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dimanche, 05 avril 2015

Les magazines jeunesse du groupe Bayard à l'heure de la planète

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Avril sera le mois de l'écologie pour les enfants. Ainsi en a décidé le groupe Bayard où la protection de la planète sera le thème central de ses dix-huit magazines jeunesse (Youpi, Wapiti, Okapi, Images Doc…). C'est la 7ème année que le groupe initie ce focus éditorial "J'aime ma planète" - mais l'ampleur cette année est inédite, visant à sensibiliser cinq millions de jeunes lecteurs aux grands enjeux de l'énergie en préparation de la conférence climat qui aura lieu à Paris en décembre (COP21).

 

Le Groupe Bayard m'a fait parvenir quelques numéros et j'ai vraiment apprécié la façon de traiter l'info, c'est une bonne entrée en matière pour échanger avec vos enfants. A chaque tranche d'âge correspond une pédagogie différente, mais toujours ludique, qui permet d'aborder l'énergie sous toutes ses coutures (énergies renouvelables: biomasse, solaire, géothermie...) mais aussi la pollution, les impacts sur les habitats naturels, la biodiversité... Les explications sont claires, quelle que soit l'âge visé, avec une mention spéciale à Youpi (5-8 ans), qui pousse particulièrement loin les précisions avec de grands schémas:

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Bayard Presse a même été plus loin en collaborant avec le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, en éditant à cette occasion un livret de 8 pages à destination des 7-11 ans sur l’énergie (téléchargez le PDF), ainsi qu'un jeu des 5 familles Stopogaspi (téléchargez le PDF) avec Veolia. Perso, j'ai un faible pour les familles Géni-Eaux et Papel-Art...

mardi, 25 juin 2013

Livre blanc gratuit: "La biodiversité, nouveau moteur de l'entreprise?"

biodiversité,entreprises,rse,conférence,livre blanc,environnement,écologieLe 25 avril 2013, l'association Femmes & Développement Durable organisait une conférence sur la biodiversité comme moteur de l'entreprise. Cet évènement a fait l'objet d'un livre blanc de 40 pages en libre accès (cliquez sur le livre virtuel ou flipbook ci-dessous). Je vous invite à le consulter et le diffuser largement.

 

L'objectif était de réconcilier les professionnels avec l'intégration de la biodiversité dans leur business en les sensibilisant sur les bénéfices à en attendre. Loin de subir les obligations réglementaires comme des contraintes, la biodiversité est surtout un formidable moyen d'innover, de devenir plus concurrentiel, de minimiser les risques sur le long terme et d'impliquer les salariés - de quoi forger une réputation qui peut convaincre les institutions financières qui commencent à observer attentivement l'intégration de ces enjeux.

 

La conférence a également été live-twittée, ces moments forts ayant été compilés dans un storify à découvrir absolument.

mercredi, 06 juin 2012

L'écologie en échec, l'Humanité peut danser tranquille.

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Quand je parle d’environnement et plus largement de développement durable, j’essaye d’être positive, que ce soit professionnellement ou sur ce blog. Je chasse le catastrophisme ambiant en partant du principe que le (bon) exemple sert de moteur aux gens pour avancer. Mais je suis en train de perdre foi en l’humanité, ma bonne humeur s’évapore de mois en mois jusqu’à un niveau de ras-le-bol jamais atteint.

 

Ce n’est pas un sentiment qu’une consultante comme moi a envi de mettre en avant. Avoir une part de soi-même qui s’avoue vaincue, c’est tout simplement tabou. Et l’admettre, c’est encore plus dur. Mais parce que j'ose en parler, je me suis rendue compte ces derniers temps que j’étais loin d’être le seul professionnel concerné. Pas plus tard qu’aujourd’hui, je viens encore d’apprendre qu’un consultant dont j’apprécie particulièrement la niaque et l’optimisme notoire vient de s’abonner au camp des résignés.

 

Je réalise de façon dramatique que de plus en plus de professionnels ou d’associatifs travaillant dans l’environnement n’en peuvent plus de répéter les mêmes choses, de prévenir encore et encore, autant de visionnaires qui s’en prennent plein la gueule parce qu’évidemment, les individus lambdas ou des élus savent mieux que des milliers d’experts l’état des lieux exact de la planète et les solutions pour freiner l’aggravation des symptômes. Alors certes, tous ne sont pas parfaits et transmettent parfois des informations inexactes à l’effet dévastateur (les médias gobent 1000 conneries quand elles viennent d’EDF mais un écolo isolé un peu trop zélé, on ne le rate pas). Mais globalement, devoir encore et encore tergiverser sur « y a-t-il encore assez de pétrole pour les 50 ans ou 150 ans à venir » face à plus d’un milliard de voitures dans le monde et 100.000 véhicules en plus par jour, n’est-ce pas être totalement maso ?

 

Le secteur du luxe ne s’est jamais aussi bien porté tandis que la misère gangrène jusqu’aux pays les plus riches et que financer des projets à l’autre bout du monde préservant les populations locales et leur habitat naturel devient mission impossible. Mais inutile de taper sur les riches : combien de femmes, qui n’ont pas de larges revenus, succombent à D&G, Vuitton ou Chanel après avoir longtemps économisé ? Combien d’HLM disposent d’une gigantesque télé tout en se nourrissant de poulet de batterie 1er prix (j’ai cessé de faire le décompte dans les logements que j’ai visités) ?

 

Cessons de pointer du doigt des riches dont, au final, tant imiteraient illico le train de vie s’ils en avaient les moyens. Tout est une question de priorité. L’humanité a clairement fait un choix : celui de privilégier sa consommation matérielle au détriment de sa santé et son équilibre à long terme. Pourtant, personne n’a jamais aspiré à partir en vacances dans un bidonville ou une barre HML (avec vue sur le périphérique, tant qu’à faire). Non. Réfléchissez plutôt aux raisons qui nous amènent à désespérer de partir en vacances, de fuir le train-train métro-boulot-dodo, d’avoir envie de se relaxer, de passer du bon temps entre amis (ou se retrouver enfin seul et tranquille), de partir à la mer, la montagne, de voyager et provoquer des dépaysements sensoriels ? Le dénominateur commun est la quête d’une sensation de bien-être en agitant nos sens et en fuyant l’oppression. En somme, l’antithèse de ces visions de science-fiction aux champs infinis de tours dont les pieds s’enfoncent dans l’obscurité nauséabonde et crasseuse où l’humanité tente de vivoter tant bien que mal. Malheureusement, de Blade Runner au 5ème élément en passant par l’armée des 12 singes, dans combien de temps cette qualité de vie repoussante risque de devenir une réalité ?

 

Se préoccuper d’écosystèmes et chercher à les préserver n’est pas une lubie. Tout se lie à notre quotidien, des épidémies à l’augmentation des cas d’asthme et d’Alzheimer, de l’érosion des sols à l’amplification des dérèglements climatiques qui influent considérablement sur le cours des fruits et légumes… ou le montant de nos assurances. Notre humanité s’amuse, inconsciente de la fragilité du sol sur lequel elle danse. Et j’en ai marre de chercher à prévenir que la lave coule dessous et est en train de dangereusement grignoter la roche à la surface.

 

Pourquoi m’en soucierais-je ? Ne serait-ce pas plus simple de se contenter de dire « oui, la Terre est plate » et d’arrêter de s’en prendre plein la figure? Après tout, nombreux seraient ceux à se réjouir que les "écolos bien pensants" leur foutent la paix…

jeudi, 24 novembre 2011

En réponse au fanatisme de Pascal Bruckner

recyclage cuivre indeExtrait de ma chronique sur le site de l'Express...


Dans son dernier essai, Le Fanatisme de l'Apocalypse, Pascal Bruckner s'attaque à un supposé fanatisme écologique, devenu selon lui majoritaire, anti-humaniste, prônant la disparition de l'homme pour le bien-être de la nature. Mais le plus insensible à la préservation de l'humanité est-il vraiment l'accusé?


Ce présupposé fanatisme écolo est le seul qui place systématiquement l'homme au coeur de ses préoccupations. Des futurs réfugiés climatiques aux peuples dépérissant dans ces nouveaux déserts où les cultures de coton ont abusivement pompé toute l'eau, de ces enfants dont les taux d'asthmatiques s'envolent face à la multiplicité des polluants aériens à ceux condamnés à éplucher des piles et des ordinateurs à l'autre bout du monde, la prise en compte du bien-être humain est omniprésente. 

 

De toutes les citations dont Bruckner nous abreuve pour justifier sa soif de préserver son mode de vie intacte (c'est bien connu, l'enfer, c'est les autres), il en a oublié une, cruciale: l'homme est un loup pour l'homme. Ainsi, la réalité quotidienne de l'immense majorité de ces horribles fanatiques écolos est d'être le témoin d'un nombre inimaginable d'abus étroitement corrélés avec l'altération, voire la destruction de l'environnement impactant directement sur notre bien-être. La santé dans nos assiettes, les polluants dans l'air que nous respirons, la déforestation condamnant des peuples à disparaitre... Je défie quiconque de me dire qu'à défendre la planète, on ne s'attaque pas à la souffrance de l'humanité.

 

LIRE LA SUITE sur l'Express.fr

vendredi, 21 octobre 2011

J-226 avant Rio + 20

environnement,développement durable,gouvernance,biodiversité,politique,écologiePar mon blogueur invité, Romain Laventure, juriste en environnement

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On l’oublie souvent, mais les questions écologiques ont été placées au rang de préoccupations internationales dès 1972 lors de la "Déclaration de Stockholm", puis celle de Nairobi en 1982. Mais ce n’est vraiment qu’en 1992 que le cri d’alarme retentit avec la Déclaration de Rio, lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED), plus connue sous le nom de "Sommet de la Terre".

 

En 2002, soit 10 ans plus tard à Johannesburg, Jacques Chirac, alors Président de la République, commença ses propos par "Notre maison brûle et nous regardons ailleurs". Il y faisait déjà le double constat de la destruction de la nature et de l’indifférence générale dans laquelle tout cela se produisait, alors que les catastrophes pourraient mettre en danger l’existence même de toute vie sur Terre.

 

Et 20 ans plus tard ?

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lundi, 19 septembre 2011

Concours 19-30 septembre: 3 livres à gagner

environnement, action, gestes, écologie, livre, concours[Le concours est désormais terminé. Les gagnants sont Moreau, Mlle Pigut et Emmanuel]

A l'occasion de la parution du livre "Impliquez-vous - 101 actions solidaires et écolos pour un monde meilleur" de Christophe CHENEBAULT le 22 septembre prochain, le blog "Gestes-Environnement" et les éditions Eyrolles organisent un concours du 19 au 30 septembre pour vous permettre de gagner l'un des trois ouvrages mis en jeu.

 

Le livre a pour vocation de vous aider à répondre à la question "Qu'est-ce que je peux faire, moi, à mon niveau ?". Chacun pouvant agir à son niveau, l'auteur a sélectionné 101 actions applicables facilement (ex. donner des objets inutiles, signer des pétitions, nettoyer des plages, donner son sang, parrainer des projets...) et propose également un agenda de 350 événements solidaires et écologiques et un annuaire de 600 organismes et services (en savoir plus).

 

Pour jouer, vous devez parcourir le blog et choisir un article qui vous interpelle (en parcourant les catégories à gauche ou en entrant un mot clé dans la recherche en haut à droite), puis poster un commentaire ci-dessous en répondant aux questions suivantes:

 

1/ Mentionnez le titre de l'article

2/ Copiez-collez son lien

3/ Expliquez en 5 lignes maximum pourquoi l'article vous a interpellé (sujet qui vous touche, vous choque, vous étonne, vous dynamise, vous intéresse...?)

Attention, il faut entrer une adresse mail valide dans la case prévue à cet effet pour être contacté si vous gagnez. Vos coordonnées ne seront en aucun cas utilisées à d'autres fins.

 

Trois gagnants seront tirés au sort parmis les commentaires reçus et seront informés par mail pour qu'ils puissent recevoir leur lot. Le règlement complet du concours est téléchargeable ici.

mercredi, 07 mai 2008

La biodiversité sur internet: sites à découvrir

earth touchEarth touch

Bien qu'en anglais, le site est une véritable mine d'or de vidéos sur la nature et le monde animal. Avec 555 entrées à ce jour, vous passerez facilement des heures à explorer des mini-documentaires - qui sont même proposés en téléchargement (y compris en haute définition). Vous aurez la possibilité de mettre les commentaires en sourdine et même d'enregistrer des photos extraites des films (en dessous de l'encart vidéo).

Personnellement, j'ai un faible pour les suricates tout pelotonnés qui se les gèlent... 

  

greenfactsGreenfacts

Originellement en anglais et traduit en français, le site est un portail sur la santé et l'environnement, proposant de nombreux dossiers très bien traités suivant 3 niveaux de détails pour chaque thématique (résumé, explication détaillée et sources). Deux sont consacrés à la biodiversité que je vous invite vivement à consulter, expliquant l'état des lieux, l'importance et les rôles que joue la biodiversité:

Dossier Biodiversité 1
Dossier Biodiversité 2

    

tortues marinesRéseau Tortues marines de Guadeloupe

Ce site présente les actions poursuivies en faveur des Tortues marines de Guadeloupe.

Suite au lancement en 1999 d'un programme de conservation des tortues marines en Guadeloupe, un plan de restauration d’espèces a été élaboré et est actuellement mis en oeuvre par le Réseau Tortues Marines Guadeloupe animé depuis 2004 par l’association Kap’Natirel. 

Ne passez surtout pas à côté de la photothèque du site (avec de superbes photos qui peuvent être agrandies)! Vous pouvez également consulter le site du Réseau d'Information sur les Tortues Marines d'Outremer.

 

biodiversite urbaineEspèces d'urbains

Ce site émane d'une initiative lancée par le département de Seine-Saint-Denis (93) en partenariat avec l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique. Il propose de s'engager en faveur de la biodiversité urbaine en choisissant de respecter certaines actions pour la préserver (suivant un modèle similaire au Défi pour la Terre de la Fondation Nicolas Hulot).

[MàJ 18/4/2011: Il semble que le site ne fonctionne plus et n'ait pas été remplacé, mais je vous invite à consulter le site de l'Observatoire de la biodiversité urbaine du 93, moins ludique mais très informatif.

 
passeport vertPasseport vert

Ce site résulte d'une initiative du Groupe de travail international sur le développement du Tourisme Durable dans le but d'éveiller la conscience des touristes sur leur potentiel à contribuer au développement durable en faisant le choix de vacances responsables.

Ce passeport vous guidera dans la préparation de votre voyage, le choix des destinations, les souvenirs à ne pas acheter pour protéger la flore et la faune locale... autant de rappels et de conseils bien utiles à garder en tête. Dans ce cadre, je vous invite à lire également l'article du blog "Dangereux souvenirs de voyage". En effet, pour ceux qui ne verraient pas très bien le rapport entre biodiversité et tourisme, sachez que ce dernier implique souvent de fortes pressions sur la faune et la flore locales (souvenirs en bois exotique, cornes ou carapaces d'animaux, prélèvement de coraux, coquillages...). 

Signalons que le site est soutenu par le PNUE (Programme des Nations Unies pour l'Environnement). 

 

Je vous invite également à (re)découvrir quelques sites déjà diffusés sur ce blog: 

lundi, 18 juin 2007

Des vacances écolos? (1/2)

Voici venu le temps des vacances... Envie de nature, de tranquillité ou tout simplement envie d'apprendre à vos enfants à respecter la nature, à l'aimer? Pourquoi ne pas faire un stage ou un séjour en rapport direct avec l'écologie? Vous souhaitez vous initier à la construction écologique, apprendre à tresser du blé, à construire une barque, à cultiver des tomates sans avoir à les arroser? De nombreux organismes proposent des stages et des séjours écologiquement responsables. Voici quelques liens:

De nombreux séjours sont également organisés pour les jeunes avec, à la clé, la découverte de milieux naturels, des randonnées, des initiations à l'éthologie...

Cependant, si la notion d'écotourisme est de plus en plus présente, méfiez-vous des professionnels surfant sur cette vague. Vous imaginez bien que l'écotourisme vu au travers d'un voyage à l'autre bout du monde et les quantités de CO2 généré n'ont rien de très environnemental! Or, rares sont les agences de voyage prônant l'écotourisme et proposant de compenser le dioxyde de carbone engendré par votre voyage... Soyez donc vigilants. Mais, évidemment, si vous souhaitez réellement partir au loin, préférez une agence qui respectera une certaine éthique. Voici quelques pistes (non testée - à vos commentaires...):

La 2ème partie de l'article vous donne quelques conseils sur les comportements à adopter durant vos vacances (commerce de la faune et de la flore sauvage, compensations carbone...).