Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 14 février 2011

Consommer sans piller la planète: Capital Terre, mercredi 16 février

Combien de kilo de vêtements en coton avons-nous dans nos placards? Savez vous que pour chaque kilo de coton produit, il a fallu pas moins de 11.000 litres d'eau? Quand on sait qu'il se vend pas loin de  2 milliards de jeans par an dans le monde (soit le tiers de la consommation annuelle totale d'eau en France), on comprend mieux pourquoi la mer d'Aral s'est asséchée suite à l'intensification des cultures de coton en Ouzbekistan et pourquoi le désert avance dans certains régions chinoises qui ont fait le même choix...

 

L'émission de M6 Capital Terre a donc décidé de décrypter l’impact de notre consommation sur la planète à l’ère du tout-jetable. Rendez-vous sur M6 mercredi 16 février, à 20h45 pour un tour d'horizon allant de l'Europe à la Chine, en passant par l'Afrique... avec quelques lueurs d'espoirs à la clé, comme cette usine qui arrive à produire du carburant à partir de plastique ou ces pantalons en fibre d'orties.

Rappelez-vous, la clé n'est pas de s'interdire de consommer, mais de consommer autrement, en créant du plaisir avec moins de matériel, tout simplement. D'ici là, voici un extrait de l'émission.

 

mardi, 08 février 2011

"Vert" du bio durable?

overdose ecolo vert durableExtrait de ma chronique sur le site de l'Express...


Bio, vert, écolo, durable, green, éthique... ces mots conservent-ils désormais un sens, tant notre société en abuse dans ses discours? Pire, ce matraquage sémantique n'est-il pas nuisible à la mise en oeuvre de nouveaux comportements pourtant salutaires?


Avez-vous eu besoin de publicité pour abandonner votre Minitel et passer à Internet, véritable révolution dans notre quotidien? Probablement non. Il semble alors incompréhensible que le développement durable, formidable vecteur d'amélioration de la qualité de vie, fasse l'objet d'autant de matraquage au quotidien: "durable", "bio", "écolo", "vert"... nous atteignons l'overdose. Le ras-le-bol est désormais perceptible, noyé qu'est le citoyen dans un océan de spots, affiches, slogans et discours bien pensants où il est devenu impossible de discerner le vrai du "greenwashing".

 

Or, lobotomiser les esprits n'a jamais permis d'agir efficacement. Aujourd'hui, le citoyen entend bien plus souvent parler d'écologie via la publicité (dont la véracité est largement questionnable) qu'au travers de son éducation.

 

LIRE LA SUITE sur l'Express.fr

 

Crédit photo: Luv2photo20

vendredi, 14 janvier 2011

Plongée sous la banquise: documentaire ce soir à ne pas rater

 

plongee arctique banquise.jpg

Ce soir, à voir absolument sur Thalassa (France 3, à 20h35), regardez un documentaire unique où une équipe française a passé 110 jours pour filmer et photographier la banquise de l’océan glacial arctique. Histoire de vous donner le vertige, voici l'expédition en quelques chiffres:

 

51 plongées entre 0 et 35 m, sur 9 sites
45 jours de banquise entre -1°C et -52°C
1 océan à -1,8°C
20 000 photos et 40 h de film
10 m : hauteur max des crêtes de compression
40 m : profondeur max des quilles de glace

 

Le documentaire de 52 mn qui en découle a été primé et récompensé maintes fois. Je vous invite donc vivement à découvrir ces images sompteuses sous la glace bleutée, où les rayons du soleil tentent de percer les ténèbres marines comme un voile de lumière s'ouvrant sur ces abîmes mystérieuses (vous remarquerez le plongeur minuscule sur la photo ci-dessus, cela vous donne une idée des proportions).

 

D'ici là, je vous propose de parcourir deux documents téléchargeables (pdf) présentant:

- L'expédition pour tout savoir sur le contexte, l'équipe, le parcours... (et les plus belles photos)
- Quelques photos additionnelles (dont une plutôt impressionnante où les plongeurs ont juste la tête qui émerge d'un trou dans la glace, cerné de glaçons)

 

Et comme je ne résiste pas, une autre photo...

 

expedition sous banquise.jpg

 

dimanche, 26 décembre 2010

Joyeuses fêtes!

Si l'on ne doit pas attendre la fin de chaque année pour vivre un moment de partage avec la famille, les amis et tous ceux qu'on aime, c'est néanmoins la période idéale pour se remémorer que la joie vient surtout des échanges avec les autres et pas du consumérisme. Il serait bon de s'en souvenir le reste de l'année, cela rendrait les gens certainement plus heureux tandis que tant cherche à posséder toujours plus...

 

christmas-cats.gif

Cela peut paraître paradoxal à une époque propice aux achats, cadeaux suremballés et surenchère de nourriture... Mais n'avez vous jamais eu ce sentiment que les gens semblent plus aimables que de coutume, alors que les queues dans les magasins deviennent démesurées, comme si beaucoup cherchaient bien plus que d'habitude à éviter le conflit, prendre les choses avec le sourire... Rien que cette semaine, j'ai bien du entendre 3 fois "oh ce n'est pas grave c'est noël..." dans des situations où la conversation aurait pu (du?) devenir houleuse.

 

Et puis on se plaît à cocooner chez soi, avec de la famille ou des amis...parfois devant des films mièvres à souhait qui se finissent forcément bien ou des bêtisiers (en commentant sur les présentateurs cucu la praline*) car on veut rester d'humeur joyeuse.

 

Il suffit de quelques personnes proches, pas besoin d'être à cinquante... Quelques lumières chaudes ou des bougies font la différence, un peu de déco (tellement facile au passage d'en faire de très belles soi-même) et voilà notre petit quotidien transformé...

 

Sans doute les aléas de la vie ont fait que certains ne partagent pas ce tableau idyllique, j'en connais... Mais je persiste à croire que loin du rabachâge commercial et des croyances religieuses, Noël est une période où les sourires et la bonne humeur sont plus nombreux et je m'en imprègne. Cela me rappelle combien l'humanité, si souvent égoïste et individualiste, est parfaitement capable de donner aux autres et partager. Et ça fait rudement du bien au moral!

Joyeuses fêtes à tous!

 

* Non mais sérieux, pourquoi les présentateurs de bêtisiers et autres vidéo gag se sentent obligés de sortir autant d'âneries, sur fond de pseudo sketchs tellement mal joués qu'à côté, Hélène et les garçons mériterait un oscar?

mercredi, 01 décembre 2010

Cancun brûle-t-il?

negociation climat incendieExtrait de ma chronique sur le site de l'Express...


Au sommet de Cancun sur le climat, au Mexique, l'ombre de l'échec rôde, chacun se renvoyant la balle sur les capacités des uns et des autres à pouvoir faire échouer les négociations. Les critiques fusent sur nos politiques... mais le citoyen est-il si bien placé pour donner des leçons?
 
Seuls 2% des logements français sont équipés d'un détecteur de fumée contre 98 % en Norvège et 89 % en Grande-Bretagne (selon une dépêche de l'AFP reprise sur le site du Monde). Les pays avec un taux d'équipement supérieur à 80 % ont diminué le nombre de morts de moitié, cela ferait 400 vies chez nous, sans compter les 10 000 blessés qui s'en sortiraient certainement mieux... 

Pour autant, si votre voisin vous recommande chaudement d'acheter un détecteur, le ferez-vous? J'imagine que personne ne remettrait en cause le bien-fondé de son conseil, mais qui se précipiterait dès le lendemain pour s'équiper? Manque de temps pour acheter le matériel, période où une dépense additionnelle serait malvenue, ignorance sur le choix du détecteur, obligation de s'équiper seulement en 2015... Les excuses sont nombreuses pour remettre à plus tard l'installation d'un matériel qui peut pourtant sauver des vies et dont les premiers modèles ne coûtent que 15 euros... 

C'est ainsi, "notre maison brûle et nous regardons ailleurs", comme disait Jacques Chirac à l'ouverture de son discours lors du IIIe Sommet de la Terre en 2002, en Afrique du Sud. 

LIRE LA SUITE sur l'Express.fr

dimanche, 07 novembre 2010

Des sponsors pour les WWOOF, que l'aventure commence!

 


sponsor%20environnement.jpg

© Damien Guillaume

 

Je vous propose aujourd’hui de découvrir l’épopée Flying Road menée par 3 passionnés de nature, d’aventure et de photographie : Sandra, Guillaume et Damien. Leur projet ? Parcourir l’Amérique du Sud pour wwoofer au maximum et associer leurs compétences pour sensibiliser les gens à la question de la protection de l’environnement.

 

Loin de l’explosion de joie d’un St Bernard trop heureux de vous voir, WWOOF (World-Wide Opportunities on Organic Farms) est un réseau mondial proposant de passer du temps à travailler dans des fermes biologiques du monde entier en échange du gîte et du couvert.

 

Nos 3 compères ont donc décidé de se lancer. Mais quand on a autant de soif d’aventure, on ne se contente pas de 3 adresses. Ils ont donc décidé de monter un véritable projet suivant un parcours précis qui, grâce à Damien, photographe professionnel, sera accompagné de reportages photo nature. Evidemment, ce travail nécessite quelques financements donc… ils sont à la RECHERCHE DE SPONSORS.

 

Et comme les entreprises sont assez frileuses lorsqu’on s’adresse à elles directement sans avoir un pied dans la place, ils ont décidé de passer par la blogosphère pour faire connaître leur aventure et trouver des partenaires pour les aider. Et moi, comme je les aime bien et parce que Damien fait des photos vraiment superbes, et bien j’apporte ma petite pierre en relayant leur demande.

Lire la suite

mercredi, 03 novembre 2010

La petite bible des peintures et enduits bio

peinture%20enduit%20bio.jpgCela fait un moment que je voulais vous parler de ce guide que j'ai adoré. Pour avoir exploré le web assez récemment à la recherche d'info sur toutes les finitions écolo dans une maison, je me suis vite retrouvée sous une avalanche de données, parfois contradictoires ou à devoir potasser des sites tellement spécialisés quand on ne possède pas toutes les bases que c'est décourageant...

 

Au final, j'imagine à quel point un novice peut être totalement perdu. Du coup, ce petit ouvrage (150 p.) arrive à point nommé avec au programme:

 

 

  • Un descriptif des produits (liant, charge, diluant, adjuvant...) sur  30 p.
  • Des recettes à réaliser soi-même (c'est VRAIMENT présenté comme une recette, avec les quantités d'ingrédients à rassembler). J'ai découvert par exemple la peinture à base de fécule de pomme de terre.
  • La mise en oeuvre (environ 65 p.) avec les outils, la préparation, les techniques d'application...

 

Ajoutez un glossaire et quelques adresses utiles et voilà un livre complet et surtout, d'une clarté (photos à l'appui) particulièrement appréciable. La qualité est d'ailleurs à la hauteur de la réputation de l'éditeur, qui est très spécialisé sur ce créneau du bio/écolo (non, cet article n'est pas sponsorisé, Terre Vivante fait partie de mes éditions préférées avec Delachaux et Niestlé - c'est dit).

 

Si vous aussi avez envie de jeter un coup d'oeil, voici les références (et l'accès au sommaire complet):

"Peintures et enduits bio", Bruno Gouttry (Ed. Terre Vivante - 2010). Prix: 18 €