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lundi, 07 avril 2014

Fabrication du surimi : des additifs à la pêche durable?

pêche, surimi, alimentation, poisson, Fleury Michon, Venez Vérifier

J’ai longtemps pensé que le surimi était un ersatz de poisson fabriqué à partir de résidus agrémentés de conservateurs, de colorants et autres joyeusetés artificielles. Optimiser ainsi des supposés restes n’était pas un problème, recourir à ces produits additifs, si.


Or, en février dernier, je me suis retrouvée au rayon des surimis où il me prit l’envie de lire les ingrédients. Je n’étais pas déçue, enchaînant les cumuls d’additifs dégueu jusqu’à ce que, surprise, je tombe sur une marque (Fleury Michon en l'occurence) où ne figuraient ni polyphosphate ou sorbitol (stabilisants), ni glutamate de sodium (exhausteur de goût), ni carmin (colorant naturel*). Effet wow garanti…


Le mois suivant, le hasard faisant bien les choses, voilà que cette même marque me contacte pour m’inviter à décrypter le processus de fabrication de son surimi. Mot d’ordre ? #VENEZVERIFIER, nom officiel de cette campagne visant à démontrer la qualité de sa production. Piquée au vif, j’ai accepté de relever le défi. [ndlr. Je rappelle que ce n'est pas un billet sponsorisé, mais bien la narration d’une expérience blogueur/marque où vous, lecteur, avez tout loisir d’intervenir au travers de vos commentaires].


Les additifs

Première action, forte de mon expérience au supermarché local : aller à la pêche aux ingrédients des bâtonnets de base d’un plus grand panel de concurrents. Le constat s’impose : Coraya, Cora, Auchan, Monoprix, Leclerc (produit par Fleury Michon**) comportent tous un cocktail de stabilisants (sorbitol E420 et/ou polyphosphates E452), du glutamate de sodium, voire un colorant dont on se passe (carmin plutôt que du paprika). Seules marques rescapées : des bâtonnets Carrefour (aussi produits par Fleury Michon) et Compagnie des pêches St Malo (dont certains ingrédients sont même issus de l’agriculture biologique). [N’hésitez pas à compléter en commentaire].


La pêche est-elle durable ?

Le surimi est composé de filets (et non de résidus) de poisson à chair blanche mixés (minimum 35% du produit fini selon la norme AFNOR en vigueur), auxquels sont ajoutés de la fécule, des blancs d’œuf, de l’huile végétale (Colza généralement) et des arômes. Il s’agit le plus souvent de colin d’Alaska – en l’occurrence, Fleury Michon recourt à 90% de colin et 10% de Merlu blanc du Pacifique (liens en anglais car beaucoup plus complets). On regrettera que sauf exception, aucune marque ne précise les espèces de poisson dans ses ingrédients [MàJ 12/04/14 : bonne nouvelle, cela va devenir obligatoire dans les prochains mois].

Plusieurs enseignes proposent des surimis dont le poisson est labellisé MSC (Marine Stewardship Council), c'est-à-dire considéré comme ayant été pêché durablement, sans mettre les stocks en danger. C’est le cas pour Fleury Michon (mais aussi pour Coraya notamment).

Or, rien qu’en France, 60.000 tonnes de surimi sont consommés par an (la marque occupant 25% de ce marché). Mondialement, les quantités font donc frémir et plusieurs ONG (Greenpeace en tête) réclament de réviser les statuts du Colin et du Merlu – qui ne sont actuellement pas considérés en danger.

Cette question de la quantité est au cœur même de nos modes de consommation dont le consommateur est le premier acteur. Car oui, cela peut faire figure de lapalissade… mais c’est toujours le consommateur qui peut tuer une marque et non le contraire. Comme je le dis toujours, aucune goutte de pluie ne se sent responsable des inondations.

Étape n°1: des bons points...

Je reconnais que Fleury Michon a fait effectivement un gros effort sur ses produits au regard de la concurrence (pour un prix à peine plus cher). L’exploration se poursuit (décryptage des modes de pêche, des arômes ajoutés…) et si la marque continue à jouer le jeu, même si tout n’est pas parfait, nous pourrons alors saluer sa volonté de transparence. Je vous tiens bien évidemment au courant ;-)

D’ici là, je vous invite à me faire part de vos interrogations/critiques/remarques dans les commentaires.

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* Le carmin est un colorant produit à partir de cochenille, un insecte vivant sur des cactus surtout cultivés en Amérique latine. Diverses étapes sont nécessaires pour obtenir le colorant, avec parfois un traitement aux sels d’aluminium. Colorant potentiellement allergisant. Plus d'info sur ce site. Sincèrement, quand on sait qu'on peut obtenir la même coloration de surimi avec du paprika...
** Pour info, nombre de grands fabricants fournissent les marques distributeurs - avec l'obligation de répondre au cahier des charges de ces derniers, d'où des différences de recettes. Concernant Leclerc, il semblerait que certains additifs comme le polyphosphate viennent d'être supprimés. Info non vérifiée.

vendredi, 08 novembre 2013

Le développement durable, vu par l'Oréal et Alexandra Palt, sa directrice RSE

Le 23 octobre dernier, L'Oréal annonçait ses engagements en matière de développement durable à horizon 2020, organisant dans la foulée son Forum "Réenchanter la consommation durable", réunissant ONG partenaires et entreprises pour partager leurs expériences.

 

Invitée à assister au débat, je craignais un bel exercice de com enrobée de greenwashing green icing. En même temps, j'avais en mémoire la récente enquête Global Green Brands sur le décalage entre la crédibilité des allégations vertes des 100 plus grandes marques mondiales et leurs performances réelles en la matière, avec une perception souvent faussée des consommateurs, aussi bien positivement que négativement. Or, L'Oréal s'avère une des marques les plus pénalisées, aux performances bien supérieures à ce que croient les consommateurs. 

 

Qu'apprend-on des engagements du groupe d'ici 7 ans? Trois éléments majeurs :

  • L'ensemble des produits du groupe auront un impact environnemental ou social positif, avec un effort notamment sur des formulations moins impactantes (ressources renouvelables, moins d'eau utilisée, chimie verte...) et/ou un packaging mieux pensé.
  • Empreinte environnementale réduite de 60% (60% de CO2 provenant des usines et centrales de distribution en moins par rapport à 2005, 20% de CO2 en moins pour le transport de produit par rapport à 2011, 60% de consommation d’eau et de production de déchet en moins par unité de produit fini par rapport à 2005, zéro déchet en décharge).
  • Le profil environnemental et sociétal de tous les nouveaux produits seront rendus accessibles aux consommateurs, qui pourront participer à un comité consultatif de consommateurs pour influencer sur les actions développement durable du groupe.


Est-ce suffisant pour un groupe avec une telle force de frappe ?

Soyons honnête, le consommateur lambda (aussi bien chinois, russe ou français) se soucie bien plus du logo sur son produit cosmétique que ses ingrédients qu'il est de toutes les façons incapables de décrypter. Il est alors tentant pour un groupe où l'aura de la marque fait sa renommée en assurant ses ventes de ne pas imposer de choix trop radicaux. Mais tout de même, je regrette l'absence de labels, avec des années références trop récentes (tel 2011 pour les transports!!!) et des aspects quantitatifs relatifs aux formulations et packaging bien vagues. Mention spéciale aussi aux infographies du site de L'Oréal totalement biaisées (et dans ce genre de contexte, ce n'est jamais un hasard, d'où la critique acerbe): l'échelle des abscisses n'est pas respectée, masquant en fait un net affaiblissement des courbes (et donc, des efforts : voir la courbe réelle) - la question de savoir si finalement, les objectifs 2020 ne sont pas presque atteints et auraient donc pus être poussés plus loin se pose.

 

Mais je veux rester positive car, finalement, le meilleur signe de ces engagements est peut-être la volonté du groupe de s'ouvrir aux parties prenantes, comme à l'occasion de ce Forum où j'ai pu ensuite poser quelques questions à la directrice RSE du groupe.

 

Entretien avec Alexandra Palt, Directrice Responsabilité Sociétale et Environnementale du Groupe L'Oréal


environnement,l'oréal,cosmétique,beauté,entreprise,développement durable 1. Qu'est ce qui a motivé la démarche de proposer une telle conférence? Quels en étaient les résultats/effets attendus?

Comme vous le savez, nous avons annoncé le matin de la conférence nos engagements en matière de développement durable à horizon 2020. La consommation durable est au cœur de ces engagements, puisque nous voulons en 2020, donner à tous les consommateurs de produits L’Oréal la possibilité de faire des choix de consommation durables. C’est un engagement très ambitieux, qui répond à une problématique à laquelle l’ensemble des industries de consommation vont être confrontées dans l’avenir. Mais c’est un sujet complexe, sur lequel nous ne prétendons pas avoir toutes les solutions. C’est la raison pour laquelle nous avons voulu rassembler les experts les plus pointus de ces questions au niveau mondial actuellement, nos cinq partenaires BSR, Futerra, Forum for the Future, Sustainable Brands et WBCSD, pour faire avancer en Europe et en France la réflexion collective sur le sujet, en invitant des experts RSE, des pouvoirs publics, des ONG, et s’inspirer ensemble en partageant des beaux exemples .

 

2. Tout au long de cette conférence, des entreprises, des ONG se sont exprimées, sauf L'Oréal (hors intro/conclusion): pourquoi un tel effacement de soi?

C’est un choix, l’idée n’était pas de nous mettre en avant, mais de partager un certain nombre d’exemples inspirants. Nous avons introduit et conclu, donc nous n’étions pas complètement en retrait non plus.

 

3. Parmi les entreprises qui sont intervenues, quelques-unes n'ont pu s'empêcher de vraiment s'auto promouvoir (notamment BMW qui a été jusqu'à passer sa publicité). Dans un contexte où même L'Oréal s'est mis en retrait, cela paraît maladroit. Aviez-vous établi un cadre d'intervention ou aviez-vous laissé au contraire une grande liberté sur le choix des sujets?

Nous avons voulu laisser la parole libre bien sûr, et l’idée était de partager ensemble des best practices, que nous avions identifiées comme telles, avec nos partenaires, sur le sujet. Donc je ne pense pas que cela était maladroit, nous voulions que chaque entreprise choisie présente ce qu’elle a fait de manière complète. Le cas BMW i est intéressant de la conception jusqu’à la communication au consommateur par le biais de la publicité.

 

4. Que retenez-vous de cette expérience?

Une expérience formidable, de voir des intervenants venus du monde entier apporter leur expertise et leur passion sur le sujet. Je suis pour ma part très heureuse d’encourager ces échanges, qui nous permettent de nous inspirer les uns les autres, par-delà les secteurs.

 

5. Si c'était à refaire, changeriez-vous d'emblée quelque chose à cette formule et quels nouveaux objectifs aimeriez-vous atteindre?

Nous ne changerions pas grand-chose. Nous avons atteint notre objectif de rassembler des experts RSE, des entreprises, des ONG, des représentants des pouvoirs publics, pour partager ensemble des solutions innovantes en matière de consommation durable.

 

6. L'expérience sera-t-elle réitérée?

Oui sans doute, nous aimerions poursuivre la réflexion, en prenant en compte les contextes culturels régionaux, par exemple en organisant des échanges en France.

 

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En mentionnant la possibilité d'organiser des échanges en France (dernière phrase), voilà peut-être le début de la véritable évolution du groupe. Instaurer un dialogue accroit considérablement les chances de se rendre compte à quel point le monde et les mentalités évoluent et attendent du changement : c'est souvent l'élément déclencheur le plus efficace pour opérer un changement de cap. Espérons.

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Site officiel des engagements DD du groupe: http://lorealcsr2020.com
Crédit photo: L'Oréal

mardi, 29 octobre 2013

Afterwork le 7 novembre : découvrez le projet Senseschool

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Le réseau Femmes & Développement Durable organise le 7 novembre prochain un afterwork pour découvrir le projet SenseSchool. Venez nombreux!

De quoi s'agit-il? Inspiré de l’expérience de la communauté MakeSense, SenseSchool propose à des étudiants de réfléchir autour de défis d'entrepreneurs de l'ESS (économie sociale et solidaire) pour proposer des solutions innovantes. Montée en entreprise, SenseSchool met en place des programmes de formation et accompagne ces étudiants qui acquièrent de ce fait des compétences clés pour leur insertion professionnelle. L'équipe a ainsi travaillé avec l'ESCP Europe (en savoir plus sur le projet).


L'afterwork sera animé par Marine PLOSSU, Présidente et co-fondatrice de SenseSchool et Caroline DELBOY, Directrice Générale et co-fondatrice.


Informations pratiques
Ouvert à tous, tarif: gratuit adhérents / participation libre (1) non-adhérents
Inscription : obligatoire, envoyez un mail à femmesdd[at]gmail.com
Horaire: 19h15 - 20h30
Lieu: Espace SenseCube, 11 rue Delouvain, 75019
Accès: à 100m du métro Jourdain, Ligne 11

(1) Donnez ce que vous voulez sur place, cela permet d'aider au fonctionnement de l'association.

mardi, 02 juillet 2013

Moi Président, je n'ai rien compris à l'intérêt de l'écologie pour l'économie de la France

environnement, écologie, gouvernanceAprès avoir vivement critiqué les coupes sévères que subissait le budget 2014 de son ministère, Delphine Batho, Ministre de l'écologie, vient de se faire brutalement remercier.

Or, la baisse de 7% annoncée est la plus forte diminution en pourcentage du gouvernement, révélant un signal fort à l'encontre de la prise en compte de l'écologie dans la stratégie de long terme de la France. Est-ce vraiment une surprise quand l'écologie a fait tant défaut dans les débats de la présidentielle? Pourtant, elle est la solution de long terme. L'intégralité des thèmes en jeu ont un lien étroit avec notre économie :

 

Moi, l'écologie, je réduis la pollution de l'air et j'améliore la santé. A long terme, c'est moins de dépenses d'assurances santé en évitant notamment la multiplication des cas d'asthmes,  d'allergies, voire de cancers.

 

Moi, l'écologie, j'améliore les performances énergétiques. Je limite les besoins d'investissement pour la production d'énergie et à une ère où le coût de l'énergie ne cesse d'augmenter, c'est permettre aux citoyens de préserver leur pouvoir d'achat.

 

Moi, l'écologie, je réduis la proportion de déchets, je réduis donc les coûts de traitement et de ramassage des ordures ménagères, j'évite la multiplication de construction d'usines de traitement et de centre d'enfouissement des déchets.

 

Moi, l'écologie, j'encourage le commerce équitable, participant à la diminution de la pauvreté dans le monde par un meilleur partage des revenus et à terme, je limite les flux migratoires et les besoins d'aides au développement.

 

Moi, l'écologie, j'agis sur la qualité de l'eau, limitant les investissements dans les moyens d'assainissement, encourageant le tourisme et protégeant les zones agricoles.

 

Moi, l'écologie, je préserve les milieux naturels et protège les espèces menacées, j'évite l'érosion des sols, maintient la présence d'espèces prédatrices et limite la prolifération de maladies.

 

Moi, l'écologie, j'inspire l'innovation industrielle, les architectes et ingénieurs me copient pour créer des nouveaux matériaux, construire en réduisant les coûts et apporter des solutions techniques moins onéreuses.

 

Moi, l'écologie, je créée de l'emploi et rends les entreprises plus concurrentielles. Elles anticipent les contraintes réglementaires et occupent des nouveaux marchés, leur dynamique génère de l'emploi sur le long terme - le tout, sans subvention et sans intervention du gouvernement, contrairement à bien des secteurs industriels.

 

Moi, l'écologie, je préserve des régions et des savoir-faire, en attirant le tourisme et encourageant le développement de loisirs, en protégeant l'artisanat et des connaissances ancestrales, en permettant le développement d'économies locales.

 

Moi, l'écologie, je maintiens l'emploi en France car j'encourage à consommer local, je favorise le la R&D dans les entreprises, le développement du tourisme, des transports en commun (gérés forcément par des locaux), je contribue à préserver notre agriculture...

 

Moi, l'écologie, le gouvernement veut me tuer.

mardi, 25 juin 2013

Livre blanc gratuit: "La biodiversité, nouveau moteur de l'entreprise?"

biodiversité,entreprises,rse,conférence,livre blanc,environnement,écologieLe 25 avril 2013, l'association Femmes & Développement Durable organisait une conférence sur la biodiversité comme moteur de l'entreprise. Cet évènement a fait l'objet d'un livre blanc de 40 pages en libre accès (cliquez sur le livre virtuel ou flipbook ci-dessous). Je vous invite à le consulter et le diffuser largement.

 

L'objectif était de réconcilier les professionnels avec l'intégration de la biodiversité dans leur business en les sensibilisant sur les bénéfices à en attendre. Loin de subir les obligations réglementaires comme des contraintes, la biodiversité est surtout un formidable moyen d'innover, de devenir plus concurrentiel, de minimiser les risques sur le long terme et d'impliquer les salariés - de quoi forger une réputation qui peut convaincre les institutions financières qui commencent à observer attentivement l'intégration de ces enjeux.

 

La conférence a également été live-twittée, ces moments forts ayant été compilés dans un storify à découvrir absolument.

mardi, 09 avril 2013

Conférence "BIODIVERSITÉ, NOUVEAU MOTEUR DE L’ENTREPRISE ?" le 25 avril

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Je vous invite à participer à une conférence que je co-organise, venez nombreux !

 

Si les entreprises persistent à voir la biodiversité sous le prisme de beaux paysages et d’animaux menacés d’extinction, elles oublient que leur bonne santé doit beaucoup à leur façon d’intégrer la biodiversité dans leurs pratiques. Les institutions financières l’ont bien compris, plaçant désormais les dégradations causées par une entreprise comme un des principaux risques pouvant considérablement affecter sa réputation. Mais loin des contraintes, la biodiversité offre aussi un formidable potentiel. L’économie d’une multitude de secteurs en dépend (agriculture, pêche, agroforesterie, agro-alimentaire…) et le vivant est une source d’innovation inépuisable (applications industrielles, nouveaux médicaments...).

 

Afin de réconcilier l’entreprise avec la biodiversité et d’en (dé)montrer tout le potentiel, le réseau Femmes & Développement Durable, que j'ai le plaisir de présider, organise le 25 avril 2013 la conférence "BIODIVERSITÉ, NOUVEAU MOTEUR DE L’ENTREPRISE ?". Des responsabilités qui incombent aux entreprises (et dont elles mesurent mal l’étendue) aux formidables ressources inépuisables qu’elles pourraient en tirer, chercheurs, bureaux d’études, entreprises et institutions viendront ainsi débattre de façon très pragmatique dans le cadre de trois tables rondes:

  • 1ère table ronde : Innover grâce à la biodiversité et opportunités
  • 2ème table ronde : Évaluer les risques, répondre aux exigences réglementaires et compenser les atteintes
  • 3ème table ronde : Soigner sa communication et préserver sa réputation

 

La conférence a lieu de 9h à 13h à l’auditorium de Generali France (en face du RER D Stade de France, 15 mn des Halles). Programme complet et informations pratiques sur :

www.weezevent.com/conference-biodiversite-entreprise

vendredi, 08 mars 2013

Découvrez le Réseau Femmes & Développement Durable

femmes, développement durable, réseau, entrepreunariatCette journée de la femme est l'occasion de vous présenter le Réseau Femmes & Développement Durable (FDD), que j'ai le plaisir de présider.

 

Né an 2000 à l'initiative de pionnières du développement durable, le réseau commençait à s'essouffler jusqu'à ce qu'en 2010, un groupe de femmes décidait de le relancer. Deux ans plus tard, l'association FDD voyait le jour.

 

Objectifs et activités du réseau

Le réseau Femmes & Développement Durable s'attache à :

  • Promouvoir un regard féminin sur toutes les questions liées à l’environnement, à la santé et, plus généralement, au développement durable (DD);
  • Valoriser l’entrepreneuriat féminin et les actions menées en faveur du développement durable.

 

La dynamique du réseau repose avant tout sur la mutualisation des ressources et dans ce but, nous organisons des débats et conférences avec des experts, avec une approche très pragmatique pour apporter des info concrètes aux participants. Nous avons ainsi récemment abordé les thèmes de la consommation et l'économie collaborative, la crébilité de la communication DD des entreprises ou encore les réseaux sociaux au service du DD et leurs usages par les professionnels. Notre prochaine conférence portera sur "la biodiversité comme moteur de l'entreprise" le 25 avril prochain.

 

Pour l'instant, ces rencontres se déroulent sur Paris mais nous aimerions qu'elles essaiment.


Avez-vous le profil ?

Nos adhérentes sont des femmes qui ont un lien étroit avec le développement durable, provenant d’horizons variés (des grands comptes aux TPE, ONG, institutions publiques, étudiantes…). FDD est sans doute le seul réseau à offrir une telle diversité de profils qui crée la richesse très particulière de l’association et alimente les réflexions (ce n'est pas moi qui le dit, cette approche fait notre succès auprès des membres). Pour y parvenir, pas de secret: FDD maintient un tarif d'adhésion abordable (50 euros/an) qui permet d'assister gratuitement à tous les débats et conférences organisés (5-6 par an) - exit les écrémages pratiqués par certains réseaux. Parfois, on dîne même ensemble, l'occasion d'échanger de façon très conviviale autour de menus sympas. En savoir plus sur l'adhésion.

 

Il reste aussi possible de participer aux évènements en tant que non-adhérent, moyennant des frais de participation variables suivant le type de rencontre.

 

Où sont les hommes?

Les hommes sont les bienvenus lors de nos évènements et heureusement! Leur regard et leurs retours d'expérience participent pleinement à l'échange. Seule l'adhésion en encore réservée aux femmes car l'essence même du réseau est de les promouvoir et les encourager au travers d'une forme d'émulation entre membres. Malheureusement, tant que les inégalités de salaires, les plafonds de verre et autres réjouissances discriminatoires auront cours, les femmes ressentiront le besoin de se serrer les coudes. Mais la société évolue, nous aussi, donc à bon entendeur...

 

Vous aussi êtes impliqué(e)s dans le développement durable? N'hésitez pas à nous rejoindre ou à nous envoyer un mail (femmesdd [at] gmail.com) pour vous inscrire à notre liste de diffusion et suivre notre activité!