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jeudi, 04 mai 2006

Etudiants : rendez votre campus plus écolo !

Vous êtes étudiants, soucieux de préserver votre environnement et souhaitez mobiliser votre campus dans la lutte contre le réchauffement climatique, contre le gaspillage énergétique et pour les énergies renouvelables ? Alors, participer à l’Opération Campus Vert.

L’Opération Campus Vert est née de la campagne Solar Generation initiée par Greenpeace en 2003 en Allemagne et en Suisse comme un nouveau volet de sa campagne Climat. Elle est maintenant présente dans 13 pays dans le monde entier et ne cesse de s’étendre. Déclinée différemment selon les pays, tantôt orientée sur la sensibilisation des citoyens ou sur la mise en pratique (ex. des jeunes Suisses de 12-24 ans installent directement des panneaux solaires…), le volet "Campus Vert" consiste à sélectionner des "Campus-copilotes" pour impliquer tous les acteurs de votre université et obtenir des résultats concrets (économie d'énergie, gestes écocitoyens...). Déjà 10 campus pilotes participent en France et je vous invite à vous rendre sur le site (lien ci-dessous) pour vous faire une idée de leurs initiatives.

Pour participer au concours, vous devez concevoir un projet sérieux, durable et aux objectifs bien définis. Votre dossier de présentation doit être renvoyé par la poste avant le 31 mai 2006 (voir le site pour plus d’information).

[MàJ 15/4/2011: l'Opération Campus Vert n'existe plus mais a donné lieu à la création d'un réseau: www.solargeneration.fr]

lundi, 24 avril 2006

Pratiques environnementales en France (suite et fin)

Vendredi, ce blog diffusait les récents résultats de l'enquête INSEE sur les conditions de vie des ménages (voir article) publiées par L'IFEN (Institut Français de l'Environnement), plus particulièrement les pratiques environnementales en France.

L’article de vendredi analysait le taux de mise en œuvre de ces pratiques selon les classes d'opinion (âge, revenu, situation familiale). Aujourd’hui, regardons de plus près la popularité des gestes adoptés (tri des déchets, économie d'eau...). Le tableau ci-dessous dissocie les gestes concrets et l’attention particulière à la consommation suivant différentes thématiques.
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 (Cliquez pour afficher en grand)

 

Concernant les gestes, le tri semble bien intégré dans les habitudes (71 à 73 % des foyers), sans doute parce que les campagnes d’information ont largement insisté sur la nécessité de trier. L’abandon des sacs plastiques fournis par les grandes surfaces ont également porté leurs fruits puisque 63% des ménages prennent l’habitude d’emmener un panier ou des sacs. Mais il y a encore de la marge…

Par contre, seulement 15% se sont équipés d’ampoules basse consommation alors même que la plupart des foyers ont compris l’importance d’éteindre sa télévision plutôt que de la laisser en veille. L’IFEN avance le coût de ces lampes… qui, pourtant, a beaucoup baissé pour une durée de vie plus longue. Quand on sait que 3 ampoules ordinaires allumées toute la soirée équivalent à l’énergie nécessaire pour un lavage en machine...

Enfin, pour ce qui est du "Bio", ce n'est pas un geste au même titre que les autres, sa mise en œuvre dépendant beaucoup trop de la disponibilité et du coût des produits.

Concernant l’attention, les efforts portent sur l’électricité et l’eau, même si les ménages analysent peu leur facture (dommage, cela les motiverait certainement plus). A nouveau, cette attitude est certainement le fruit d’un effort collectif pour modifier les comportements. Pourtant, la consommation des équipements (représentant l’essentiel de la facture d’électricité or chauffage et éclairage) ne fait pas l’objet de suffisamment d’attention, alors même que c’est un des plus simples moyens de faire des économies (voir la rubrique "Energie").

Le hic réside véritablement dans le fait que seuls 17% des ménages font attention à la quantité de déchets qu’implique l’achat de certains produits. Quand ce blog n’a de cesse de vous rappeler le rôle fondamental tenu par l’individu dans la préservation de son environnement, le problème peut se résumer dans ce chiffre. On trie, on trie, on trie, on excelle à trier… mais en passant totalement à côté de l’essentiel : réduire à la source, pas à l’arrivée !

En d’autres termes, les minidoses, les micro-portions, les biscuits emballés et suremballés, les lingettes par ci, les lingettes par là, les 3 tomates emballées, le microscopique crottin de chèvre emballé dans une barquette géant… OUBLIEZ (au passage, dites vous bien que le fabriquant vous fait payer tous ces suremballages inutiles).

Je compte sur vous pour m’aider à convaincre les 83% de ménages restant !


Pour accéder au document complet (Le
"4 pages" de l'IFEN, n°109: janvier-février 2006)

vendredi, 21 avril 2006

Pratiques environnementales en France: où en sommes nous?

L'IFEN (Institut Français de l'Environnement) a publié récemment les résultats de l'enquête de l'INSEE sur les conditions de vie des ménages, en mettant l'accent sur leurs pratiques environnementales. L'objet de l'étude était l'analyse du nombre de gestes en faveur de l'environnement mis en place au sein des foyers français.

2 résultats me semblent particulièrement importants: 1/ Les pratiques environnementales selon les classes d'opinion (âge, revenu, situation familiale) et 2/ La popularité des gestes adoptés (tri des déchets, économie d'eau...).


Analyse des pratiques environnementales selon les classes d'opinion
(J'aborderai le deuxième point lundi - et oui, vous serez obligés de revenir me voir...)

Les résultats confirment certains sondages antérieurs indiquant que les jeunes (15-30 ans) sont massivement moins impliqués dans la préservation de leur environnement. Très inquiétant alors même qu'aujourd'hui, un jeune de 30 ans avait à peine 16 ans en 1992 lorsque la Conférence de Rio a lancé ce terrible avertissement mondial qu'était le réchauffement climatique... Les jeunes générations ont donc baigné dans cette prise de conscience et sont nombreux d'ailleurs à clamer l'importance de défendre l'environnement.

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Mais le tableau ci-dessus montre le fossé entre le discours et la pratique. Entre les "pas concernés" et les autres, la différence est énorme (pour mettre en pratique de 10 à 14 gestes, on passe d'un coup de 14% à au moins 33% - voire 51% de la population selon les classes d'opinion). Certes, dans la catégorie "pas concernés" sont également présentes les personnes peu diplômées et à faible revenu, mais les détails de l'enquête indiquent clairement que les jeunes sont les premiers à ne mettre que peu de gestes en pratique. Pourtant, entre un appareil en veille, économiser l'eau ou acheter un équipement peu consommateur d'énergie, il y a matière à agir positivement. Pas question ici d'avoir à choisir des matériaux écolo pour la maison...


A mon sens, ces résultats dénotent de terribles lacunes dans l'éducation: les médias se concentrent sur les changements à l'échelle globale, mais pas sur la prise de conscience collective. Or, les programmes scolaires sont catastrophiques et l'apprentissage laborieux, les enseignants étant rarement motivés et compétents (après tout, ils doivent enseigner des notions qu'ils n'ont jamais apprises). Malheureusement, les jeunes sont de très gros consommateurs (notamment, tout ce qui est électronique) certainement mal informés. Après tout, ne sont-ils pas prêts à descendre dans la rue pour défendre leurs convictions?


Et vous, jeunes lecteurs, qu'en pensez vous? Pourquoi tant de jeunes semblent conscients mais font peu d'efforts en pratique? Quel serait, selon vous, les meilleurs moyens de faire passer le message?

Pour accéder au document complet (Le "4 pages" de l'IFEN, n°109: janvier-février 2006)

mardi, 11 avril 2006

150000 personnes nettoient 385 bassins en Inde

Depuis plusieurs années, le Rajasthan (région située au nord ouest de l’Inde) est frappé par la sécheresse: non seulement les précipitations sont insuffisantes, mais les infrastructures de récupération des eaux pluviales ne parviennent plus à remplir leurs fonctions par manque d’entretien.

En effet, tout un réseau de récupération existait depuis plusieurs siècles (entre 150 et 1000 ans) qui permettait de stocker l’eau afin de l’utiliser toute l’année. Mais avec la généralisation de l’eau courante, ce système fut laissé à l’abandon dès l’indépendance de l’Inde (en 1947), conduisant à l’assèchement des nappes phréatiques. Or, avec la sécheresse (moins de 20 cm de pluie par an tombant en 15 jours), il devenait primordial de récupérer la moindre goutte de pluie.

Face à l’inertie des pouvoirs publics, le Rajasthan Patrika (le quotidien local à plus fort tirage) a donc décidé au cours de l’année de 2005 de lancer une campagne quotidienne intitulée "Amritham Jalam" (l’eau est un nectar) pour inciter ses lecteurs à aller nettoyer tous les systèmes traditionnels de collecte d’eau laissés à l’abandon.

Au total, près de 150.000 bénévoles ont ainsi nettoyé 385 bassins, puits et réservoirs (soit 438.942 h de travail) pour pouvoir à nouveau recueillir l’eau de pluie – une main d’œuvre qui aurait coûté en Inde près de 930.000 € (selon nos standards occidentaux, à au moins 6 € de l’heure, on dépasse les 2,6 millions d’euros).

En septembre, les pluies, les bassins ont à nouveau pu se remplir et le niveau d’eau des nappes phréatiques est enfin monté. Preuve en est, comme le dit le journal, que "les individus peuvent prendre l’initiative sans tout attendre du gouvernement".


Source: "Courrier International" - 8 au 14 déc. 2005 

jeudi, 06 avril 2006

Aux amoureux des loups et du monde animal...

medium_loup.gifEn cette fin de semaine, me voici un peu prise par le temps - difficile de mettre en forme les articles que je voulais. Voici donc une occasion de vous présenter un site que j'affectionne tout particulièrement: celui de Sylvain Macchi, à la fois responsable zootechnique du parc du Gévaudant et photographe passionné par les loups.

Plutôt que de long discours, je vous invite à découvrir son site magnifique qui, j'en suis sûre, sera un petit moment de pur bonheur : Photos de Sylvain Macchi

Et pour ceux qui n'aimeraient pas les loups, voici peut-être une occasion de changer son regard... Et pour tout savoir sur les loups, casser ses idées reçues et comprendre les enjeux, voici 2 sites très complets:

Le site loup.org
L'association Ferus (conservation du loup-ours-lynx)

Bon surf! 

vendredi, 24 mars 2006

L’alliance pour la planète

"Ensemble, nous représentons une force citoyenne capable d’inverser la tendance, d’inventer et de construire un nouveau pouvoir et un autre avenir" (Manifeste de l’Alliance)


Face à la situation environnementale catastrophique de notre planète et confrontées aux difficultés de mettre en œuvre des actions pour enrayer le processus, les ONG ont admis avoir atteint leur seuil d’efficacité. Il devenait donc nécessaire et urgent de faire émerger une vision et un discours cohérents, d’unir leurs forces, leur pouvoir et leur capacité d’action.

A cette fin, une cinquantaine d’ONG viennent de créer une plateforme de mobilisation : l’Alliance, officiellement lancée le 22 mars, qui se veut être "un tremplin de propositions et d’initiatives, qui vise à donner plus de poids, de résonance et d’efficacité à leurs actions". Toutefois, chaque ONG conserve son identité et sa stratégie particulière, chacune étant d’ailleurs libre de soutenir ou non une action donnée.

Du WWF à Greenpeace, du Comité 21 à la Fondation Nicolas Hulot, mais aussi la CFDT ou le Conseil National de l’Ordre des Architectes... ces associations vont pouvoir utiliser cet outil pour se rencontrer, débattre et formuler des propositions. Ainsi fédérées autour de thématiques précises, elles formeront un véritable contrepouvoir composé d’une seule et même voix citoyenne pour contrecarrer les lobbies industriels et faire pression sur les politiques.

La première action portera sur le thème "Quelle France pour 2012" pour interpeller les candidats aux présidentielles de 2007. Et je ne peux m’empêcher, pour finir, de citer un sondage mentionné lors de la réunion du Comité de Pilotage (11 janvier 2006) pour le lancement de l’Alliance (*):

"Il est à noter que les ONG sont populaires, le nombre d’adhérents du WWF dépasse ceux de l’UMP, et celui de Greenpeace ceux du PS".

(*) Je précise néanmoins que je n’ai pas vérifié ces données

Site officiel de l’Alliance : http://www.lalliance.fr/

mardi, 21 mars 2006

Journée internationale de la forêt

Aujourd'hui, c'est la journée internationale de la forêt. Sans doute peu de citoyens en ont entendu parler. Il faut avouer que les problèmes de déforestation ou d'exploitation forestière intensive n'attendent pas franchement une date anniversaire pour saccager les forêts et autres mangroves... Dommage cependant de ne pas saisir l'occasion de cette journée spéciale (instaurée tout de même depuis 1970 par la FAO - la Food and Agricultural Organisation) pour faire quelques rappels.
medium_bois_tropical.jpg
Toujours est-il que j'en profiterai pour relayer la campagne du WWF "Je dis non au bois illégal":
  • Parce que 50 % du couvert forestier a disparu depuis la dernière glaciation,
  • Parce que 200 000 hectares de forêts tropicales sont détruites ou dégradées chaque semaine,
  • Parce qu’une grande partie des forêts tropicales est exploitée illégalement,
  • Parce que la France est le troisième importateur européen de bois tropicaux (et 40% des importations seraient illégales),
  • Et parce qu’on estime à près de 40 % les importations de bois tropicaux en France issus de l’exploitation illégale,
Dites non au bois illégal en faisant le bon choix lors de vos achats. Pour cela, privilégiez autant que possible du bois certifié FSC (voir l'article du blog sur le label FSC). Ce label garantit que le bois répond à une série d'exigences en terme de gestion forestière, y compris dans la gestion des essences rares (très important dès lors que beaucoup de bois exotique sont disponibles à l'achat en Europe).
 
Cependant, il n'est pas toujours facile de trouver du bois labellisé. Vérifiez donc que l’espèce n’est pas menacée (voir lien ci-dessous pour obtenir la liste), que le produit présente des garanties de traçabilité et de légalité (logo TFT ou démarche d’amélioration de l’entreprise via les membres du réseau FTN du WWF) et que le bois ne provient pas d’un pays à risque.
Pour accéder au site officiel de la campagne: cliquez ici.