mardi, 21 mars 2006
Journée internationale de la forêt
- Parce que 50 % du couvert forestier a disparu depuis la dernière glaciation,
- Parce que 200 000 hectares de forêts tropicales sont détruites ou dégradées chaque semaine,
- Parce qu’une grande partie des forêts tropicales est exploitée illégalement,
- Parce que la France est le troisième importateur européen de bois tropicaux (et 40% des importations seraient illégales),
- Et parce qu’on estime à près de 40 % les importations de bois tropicaux en France issus de l’exploitation illégale,
Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : environnement, consommation, biodiversité, éducation environnementale | Facebook | |
mercredi, 15 février 2006
Environnement et Européens: quelles priorités?
L'Union Européenne a publié un sondage il y a quelques temps (avril 2005) sur les "Attitudes des citoyens européens vis-à-vis de l’environnement". Un chiffre est frappant, celui de l'inquiétude des citoyens au regard de leurs habitudes de consommation, qui n'apparait qu'en fin de piste à 13%:
Tandis que les diverses pollutions (eau, air, sol), les produits chimiques... sont sources d'inquiétude, tout indique que la consommation, LE facteur n°1 conduisant à l'écrasante majorité des pollutions engendrées et génératrice de ces inquiétudes est totalement occulté. Entre les matériaux extraits, les processus de fabrication, les transports, l'énergie consommée, les déchets... la plupart des menaces pesant aujourd'hui sur l'environnement ne sont que le fruit de notre besoin frénétique de consommer.
Comprendre cette relation entre IMPACT ENVIRONNEMENTAL et CONSOMMATION est ESSENTIEL. Les longs discours sur les changements environnementaux, les pollutions diverses et variées, les déchets... ne servent à rien si un effort considérable politique et citoyen n'insiste pas lourdement sur nos habitudes de consommateurs. Car la consommation est un geste qui ne s'apparente qu'à l'individu. Certes, les politiques peuvent subir le lobbying des entreprises; mais celles-ci répondent en grande partie à la demande des consommateurs.
Il ne s'agit pas forcément de stopper la consommation ou de l'interdire (ce qui pourrait ensuite influer négativement sur la balance socio-économique) mais de la modifier. Ainsi, mieux vaut acheter des prestations de services, louer du matériel, échanger, revendre... plutôt qu'exploiter des ressources, produire et jeter.
Je vous invite à (re)lire la résolution n°1 de 2006 "Réduire sa consommation" et rendez-vous demain pour découvrir un excellent petit guide vous rappelant les gestes essentiels pour l'environnement.
Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : éducation environnementale, consommation | Facebook | |
samedi, 11 février 2006
Hard discount et environnement
Les hard discount... voilà bien un domaine qui me fait crisser des dents... Dans une société qui tend trèèès lentement mais sûrement vers des démarches de dévoppement durable, le low cost est une hérésie.
Pour rappel, le développement durable c'est l'interconnexion de 3 exigences: la protection de l'environnement, l'équité sociale et l'efficacité économique. Le hard discount bafoue allégrément ces principes:
L'environnement: la philosophie du "toujours moins cher" conduit à se servir à outrance de main d'oeuvre au coût dérisoir (Inde, Chine, Colombie, Equateur, Roumanie, Turquie...) le tout, bien sûr, étant importé au prix de longs trajets consommateurs d'énergies. Evidemment, aucun soucis de réduire les impacts environnementaux question choix de matériau, provenance, mode de gestion, processus... juste le minimum légal (quid des normes environnementales dans des pays comme la Chine ou le Bangladesh?).
La durée de vie des produits s'en retrouvant ensuite généralement écourtée, les low cost génèrent un gâchi scandaleux. Mais évidemment, une fois le produit vendu, ils s'en balancent! D'autre part, notamment dans l'agro-alimentaire, de nombreux produits sont gonflés d'eau et de graisses pour augmenter le volume. Un impact non négligeable sur la santé des consommateurs naïfs.
Le social: je l'ai déjà mentionné, ces produits sont souvent façonnés dans des pays lointains dont les conditions de travail risquent fort d'être souvent douteuses. J'attends le jour où les ONG de défense des droits de l'homme metteront leur nez dans les sous-traitants des low cost, dès qu'elles arrêteront de se focaliser sur Nike et consort. Les résultats ne devraient pas être tristes... Quant aux salaires en France, ils ne décollent pas du SMIC (sans doute parce que les low cost n'ont pas le droit de descendre en dessous). Même le personnel de Ryanair doit payer pour son uniforme!
L'économie: inutile de tergiverser quand un vêtement vous revient moins cher que le prix du tissu que vous achèteriez. Le low cost déséquilibre totalement l'économie en faisant la course au très court terme quand les démarches de développement durable exige une vision au moins à moyen terme. En plus, il s'agit d'un anéantissement total de la qualité.
Pour achever de vous convaincre (vous ou votre entourage), je vous incite vivement à lire le magazine Capital de février consacrant son dossier aux produits à prix cassés (ouiii, je sais, c'est un magazine à la gloire du profit... mais c'est très instructif justement). Hallucinant (ou écoeurant... à vous de choisir).
Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : environnement, développement durable, marketing, consommation | Facebook | |
lundi, 16 janvier 2006
Ateliers sans frontières
"Ateliers sans frontières" est une structure récupérant du matériel informatique et des équipements sportifs auprès de clubs, entreprises, collectivités... pour les réparer et les revendre à des ONG, moyennant des sommes très modiques (environ 50 € l'ordinateur). De plus, les réparations sont effectuées par des jeunes et des adultes en insertion.
Le fonctionnement est simple: une trentaine de personnes en insertion (encadrées par une petite équipe de permanents) collecte du matériel (ordinateurs, équipements sportifs) auprès des entreprises, clubs, associations et collectivités - évitant ainsi de jeter du matériel dont la durée de vie peut être prolongée en échange de quelques vérifications et réparations.
Ainsi rendu à nouveau fonctionnel, ce matériel peut ensuite être revendu auprès d'associations humanitaires pour quelques dizaines d'euros. Cela permet aux écoliers de pays émergents de pouvoir profiter de ces équipements remis à neuf, tout en favorisant en France l’insertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté, le tout au travers d'une démarche de revalorisation du matériel, évitant le gaspillage.
Ateliers Sans Frontières participe également à des missions humanitaires, réalisant des chantiers de construction d’infrastructures et d’échanges avec et pour les jeunes des pays tels que le Kosovo, l’Inde, le Sénégal, le Maroc,...
Lancé en 2000 par Thibault Guilluy, l'Ateliers sans frontières a déjà créé plus de 100 emplois d'insertion et exporté des dizaines de tonnes de matériel vers une douzaine de destination. Déjà une antenne s'est ouverte au Maroc et bientôt une autre s'ouvrira en Algérie.
Pour en savoir plus, allez faire un tour sur leur site.
Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : environnement, high tech, informatique, emploi vert, recyclage, déchet, consommation | Facebook | |
jeudi, 05 janvier 2006
Résolution n°2
ACHETER INTELLIGEMMENT
S'il est primordial de réduire sa consommation pour freiner la dégradation de l'environnement, certains achats demeurent néanmoins nécessaires: alimentation, vêtements, réfrigérateur, chauffage...
Une fois encore, nos choix de consommateurs peuvent considérablement influer sur l'environnement: toxicité des produits ou de leur processus de fabrication, utilisation de matériaux recyclés, respect des normes environnementales, coûts énergétiques engendrés par la fabrication, la commercialisation et l'utilisation des produits, etc.
Dans ce cadre, plusieurs solutions sont offertes aux consommateurs soucieux de limiter leurs impacts environnementaux:
- Présence d'étiquettes énergie (sur l'électroménager, entre autre - lire article du blog sur les étiquettes énergie)
- Produits labellisés (ex. FSC, NF environnement)
- Privilégier les produits locaux (limitation des coûts énergétiques de transports)
- Privilégier les produits utilisant des matériaux recyclés (comme le papier, l'aluminium, certaines fibres textiles...)
- Privilégier les produits issus de l'agriculture biologique (non importés)
- Bannir les minidoses emballées individuellement (lire l'article du blog "dosette ou lingette?")
- Etc. Je vous invite à parcourir ce blog pour trouver des informations et vous aider dans vos achats
Orienter ainsi ses choix a un effet double :
- L'impact environnemental de votre mode de consommation est réduit. Ce résultat, multiplié par autant de consommateurs faisant les mêmes efforts, peut conduire à une réelle amélioration de notre cadre de vie
- Un nombre toujours plus élevé de consommateurs exigeant des produits plus respectueux de l'environnement influence les industriels qui, certes, cherchent le profit... mais pour cela, encore faut-il satisfaire la demande. Et qui gouverne la demande? Les consommateurs. Vous. Moi. Nous...
Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, consommation, éducation environnementale, achat responsable | Facebook | |
mercredi, 04 janvier 2006
Résolution n°1
REDUIRE SA CONSOMMATION
Aahhh... à quoi bon faire attention à sa consommation d'électricité, d'eau... ces quelques litres et watts ne représentent-ils pas qu'une bagatelle en comparaison aux millions de mètres cube d'eau utilisés par les grosses industries? Et que dire de nos maigres centilitres de détergents-polluants face aux tonnes de matériaux dangereux produits par ces mêmes industries?
Mais à votre avis, pourquoi des matériaux dangereux sont produits? N'est-ce pas pour construire des biens d'équipements que l'on retrouve sagement installés dans chaque foyer? Un réfrigérateur, un four, une télé, une chaîne hifi, un ordinateur, un lecteur de CD ou MP3...? Pourquoi tant de litres d'eau sont consommés par les industries? N'est-ce pas pour cuire les aliments emballés dans une barquette, une conserve ou un paquet? N'est ce pas parce que l'eau entre dans les processus de fabrication de nombreux produits (véhicules de transport, peintures, équipement, textile...)? Imaginez: il faut 5 litres d'eau pour fabriquer 1 litre de bière, 50 litres d'eau pour fabriquer un kilo de sucre, 10 000 litres pour fabriquer une automobile... Et rappelez moi où se retrouvent ces produits en fin de chaîne? Chez moi, chez vous, chez nous, car nous en sommes les consommateurs.
Pas de consommateur, pas d'industrie.
Alors la prochaine fois que vous vous dites: "mais mon geste est une goutte dans l'océan, il ne sert à rien, ce n'est pas moi qui ait un impact sur l'environnement", souvenez vous que presque toutes les pollutions de notre environnement sont liées directement ou indirectement à la consommation, c'est à dire aux agissements des consommateurs que nous sommes tous. Que nous le voulions ou non, notre responsabilité est donc immense. Or, malheureusement, parce qu'à notre échelle individuelle, les quantités sont infimes, nous avons la sensation de ne pas influer sur l'environnement.
Mais c'est faux. Cessez de faire couler inutilement l'eau du robinet pendant 5 mn par jour et vous économiserez environ 10 x 5 = 50 L par jour. Multiplié par 20 millions de foyers (en France, par exemple) ce sont alors 1 million de m3 (ou 10 km3) économisé. Rajoutez ensuite les millions de litres d'eau économisés parce que chaque foyer a simplement limité sa consommation de barquettes surenveloppées, d'achats frénétiques de matériels électroniques, de pesticides pour plantes d'appartement, etc... et les millions deviennent milliards très rapidement.
Alors, "Réduire sa consommation" élue "Résolution de l'année 2006"? A vous de choisir.
En attendant, bonne année à tous!
Source: Agence de l'Eau Rhin-Meuse
Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : environnement, consommation, éducation environnementale, entreprise | Facebook | |
lundi, 12 décembre 2005
Alimentation de saison
Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : environnement, nature, biodiversité, énergie, éducation environnementale, consommation | Facebook | |