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vendredi, 24 février 2006

Automobile « propre » et assurance

Supposons que vous deviez vraiment acheter une voiture… le bon sens voudrait que vous investissiez dans une voiture aux impacts limités pour l’environnement : moteur électrique, consommation réduite, moteur hybride… Mais voilà, il reste une petite part de vous-même qui n’est pas encore convaincu : prix, source d’approvisionnement peu pratique, peur (infondée) d'une autonomie limitée…

Et si pour achever de vous convaincre, votre assurance était moins chère ?

Déjà 2 assureurs ont relevé ce défi. MAAF fait une remise de 100 euros sur la cotisation auto 2006 pour les voitures particulières ou professionnelles à motorisation électrique, hybride, GPL ou GNV (gaz naturel véhicule) mises en circulation ou équipées en 2005 ou 2006.

Macif va encore plus loin en accordant 10 à 30 % de remise aux propriétaires de voitures propres (motorisation électrique, hybride, GPL, GNV, biocarburants et véhicules émettant jusqu’à 120g de CO2 / km) et de voitures sûres (équipements type ABS, système de freinage d’urgence, airbag… protégeant au mieux leurs occupants). L’offre concerne l’une ou l’autre de ces catégories, la ristourne maximum étant accordée au véhicule propre et sûr. Environ 70 modèles sont concernés. Or en 2006, les voitures propres devraient représenter 330.000 immatriculations (800.000 pour les voitures sûres), sur un total de 2 millions de ventes (je m'abstiendrai de commenter ce chiffre effrayant à mes yeux...).

Signalons enfin que la Macif met également en place un stage de "conduite apaisée" pour sensibiliser les automobilistes (lire également les articles du blog "Conduite douce" et "Economisez 30% de carburant").

Si inciter aux voitures plus sûres est économiquement avantageux pour un assureur (accidents moins graves et moins coûteux), on ne peut pas en dire autant des voitures propres. Cette initiative relève donc bien d’un réel effort en faveur de l’environnement qu’il faut encourager. Espérons que d’autres assureurs suivront.

mardi, 31 janvier 2006

Limitez vos déplacements professionnels

Grâce aux nouvelles technologies, se déplacer pour une réunion n’est plus une obligation. Malheureusement, si des grosses sociétés adoptent petit à petit le système de téléconférence dans leurs habitudes, des entreprises moins importantes semblent passer à côté d’une magnifique opportunité d’économiser du temps, de l’argent, tout en réduisant considérablement leur impact environnemental !
 
Pourtant, tout internaute ayant depuis longtemps usé son pantalon (ou sa jupe) sur une chaise à surfer de longues heures sait avec quelle facilité une téléconférence peut être mise en place. Car certes, il existe du matériel et des logiciels high tech, mais avec un ordinateur connecté à l’ADSL, une web cam de très bonne qualité et un micro, vous pouvez aisément lancer une téléconférence. Or, l’investissement que cela représente est ridicule, comparé au coût d’un simple aller-retour de quelques centaines de kilomètres acheté au prix fort à la dernière minute. Pourtant, sur l’ensemble de vos déplacements, je suis persuadée que certaines réunions pourraient tout à fait se faire de façon virtuelle.
 
Enfin, si une véritable rencontre doit se faire, gérez les modes et les lieux de déplacement. Prenez par exemple un prestataire parisien et un client niçois. Paris-Nice en train est véritablement laborieux (comptez 5h environ). Résultat : vous pouvez être sûr que la plupart des déplacements se feront en avion. Imaginez maintenant que la réunion ait lieu à Marseille. Il faut environ 3h en train de Paris et 2h30 en train de Nice. Résultat : 1 aller-retour Paris-Marseille du prestataire + 1 AR Nice-Marseille du client en train produisent largement moins de gaz à effet de serre qu’un AR en avion Paris-Nice. Quant au temps consommé, prendre l’avion oblige à perdre du temps à faire les navettes entre les aéroports et les centres-villes, ce qui n’est pas le cas en prenant le train.
 
Votre bilan carbone est donc nettement plus favorable et rien ne vous empêche de mettre ces bonnes pratiques en avant car elles dénotent indéniablement votre soucis de minimiser vos impacts sur l’environnement.
 
Notez également que des sociétés se sont spécialisées dans le marché des réunions sur le web, peut-être une solution plus facile à mettre en place dans votre entreprise. Je citerai la compagnie WebEx car ils ont fait réaliser leur bilan carbone par l'organisme Future Forests qui organise le replantage des arbres et le suivi de la compensation carbone des entreprises.
 
Bonne réunion !

lundi, 23 janvier 2006

Covoiturage: adresses utiles...

[dernière mise à jour: 2 décembre 2010]
Si vous souhaitez faire du covoiturage, il n'est pas toujours facile de trouver une offre pour la destination recherchée à la date souhaitée. Pour vous aider, voici une liste de liens où, j'espère, vous trouverez votre bonheur. N'hésitez pas à compléter cette liste en utilisant la fonction "commentaires".

FRANCE ENTIERE

FRANCE - REGION
EN BELGIQUE
(voir également les sites français)
 
AU CANADA:
EN SUISSE:
(voir également les sites français)
 
Bonne route! Mais pas d'imprudence. Je vous conseille de voyager avec un conducteur qui a déjà fait l'objet d'une notation positive. Prévenez toujours une personne de votre entourage (l'idéal est d'envoyer un SMS avec la plaque d'immatriculation du véhicule dans lequel vous montez). Protéger l'environnement, c'est bien, mais protégez-vous d'abord!

Je vous invite à lire également l'article "Covoiturage" de ce blog.

mercredi, 18 janvier 2006

Engins motorisés et espaces naturels

Quad, motoneige, jetski, moto… que d’engins motorisés envahissant nos loisirs ! Et ne parlons même pas de la mode des 4x4… Or, les espaces naturels et les mers assistent à une augmentation régulière de ces véhicules, une invasion loin d’être exempte d’impact sur la nature :

Les passages de véhicules motorisés détruisent la nature à plusieurs niveaux :

- Flore, jeunes arbres, talus, racines… détruits ou abîmés par les roues, le poids et les dérapages des véhicules
- Dunes ravagées
- Bois mort broyé (servant de gîte aux mousses, lichens, insectes et autres micro-organismes)
- Descellement des pierres, chemins et sentiers abîmés, devenant boueux à la moindre averse ou caillouteux, rendant difficile la circulation (pour la faune et les promeneurs) et favorisant l’érosion
- Poussières recouvrant la végétation et l’asphyxiant
- Elargissement des sentiers en véritable autoroute de forêt
- Lits des ruisseaux et rivières retournés et abîmés
- Et pour les milieux aquatiques, risque de destruction du corail…

De multiples dérangements sont occasionnés :

- Bruit généré dérangeant la faune, facteur non seulement de stress, mais aussi de perturbation des comportements (allez délimiter votre territoire en cuicuitant du haut de votre branche si les pétarades d’un quad vous cloue le bec… ou essayez de nager en ligne droite si vous êtes pris dans des remous d’un jetski… si toutefois l’hélice ne vous a pas raccourci la nageoire).
- Evidemment, il va sans dire que ce tapage casse aussi les oreilles des riverains et des promeneurs
- L’insécurité est également un problème non négligeable, les véhicules surgissant au détour d’un chemin à toute allure manquant régulièrement d’égratigner un cavalier, un vététiste ou un promeneur. Notez que ces engins peuvent facilement faire des pointe à 90 km/h (même si les quad ne doivent pas officiellement dépasser 75km/h, ils sont souvent débridés…)

Enfin, cette liste serait incomplète sans mention de la pollution engendrée par tous ces véhicules. Certes, il n’y a pas encore d’embouteillage en forêt mais les quelques espaces naturels qui nous entourent n’ont nullement besoin d’être envahis par un surcroît de gaz d’échappement.

Si l’on peut faire l’effort de comprendre l’attrait pour certains de se faufiler un peu partout dans la boue, les cailloux et les terrains escarpés…, il n’en demeure pas moins que ces sports engendrent des impacts indéniables dans les milieux naturels. A ce titre, l’usage des engins motorisé est réglementé par la loi du 3 janvier 1991 stipulant « qu’en vue d'assurer la protection des espaces naturels, la circulation des véhicules à moteur est interdite en dehors des voies classées dans le domaine public routier de l'Etat, des départements et des communes, des chemins ruraux et des voies privées ouvertes à la circulation publique des véhicules à moteur ».

Cette loi étant peu appliquée, la ministre de l’environnement, Nelly Olin, a appelé les Préfets et les services de l'État à plus de vigilance au travers d’une circulaire lancée en septembre dernier. Mais le lobby des loisirs motorisés a exigé son retrait en lançant une campagne agressive.

En tête, on retrouve le Codever (une des principales associations de défense des pratiquants de loisirs verts motorisés ou non) prônant « la liberté de circuler sur les chemins pour tous ». Or, cet appel (surtout pour les engins motorisés) s’apparente plus à la liberté de saccager en toute impunité en niant en bloc les impacts engendrés… pourquoi ensuite interdire à un pétrolier de dégazer en pleine mer ou à une usine de rejeter ses déchets où bon lui semble ?

L’utilisation de tels engins en dehors des voies reconnues doit être contenue dans des zones clairement délimitées (circuits permanents) – quitte à recréer quelques espaces pseudo naturels sur des terrains vagues. Il est donc essentiel de faire respecter cette loi. Je vous invite à signer la pétition soutenant l’action du Ministère.

mardi, 20 décembre 2005

Travaux sans tranchée

A l'heure actuelle, les travaux d'aménagement urbain (gaz, eau, assainissement, télécom, électricité...) sont encore trop souvent effectués à ciel ouvert, avec construction de tranchées béantes dans le sol. Or, ce genre de travaux occasionnent de nombreuses nuisances: bruits de chantier, déviation de la circulation et embouteillages, freins aux commerce local, poussière, problèmes de sécurité...

Pourtant, il existe d'autres moyens de procéder à ces aménagements: les "Techniques Sans Tranchée". Comme leur nom l'indique, il s'agit d'effectuer les travaux sans avoir recourt au creusement de tranchées. Ces techniques sont nées au Japon il y a plusieurs dizaines d'années et n'ont eu de cesse de se développer depuis (les Japonais ont une législation très sévère concernant les travaux de voirie: les tranchées doivent être évitées à tout prix et une tranchée ouverte le matin doit être refermée le soir pour éviter les nuisances). Le principe repose sur un système de foreuses aux caractéristiques variant selon les tâches à réaliser et les milieux, similairement aux forages pétrolifères. Des robots et / ou des caméras peuvent être embarqués si nécessaire.

L'avantage environnemental est indéniable: les nuisances sonores sont réduites pour un temps de travail plus court. Les difficultés liées aux embouteillages pour des travaux classiques sont quasiment absents, aucun surcroît de pollution n'est donc engendrée. Ceci est d'autant plus vrai qu'il n'y a pas à reconstruire la chaussée (pensez aux émanations de goudron par exemple...). De plus, il n'y a pas de gâchi de matériaux puisque la voirie est intacte (même si les déchets de chantier sont recyclés, il n'y a jamais de rendement à 100% et recycler consomme toujours de l'énergie).

De plus, l'avantage économique est loin d'être négligeable. Si, parfois, la technologie utilisée peut être plus coûteuse en soi et sembler "high tech", il n'y a plus de destruction de chaussée ce qui entraîne également une réduction du temps de travail; quant aux commerces, ils ne sont pas gênés.  

Pour plus d'info, visitez le site du Comité pour les travaux sans tranchée (FSTT pour French Society for Trenchless Technology).

vendredi, 11 novembre 2005

Calculez vos émissions de carbone

Savez-vous qu’un aller-retour Paris-New-York, ce sont plus de 11.000km, soit 1,84 tonnes de CO2 par passager? C'est autant que les émissions produite par l'usage moyen d'une voiture pendant 1 an ! Pour évaluer votre "production" personnelle, calculez votre bilan carbone en ligne sur le site CO2 solidaire (voyages en avion et trajets en voiture).

Outre cette simulation, l’intérêt du site est de pouvoir ensuite vous permettre d’agir. En effet, le CO2 que vous produisez représente un impact environnemental qui a donc un coût. Ainsi, une somme est calculée en fonction de vos résultats: le site vous propose ensuite d'investir cette somme en permettant de financer un projet de développement pour économiser du CO2 au Sud (Afghanistan, Cambodge, Maroc, Inde...) et aider des populations défavorisées.

Notons au passage que les informations et les calculs sont basés sur des données issues de sources fiables et récemment confirmées par l'IFEN (Institut Francais de l'Environnement). Un autre site du même genre est disponible en anglais et en allemand (Atmosfair)

vendredi, 04 novembre 2005

Economisez 30% de carburant

Avec le prix du baril de pétrole qui flambe, les biocarburants sont remis plus que jamais au goût du jour... Mais au-delà de verser un peu d'huile dans votre réservoir ou de songer à l'éthanol (entre autre), savez vous comment économiser de 20 à 30% de carburant en conduisant? Tout simplement en adaptant une conduite "douce" (voir article "conduite douce"), soit, en résumé:

- Pas d'accélération brusque 
- Freinage en douceur en utilisant le frein moteur autant que possible
- Vitesse modérée
- Contact coupé lors d'attente se prolongeant (livraison, bouchon, achat de la baguette)

Autrement dit, en milieu urbain, ces quelques gestes vous permettront d'économiser 30% de carburant. Quant à l'autoroute, sachez qu'en faisant du 120km/h plutôt que du 130, ce sont 20% de carburant économisé (de 10 à 15€ sur un plein, voire plus selon les modèles de voitures).

Ah oui, au fait... vous avez la sensation de ne plus avancer à 120 km/h, hein? Sachez qu'à 130km/h, vous ne gagnerez que 4 mn sur 100 km. Même un Paris-Marseille ne représente que 25 mn de perdues sur un trajet d'environ 7h pour économiser près de 10€ (4 allers-retours dans l'année et vous aurez déjà presque gagné un aller gratuit, péage compris). Bon, évidemment, le mieux serait de prendre le train autant que possible, bien moins cher que la voiture si vous êtes seul (et même en couple en achetant votre billet un peu en avance), plus rapide et surtout, plus reposant.