mardi, 23 janvier 2007
Votre porte-monnaie adore l'environnement!
Votre batteur électrique vient de tomber en panne? Vous souhaitez acheter un nouveau "robot" (à quand le jour où ils feront vraiment automatiquement la cuisine comme leur appelation le sous-entend abusivement???). Vous voilà donc en quête d'un nouvel appareil. Alors certes, les plus sensibilisés à l'environnement d'entre vous aurez le réflexe "étiquette énergie" de plus en plus présente (voir l'article du blog consacré)... qui ne concerne que le gros électroménager (et les voitures).
Mais qu'en est-il du petit électroménager, du batteur au mixer, du shaker au blender? D'autant que les prix de ces appareils peuvent considérablement varier, de 15 € à plus de 100 €... Une simple fonction additionnelle pouvant accroître les prix sans que le consommateur comprenne vraiment pourquoi.
Il est cependant un facteur qui peut aider votre décision que l'intégralité des vendeurs omettent de préciser: les accessoires de remplacement. Que devient votre robot si vous cassez le bol en plexiglas? Ou votre blender si le verre se casse? Inutilisable. Il devient alors primordial de s'assurer que des accessoires de remplacement existent, car un mixer à 70 € pièce n'a pas vocation d'être racheté régulièrement. Et là, surprise, beaucoup de marque "low cost" n'en ont pas. C'est bien beau de payer 30% moins cher pour du bas de gamme, mais quand il faut le remplacer dès la 1ère fissure dans le plexiglas, cela revient nettement plus cher sur le long terme.
2ème surprise: le prix des accessoires. Renseignez vous bien. Certains accessoires coûtent presque aussi chers que l'appareil entier. Cela permet au fabriquant de brader son équipement en s'assurant qu'en cas de casse, le pigeon client va racheter un produit neuf face à des coûts d'accessoires de remplacement prohibitifs - politique que ne suivent pas tous les fabriquants.
Un exemple? Prenez un batteur SEB (ex. modèle 8141, en photo) et un batteur PHILIPS (ex. HR 1560). Ils sont vendus tous les deux à 26 €.
Et combien coûte une paire de fouets si vous en cassez ou tordez un?
5 € pour SEB et...
24 € pour PHILIPS!!! (prix Darty et Cyberpièces)
Ai-je besoin de rajouter un commentaire?
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vendredi, 12 janvier 2007
Mauvaises habitudes individuelles engendrent gros problèmes - le rapport implacable de l'IFEN
Le dernier rapport de l'IFEN (Institut Français de l'Environnement) "Les ménages acteurs des émissions de gaz à effet de serre" (n°115 - nov.-déc. 2006) est sans appel: "une adaptation ou une modification des comportements de chacun peut contribuer à la réduction des émissions, sur la voie d'une division par 4 des gaz à effet de serre émis en France d'ici 2050".
Il n'y a qu'à regarder le graphique ci-dessus pour s'en convaincre. 27% des émissions de CO2 proviennent directement de l'habitat (chauffage, production d'électricité, cuisson...) et des transports individuels. Mais n'allez surtout pas croire être débarrassés de vos responsabilités concernant les 73% restants:
- Les 21% de l'agriculture et de l'alimentaire? Ce sont nos assiettes... pensez qu'une salade en hiver génère 1L de pétrole, tout comme 1kg de tomates équivaut à 2,2 kg de CO2. La consommation d'1kg de viandes ou produits laitiers issus de l'agriculture biologique (sans engrais ou pesticides dont la fabrication est coûteuse en énergie) permet un gain d'émissions pouvant atteindre 30%.
- Les 18% de l'industrie manufacturière? A moins que les produits manufacturés ne soient exclusivement destinés à l'export, ce sont donc des futurs biens de consommation que nous acheterons et utiliserons.
- Les 12% concernant les autres transports? Et les produits alimentaires, comment arrivent-ils au supermarché? Une étude anglaise a montré que les produits contenus dans un sac de course typique avaient nécessité au total 240.000km d'acheminement (source: FutureofLondon). Il n'en faudrait guère moins pour les continentaux que nous sommes... N'oubliez pas également les livraisons en tout genre, les vêtements, etc.
- Les 12% de la transformation d'énergie? En hiver, quand le chauffage se cumule aux autres usages de l'électricité, il faut faire appel aux centrales thermiques classiques qui fonctionnent au gaz, au fioul ou au charbon. Le nucléaire n'assume pas ces périodes de pointe, pourtant fréquentes en hiver. Donc plus vous chauffez et engendrez d'emblée des gaz à effet de serre au travers de votre habitat, plus vous poussez également le recourt aux centrales alternatives qui polluent.
- Les 7% du tertiaire, commercial et institutionnel? Vous travaillez au bureau et omettez d'éteindre votre ordinateur ou la lumière de votre pièce? Vous êtes un commerçant qui laisse sa vitrine allumée toute la nuit? Là encore, une part non négligeable est imputable aux actions individuelles.
- Reste les 2% du traitement des déchets. Est-il nécessaire de préciser que nos déchets ne s'évaporent pas dans les airs, qu'il faut donc les gérer - ce qui est ,une fois de plus, générateur d'émissions?
Qui osera dire ensuite que nos comportements individuels sont une goutte dans l'océan du gâchis généré? Accuser l'industriel d'en face en omettant que le conservateur contenu dans notre yaourt est produit par la dite usine, c'est préférer rester aveugle afin de poursuivre notre petit quotidien en toute impunité...
Pour lire le rapport complet (6 pages...), suivre le lien suivant (document pdf): http://www.stats.environnement.developpement-durable.gouv...
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mardi, 02 janvier 2007
Excellente année 2007?
Je vous souhaite à toutes et à tous une excellente année 2007, pleine de joie, de bonne humeur et de rires.
Les présidentielles approchent, Nicolas Hulot menace (voir son Pacte Ecologique... que vous pouvez signer en cliquant dans la colonne de droite) et les candidats jouent à la surenchère dans leurs discours pro-environnement. Je ne rentrerai pas dans un débat politique que je refuse sur ce blog, mais sur le terrain, il faut reconnaître que les appels d'offres pour intégrer des exigences environnementales dans les projets d'aménagement urbain proviennent autant des collectivités locales de gauche que de droite.
Bien au delà des clivages politiques, des stratégies nationales, des décrets et autres directives, la volonté et le soutien politique à l'échelle nationale est une clef essentielle pour intégrer l'environnement dans notre cadre de vie et préserver notre bien-être futur. Certes.
Mais si 60 millions de français (et le reste du monde), dans leur quotidien, dans leurs multitudes de petites actions, dans leurs achats, dans leurs choix de consommateurs, d'utilisateurs et d'acteurs s'en foutent, même le pire des dictateurs n'arriverait jamais à faire respecter l'environnement dans notre cadre de vie.
Eviter le gâchis d'eau, d'énergie, le suremballage, les produits cancérigènes, toxiques, allergènes, les moteurs qui tournent à l'arrêt... tous ces gestes pourraient être appliqués sans même altérer nos plaisirs (pas question ici d'interdire)... Non seulement l'environnement et notre santé ne s'en porteraient que mieux, mais quand vous économisez ainsi plusieurs centaines d'euros sur 1 an, cela représente plusieurs milliards d'euros à l'échelle de la France!!!
Aaaah oui, l'usine pas belle en face, le député qui opte pour les OGM à l'encontre - semble-t-il - de la volonté du peuple... que pouvez vous y faire? En quoi êtes-vous responsable? Tout simplement parce que l'usine en face produit des composants qui eux-mêmes rentreront... dans la fabrication des produits high tech qui trônent sur la table de votre salon ou dans la composition de vos parfums et vos maquillages. Parce qu'un nombre suffisant de citoyens se fichent pas mal de la qualité de leurs achats et sont prêts à acheter du maïs non garanti sans OGM, assurant aux industriels une manne financière qui justifie leurs multiplies efforts à convaincre nos députés de voter en faveur des OGM. Les actionnaires veulent des bénéfices, il faut donc vendre toujours plus et toujours moins cher... mais encore faut-il des acheteurs!
Pourtant, il y a de quoi se sentir seul, très seul - et j'en sais quelque chose dans mon travail car c'est une lutte quotidienne, répéter inlassablement les mêmes choses, face à des gens qui, parfois, doutent encore du réchauffement climatique comme l'Eglise condamnait Galilée en son temps.
Mais dites vous bien que nous sommes les pionniers d'un mouvement qui s'amplifie bon gré mal gré (pensez finalement aux bouleversements en 20 ans, imaginez vous le Pacte Ecologique en 1990?). La prise en compte de considérations environnementales fait - certes, trop lentement - son chemin. Pas question de s'arrêter.
C'est peut-être là LA résolution de l'année. Poursuivre, coûte que coûte, ne pas baisser les bras, continuer à chercher à convaincre, expliquer encore et encore, relayer les messages, les arguments solides, les preuves des changements de notre Terre. Poursuivre le travail.
Courage!
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mercredi, 27 décembre 2006
Des livres téléchargeables pour les enfants
Le blog "Un geste par jour pour l'environnement" vous souhaite de joyeuses fêtes! Et pour rester sur une note agréable, voici un petit recueil de livres téléchargeables gratuitement sur l'environnement et la nature à destination des enfants. Publiés par la Commission Européenne, ces 4 titres relatent les aventures de Tom, un petit garçon et Lila, une renarde.
N'hésitez par à vous y plonger avec vos enfants, les histoires sont charmantes (même si les illustrations pourraient être plus soignées) tout en permettant d'aborder diverses thématiques environnementales sous un angle simple mais non réducteur (pollution, préservation de la biodiversité, migration des oiseaux...).
Pour accéder aux livres (format pdf, environ 1 à 2 Mb chacun), cliquez sur les images correspondantes. Ils existent dans pratiquement toutes les langues de l'Union Européenne, mais les liens proposés comportant de nombreuses erreurs, si vous souhaitez les lire en anglais, en allemand ou en espagnol, ouvrez les liens de cette page et remplacez le 'fr' (en fin d'adresse des pages: ***_fr.pdf) par, respectivement, 'en', 'de' ou 'es'.
Je vous invite également à lire les bandes dessinées sur l'environnement proposées par l'article du blog "l'environnement en bande-dessinées".
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lundi, 27 novembre 2006
1 kg de crevettes qui en pèse 20 kg
La semaine dernière, les ministres européens de la Pêche ont une fois de plus balayé les propositions de réduction des quotas de la Commission Européenne pour les poissons d'eaux profondes, passant des 35% de réduction préconisés à 20, voire 15% selon les espèces dont certaines sont pourtant menacées d'extinction (lingue bleue, grenadier de roche, hoplostète orange, requin...). Comme d’habitude, la France a brillé par ses caprices en tant que première flotte de navire de pêche en eaux profondes de l'Union Européenne, avançant que 3.000 emplois seraient menacés si la proposition de la Commission était acceptée... Quant aux milliers d’emplois perdus quand les mers seront vides, silence absolu.
Mais au fait, dès lors que les pratiques de pêche sont décriées, on parle systématiquement de poisson. Savez vous cependant quelle pêche produit le plus de gâchis ?
Les crevettes. Pourquoi ? Parce que chaque kilo de crevettes attrapées entraîne jusqu’à 20 kg de poissons tués non intentionnellement (source : FAO). En effet, plus l’animal est petit, plus les mailles des filets doivent être resserrées. Et croyez vous que le poisson ainsi tué est conservé ? Non, il est rejeté. Oh, certes… il servira de nourriture à quelques charognards marins… mais l’essentiel part en poussière… Parce que nos palais sensibles ont leurs préférences et surtout… leurs habitudes. Pensez vous franchement que les adeptes de fish nuggets enrobés d’énormes panures et imbibées de ketchup feraient la différence ?
Mais non. Pas question de recourir à un mélange de petits poissons tués pour un résultat semblable. Il faut du colin (ou du lieu, c’est pareil). Les mélanges, ça fait penser aux déchets, ou ces restes qu’on met dans les boîtes pour chats…
Alors quand j’entends parfois que les petits gestes ne suffisent pas à faire la différence, il suffit de réfléchir quelques secondes à l’impact que nos choix, nos goûts (comme les déforestations massives pour satisfaire nos exigences de bois rares), nos habitudes ont sur le monde. Car ce qui se passe parfois à l’autre bout du globe est le résultat d’un choix personnel et bien local, celui-là.
Sources
- "Accord à Bruxelles sur une réduction des quotas pour la pêche en eaux profondes", Yahoo actualités, 21 nov. 2006
- Site de la DG Pêche (Commission Européenne)
- "Shrimp trawlers look to cut waste", BBC News, 24 Novembre 2006
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mercredi, 15 novembre 2006
3,5 t de pétrole par habitant en 2005...
En 2005, chaque citoyen de l'Union Européenne aura généré une consommation d'énergie équivalente à plus de 3,5 tonnes de pétrole par habitant (3,6 tep ou tonne équivalent pétrole - lire la définition). En comparaison, un américain a consommé 7,8 tep et un japonais 4,1 tep (données 2003).
Cependant, ces 3,5 tep sont une moyenne. Les plus mauvais élèves sont la Finlande, avec 5,2 tep/hab. (qui s'explique par la nécessité de se chauffer et les grandes distances à couvrir, la densité d'habitant au km² étant faible), suivie par la Belgique (5,0 tep/hab., qui n'a guère d'excuses), les Pays-Bas (4,9 tep/hab., même commentaire) et la Suède (4,6 tep/habitant).
À l’autre extréme, la Lettonie fait figure "d'exemple", avec 1,5 tep/habitant, la Lituanie, la Pologne et le Portugal 2,3 tep/habitant chacun (mais attention, Lettonie et Portugal ont connu les plus fortes hausses de consommation par tête en 2005). Ces faibles chiffres s'expliquent en partie par un développement économique moindre, d'où les fortes hausses récentes liées au boom économique.
Que signifie ce chiffre?
Difficile de s'imaginer 3,5 tonnes de pétrole (ou son équivalent)... Surtout quand une grande partie est générée par des industries, l'agriculture, les logements mal isolés, les camions routiers. Nos quelques centaines de kW d'électricité, nos dizaines de litres d'essence ou nos quelques bûches dans la cheminée semblent une quantité bien faible en comparaison!
Pourtant, à quelques rares exceptions près (difficile ainsi de justifier les dépenses énergétiques de tant d'avions de chasse), le citoyen a le contrôle quasi intégral de toutes les sources de consommation de pétrole et autres formes d'énergie: vos vêtements, votre nourriture, vos produits d'entretien, votre papier, les transports en commun, l'eau que vous buvez ou qui arrive à la poire de votre douche, votre matériel électronique... mais aussi toutes les sources de loisirs, de la piscine chlorée à la formule 1, des fitness club sur-climatisés et ventilés aux grands magasins illuminés (vive les périodes de fête, n'est ce pas?)... tout ceci dépend entièrement de :
- Nos choix
- Nos exigences de qualité et de quantité
- Notre paresse (explosion du nombre de livraisons)
- Notre impatience (des livraisons toujours plus rapides, des surstocks pour éviter la rupture de stock...)
- Notre ennui (vive les fruits, les meubles et les bois exotiques histoire de changer un peu)
- Notre indépendance (chacun doit avoir "le sien")
- Notre amnésie (on vote pour celui qui a pollué notre rivière en toute connaissance de cause)
- Et notre volonté, tiraillée entre notre éthique environnementale, sociales et économique face à des milliers de produits parfois bien tentants juste sous nos yeux...
Et oui, c'est trop facile d'accuser les autres, ces gros industriels qui s'en mettent plein les poches et ces politiciens corrompus... parce qu'au fond, ils ne font que tirer partie de nos choix...
Source: Eurostat, communiqué de presse 126/2006 (21/09/06)
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lundi, 13 novembre 2006
Exigeons l'engagement en faveur de l'environnement des candidats aux présidentielles : signez la pétition!
Changer ses habitudes en faveur de l'environnement est une nécessité auquel un nombre croissant de citoyens adhère. Il suffit de voir l'augmentation des ventes de lampes basse consommation ou l'application des étiquettes énergie (voir article du blog) à de plus en plus de secteurs - celles-ci viennent d'ailleurs de devenir obligatoire pour la vente d'un logement ou d'un bâtiment (réalisation d'un diagnostic de performance énergétique) depuis le 1er novembre 2006 (voir le site du ministère du logement).
Nos actions individuelles sont autant de petits engrenages qui peuvent s'avérer diablement efficaces. Mais pour faire un bon en avant en un temps rapide, il faut un moteur pour mouvoir la machine. Ce moteur, c'est une réelle volonté politique. C'est elle qui peut donner l'impulsion suffisante pour donner les grands axes d'orientation des années à venir avec la fermeté d'action nécessaire, dans tous les secteurs: de l'industrie à l'agriculture, en passant par l'éducation, le tourisme ou l'équipement. Les citoyens ont également besoin de voir un changement à grande échelle pour se motiver.
Aujourd'hui, la prise de conscience de nos politiciens, quel que soit leur bord, semble en total hibernation (travaillant auprès de nombreuses collectivités, je peux vous garantir que les élus de gauche ou de droite sont aussi (in)efficaces les uns que les autres...). Trop de collectivités locales se soucient plus de vendre le bois des rares îlots boisés survivant sur leur territoire communal plutôt que de chercher à le mettre en valeur et comprendre son rôle essentiel pour les champs voisins (limitation de l'érosion et de la nécessité d'irriguer, coupe vent, limitation du ruissellement des pesticides vers les nappes...), des villes font la course nationale au plus beau tram à coup de centaine de millions d'euros, tandis qu'elles laissent des milliers de logements se construire sans aucune réflexion environnementale (économie d'énergie, d'eau, transports doux, isolation, orientation du bâti...).
STOP!!!
Plus que jamais, les citoyens et électeurs doivent exiger un changement. Il y a urgence. D'où la proposition de Nicolas Hulot de signer une pétition interpellant les candidats pour faire de l'écologie la priorité du futur président de la république au travers de son Pacte Ecologique.
Les 10 objectifs prioritaires sont:
- Économie : vers une logique de durabilité (conception durable, réduction des déchets et recyclage...)
- Énergie : organiser la baisse de la consommation
- Agriculture : produire autrement (respect de l’environnement, qualité des produits...)
- Territoire : contenir l’extension périurbaine et relocaliser les activités humaines
- Transports : sortir du tout routier
- Fiscalité : établir le véritable prix des services rendus par la nature (internaliser le coût économique réel des activités humaines, supprimer les subventions publiques perverses...)
- Biodiversité : faire entrer la nature dans l’aménagement du territoire
- Santé : prévenir avant de guérir (évaluer le poids des dégradations environnementales dans le coût global des maladies, limitation des pesticides et des OGM...)
- Recherche : faire de l’environnement un moteur pour l’innovation
- Politique internationale : prendre l’initiative
Je vous encourage donc vivement à signer cette pétition pour un signal fort adressé à nos politiques! Pour cela, il vous suffit de cliquer sur la bannière...
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