jeudi, 02 mars 2006
Grippe aviaire et rigueur scientifique
Début janvier, dans l'article "Grippe aviaire - la vérité" (13 janvier 2006), ce blog mettait en garde l’accusation consistant à prendre les oiseaux migrateurs comme véritable bouc émissaire de la grippe aviaire. Or, les récents évènements semblent contredire cet article et je tenais donc à faire un post-scriptum car, s’il est indéniable que de nombreux oiseaux sauvages sont effectivement touchés par la maladie, les apparences peuvent être trompeuses dès lors que ne s’applique aucune rigueur scientifique. Quelques remarques suffiront à démontrer que le problème est loin d’être simple et que le manque de connaissances se fait encore cruellement sentir :
- Il apparaît que seules quelques espèces semblent majoritairement touchées comme les cygnes et les canards (des oiseaux d’eau, au passage…), mais aucun passereau à l’horizon. Pourtant, les hirondelles, par exemple, sont aussi des oiseaux migrateurs… A l’inverse, les cygnes ne sont souvent que semi sauvages et non issus de migrations.
- Rappelons que les premiers cas de grippe aviaire se sont déclarés en Chine et en Turquie, ce qui ne correspond pas à un quelconque couloir migratoire, mais plutôt à une voie commerciale. Or, nous avons ensuite assisté à des cas en Afrique, plusieurs mois après l'arrivée de migrateurs venues d’Asie. Pourquoi ? Que s’est-il passé dans ce laps de temps ? Par contre, de nombreuses volailles sont importées d’Asie au Nigeria… D’ailleurs, des pays comme le Japon ou la Birmanie ayant établi un embargo de la volaille n’ont pas été touchés par le virus.
- Certains cas de transmission – je pense notamment à ces dindes enfermées et pourtant contaminées – supposent que le virus survit à l’extérieur. Une des hypothèses à l’origine de ces contaminations serait la présence de fientes dans la paille stockée à l’extérieur puis étalée ensuite dans le hangar abritant les volailles. Question : quelle est la probabilité pour que 1/ un vol d’oiseaux sauvages passe précisément au dessus d’un stockage de paille qui doit couvrir au plus quelques dizaines de m² et 2/ pour que parmi ce vol, il y ait des oiseaux malades qui crottent au moment même où ils survolent la paille ? Mathématiquement, c’est possible. Mais la probabilité n’est pas cependant énorme… serait-ce qu’on soit en présence d’un autre vecteur insoupçonné ? Un petit oiseau qui lui, ne serait que porteur sain ? Un insecte ? Un parasite ? Pire. Combien de temps le virus peut-il survivre à l’extérieur ? S’il se transmet par contact (ex. avec la paille), alors le virus a bel et bien pu être « promené » dans le monde entier via le commerce non seulement de volaille, mais de n’importe quel produit ayant pu entrer un moment ou à un autre en contact avec des oiseaux malades… si toutefois, les oiseaux sont les vecteurs originaux de la maladie, ce qui reste à confirmer.
Bref. Je ne rédige pas cet article dans le but d’alarmer les populations, mais pour en appeler à un peu plus de rigueur scientifique. Car au fond, nous n’en sommes qu’à l’heure des constats, tandis que les connaissances sur les origines, les modes de transmission et de dissémination du virus sont encore très largement méconnus. Le monde s’est focalisé sur les oiseaux migrateurs, puis ensuite sur les oiseaux sauvages, on risque maintenant de viser les chats, les pigeons… et ensuite ?
Si l’on commençait par se concentrer sur le commerce illégal de la faune sauvage, sur les importations venues des quatre coins du monde en toute saison et sur les conditions d’élevage ?
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jeudi, 16 février 2006
Un petit geste citoyen... un grand pas pour l'environnement
En modifiant nos habitudes, en adoptant certaines décisions (chez soi, au travail, lors de nos achats), nos petits gestes quotidiens multipliés par des millions d'individus peuvent avoir un impact considérable sur l'environnement et ce blog n'a de cesse de vous le rappeler.
Pour vous convaincre une fois de plus de l'importance de ces actions individuelles, l'Union Européenne vient de publier un petit aide mémoire très utile où vous retrouverez des synthèses de nombreux articles de ce blog: économie d'énergie, allègement de vos factures (électricité, eau...), amélioration de notre qualité de l'air, réduction des gâchis en tout genre, nos responsabilités de consommateurs...
Le tout est agrémenté de petits rappels concis sur les divers sujets abordés, illustrés par des exemples très frappants. Savez-vous ainsi qu'un ordinateur génère 1,5 tonne de déchets pour sa fabrication? Que si les européens fermaient leur robinet en se brossant les dents, l'eau économisée en 1 an remplirait 6.000 bassins olympiques? Qu'en Suisse, les 3/4 des glaciers alpins risquent de disparaître d'ici à 2050? Ou qu'à cause des polluants atmosphériques, on estime que l'espérance de vie dans l'Union Européenne a diminué de 9 mois en moyenne?
Allez donc vite plonger dans le guide "Faites un geste pour l'environnement". Je ne vous encourage pas à l'imprimer car il y a peu de texte par page (sinon, copier-coller le texte dans Word pour économiser de l'encre et du papier).
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mercredi, 15 février 2006
Environnement et Européens: quelles priorités?
L'Union Européenne a publié un sondage il y a quelques temps (avril 2005) sur les "Attitudes des citoyens européens vis-à-vis de l’environnement". Un chiffre est frappant, celui de l'inquiétude des citoyens au regard de leurs habitudes de consommation, qui n'apparait qu'en fin de piste à 13%:
Tandis que les diverses pollutions (eau, air, sol), les produits chimiques... sont sources d'inquiétude, tout indique que la consommation, LE facteur n°1 conduisant à l'écrasante majorité des pollutions engendrées et génératrice de ces inquiétudes est totalement occulté. Entre les matériaux extraits, les processus de fabrication, les transports, l'énergie consommée, les déchets... la plupart des menaces pesant aujourd'hui sur l'environnement ne sont que le fruit de notre besoin frénétique de consommer.
Comprendre cette relation entre IMPACT ENVIRONNEMENTAL et CONSOMMATION est ESSENTIEL. Les longs discours sur les changements environnementaux, les pollutions diverses et variées, les déchets... ne servent à rien si un effort considérable politique et citoyen n'insiste pas lourdement sur nos habitudes de consommateurs. Car la consommation est un geste qui ne s'apparente qu'à l'individu. Certes, les politiques peuvent subir le lobbying des entreprises; mais celles-ci répondent en grande partie à la demande des consommateurs.
Il ne s'agit pas forcément de stopper la consommation ou de l'interdire (ce qui pourrait ensuite influer négativement sur la balance socio-économique) mais de la modifier. Ainsi, mieux vaut acheter des prestations de services, louer du matériel, échanger, revendre... plutôt qu'exploiter des ressources, produire et jeter.
Je vous invite à (re)lire la résolution n°1 de 2006 "Réduire sa consommation" et rendez-vous demain pour découvrir un excellent petit guide vous rappelant les gestes essentiels pour l'environnement.
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samedi, 11 février 2006
Hard discount et environnement
Les hard discount... voilà bien un domaine qui me fait crisser des dents... Dans une société qui tend trèèès lentement mais sûrement vers des démarches de dévoppement durable, le low cost est une hérésie.
Pour rappel, le développement durable c'est l'interconnexion de 3 exigences: la protection de l'environnement, l'équité sociale et l'efficacité économique. Le hard discount bafoue allégrément ces principes:
L'environnement: la philosophie du "toujours moins cher" conduit à se servir à outrance de main d'oeuvre au coût dérisoir (Inde, Chine, Colombie, Equateur, Roumanie, Turquie...) le tout, bien sûr, étant importé au prix de longs trajets consommateurs d'énergies. Evidemment, aucun soucis de réduire les impacts environnementaux question choix de matériau, provenance, mode de gestion, processus... juste le minimum légal (quid des normes environnementales dans des pays comme la Chine ou le Bangladesh?).
La durée de vie des produits s'en retrouvant ensuite généralement écourtée, les low cost génèrent un gâchi scandaleux. Mais évidemment, une fois le produit vendu, ils s'en balancent! D'autre part, notamment dans l'agro-alimentaire, de nombreux produits sont gonflés d'eau et de graisses pour augmenter le volume. Un impact non négligeable sur la santé des consommateurs naïfs.
Le social: je l'ai déjà mentionné, ces produits sont souvent façonnés dans des pays lointains dont les conditions de travail risquent fort d'être souvent douteuses. J'attends le jour où les ONG de défense des droits de l'homme metteront leur nez dans les sous-traitants des low cost, dès qu'elles arrêteront de se focaliser sur Nike et consort. Les résultats ne devraient pas être tristes... Quant aux salaires en France, ils ne décollent pas du SMIC (sans doute parce que les low cost n'ont pas le droit de descendre en dessous). Même le personnel de Ryanair doit payer pour son uniforme!
L'économie: inutile de tergiverser quand un vêtement vous revient moins cher que le prix du tissu que vous achèteriez. Le low cost déséquilibre totalement l'économie en faisant la course au très court terme quand les démarches de développement durable exige une vision au moins à moyen terme. En plus, il s'agit d'un anéantissement total de la qualité.
Pour achever de vous convaincre (vous ou votre entourage), je vous incite vivement à lire le magazine Capital de février consacrant son dossier aux produits à prix cassés (ouiii, je sais, c'est un magazine à la gloire du profit... mais c'est très instructif justement). Hallucinant (ou écoeurant... à vous de choisir).
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mercredi, 01 février 2006
Eduquer les journalistes
Les médias pénétrant chaque foyer (journaux, magazines, télé, radio, internet), ils forment un instrument idéal pour éduquer les citoyens à l’environnement – ce qui soulève deux questions :
1. La fréquence des sujets ayant trait aux problématiques environnementales
2. La pertinence et la qualité des informations diffusées
Hormis les sujets à chaud (grippe aviaire, sécheresse en été, tempêtes…), l’environnement est soit survolé dans ses très grandes lignes (devenant une information « impalpable » à l’échelle de l’individu car beaucoup trop vague) soit très approfondi en faisant l’objet d’émissions spéciales. Sauf que les médias ne semblent jurer que par le réchauffement climatique (samedi dernier, nous avons encore eu le droit à une ‘spéciale’ sur France 2 et France 5 à la même heure…). Exit la relation entre consommation et environnement, les problèmes de fiscalité, les impacts agricoles (en dehors des nappes phréatiques)… les journalistes semblent singulièrement manquer d’imagination. Trop rares sont ceux qui sortent des sentiers battus (et je les félicite !).
Or, ne serait-ce qu’au travers de ce blog, vous avez pu vous rendre compte que la préservation de l’environnement est un travail transversal touchant de nombreux secteurs et s’effectuant à toutes les échelles de la société. Le traitement de l’environnement dans les médias est donc considérablement réducteur.
De plus, les informations transmises manquent souvent d’exactitude (voir ainsi l’article "Grippe aviaire : la vérité"). Certes, je veux bien croire qu’un journaliste n’a parfois qu’une poignée d’heures pour se briefer, mais cette absence de rigueur est regrettable. [Journalistes pleins de bonne volonté, n’hésitez pas à me contacter, je me ferai un plaisir de vous éclairer !]
C’est donc avec plaisir que j’ai découvert une initiative encourageante pour remédier au manque de connaissance des médias : "Les entretiens de Combloux" (6-8 janvier 2006), organisés entre autre par J.-L. Caffier (rédacteur en chef à LCI et responsable des sciences et de l'environnement) et J.-M. Jancovici (ingénieur conseil spécialisé dans les domaines de l’énergie et du changement climatique).
L’objectif principal était de fournir aux journalistes (directeurs de rédaction, chroniqueurs, responsables d’unités de programme pour la télévision et la radio, enseignants d’écoles de journalisme…) des données de cadrage sur l’énergie et le changement climatique au travers d’explications se voulant les plus simples possible. Ces "entretiens" tâchaient de combler les lacunes de ces médias qui n’ont généralement pas le temps de se documenter en profondeur sur ce sujet.
Au final, on peut arguer qu’une fois de plus, le sujet tourne autour du changement climatique, que ce programme se déroule en soirée, sans doute après une session de ski (dont l’impact environnemental est lourd) et que 2 intervenants sur 6 sont étroitement liées à l’industrie du pétrole et du nucléaire. Pour traiter de ces énergies problématiques, il y avait des choix plus judicieux…
Cependant, il faut reconnaître que c’est un pas en avant dans le bon sens. Il méritait qu’on le salue en attendant d’autres éditions prochaines (un peu plus étoffées ?).
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vendredi, 27 janvier 2006
Espèces envahissantes...
Oooh qu'elle est mignonne la petite tortue qui rentre la tête dans la carapace à l'approche d'un doigt inquisiteur... Mais petite tortue achetée au bambin est devenu grosse, très grosse... et envahissante dans la maison. Alors on l'a relâchée dans la nature. Le problème, c'est que la tortue envahissante à la maison l'est aussi dans la nature.
La commercialisation de la tortue de Floride (c'est à elle que je fais allusion) a été interdite en France depuis 1997, mais il n'est pas exceptionnel de pouvoir encore la trouver chez quelques marchands verreux. Malheureusement, les dégâts ont déjà été faits: colonisant les milieux humides à grande vitesse, elle menace la tortue Cistude, native des contrées françaises. Elle présente également un danger pour les amphibiens.
D'autres espèces ont aussi colonisé des milieux naturels, au détriment des espèces indigènes. Celles-ci s'en retrouvent fragilisées, leur survie étant menacée. Ces "envahisseurs" peuvent avoir été introduits volontairement (telle la tortue de Floride, poissons d'aquarium relachés...) ou accidentellement (eaux de ballast transportant des mollusques, algues accrochées aux coques de bâteaux...).
Une fois que ces espèces colonisatrices se sont installées, il est très difficile de les éradiquer. La meilleure solution consiste donc à ne pas laisser d'espèces exotiques envahir un milieu qui n'est pas le leur, mettant en péril la survie de nombreuses espèces locales.
Dans votre jardin, plantez donc des essences locales et n'achetez pas d'espèces exotiques (reptiles, mammifères, poissons, insectes...). Et surtout, SURTOUT, ne les relâchez jamais dans la nature. En cas de doute, de problème, mieux vaut vous adresser à un aquarium ou une association (WWF, OPIE, LPO...).
Je vous invite à lire la petite brochure faite par Loire Nature sur les plantes et animaux exotiques envahissants. Loire Nature est un programme de restauration de la Loire, dont les objectifs sont de préserver et gérer durablement les écosystèmes.
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mercredi, 18 janvier 2006
Engins motorisés et espaces naturels
Quad, motoneige, jetski, moto… que d’engins motorisés envahissant nos loisirs ! Et ne parlons même pas de la mode des 4x4… Or, les espaces naturels et les mers assistent à une augmentation régulière de ces véhicules, une invasion loin d’être exempte d’impact sur la nature :
Les passages de véhicules motorisés détruisent la nature à plusieurs niveaux :
- Flore, jeunes arbres, talus, racines… détruits ou abîmés par les roues, le poids et les dérapages des véhicules
- Dunes ravagées
- Bois mort broyé (servant de gîte aux mousses, lichens, insectes et autres micro-organismes)
- Descellement des pierres, chemins et sentiers abîmés, devenant boueux à la moindre averse ou caillouteux, rendant difficile la circulation (pour la faune et les promeneurs) et favorisant l’érosion
- Poussières recouvrant la végétation et l’asphyxiant
- Elargissement des sentiers en véritable autoroute de forêt
- Lits des ruisseaux et rivières retournés et abîmés
- Et pour les milieux aquatiques, risque de destruction du corail…
De multiples dérangements sont occasionnés :
- Bruit généré dérangeant la faune, facteur non seulement de stress, mais aussi de perturbation des comportements (allez délimiter votre territoire en cuicuitant du haut de votre branche si les pétarades d’un quad vous cloue le bec… ou essayez de nager en ligne droite si vous êtes pris dans des remous d’un jetski… si toutefois l’hélice ne vous a pas raccourci la nageoire).
- Evidemment, il va sans dire que ce tapage casse aussi les oreilles des riverains et des promeneurs
- L’insécurité est également un problème non négligeable, les véhicules surgissant au détour d’un chemin à toute allure manquant régulièrement d’égratigner un cavalier, un vététiste ou un promeneur. Notez que ces engins peuvent facilement faire des pointe à 90 km/h (même si les quad ne doivent pas officiellement dépasser 75km/h, ils sont souvent débridés…)
Enfin, cette liste serait incomplète sans mention de la pollution engendrée par tous ces véhicules. Certes, il n’y a pas encore d’embouteillage en forêt mais les quelques espaces naturels qui nous entourent n’ont nullement besoin d’être envahis par un surcroît de gaz d’échappement.
Si l’on peut faire l’effort de comprendre l’attrait pour certains de se faufiler un peu partout dans la boue, les cailloux et les terrains escarpés…, il n’en demeure pas moins que ces sports engendrent des impacts indéniables dans les milieux naturels. A ce titre, l’usage des engins motorisé est réglementé par la loi du 3 janvier 1991 stipulant « qu’en vue d'assurer la protection des espaces naturels, la circulation des véhicules à moteur est interdite en dehors des voies classées dans le domaine public routier de l'Etat, des départements et des communes, des chemins ruraux et des voies privées ouvertes à la circulation publique des véhicules à moteur ».
Cette loi étant peu appliquée, la ministre de l’environnement, Nelly Olin, a appelé les Préfets et les services de l'État à plus de vigilance au travers d’une circulaire lancée en septembre dernier. Mais le lobby des loisirs motorisés a exigé son retrait en lançant une campagne agressive.
En tête, on retrouve le Codever (une des principales associations de défense des pratiquants de loisirs verts motorisés ou non) prônant « la liberté de circuler sur les chemins pour tous ». Or, cet appel (surtout pour les engins motorisés) s’apparente plus à la liberté de saccager en toute impunité en niant en bloc les impacts engendrés… pourquoi ensuite interdire à un pétrolier de dégazer en pleine mer ou à une usine de rejeter ses déchets où bon lui semble ?
L’utilisation de tels engins en dehors des voies reconnues doit être contenue dans des zones clairement délimitées (circuits permanents) – quitte à recréer quelques espaces pseudo naturels sur des terrains vagues. Il est donc essentiel de faire respecter cette loi. Je vous invite à signer la pétition soutenant l’action du Ministère.
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