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lundi, 15 octobre 2007

Acidification des océans: les conséquences oubliées du CO2

Imaginez que votre peau se désagrège tandis que vous vous promenez tranquillement. Imaginez que l'air, devenu acide, ronge votre épiderme. Voilà ce qui arrive aux organismes marins face à l'acidification des océans.

Pourtant, l’oxygène d’une respiration sur deux provient des océans... mais c'est bien là le problème. En effet, ces masses d'eau absorbent 25 millions de tonnes de CO2 par jour - ce qui nous arrange bien puisque qu’ils atténuent de ce fait l’intensité du réchauffement climatique (pour rappel, le CO2 est un puissant gaz à effet de serre). Sauf que ce processus a un coût : leur pH baisse dramatiquement, entraînant une réduction de la quantité de carbonate de calcium nécessaire à la formation des coquilles ou des récifs. L'excès de CO2 n'est donc pas seulement une menace pour notre climat, mais également pour l'ensemble des écosystèmes marins.

Observez les images ci-dessous: à gauche, la photo montre la surface relativement lisse d'une coquille dans une eau "normale", non corrosive. A droite, la photo met en lumière une surface rongée, en dents de scie, d'une coquille ayant passé 48h dans une eau acidifiée. 

Dans 50 à 100 ans, les squelettes externes de certains organismes marins (ex. le Corail) pourraient commencer à se dissoudre et à ne plus pouvoir se former en raison de l’acidification de l’eau de mer. Les espèces possédant des coquilles en aragonite seront les premières touchées (les ptéropodes comme ceux des photos en font partie). Les coraux, coquillages et crustacés suivront. Des écosystèmes entiers s'écrouleront, faute d'alimentation de base, avec des conséquences dramatiques: crise alimentaire planétaire et crise climatique agravées (si la constitution des océans change, ils ne pourront plus assumer leurs divers rôles de régulateurs: climat, oxygénation de l'air...).

Evidemment, si la présence de CO2 dans l'air nous rongeait la peau directement, nous ferions certainement plus d'efforts pour changer nos comportements...

Sources :
- "Plastic pollution : a growing threat to the health of our oceans", Greenpeace (document en .pdf)
- "Les océans malades du CO2", Environnement Magazine (nov. 2005)
- "Anthropogenic ocean acidification over the twenty-first century and its impact on calcifying organisms", James C. Orr et al (Nature 437, 681-686, 29 September 2005)
- Illustrations de l’article: site web de l’INSU / CNRS

mardi, 18 septembre 2007

2007, la 6ème extinction planétaire

La biodiversité planétaire est en déclin, avec un accroissement du nombre d'espèces animales et végétales menacées ou disparaissant à une vitesse alarmante. Ce déclin est tel que les biologistes n'hésitent pas à parler de la 6ème extinction de l'histoire de notre terre (la 5ème correspond aux dinosaures). Mais le rapport de l'UICN (Union mondiale pour la nature) paru il y a quelques jours annonce une véritable escalade de la crise de l'extinction.

La Liste rouge des espèces menacées répertorie à présent 41.415 espèces dont 16.306 sont menacées d'extinction.  Sont en péril:

  • 1 mammifère sur 4 
  • 1 oiseau sur 8
  • 1 amphibien sur 3
  • 70% de toutes les plantes évaluées dans la Liste rouge

Citons, entre autre, le déclin de:

  • L'Orang-outan de Sumatra et celui de Bornéo. Cause: perte de l'habitat liée à l'exploitation des forêts et au défrichage pour la culture d'huile de palme (entrant dans la fabrication de milliers de produits : biscuit, pizza, cosmétiques...).
  • Du gavial, crocodile de l'Inde et du Népal. Cause: dégradation de son habitat due notamment à l'implantation de barrages et de projets d'irrigation.
  • Du vautour. Cause: empoisonnement lié à l'utilisation d'un médicament, le diclofenac, pour traiter le bétail.
  • Du poisson-cardinal de l’île de Banggai. Cause: victime du commerce pour les aquariums

La nature est menacée par nos modes de vie et notre urbanisation croissante qui fragmentent et détruisent les espaces naturels. Qui se soucie de la présence d'huile de palme dans son pot de crème? Qui pense aux systèmes d'irrigation mis en place pour manger son délicieux riz basmati? Ce qui se passe aux antipodes nourrit notre consommation. Voilà pourquoi nous sommes tous concernés, voilà pourquoi nous avons tous notre rôle à jouer.

Je finirai par cette publicité de l'ONG hollandaise "Natuur en Milieu" qui vaut mieux qu'un long discours. Intitulée "Donnez de l'espace à la nature", elle date de 2004 et a remporté de nombreux prix:
 


envoyé par Biodiversite

  
Sources:
- "Escalade de la crise de l'extinction", IUCN (12 septembre 2007)

jeudi, 09 août 2007

Adieu Franska

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Introduite dans les Pyrénées le 28 avril 2006, l'ourse slovène Franska est morte, heurtée vers 6h30 ce matin par une voiture militaire (source: NouvelObs).

Accusé d'avoir tué des dizaines d'ovins, la majorité des bergers n'ont jamais accepté la présence de l'animal, faisant souvent preuve d'une violence aussi inouïe que primaire. Rappelons que Roland Castells, le maire de Bagnères-de-Bigorre ayant accueilli Franska, recevait des lettres anonymes remplies d’hameçons et de verre pilé et que François Arcangeli, maire d'Arbas favorable à la réintroduction de l'ours, avait vu sa mairie maculée de sang de brebis.

Petite histoire d'ours brun des Pyrénées...
Pourtant, l'ours peuple les Pyrénées depuis plus de 600.000 ans, mais l'action humaine n'a eu de cesse de diminuer drastiquement sa population depuis un siècle. De 150 ours au début du XXe siècle, il n'en restait qu'environ 70 en 1954 et... 7 ou 8 au début des années 1990. L’État décide alors de renforcer les populations en relâchant 3 ours slovènes en 1996-1997. Fin 2005, une quinzaine d’individus sont dénombrés sur l’ensemble des Pyrénées mais le nombre de femelles étant insuffisant (surtout avec la mort de Cannelle), 4 femelles slovènes (dont Franska et Palouma, morte 4 mois plus tard d'une chute mortelle) et un mâle sont lâchés en 2006. A présent, la population d’ours bruns des Pyrénées compte à peine une vingtaine d’individus.

L'homme "moderne" a perdu toute notion de vie en équilibre avec la nature, développant une haine et une envie de se débarrasser de tout ce qui le dérange. Or, bien que craintif, l'ours est un grand prédateur opportuniste. Là où de la nourriture est à sa portée, l'ours ira. Autrement dit, restreignez son territoire et offrez lui des troupeaux et l'ours, naturellement, se servira (nous en ferions tout autant). Or, les bergers ont cette fâcheuse manie d'omettre systématiquement de mentionner que les troupeaux touchés sont avant tout ceux qui ne sont pas protégés (la problématique est exactement la même avec les loups).

Ah mais gare! Nous sommes des citadins idéalistes qui ignorent que 1/ La profession de berger n'est plus prisée et le personnel manque (depuis quand les patous(*) signent des contrats d'embauche?) et 2/ Il est plus facile du fin fond des villes de plebisciter l'ours plutôt que d'y être confronté sur le terrain. Or, dans les parcs nationaux américains où les ours sont nombreux, les accidents sont rarissimes. J'ai moi-même eu la chance de voir un ours au détour d'une petite route dans le Yosemite Park - une rencontre dont peu de bergers français peuvent se vanter, tant l'observation des ours pyrénéens est difficile!

Il y a des règles à respecter pour vivre en harmonie. Cela fait bien longtemps que l'homme les a impunément bafouées. D'un côté il en paye les conséquences en mettant des troupeaux sous le nez des prédateurs (à jouer avec le feu, on se brûle), mais il a l'hypocrisie d'accuser le prédateur d'être responsable (si vous vous brûlez, c'est la faute au feu). Le simple fait de voir certains bergers, accusant les pro-ours de ne pas réfléchir, mettre du verre pilé dans une enveloppe (sous prétexte qu'ils sont à bout) prouve à quel point ce débat est déplacé.

Alors oui, l'introduction d'ours a coûté 2,2 millions d'euros, une somme qui aurait pu être investie dans d'autres projets liés à la nature (et porter plus de fruits). Pour autant, doit-on accepter l'égoïsme humain comme une fatalité et laisser des espèces périr sous le seul prétexte qu'après avoir été décimées lamentablement, leur sauvegarde n'est plus rentable? L'espèce humaine accepterait-elle d'être réduite à néant si un prédateur plus féroce décidait de se débarrasser de nous?

 

(*) Les patous sont des chiens de berger. Lire l'article "A propos du patou, des ours et des loups" sur le site www.loup.org


Sources:
- "Franska est-elle psychopathe?", magazine Le Point (19 juillet 2007)
- "L'ours brun", brochure du Ministère
- "Le patou", brochure du Ministère

mardi, 31 juillet 2007

Connaissez vous le guayule?

Le guayule, cela ne vous dit rien? Retenez pourtant ce nom car cette petite plante pourrait bien supplanter les champs d'hévéas pour la production de larmes de bois... autrement dit, de caoutchouc (1).

46ba647150b4b124036f3dbf792c821e.jpgLe guayule (prononcez "oua-you-lé"), de son nom scientifique Parthenium argentatum, est un arbrisseau originaire d'Amérique (nord du Mexique, sud des Etats-Unis) produisant du latex, comme l'hévéa. Son nom vient d'ailleurs du Nahuatl "cuauhuli", contraction de "cuahuitl" (arbre) et "uli" (caoutchouc). Il affectionne les milieux arides et semi-arides, ce qui en fait une plante idéale, poussant d'autant plus facilement qu'il produit une résine agissant comme un pesticide naturel.

Connu depuis des siècles, il fut l'objet au XXème siècle de plusieurs périodes de productions intenses (notamment durant la 2ème guerre mondiale) avant de tomber dans l'oubli - pas assez rentable vis-à-vis de l'hévéa et du caoutchouc synthétique face à un marché basé sur du court terme.

Or, non seulement le guayule est peu exigeant (climat sec, résistant aux maladies), mais il est particulièrement hypoallergénique, contrairement au latex de l'hévéa auquel 1 à 6% des européens sont allergiques (source: research*eu). Le guayule suscite donc depuis peu un regain d'intérêt des industriels, les substituts artificiels n'étant pas toujours satisfaisants (rappellons ainsi que le caoutchouc naturel est une composante essentielle des pneus).

Cet intérêt est d'autant plus marqué tandis que le récent rapport d'experts d'Epobio (2) souligne les qualités du guayule comme plante élastomère. Dans ce cadre, celle-ci pourrait devenir une plante commune des champs du sud de l'Europe. Avec un rendement d'une tonne de caoutchouc à l'hectare (contre 1,5 à 2,5 t/ha/an avec l'hévéa), cela permettrait d'offrir une réelle alternative au latex de l'hévéa.

Comme d'habitude, reste à connaître les impacts de telles productions lancées à grande échelle:
- Impacts sur la biodiversité: la plante est native d'Amérique, comment la contrôler hors de ses frontières? Comment interagira-t-elle avec les espèces locales? Quels seront les risques d'une exploitation à grande échelle? C'est une plante très résistante... comme l'eucalyptus importé d'Australie, notamment en Afrique sous l'empire britannique où ces plantations ont fait des ravages car grandes consommatrices d'eau et repoussantes pour les insectes et les animaux. Ces arbres ne sont pratiquement pas consommés et provoquent un profond déséquilibre des écosystèmes (pensez aux essences naturelles d'eucalyptus, particulièrement... odorantes).

- Impacts humains: les plantations d'hévéas sont une catastrophe humanitaire, où des hommes sont exploités dans des conditions très dures (obligation de saigner des centaines d'arbres par jour) pour gagner un salaire de misère. Pour être rentables, les plantations sous nos latitudes devront repenser totalement les modes de prélèvement. Ou nous faisons preuve d'innovation, ou nous tombons dans l'écueil des fraises espagnoles (pour ne citer qu'elles) dont la cueillette se fait en exploitant des hommes vivant dans de véritables bidonvilles.

- Impacts sanitaires: le guayule est reconnu à présent comme non allergène. Sauf qu'en cas d'exploitation massive, les plants utilisés seront le résultat d'une sélection draconienne. Ces derniers seront-ils toujours aussi peu allergènes?  


Entre les champs de maïs pour la production d'agro-carburants qui attisent les spéculations depuis peu et des futurs champs de guayule pour le latex, les terrains à destination de l'alimentation risquent de connaître une surévaluation sans précédent... à quand des pêches à 10 euros le kilo et des salades à 5 euros pièce?

 

(1) Le mot caoutchouc vient du quechua (langue amérindienne) "cahutchu" qui signifie larme de bois (source: Cirad)

(2) EPOBIO (realising the Economic POtentiel of sustainable resources - BIOproducts from non-food crops): panel d'experts scientifiques et industriels pour identifier les secteurs d'investissements futurs dans les recherches agronomiques pour évaluer le potentiel économique de matières premières dérivées des végétaux offrant des avantages à long terme pour la société. 

 

Sources:
- "Le virage post-alimentaire", magazine publié par la Commission Européenne research*eu (juin 2007)
- "La caoutchouc, un matériau qui dégomme", brochure du CIRAD (2006)
- "Principaux secteurs économiques: caoutchouc", quid
- "L’hévéaculture familiale : une réussite et un espoir pour des milliers de familles", Agence Française de Développement

vendredi, 22 juin 2007

Des vacances écolos? (2/2)

Suite à l'article du blog paru lundi sur les séjours vacances en rapport direct avec l'écologie (voir "Des vacances écolos - 1ère partie"), il reste que, quelle que soit la destination de vos vacances, je vous invite à respecter quelques règles.

Respectez la nature qui vous environne:

  • Ne jetez pas vos détritus n'importe où: plastique, alu, mégots, cannette, verre... polluent les sols et peuvent mettre des centaines voire des milliers d'années à disparaître. Evitez également le sempiternel réflexe "oh mais c'est biodégradable" pour justifier l'abandon de vos peaux d'oranges, vos os de poulets et vos morceaux de sandwich. Non seulement la peau de certains végétaux peut contenir de nombreux pesticides qui ne sont en aucun cas un cadeau pour la nature, mais cette dernière n'est pas la seule à être potentiellement dérangée... les visiteurs humains passant après vous aussi... 
  • Au delà de l'aspect polluant, certains déchets représentent un danger immédiat: des mégots mettant le feu, des sacs plastiques tuant des animaux (tortues de mer étouffées confondant des sacs avec des méduses, oiseaux strangulés, petits animaux coincés...). Pas convaincu? Alors regardez ces petites vidéos (source: Now Look What You Did - Maintenant, regardez ce que vous avez fait...):
 

Attention aux souvenirs que vous achetez:

  • De nombreux produits vendus à l'étranger peuvent représenter un danger pour la faune et la flore: bois rares prélevés illégalement, animaux menacés braconnés... Au delà de votre achat incitant les populations locales à détruire leur environnement, vous risquez gros à la douane au retour de votre voyage... Consultez l'article "Dangereux souvenirs de voyage" qui vous donnera des pistes sur les achats à éviter selon les pays visités.

Attention à la nourriture consommée:

  • Suivant les pays, faites attention aux menus: il est facile de trouver de la baleine au Japon, de la chauve-souris (les "roussettes") sur certaines îles comme aux Seychelles, certains poissons dont les populations sont en déclin dramatique, voire extrêmement menacées (thon bleu, requin-taupe, poisson-scie...)... restez vigilants et informez vous avant votre départ.

Vérifiez la qualité des eaux de baignade:

  • Ne vous baignez pas n'importe où! Certaines eaux peuvent être très polluées. Or, si en Europe (par exemple), la qualité des eaux de baignade est surveillée (label Pavillon bleu, WISE: qualité des eaux de baignade...), ce n'est pas le cas partout. Des usines dans des pays où aucun contrôle n'est effectué peuvent parfaitement rejeter du mercure ou d'autres polluants très toxiques dans les cours d'eau. Demandez conseil auprès des habitants locaux, idéalement d'un médecin, qui peuvent avoir été les témoins d'intoxication. 

Limitez les impacts liés à vos transports:

  • Vous pouvez compenser les émissions de carbone générées par votre voyage(surtout si vous partez par avion) en investissant dans des projets liés à la protection de l'environnement. Il vous suffit de visiter les sites suivants:


Sources:
- "Commerce international : coup de projecteur sur 10 espèces menacées d’extinction", WWF (16 mai 2007)
- WISE: Water Information System for Europe: système d'information européen sur l'eau, mettant à disposition la qualité des eaux de baignade (cliquez sur la carte pour agrandir et voir le détail de chaque plage)

mardi, 05 juin 2007

Une baleine bleue grandeur nature sur votre ordinateur... si, si, c'est possible!

La semaine dernière, lors de sa 59ème conférence annuelle, la Commission Baleinière Internationale (CBI) a finalement adopté une résolution maintenant le moratoire contre la chasse commerciale à la baleine existant depuis 21 ans, malgré le lobbying intense mené par le Japon (soutenu notamment par la Norvège et l'Islande). Il s'en est tout de même fallu de peu après l'adoption l'année dernière d'une mesure considérant le moratoire commen n'étant plus nécessaire (invalidée par la présente résolution).

Cette décision est d'autant plus importante que s'ouvre dimanche prochain la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) à Amsterdam dont un des enjeux est la révision de la liste des espèces dont le commerce est soumis à régulation. Mais la victoire est petite. En effet, les pays d'Amérique du Sud (mené par le Brésil) ont proposé d'étendre le sanctuaire de baleine jusqu'à l'Atlantique Sud (actuellement situé en océan Austral)... sans succès.

Même si une résolution a été adoptée exigeant une action pour sauver les vaquitas (marsouin du Mexique), les américains sont prêt à sacrifier une zone d'habitat essentielle à la baleine franche du Pacifique au profit de l'exploitation de pétrole et de gaz. Pour l'instant, cette proposition a rencontré de fortes oppositions: pour combien de temps encore?

Pourtant, un nombre croissant de baleines sont tuées par l'exploitation des failles juridiques du moratoire - comme l'excuse japonaise consistant à prélever des specimens pour la recherche scientifique. Pour avoir été au Japon fin 2005, je vois encore ces sashimis rougeâtres qu'on a cru bon de me servir dans un petit restaurant de quartier à Yokohama. Mes amis japonais m'ont alors dit que c'était de la baleine... Inutile de vous décrire ma réaction... Ensuite, j'ai réalisé que de la baleine était proposée sur la plupart des étals de marchés que j'ai parcourus...

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En attendant, grâce à la WDCS (Whale and Dolphin Conservation Society), je vous invite à admirer une baleine bleue en grandeur nature... là, maintenant, tout de suite! Si, si... une baleine d'environ 30 m de long et quelques 190 tonnes... cliquez sur l'image... Je vous recommande l'exploration de l'évent et des fanons (bougez le petit carré rouge de la photo ou la main en cliquant avec la souris). Espérons que dans quelques années, ce ne soit plus l'unique possibilité de voir une baleine à la taille réelle...


Sources:
- "La Commission baleinière internationale se termine sur une note sombre", WWF Belgique
- "Last chance to see a life size blue whale!", WDCS (Whale and Dolphin Conservation Society)
- International Whaling Commission (IWC = CBI - Commission Blaeinière Internationale)
- "Whale sanctuary proposal defeated", BBC (30 mai 2007)

 

jeudi, 26 avril 2007

De l'importance de la biodiversité dans notre vie quotidienne

medium_biodiversite_brochure.jpgLe Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable vient récemment de publier un petit ouvrage intitulé "La biodiversité à travers des exemples" particulièrement sympathique.

Ce livret (un peu plus de 100 pages tout de même) a été écrit à la demande de la Ministre Nelly OLIN par les 25 membres du CSPNB (Conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité). Son objectif est de (dé)montrer l'importance de la biodiversité dans notre quotidien et les enjeux de sa conservation au travers d'une soixantaine d'exemples.

Prenez conscience que notre nourriture, notre eau, l'air que nous respirons, notre énergie (pétrole, gaz naturel, bois...), notre santé (10 des 25 médicaments les plus vendus aux Etats-Unis sont dérivés de sources naturelles), nos habits (coton, laine...), nos bâtiments (calcaire, ciment, cyanobactéries préhistoriques oxydant le fer et créant les gisements à l’origine de l’acier d’aujourd’hui...) et nos loisirs (randonnée, escalade...) dépendent de la biodiversité. Même le plastique est dérivé du pétrole...

Vous pouvez télécharger le livret ici. [lien MàJ le 15/4/2011]