vendredi, 12 janvier 2007
Mauvaises habitudes individuelles engendrent gros problèmes - le rapport implacable de l'IFEN
Le dernier rapport de l'IFEN (Institut Français de l'Environnement) "Les ménages acteurs des émissions de gaz à effet de serre" (n°115 - nov.-déc. 2006) est sans appel: "une adaptation ou une modification des comportements de chacun peut contribuer à la réduction des émissions, sur la voie d'une division par 4 des gaz à effet de serre émis en France d'ici 2050".
Il n'y a qu'à regarder le graphique ci-dessus pour s'en convaincre. 27% des émissions de CO2 proviennent directement de l'habitat (chauffage, production d'électricité, cuisson...) et des transports individuels. Mais n'allez surtout pas croire être débarrassés de vos responsabilités concernant les 73% restants:
- Les 21% de l'agriculture et de l'alimentaire? Ce sont nos assiettes... pensez qu'une salade en hiver génère 1L de pétrole, tout comme 1kg de tomates équivaut à 2,2 kg de CO2. La consommation d'1kg de viandes ou produits laitiers issus de l'agriculture biologique (sans engrais ou pesticides dont la fabrication est coûteuse en énergie) permet un gain d'émissions pouvant atteindre 30%.
- Les 18% de l'industrie manufacturière? A moins que les produits manufacturés ne soient exclusivement destinés à l'export, ce sont donc des futurs biens de consommation que nous acheterons et utiliserons.
- Les 12% concernant les autres transports? Et les produits alimentaires, comment arrivent-ils au supermarché? Une étude anglaise a montré que les produits contenus dans un sac de course typique avaient nécessité au total 240.000km d'acheminement (source: FutureofLondon). Il n'en faudrait guère moins pour les continentaux que nous sommes... N'oubliez pas également les livraisons en tout genre, les vêtements, etc.
- Les 12% de la transformation d'énergie? En hiver, quand le chauffage se cumule aux autres usages de l'électricité, il faut faire appel aux centrales thermiques classiques qui fonctionnent au gaz, au fioul ou au charbon. Le nucléaire n'assume pas ces périodes de pointe, pourtant fréquentes en hiver. Donc plus vous chauffez et engendrez d'emblée des gaz à effet de serre au travers de votre habitat, plus vous poussez également le recourt aux centrales alternatives qui polluent.
- Les 7% du tertiaire, commercial et institutionnel? Vous travaillez au bureau et omettez d'éteindre votre ordinateur ou la lumière de votre pièce? Vous êtes un commerçant qui laisse sa vitrine allumée toute la nuit? Là encore, une part non négligeable est imputable aux actions individuelles.
- Reste les 2% du traitement des déchets. Est-il nécessaire de préciser que nos déchets ne s'évaporent pas dans les airs, qu'il faut donc les gérer - ce qui est ,une fois de plus, générateur d'émissions?
Qui osera dire ensuite que nos comportements individuels sont une goutte dans l'océan du gâchis généré? Accuser l'industriel d'en face en omettant que le conservateur contenu dans notre yaourt est produit par la dite usine, c'est préférer rester aveugle afin de poursuivre notre petit quotidien en toute impunité...
Pour lire le rapport complet (6 pages...), suivre le lien suivant (document pdf): http://www.stats.environnement.developpement-durable.gouv...
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mercredi, 29 novembre 2006
Allons pêcher dans la Seine…
Que diriez vous d’aller pêcher dans la Seine dimanche 3 décembre ? Certes, le fleuve est encore pollué et reste loin d’être exemplaire en matière de richesse de sa faune aquatique. Mais il revient de loin, très loin… De 5 espèces de poissons survivant dans la Seine il y a 40 ans, on trouve aujourd’hui 45 espèces dont plus d’une trentaine dans la traversée de Paris.
Cependant, tous ces poissons ne sont pas natifs du cours d'eau (comme le sandre, le silure ou le poisson chat, originaires d’Europe, d’Asie ou d’Amérique du Nord). Il n’en demeure pas moins que les poissons sont un précieux indicateur de la teneur en oxygène dissous de l'eau et donc, de la qualité des cours d'eau (cliquez sur l'image...).
Ainsi, de l'autre côté de la Manche, la Tamise a connu une dégradation de ses eaux similaires à la Seine, le déversement des eaux usées et l’essor industriel entraînant la diminution du nombre d’espèces piscicoles jusqu’à tomber à 0 vers 1960 (à Londres). Un gigantesque programme de stations d'épuration démarre alors. Aujourd’hui, cette opération s’est révélée être un véritable succès avec 121 espèces de poissons présents dans la Tamise.
Les efforts importants pour nettoyer la Seine commencent donc à porter leurs fruits et, tout comme la Tamise, la qualité écologique du fleuve devrait encore s’améliorer. Pour vous en rendre compte, Green Press, une agence de communication au service des entreprises vertes, vous invite à pêcher ce dimanche 3 décembre, de 10h à 12h en présence de guides de pêche sur l’île Saint Louis.
Attention, vous êtes priés de confirmer votre présence. Pour plus d’infos, rendez sur le site de Green Press.
Sources :
- The Thames Estuary Partnership website
- Agence Régionale de l’Environnement de Haute Normandie
- Aux origines des poissons de la Seine, Cemagref
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mardi, 31 octobre 2006
Coût de l'inaction pour lutter contre le changement climatique = 5500 milliards d'euros!
Si aucune action n’est prise pour contrôler les émissions de gaz à effet de serre (GES), chaque tonne de CO2 que nous émettrons causera des dommages s’élevant à au moins € 67… quelques 5.500 milliards d’euros au total dans les années à venir. Sans action, près de 200 million de gens deviendront des réfugiés, touchés par la sécheresse ou les inondations. Pourtant, pour chaque euro investi maintenant en prenant des mesures immédiates, nous économiserions 5 euros à l'avenir, voire plus.
Ce constat est le cri d’alarme lancé par Sir Nicholas Stern, à la tête du "Government Economic Service" britannique et anciennement économiste en chef de la Banque Mondiale dans son rapport intitulé le "Stern Review". Je vous retranscris la traduction que j’ai faite de sa présentation du rapport. Libre à vous de la diffuser (ce serait gentil de mentionner le blog en source):
Présentation du rapport Stern - extraits
"Les sciences nous disent que les émissions de GES (gaz à effet de serre) sont une externalité, c'est-à-dire que nos émissions affectent la vie des autres. Quand les individus ne paient pas pour les conséquences de leurs actions, nous assistons à une faillite du marché. C’est la plus grande faillite dont le monde ait été témoin. C’est une externalité qui (…) est globale, sur le long terme, qui implique des risques et des incertitudes, et qui implique potentiellement des changements majeurs et irréversibles (…).
La température va probablement augmenter de 4-5°C, voire plus, par rapport à l’ère préindustrielle dans les 100 ou 150 prochaines années. Cela dépasse largement notre entendement et à ces températures, nous savons peu de choses sur la façon dont le climat va se comporter (…). La température durant la dernière période glaciaire n’était que de 5°C de moins qu’aujourd’hui (…).
(Cliquez sur l'image pour l'agrandir - doc au format .pdf)
De plus, les impacts sont inégaux : les pays émergents seront beaucoup plus gravement touchés, alors même que les pays riches sont responsables des ¾ des émissions de GES dans actuellement dans l’atmosphère.
Quel est le lien entre les GES et la température ? (…). Nos émissions [s’accumulent] dans l’atmosphère au cours du temps [et] ce stock affecte les températures avec un décalage. Ainsi, nous savons d’emblée que nous feront face à une augmentation de 0.5°C dans les prochaines décennies à cause des émissions déjà produites.
[Evidemment, plus les taux de CO2 sont importants, plus la température risque d’augmenter. Nous tablons sur une évolution des taux compris au minimum entre 450 et 550 ppm, pour une augmentation de température qui ne devrait pas dépasser 4°C, avec 50% de chance de demeurer sous le seuil des 3°C]. Dans ce cadre, la question posée dans notre étude est de savoir comment stabiliser les taux à ce niveau et quel en serait le coût ?
Si nous ne changeons rien, nous atteindront 550 ppm dans 30-35 ans et plus de 850ppm d’ici la fin du siècle. (…) Stabiliser les taux à 550ppm ou en dessous suppose des actions drastiques – mais faisables, [à condition de s’y prendre maintenant sous peine d’augmenter considérablement la facture].
Pour évaluer les coûts de l’inaction [="Business as usual" ou BAU], il est nécessaire de modéliser les risques précédemment évoqués [voir diagramme]. Nous devons nous projeter sur 100-200 ans, quand les impacts de nos actions se feront ressentir au-delà des 50 prochaines années (…). Nous pouvons alors calculer que les dommages causés par notre inaction égaleraient au moins 5 à 20% de la consommation annuelle, suivant les types de risques et les impacts.(…) Quels sont les coûts et les bénéfices de l’action ? Les coûts pour limiter la plupart des risques (rester sous la barre des 550ppm) s’élèvent à environ 1% du PIB par an. (…) Cela revient à payer en moyenne 1% de plus pour tout ce que nous achetons – (…) ce qui est gérable (…).
Force est de reconnaître que les émissions proviennent de tous les secteurs d’activités et de tous les pays. Il est nécessaire d’agir dans tous les secteurs si nous voulons atteindre les réductions nécessaires (…). Premièrement, nous devons établir le prix du carbone au travers des taxes, du commerce et de la réglementation sans lequel il n’y a aucune incitation à réduire les émissions. Ensuite, nous devons promouvoir la technologie au travers de la recherche et du développement, tout en rassurant le secteur privé sur les débouchés pour leurs produits. Enfin, nous devons gérer la faillite du marché, telle que les problèmes liés au marché des capitaux inhibant les investissements dans l’efficacité énergétique. [Par ailleurs, l’information doit circuler, avec une compréhension plus approfondie des enjeux pour inciter à un changement des comportements]. (…)
Il s’agit d’un problème d’envergure international qui demande des actions multilatérales. Chaque pays est une partie du problème. (…) Mais le comportement de chacun déterminera l’efficacité d’une réponse collective et durable (…). La persuasion et l’encouragement à mener des actions internationales impliquent de montrer les preuves [du changement climatique] et de créer des cadres de travail à grande échelle (…). Gérer la transition pour une économie à faibles émissions de carbone [exige] une approche multisectorielle (…). La plupart des changements climatiques ont déjà cours et tous les pays doivent s’adapter."
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lundi, 30 octobre 2006
Bateau solaire par Solarlab
Imaginez... vous êtes sur la Seine, dans un bateau mouche et vous glissez en silence sur le fleuve. Aucun ronronnement de moteur, pas un vrombissement ne vient troubler votre quiétude (si toutefois le guide ne braille pas dans le micro), ni celle des flâneurs le long des quais, roucoulant à l'ombre des arbres.
Si pour notre capitale parisienne, tout ceci n'est qu'un lointain rêve, les bateaux silencieux sont une agréable réalité sillonnant des villes comme Hambourg, Londres ou le Lac Constance (photo). Ce sont en effet des navettes solaires, tirant intégralement leur énergie grâce aux panneaux photovoltaïques dont elles sont couvertes. Elles ont été conçues par le designer Christoph Behling qui travaille sur ce concept depuis 10 ans et vient de fonder sa société Solarlab Research & Design en 2006.
Ainsi, sur la rivière Serpentine en plein coeur de Hyde Park, la SolarShuttle est capable de transporter 42 passagers à 7,5 km/h grâce à 2 moteurs silencieux s'alimentant avec l'énergie fournie par les 27 panneaux solaires. La navette peut parcourir jusqu'à 120 km d'affilé, largement de quoi circuler toute la journée sans risquer de s'arrêter, faute d'énergie. S'il faut compter un surcoût de 20% par rapport à une navette classique (sachant qu'ensuite, les frais de maintenance sont réduits d'autant que la navette est en acier pour garantir une grande durée de vie), elle permet cependant d'économiser environ 1,3 tonnes de CO2 (4,6 tonnes pour les modèles de Hambourg - voir documentation technique en pdf).
Il existe bien d'autres types de bateaux solaires, les projets ne datent pas d'hier. Mais leur technologie est en plein essor, tout comme leur design et je ne résisterai pas à ce propos à l'envie de vous montrer des photos du tout petit SOL 10 de Solarlab:
Pour voir d'autres projets de bateaux solaires, je vous invite à cliquer sur les liens suivants. N'hésitez pas à en rajouter en commentaire!
- Pour une liste très complète de constructeurs de bateaux solaires, voir le site "Solarboats"
- Suivre la 1ère traversée de l'Atlantique en bateau solaire, le Sun21
- Site anglais "Solarnavigator"
- Site en français "PlanetSolar"
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dimanche, 17 septembre 2006
Enfin un quartier durable à Paris?
Les quartiers durables (les vrais comme BedZed, Curitiba ou Fribourg et non les pseudo "quartiers verts" parisiens...) sont souvent nés en dehors des capitales, preuve que ces dernières, malgré leur importance stratégique et politique, ont beaucoup à apprendre des petites agglomérations (voire des communes, comme Montmélian).
La France n'échappe pas à ce schéma où des villes comme La Rochelle, Lyon, Lille... ont pris en compte les exigences de développement durable dans leurs projets depuis longtemps. Mais, enfin, grâce à l'initiative d'EcoZAC, une association se bat pour créer le premier quartier durable à Paris.
En effet, la Mairie du 13ème va aménager une ZAC (Zone d'Aménagement Concerté) de 3 ha autour de la Place de Rungis, offrant ainsi l'occasion de prendre en compte l'environnement dans le projet: économie d'énergie et d'eau, gestion des déplacements, des déchets...
Certes, le projet prévoit d'emblée de mettre en oeuvre les principes de la HQE (Haute Qualité Environnementale), mais respecter les 14 cibles qui la composent reste encore loin du concept de maison passive. Autrement dit, se contenter de la HQE dans ce contexte serait vraiment une opportunité manquée!
Dans ce cadre, un ensemble d’objectifs ont été rédigée, avec le soutien de 4 associations (Negawatt, le CLER, Wise-Paris et l’association locale des Peupliers). Ils ont pour but d'encourager les décideurs à réaliser à Paris un projet d’aménagement exemplaire en matière d’éco-développement, en veillant notamment à:
1. Réduire l'empreinte écologique
2. Limiter au maximum les consommations d'énergie et d'eau
3. Réduire au maximum la production de déchets
4. Réduire la place de la voiture en mettant à profit l'ensemble des transports en commun de proximité
Les aspects socio-économiques devront également être pris en compte en recrutant des personnes en réinsertion, en se servant de l'EcoZAC pour former des artisants aux métiers liés aux énergies renouvelables, en encourageant la mixité (sociale et professionnelle avec la présence également de bureaux). Enfin, la vie de quartier sera enrichie par des jardins partagés et des lieux de rencontres.
L'objectif est de réussir un projet qui servira d'exemple en matière de développement durable et de construction de bâtiments collectifs écologiques, pour ouvrir la voie à d’autres réalisations similaires.
Pour tout savoir sur le projet, voir le site officiel de l'EcoZAC. Vous pouvez également soutenir l'action des Amis de la ZAC en signant une pétition en ligne pour demander au Maire de faire de ce projet un projet réellement exemplaire.
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jeudi, 07 septembre 2006
Les éoliennes, c'est moche?
Même si l'éolien connait enfin un essor considérable en France, il se heurte à de nombreux écueils: productivité encore très faible en comparaison au nuclaire, difficulté d'implantation due aux contraintes physiques (vent, relief, proximité des habitations...), mais, plus surprenant, les communes et les prestataires sont souvent confrontés à une véritable levée de boucliers contre les éoliennes au nom des nuisances esthétiques et sonores...
Le bruit: Non, depuis plusieurs années, les éoliennes ne font pas plus de bruit qu'un chuchotement au-delà de 500m... (un vent qui souffle dans les arbres fait sans doute plus de bruit...). De plus, jamais elles ne sont implantées près des habitations... il y a toujours une distance minimale. Il suffit pour cela de se rendre près d'une éolienne pour s'en convaincre.
L'esthétique? Je vous laisse seuls juges:
Attention, cet article ne débat pas de l'efficacité de telle ou telle technique. Je rappelle juste que le bruit et l'esthétique sont les contre-arguments quasi systématiquement évoqués pour bloquer les projets éoliens... Ce qui m'abasourdit. Alors si parmi vous se trouvent des lecteurs qui apprécient l'esthétisme des autres moyens de production d'électricité, qu'ils n'hésitent pas à m'expliquer (à nous expliquer?) leur point de vue!
Pour plus d'infos, je vous recommande de jeter un coup d'oeil sur le guide "éoliennes" particulièrement instructif de l'Ademe. Voir également l'article du blog "une éolienne, combien ça produit".
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mardi, 29 août 2006
Au vieux verger...
Quel est le point commun entre une "grosse mignonne", une "noire de Montreuil" et une "madeleine rouge"? Deviendrais-je donc grossière? Que nenni! Il s'agit tout simplement de 3 variétés de pêches anciennes. Et où peut-on les trouver? A Montreuil, en région parisienne, grâce à l'impulsion de l'association "Murs à pêches" (MAP pour les intimes) et sa coordinatrice, Laura Winn (lauréate du Trophée "Terre des Femmes" remis par la fondation Yves Rocher pour son action).
Comme son nom l'indique, les murs à pêches sont des murs contre lesquels des pêchers ont été plantés. Cette tradition a déjà plusieurs siècles d'existence: lorsque des murs furent construits pour séparer les parcelles entre elles, les horticulteurs se sont aperçus que la chaleur emmagasinée et restituée la nuit permettait la culture des fruits malgré un climat peu propice. Cette technique se répandit alors rapidement, la pêche montreuilloise faisant un malheur sur les marchés parisiens au XVIIe siècle. Tandis que les murs de pêches couvrent plus de la moitié du territoire de Montreuil (500 ha) au XIXe siècle, l'apparition du chemin de fer portera un coup fatal à cette production avec l'arrivée massive de pêches du Sud de la France. Aujourd'hui, l'association gère les quelques hectares remis en état, soit à peine plus de 35 ha. Je vous invite à lire un historique plutôt très complet tiré du magazine Le Point (n° 1745 du 23 février 2006).
Malheureusement, comme beaucoup de projets de défense de notre patrimoine (biodiversité et variétés anciennes, traditions ancestrales...), l'association a bien du mal à protéger ses jardins contre les projets d'urbanisation de la mairie. Si vous habitez la région, n'hésitez pas à aller à leur rencontre!
Lire également l'article du blog "Variétés anciennes de fruits et légumes".
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