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dimanche, 21 août 2005

Ville durable : l’exemple de Curitiba au Brésil

Dès la fin des années 1970, la ville de Curitiba (2,2 millions d’habitants) au Brésil, a été une des premières à mettre en œuvre une gigantesque stratégie environnementale pour améliorer la qualité de vie des habitants. C’est devenu aujourd’hui une des villes brésiliennes les moins polluées. Les objectifs majeurs ont été de :

  • Supprimer l’usage de la voiture en misant sur le réseau de bus
  • Planter des milliers d’arbres en instaurant une réglementation sévère (pour 1 arbre abattu, 2 doivent être plantés)
  • Eduquer la population
  • Recycler au maximum

La ville a préféré développer un système de bus sophistiqué plutôt qu’un réseau de métro/tram plus coûteux (350 fois moins cher au km que le métro) et moins flexible, soit 1,5 million d’usagers transportés quotidiennement (75% des échanges) à un coût réduit. Aux heures de pointe, des bus plus grands sont affrétés. Quant aux vieux bus, ils ont été « recyclés » en écoles mobiles ou pour desservir les parcs.

La ville recycle environ 70% de son papier (soit une économie d’environ 1200 arbres) et 60% de son métal, verre et plastique. Les plus pauvres peuvent échanger les produits recyclables collectés contre de la nourriture ou des soins médicaux. La mortalité infantile a ainsi chuté de 60% depuis 1977.

Une Université de l’Environnement a aussi été instituée, offrant des cours pratiques gratuits pour sensibiliser la population.

Certes, la ville connaît encore des difficultés mais ses citoyens, plus que tout autre, conscients des enjeux environnementaux, sont animés par la volonté de travailler ensemble pour améliorer le futur.

Pour aller plus loin, je vous propose une présentation très complète (en anglais). Enfin, vous pouvez aussi visiter le site de la ville, en Brésilien...

dimanche, 14 août 2005

Conduite douce...

Les plus courts trajets urbains en voiture sont les plus polluants... entre les feux rouges, les ralentissements aux carrefours, le piéton distrait et la mamie qui a du mal à traverser le passage piéton, le moteur tourne pour une voiture parfois plus souvent à l'arrêt qu'en déplacement.

L'idéal, bien sûr, est d'éviter ce type de trajet... privilégiez les transports en commun ou mieux, la marche à pied ou le vélo, excellents pour la santé. Mais si vraiment, ce genre de petit trajet est nécessaire, alors adoptez une conduite douce:
- Pas d'accélération brusque (exit les compétitions du plus rapide à démarrer au feu vert)
- Freinez en douceur en utilisant le frein moteur (si le feu est orange à 100m, vous savez très bien qu'il faudra vous arrêter, n'attendez pas le dernier moment)
- Roulez doucement (n'êtes vous pas un citoyen modèle respectant les limites de vitesse?)
- Lorsque vous devez patienter dans une rue encombrée (déménagement, livraison...), éteignez le contact.
- De même, lorsque vous vous arrêtez pour acheter la baguette ou valider votre loto au passage, couper le moteur.

En respectant ces quelques règles, vous dépenserez moins de carburant tout en limitant la pollution engendrée. Vu le prix du baril, cela vaut le coup! 

dimanche, 07 août 2005

Pneus sous-gonflés = pollution

Au delà des risques d’accidents accrus, le sous-gonflage des pneus entraîne une surconsommation du carburant, donc davantage de rejets de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone) et de polluants (monoxyde de carbone, oxyde d’azote…). Il provoque également une usure plus rapide de la gomme, génératrice de poussières noires.

Vérifiez donc la pression des pneus régulièrement (et avant chaque voyage) pour garantir votre sécurité, préserver l’environnement et faire des économies. Pour cela, il faut avoir roulé moins de 3 km (pneus froids). Pour partir en vacances (long trajet, voiture chargée), il faut les surgonfler de 0,2 à 0,3 bars.

Sources : ASF (Autoroutes du Sud de la France), Ademe