Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Page d'accueil | 2005-09 »

mardi, 23 août 2005

Imprimer ses emails

Qui reçoit régulièrement des emails de 5 lignes au bureau et les imprime? N'hésitez pas à lever le doigt, nous sommes nombreux. Alors, pour éviter de gâcher moult feuilles pour ces quelques lignes, ayez les réflexes suivants:

1. Premièrement, avez vous réellement besoin d'imprimer? Un lieu de RV, un numéro de téléphone ou le nom d'un contact peuvent être recopiés facilement dans votre agenda ou un bout de papier (et si vous me dites que vous les perdez, soyez plus soigneux: quelque chose me dit que s'il s'agissait d'un billet de 20€, vous ne l'égareriez pas...).

2. Si vous devez imprimer, utilisez autant que possible du papier brouillon. L'information contenue dans les mails est souvent exploitée très rapidement, le papier étant ensuite jeté.

3. Enfin, si vous avez plusieurs mails courts à imprimer, pensez à "copier-coller" vos bouts de textes dans microsoft Word (ou tout autre logiciel de traitement de texte). En collant vos mails les uns après les autres, vous éviterez de gâcher 3/4 d'une page à chaque fois. Vous verrez aussi que c'est souvent plus pratique car vos mails s'en trouvent ordonnés (ils peuvent être collés suivant l'ordre chronologique par exemple et les pages peuvent être numérotées): fini la feuille comportant les 4 lignes à retrouver dans un paquet de mails imprimés en vrac! Avec un peu d'habitude, copier-coller toute une série ne vous prendra que 2-3 minutes.

A ce sujet, j'invite les entreprises à encourager leurs employés à agir de la sorte (ce sont autant d'économie de papier en plus de faire en geste en faveur de l'environnement)... vérifiez au préalable que tous savent faire un 'copier-coller', vous pourriez avoir des surprises. 

lundi, 22 août 2005

Dosettes et lingettes...

Toujours plus vite, toujours moins d'effort, toujours moins de ménage... Gagner du temps dans notre société est souvent synonyme de production de déchets. Entre les plats surgelés, le paquets de gâteaux individuels, les dosettes de café, les sachets de thé et les lingettes, adieu boîtes, boules de thé et autres tupperware... bonjour le volume de déchets et les coûts...

Vous rêvassez devant les boutiques de thé en vrac aux nombreux parfums subtiles que vous trouvez hors de prix? Sachez que 100g de ces thés vous fera souvent plus de tasses que les boîtes de 20 sachets de thé des grandes surfaces. Quant aux lingettes, elles vous coûteront en moyenne environ 560 à 600€/an au lieu de 35-40€ en utilisant un balai et une serpillière. Ne parlons même pas du coût des dosettes de café. Ces capsules justifient leur prix exorbitant par la fraîcheur de l'arôme... quand il suffit de conserver son café au frigo (beaucoup d'asiatiques ont pris depuis longtemps l'habitude de mettre leurs épices au frais, elles conservent ainsi toutes leurs saveurs).

Comparez aussi les produits vendus en sachets individuels (regarder le prix au kilo inscrit en tout petit): une fois encore, vous verrez que presque toujours, ils reviennent plus chers que leurs homologues vendus en vrac.

Alors faites des économies, évitez les suremballages! 

dimanche, 21 août 2005

Ville durable : l’exemple de Curitiba au Brésil

Dès la fin des années 1970, la ville de Curitiba (2,2 millions d’habitants) au Brésil, a été une des premières à mettre en œuvre une gigantesque stratégie environnementale pour améliorer la qualité de vie des habitants. C’est devenu aujourd’hui une des villes brésiliennes les moins polluées. Les objectifs majeurs ont été de :

  • Supprimer l’usage de la voiture en misant sur le réseau de bus
  • Planter des milliers d’arbres en instaurant une réglementation sévère (pour 1 arbre abattu, 2 doivent être plantés)
  • Eduquer la population
  • Recycler au maximum

La ville a préféré développer un système de bus sophistiqué plutôt qu’un réseau de métro/tram plus coûteux (350 fois moins cher au km que le métro) et moins flexible, soit 1,5 million d’usagers transportés quotidiennement (75% des échanges) à un coût réduit. Aux heures de pointe, des bus plus grands sont affrétés. Quant aux vieux bus, ils ont été « recyclés » en écoles mobiles ou pour desservir les parcs.

La ville recycle environ 70% de son papier (soit une économie d’environ 1200 arbres) et 60% de son métal, verre et plastique. Les plus pauvres peuvent échanger les produits recyclables collectés contre de la nourriture ou des soins médicaux. La mortalité infantile a ainsi chuté de 60% depuis 1977.

Une Université de l’Environnement a aussi été instituée, offrant des cours pratiques gratuits pour sensibiliser la population.

Certes, la ville connaît encore des difficultés mais ses citoyens, plus que tout autre, conscients des enjeux environnementaux, sont animés par la volonté de travailler ensemble pour améliorer le futur.

Pour aller plus loin, je vous propose une présentation très complète (en anglais). Enfin, vous pouvez aussi visiter le site de la ville, en Brésilien...

samedi, 20 août 2005

Débit d’eau du robinet

Les vieux robinets d’antan devaient être tournés plusieurs fois avant d’obtenir un débit maximal. Pour nous simplifier la vie, il suffit aujourd’hui d’à peine ¾ de tour pour le même effet. Le problème est qu’il est devenu maintenant difficile de n’avoir qu’un petit filet d’eau, largement suffisant pour nombre d’usages (mouiller une brosse, enlever une saleté, rincer un fruit…).

Nous avons en effet le réflexe de faire un tour de robinet, ce qui entraîne, bien malgré nous, un débit de 12 L/mn. Beaucoup trop pour la plupart de nos besoins. Pour limiter ce débit d’eau, vous pouvez donc installer un embout spécial (ou mousseur) permettant une réduction de 4 à 6 litres par minute (soit 6 à 8 l/min). Ils s'adaptent sur tous les robinets en remplacement, le jet est identique mais il laisse passer plus d’air (donc moins d’eau).

vendredi, 19 août 2005

Quel bois acheter ? Le label FSC

L’exploitation forestière mal gérée a des conséquences désastreuses sur l’environnement et la biodiversité, plus encore dans les forêts tropicales. Pourtant, ce sont souvent ces mêmes exploitant de bois destructrices qui fournissent quantité de meubles et ustensiles en bois exotique. Comment alors être sûr qu’en tant que consommateurs, nous n’encourageons pas ces destructions massives ?

Réponse : en exigeant un label. S’il existe plusieurs labels dans le monde, le principal est sans aucun doute le certificat FSC (Forest Stewardship Council = Conseil international de gestion forestière). Cet organisation indépendante est née en 1993 : constituée d’ONG (dont le WWF), de représentants des populations autochtones et des entreprises, elle a développé cette initiative en mettant en place un certain nombre de critères et de principes écologiques et sociaux que les exploitations forestières se doivent de respecter pour bénéficier du label. Notez que toute entreprise transformant le bois d'une forêt FSC doit aussi être certifiée pour garantir la traçabilité du label.

Aujourd’hui, près de 700 entreprises dans plus de 60 pays soutiennent le FSC, en produisant ou en achetant du bois FSC. En tant que particulier, vous pouvez reconnaître le bois certifié FSC au logo appliqué sur chaque produit, accompagné du nom du certificateur et du numéro de traçabilité (« Chain of Custody » en anglais). Néanmoins, l’apposition du logo n’est pas obligatoire mais il doit cependant être obligatoirement mentionné sur la facture qu’il s’agit de bois labellisé FSC (référence du type SGS/COC/0755/6525/0184).

Si le bois vendu dans votre magasin n’est pas certifié, encouragez votre détaillant à exiger ce label. En tant qu'entreprise ou élu, vous pouvez aussi exiger de vos fournisseurs ou architectes qu'ils emploient du bois certifié.

Pour aller plus loin, je vous invite à consulter le site du FSC.

jeudi, 18 août 2005

Préparer la rentrée scolaire

C'est bientôt la rentrée et il va falloir choisir son matériel pour chaque matière... alors, classeur ou cahier ? A tous les enseignants qui doivent choisir et pour tous les parents qui ont le choix, optez pour le classeur. Les avantages sont multiples:

  1. D'un point de vue environnemental, ce choix génère moins de gâchis de papier car vous n'utilisez que ce que vous consommez. Fini les 10 cahiers où il reste 25 pages vierges en fin d'année trop souvent jetées. Même si ces feuilles peuvent servir de brouillon, c'est un peu dommage vu la qualité de papier. Avec un classeur, aucun problème de ce genre!
  2. D'un point de vu économique, en ne payant, encore une fois, que ce que vous consommez, l'investissement est beaucoup plus rentable. D'autant que les classeurs eux-mêmes peuvent être réutilisés plusieurs fois. En plus, vous pouvez opter pour un classeur peu épais servant quotidiennement pour emmener les cours du jours et 1 ou 2 grands classeurs (ceux de 10 cm de large) pour archiver les cours à la maison. L'ensemble est nettement moins onéreux et plus pratique que plusieurs classeurs pour chaque matière.
  3. Enfin, d'un point de vue santé, parce qu'un simple classeur mince avec un intercalaire par matière suffit pour les cours de la journée - voire de la semaine (en archivant chez soi dans un classeur plus grand), le poids des sacs à dos est considérablement réduit. C'est un atout majeur pour le dos et la santé de l'enfant.

mercredi, 17 août 2005

UV en cabine: attention cancer...

Trop d'UV sont dangereux pour la santé. Beaucoup le savent et vont se faire dorer la pilule au soleil à leurs risques et périls. Mais à l'heure où fleurissent les cabines de bronzage et autres établissements offrant des cures d'UV, certains semblent oublier que le bronzing artificiel n'est rien d'autre qu'une machine fabriquant les mêmes UV néfastes.

Or, des doses élevés d'UV (telles que celles reçues au fur et à mesure de bronzages à répétition) augmentent le risque de développer des cancers de la peau (mélanome, carcinome épidermoïde ou cancer basocellulaire).  

Ne vous faites pas avoir: artificiels ou naturels, les UV sont cancérigènes. Oubliez les cabines et prenez vos précautions lors de séances prolongées sous le soleil (évitez les expositions entre 10h et 15h, portez des vêtements clairs, un chapeau sur la tête et des lunettes de soleil filtrant efficacement les UV). Restez donc vigilant, votre santé est bien plus importante que la couleur cuivrée de votre peau pendant quelques semaines...