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mardi, 28 février 2006

Label tourisme vert

medium_clef_verte.jpgLe tourisme, oui, mais vous souhaitez respecter votre environnement... Il y a une solution: exigez le label "La Clef Verte", certifiant que l'hébergement touristique (hôtel, camping, chambre d'hôtes) garantit une bonne gestion environnementale.

 

Attribués et réévalués chaque année, 7 critères environnementaux sont visés :

  • La gestion environnementale générale (respect de la législation...)
  • La gestion de l’eau (achat d'équipements spécifiques, récupération des eaux pluviales...)
  • La gestion de l’énergie (ampoules basse consommation, réduction de la consommation...)
  • La gestion des déchets (réduction à la source, tri sélectif...)
  • L’utilisation de produits respectueux de l’environnement
  • L’aménagement des espaces (pour les campings surtout, respect des règlementations en vigueur...)
  • L’éducation à l’environnement des touristes et des employés

La Clef verte est un label international initié en 1994 par la fédération hôtelière danoise HORETA, puis lancée en 1998 en France par la Fondation pour l'Education à l'Environnement. Visant d'abord les campings, ce n'est qu'en 2005 que le label s'adresse également aux hôtels, son objectif étant de toucher à moyen terme tout type d'hébergements touristiques. Aujourd'hui, 133 campings, 5 hôtels, 1 chambre d'hôtes et 1 résidence disséminés dans toute la France ont été certifiés.

jeudi, 16 février 2006

Un petit geste citoyen... un grand pas pour l'environnement

En modifiant nos habitudes, en adoptant certaines décisions (chez soi, au travail, lors de nos achats), nos petits gestes quotidiens multipliés par des millions d'individus peuvent avoir un impact considérable sur l'environnement et ce blog n'a de cesse de vous le rappeler.

medium_geste_environnement.jpg

Pour vous convaincre une fois de plus de l'importance de ces actions individuelles, l'Union Européenne vient de publier un petit aide mémoire très utile où vous retrouverez des synthèses de nombreux articles de ce blog: économie d'énergie, allègement de vos factures (électricité, eau...), amélioration de notre qualité de l'air, réduction des gâchis en tout genre, nos responsabilités de consommateurs...

Le tout est agrémenté de petits rappels concis sur les divers sujets abordés, illustrés par des exemples très frappants. Savez-vous ainsi qu'un ordinateur génère 1,5 tonne de déchets pour sa fabrication? Que si les européens fermaient leur robinet en se brossant les dents, l'eau économisée en 1 an remplirait 6.000 bassins olympiques? Qu'en Suisse, les 3/4 des glaciers alpins risquent de disparaître d'ici à 2050? Ou qu'à cause des polluants atmosphériques, on estime que l'espérance de vie dans l'Union Européenne a diminué de 9 mois en moyenne?

Allez donc vite plonger dans le guide "Faites un geste pour l'environnement". Je ne vous encourage pas à l'imprimer car il y a peu de texte par page (sinon, copier-coller le texte dans Word pour économiser de l'encre et du papier). 

samedi, 11 février 2006

Hard discount et environnement

Les hard discount... voilà bien un domaine qui me fait crisser des dents... Dans une société qui tend trèèès lentement mais sûrement vers des démarches de dévoppement durable, le low cost est une hérésie.

Pour rappel, le développement durable c'est l'interconnexion de 3 exigences: la protection de l'environnement, l'équité sociale et l'efficacité économique. Le hard discount bafoue allégrément ces principes:

L'environnement: la philosophie du "toujours moins cher" conduit à se servir à outrance de main d'oeuvre au coût dérisoir (Inde, Chine, Colombie, Equateur, Roumanie, Turquie...) le tout, bien sûr, étant importé au prix de longs trajets consommateurs d'énergies. Evidemment, aucun soucis de réduire les impacts environnementaux question choix de matériau, provenance, mode de gestion, processus... juste le minimum légal (quid des normes environnementales dans des pays comme la Chine ou le Bangladesh?).

La durée de vie des produits s'en retrouvant ensuite généralement écourtée, les low cost génèrent un gâchi scandaleux. Mais évidemment, une fois le produit vendu, ils s'en balancent! D'autre part, notamment dans l'agro-alimentaire, de nombreux produits sont gonflés d'eau et de graisses pour augmenter le volume. Un impact non négligeable sur la santé des consommateurs naïfs.

Le social: je l'ai déjà mentionné, ces produits sont souvent façonnés dans des pays lointains dont les conditions de travail risquent fort d'être souvent douteuses. J'attends le jour où les ONG de défense des droits de l'homme metteront leur nez dans les sous-traitants des low cost, dès qu'elles arrêteront de se focaliser sur Nike et consort. Les résultats ne devraient pas être tristes... Quant aux salaires en France, ils ne décollent pas du SMIC (sans doute parce que les low cost n'ont pas le droit de descendre en dessous). Même le personnel de Ryanair doit payer pour son uniforme!

L'économie: inutile de tergiverser quand un vêtement vous revient moins cher que le prix du tissu que vous achèteriez. Le low cost déséquilibre totalement l'économie en faisant la course au très court terme quand les démarches de développement durable exige une vision au moins à moyen terme. En plus, il s'agit d'un anéantissement total de la qualité.

Pour achever de vous convaincre (vous ou votre entourage), je vous incite vivement à lire le magazine Capital de février consacrant son dossier aux produits à prix cassés (ouiii, je sais, c'est un magazine à la gloire du profit... mais c'est très instructif justement). Hallucinant (ou écoeurant... à vous de choisir).

mardi, 31 janvier 2006

Limitez vos déplacements professionnels

Grâce aux nouvelles technologies, se déplacer pour une réunion n’est plus une obligation. Malheureusement, si des grosses sociétés adoptent petit à petit le système de téléconférence dans leurs habitudes, des entreprises moins importantes semblent passer à côté d’une magnifique opportunité d’économiser du temps, de l’argent, tout en réduisant considérablement leur impact environnemental !
 
Pourtant, tout internaute ayant depuis longtemps usé son pantalon (ou sa jupe) sur une chaise à surfer de longues heures sait avec quelle facilité une téléconférence peut être mise en place. Car certes, il existe du matériel et des logiciels high tech, mais avec un ordinateur connecté à l’ADSL, une web cam de très bonne qualité et un micro, vous pouvez aisément lancer une téléconférence. Or, l’investissement que cela représente est ridicule, comparé au coût d’un simple aller-retour de quelques centaines de kilomètres acheté au prix fort à la dernière minute. Pourtant, sur l’ensemble de vos déplacements, je suis persuadée que certaines réunions pourraient tout à fait se faire de façon virtuelle.
 
Enfin, si une véritable rencontre doit se faire, gérez les modes et les lieux de déplacement. Prenez par exemple un prestataire parisien et un client niçois. Paris-Nice en train est véritablement laborieux (comptez 5h environ). Résultat : vous pouvez être sûr que la plupart des déplacements se feront en avion. Imaginez maintenant que la réunion ait lieu à Marseille. Il faut environ 3h en train de Paris et 2h30 en train de Nice. Résultat : 1 aller-retour Paris-Marseille du prestataire + 1 AR Nice-Marseille du client en train produisent largement moins de gaz à effet de serre qu’un AR en avion Paris-Nice. Quant au temps consommé, prendre l’avion oblige à perdre du temps à faire les navettes entre les aéroports et les centres-villes, ce qui n’est pas le cas en prenant le train.
 
Votre bilan carbone est donc nettement plus favorable et rien ne vous empêche de mettre ces bonnes pratiques en avant car elles dénotent indéniablement votre soucis de minimiser vos impacts sur l’environnement.
 
Notez également que des sociétés se sont spécialisées dans le marché des réunions sur le web, peut-être une solution plus facile à mettre en place dans votre entreprise. Je citerai la compagnie WebEx car ils ont fait réaliser leur bilan carbone par l'organisme Future Forests qui organise le replantage des arbres et le suivi de la compensation carbone des entreprises.
 
Bonne réunion !

jeudi, 26 janvier 2006

EPER (Registre Européen des Emissions de Polluants)

L’EPER (European Pollutant Emission Register ou Registre Européen des Emissions de Polluants - à ne surtout pas confondre avec l’EPR, le réacteur nucléaire "du futur") est une base de donnée européenne sur les émissions de polluants des établissements industriels dans l'atmosphère et dans l’eau de tous les Etats membres de l’Union Européenne. Ce registre a démarré en 2001.

Pas moins de 50 polluants sont couverts (CO2, NOx, benzène...). Cela peut paraître faible au regard des dizaines de milliers de substances aux effets peu connus nous entourant, mais c’est déjà pas mal compte tenu du travail à fournir pour constituer ces bases de données.

Cependant, notez que ne sont listés que les établissements industriels des activités ciblées dans la Décision EPER (usines chimiques, extraction de minerai, production d’énergie, incinérateurs, abattoirs…) et dépassant les valeurs seuils indiquées en annexe de la Décision pour les polluants retenus. Les valeurs seuils ont été fixées de manière à couvrir environ 90% des émissions issues des établissements visés.

Cerise sur le gâteau : vous pouvez sélectionner le pays et classez les résultats selon les départements. Vous pourrez ensuite consulter le détail des quantités de polluants émis de chaque établissement industriel auxquels vous êtes exposés dans votre région…

Allez ! Respirez un bon coup et…… cliquez

mercredi, 25 janvier 2006

Industriels: l'environnement, ça rapporte!

Difficile de faire prendre conscience aux industriels de leur responsabilité face au problème du recyclage de leurs déchets ! Hormis l’obligation de se conformer à un cadre légal (notamment pour les déchets dangereux), encore trop rares sont les entreprises françaises investissant délibérément en faveur de l’environnement au-delà des obligations légales.

Ainsi, Lafarge a équipé en 2005 sa nouvelle cimenterie (Tétouan, Maroc) d’un parc éolien pour l’alimenter. Cette production satisfait près de la moitié des besoins en électricité en évitant l’émission de 30.000 tonnes de gaz à effet de serre. L’énergie étant également particulièrement coûteuse, Lafarge fait d’une pierre deux coups, réduisant son impact environnemental tout en limitant ses dépenses, quelques années lui suffisant à rentabiliser son investissement dans l’éolien.

Plus récemment, Saint-Gobain Eurocoustic a décidé d’installer une station de recyclage pour ses propres déchets de laines de roche sur son site de Genouillac (Creuse). Cette installation sera opérationnelle dans les mois qui viennent et pourra traiter et valoriser 2.000 tonnes de déchets directement sur le site. Cela permettra d’utiliser les matériaux produits, au lieu de les envoyer dans des centres de stockage. Quant à l’énergie nécessaire à la transformation des déchets, elle aura le mérite d’être consommée à des fins plus utiles que pour alimenter les camions transportant les déchets jusqu’au centre de stockage.

Certaines mauvaises langues argueront que ces exemples ne sont que des coups de pub d’industriels plus soucieux de redorer leur image de gros pollueurs que de protéger notre environnement… Toujours est-il que nos maisons ne sont pas construites en paille, en bambou ou en feuilles de bananier. Il serait donc très hypocrite de critiquer des fournisseurs de matériaux qui nous apportent notre confort quotidien… Et quelques soient les motivations, elles vont dans le bon sens.

Mieux vaut donc encourager ces exemples de bonnes pratiques encore trop rares, notamment en France. Cette absence est regrettable car, au-delà des avantages évidents pour l’environnement, la plupart des investissements s’avèrent particulièrement rentables en l’espace d’à peine quelques années – ce que les entreprises semblent encore avoir du mal à concevoir. Pourtant, entre acheter un matériel moins gourmand en énergie, développer des partenariats pour revendre ses déchets (évitant ainsi des coûts de recyclage et rallongeant la durée de vie des matériaux), investir dans des infrastructures pour produire son énergie, revoir intégralement ses bâtiments pour réduire drastiquement ses consommations d’énergie et d’eau… Les possibilités foisonnent.

Un des réflexes facile à acquérir est de rentabiliser les déchets produits:

1. Cela prolonge la durée de vie des matériaux plutôt que de les jeter ou de les recycler alors même qu’ils peuvent encore servir
2. Ces déchets devenant une monnaie d’échange, ils peuvent représenter une source de bénéfice non négligeable.

N’hésitez pas à visiter des bourses aux déchets, en échangeant, achetant ou revendant des produits – déchets pour les uns, matières premières pour les autres (le fondement du principe appelé "écologie industrielle")... Voici quelques liens :

Bourse des CCI

Forum Environnement

lundi, 16 janvier 2006

Ateliers sans frontières

"Ateliers sans frontières" est une structure récupérant du matériel informatique et des équipements sportifs auprès de clubs, entreprises, collectivités... pour les réparer et les revendre à des ONG, moyennant des sommes très modiques (environ 50 € l'ordinateur). De plus, les réparations sont effectuées par des jeunes et des adultes en insertion.

Le fonctionnement est simple: une trentaine de personnes en insertion (encadrées par une petite équipe de permanents) collecte du matériel (ordinateurs, équipements sportifs) auprès des entreprises, clubs, associations et collectivités - évitant ainsi de jeter du matériel dont la durée de vie peut être prolongée en échange de quelques vérifications et réparations.

Ainsi rendu à nouveau fonctionnel, ce matériel peut ensuite être revendu auprès d'associations humanitaires pour quelques dizaines d'euros. Cela permet aux écoliers de pays émergents de pouvoir profiter de ces équipements remis à neuf, tout en favorisant en France l’insertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté, le tout au travers d'une démarche de revalorisation du matériel, évitant le gaspillage.

Ateliers Sans Frontières participe également à des missions humanitaires, réalisant des chantiers de construction d’infrastructures et d’échanges avec et pour les jeunes des pays tels que le Kosovo, l’Inde, le Sénégal, le Maroc,...

Lancé en 2000 par Thibault Guilluy, l'Ateliers sans frontières a déjà créé plus de 100 emplois d'insertion et exporté des dizaines de tonnes de matériel vers une douzaine de destination. Déjà une antenne s'est ouverte au Maroc et bientôt une autre s'ouvrira en Algérie.

Pour en savoir plus, allez faire un tour sur leur site