idées en offrant une tribune aux personnalités et experts pluridisciplinaires pour diffuser leur savoir. Ces conférences sont disponibles gratuitement sur leur site web. TEDx est un programme parallèle qui permet à des groupes (université, entreprise...) de monter localement un évènement similaire à TED. Là aussi, la plupart des conférences sont visionnables gratuitement en ligne.

mercredi, 29 août 2012

Il était une fois un enfant qui aimait les marmottes

Une image vaut mille mots.

biodiversité, nature, marmotte, éducation environnementale, éthologie

Matteo est un petit garçon autrichien de 8 ans tombé amoureux des marmottes. Depuis 4 ans, il passe régulièrement ses vacances à Groslocker, dans les Alpes autrichiennes. L'enfant s'est vite passionné pour la colonie de marmottes à proximité, passant des heures à les observer. Ces animaux, d'habitude plutôt craintifs, ont fini par se laisser approcher par l'enfant. 

 

Après mon coup de gueule avant les vacances (lire "L'écologie en échec, l'Humanité peut danser tranquille"), j'ai réfléchi longuement au fait de poursuivre ce blog ou non. Voire même de poursuivre professionnellement. Et oui, mon ras-le-bol est profond et il persiste. Si professionnellement les choses sont encore floues (je suis associée dans une autre société de gestion de spas hôteliers qui ne demande qu'à ce que je m'investisse plus), j'ai tout de même décidé de continuer le blog car j'aime partager l'info par dessus tout. Et j'ose me vanter d'être un de ces rares blogueurs qui mettent un point d'honneur à systématiquement citer leurs sources et références et à vérifier chiffres et données transmises - ce que même la plupart des journalistes ne font plus...

 

Cette petite histoire de marmottes qui résonne comme un conte de fée était donc parfaite pour démarrer la rentrée... je vous laisse cliquer sur le lien ci-dessous, vous pourrez admirer d'autres photos.

 

A très bientôt!

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Source:
"The marmots and me: The schoolboy, 8, who has struck up a remarkable friendship with a colony of alpine animals", Dailymail (26 août 2012)

mercredi, 06 juin 2012

L'écologie en échec, l'Humanité peut danser tranquille.

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Quand je parle d’environnement et plus largement de développement durable, j’essaye d’être positive, que ce soit professionnellement ou sur ce blog. Je chasse le catastrophisme ambiant en partant du principe que le (bon) exemple sert de moteur aux gens pour avancer. Mais je suis en train de perdre foi en l’humanité, ma bonne humeur s’évapore de mois en mois jusqu’à un niveau de ras-le-bol jamais atteint.

 

Ce n’est pas un sentiment qu’une consultante comme moi a envi de mettre en avant. Avoir une part de soi-même qui s’avoue vaincue, c’est tout simplement tabou. Et l’admettre, c’est encore plus dur. Mais parce que j'ose en parler, je me suis rendue compte ces derniers temps que j’étais loin d’être le seul professionnel concerné. Pas plus tard qu’aujourd’hui, je viens encore d’apprendre qu’un consultant dont j’apprécie particulièrement la niaque et l’optimisme notoire vient de s’abonner au camp des résignés.

 

Je réalise de façon dramatique que de plus en plus de professionnels ou d’associatifs travaillant dans l’environnement n’en peuvent plus de répéter les mêmes choses, de prévenir encore et encore, autant de visionnaires qui s’en prennent plein la gueule parce qu’évidemment, les individus lambdas ou des élus savent mieux que des milliers d’experts l’état des lieux exact de la planète et les solutions pour freiner l’aggravation des symptômes. Alors certes, tous ne sont pas parfaits et transmettent parfois des informations inexactes à l’effet dévastateur (les médias gobent 1000 conneries quand elles viennent d’EDF mais un écolo isolé un peu trop zélé, on ne le rate pas). Mais globalement, devoir encore et encore tergiverser sur « y a-t-il encore assez de pétrole pour les 50 ans ou 150 ans à venir » face à plus d’un milliard de voitures dans le monde et 100.000 véhicules en plus par jour, n’est-ce pas être totalement maso ?

 

Le secteur du luxe ne s’est jamais aussi bien porté tandis que la misère gangrène jusqu’aux pays les plus riches et que financer des projets à l’autre bout du monde préservant les populations locales et leur habitat naturel devient mission impossible. Mais inutile de taper sur les riches : combien de femmes, qui n’ont pas de larges revenus, succombent à D&G, Vuitton ou Chanel après avoir longtemps économisé ? Combien d’HLM disposent d’une gigantesque télé tout en se nourrissant de poulet de batterie 1er prix (j’ai cessé de faire le décompte dans les logements que j’ai visités) ?

 

Cessons de pointer du doigt des riches dont, au final, tant imiteraient illico le train de vie s’ils en avaient les moyens. Tout est une question de priorité. L’humanité a clairement fait un choix : celui de privilégier sa consommation matérielle au détriment de sa santé et son équilibre à long terme. Pourtant, personne n’a jamais aspiré à partir en vacances dans un bidonville ou une barre HML (avec vue sur le périphérique, tant qu’à faire). Non. Réfléchissez plutôt aux raisons qui nous amènent à désespérer de partir en vacances, de fuir le train-train métro-boulot-dodo, d’avoir envie de se relaxer, de passer du bon temps entre amis (ou se retrouver enfin seul et tranquille), de partir à la mer, la montagne, de voyager et provoquer des dépaysements sensoriels ? Le dénominateur commun est la quête d’une sensation de bien-être en agitant nos sens et en fuyant l’oppression. En somme, l’antithèse de ces visions de science-fiction aux champs infinis de tours dont les pieds s’enfoncent dans l’obscurité nauséabonde et crasseuse où l’humanité tente de vivoter tant bien que mal. Malheureusement, de Blade Runner au 5ème élément en passant par l’armée des 12 singes, dans combien de temps cette qualité de vie repoussante risque de devenir une réalité ?

 

Se préoccuper d’écosystèmes et chercher à les préserver n’est pas une lubie. Tout se lie à notre quotidien, des épidémies à l’augmentation des cas d’asthme et d’Alzheimer, de l’érosion des sols à l’amplification des dérèglements climatiques qui influent considérablement sur le cours des fruits et légumes… ou le montant de nos assurances. Notre humanité s’amuse, inconsciente de la fragilité du sol sur lequel elle danse. Et j’en ai marre de chercher à prévenir que la lave coule dessous et est en train de dangereusement grignoter la roche à la surface.

 

Pourquoi m’en soucierais-je ? Ne serait-ce pas plus simple de se contenter de dire « oui, la Terre est plate » et d’arrêter de s’en prendre plein la figure? Après tout, nombreux seraient ceux à se réjouir que les "écolos bien pensants" leur foutent la paix…

mardi, 29 mai 2012

Flashback - "UV en cabine: attention cancer". Du progrès depuis 2005!

environnement,santé,bronzage,uv,soleil,cancerLe 17 août 2005, je publiais l'article "UV en cabine: attention cancer", un des tous premiers de ce blog, paru il y a 7 ans déjà. Je dénonçais alors le danger des cabines de bronzages et le potentiel cancérigène des UV, dans un contexte où les autorités sanitaires laissaient faire.

 

Face au royal silence des médias et un nombre de cabines de bronzage qui a explosé depuis, il aura fallu attendre mai 2012 pour qu'une étude soit enfin médiatisée tandis que des médecins - dermato en tête - s'insurgent depuis longtemps.

 

Aujourd'hui, c'est officiel, le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publié le 22 mai 2012 estime à 4,6% le nombre de nouveaux cas annuels de mélanomes (tumeur cutanée) liés à l'exposition aux UV des cabines de bronzage. En clair, cela représente 347 cas de mélanome et 76 décès totalement stupides résultant de l'exposition aux UV artificiels. Face à ces statistiques (qui risquent de s'aggraver), les scientifiques estiment que l'exposition aux UV artificiels constitue désormais un réel enjeu de santé publique: "les rayons ultraviolets artificiels, particulièrement ceux qui sont émis en cabine de bronzage, sont ainsi classés dans la catégorie la plus élevée parmi les agents cancérogènes".

 

Or, la sensibilisation est inexistante alors même que près d'un quart des français croient, à tort, que ces UV artificiels préparent la peau au soleil. Mais cette énième étude semble avoir - enfin - été entendue car la Ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé un prochain décret pour durcir la réglementation sur les cabines de bronzage. 

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Sources:
- "Cabines UV : les médecins tirent la sonnette d'alarme", 20 minutes (23 mai 2012)
- "Augmentation des cancers de la peau - Comment les prévenir et les détecter plus tôt ?", communiqué de l'InVS (Institut de Veille Sanitaire) (23 mai 2012)