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jeudi, 22 décembre 2005

Tour d'horizon de notre environnement en 2005

L'IFEN (Institut Français de l'Environnement) suit un certain nombre d'indicateurs environnementaux clés et, à ce titre, une petite synthèse [MàJ 15/4/2011 le document n'est plus disponible] vient d'être publiée regroupant 10 indicateurs clés:

  • Evolution de la qualité de l'air en milieu urbain de 2000 à 2004
  • Risque pour l'eau de ne pas atteindre les objectifs de "bon état" de la Directive Cadre sur l'eau en 2015
  • Evolution des populations d'oiseaux de 1989 à 2004
  • Evolution des surfaces artificialisées de 1982 à 2003
  • Evolution de la consommation d'électricité d'origine renouvelable de 1990 à 2004 (et prévision pour 2010)
  • Evolution des consommations de matières (combustibles fossiles, produits agricoles...) de 1970 à 2000
  • Evolution des émissions de 6 gaz à effet de serre de 1990 à 2003 (et prévision pour 2008)
  • Evolution des déchets ménagers de 1993 à 2002
  • Evolution des dépenses pour la protection de l'environnement de 1990 à 2002
  • Sondage d'opinion sur les actions individuelles pour la protection de l'environnement

Je vous invite vivement à y jeter un coup d'oeil, ces quelques petits graphiques très simples et lisibles rappellent à eux seuls l'urgence à modifier nos habitudes pour préserver et restaurer notre environnement: entre des routes et des parkings représentant 38% des surfaces artificialisées, un recul de 27% des espèces d'oiseaux agricoles et de 18% pour celles forestières en 15 ans, un pourcentage d'électricité d'origine renouvelable ridicule (13%, venant quasiment exclusivement des barrages aux lourds impacts environnementaux), une augmentation de 12% des déchets en 10 ans... Il y a un sacré travail à faire!

Et justement, je compte sur vous pour faire passer le message...

mardi, 13 décembre 2005

Fruits et légumes en décembre

Suite à l'article du blog d'hier sur la nécessité de consommer des produits de saison, voici une petite liste des fruits et légumes à consommer en décembre:

Légumes : betterave, carotte, céleri rave, chou de Bruxelles, chou blanc et rouge, chou frisé, courges (courge, citrouille, potiron, potimarron...), épinard, endive, mache, navet, oignon, panais, poireau, pomme de terre, radis et radis noir, salsifis, topinambour

Vous pouvez aussi cuisiner des champignons et profiter de la fin des échalotes et des dernières salades. Enfin, n'oubliez pas les haricots secs et les châtaignes.

Fruits : le choix est plus limité de ce côté là, mais il reste les poires, les pommes, les clémentines, les mandarines et, plus difficile à trouver, les nèfles. Enfin, si vous craquez pour des fruits exotiques, mieux vaut opter pour des bananes (acheminées par bateau) que des fruits fragiles comme les mangues (acheminées par avion). Sachez aussi que certains fruits comme les lychees ne sont pas toujours cultivés mais prélevés dans la nature, avec des gros risques de pénurie pour la faune dépendant de la consommation de fruits, donc pouvant provoquer un déséquilibre des écosystèmes. Donc, non seulement l'acheminement des fruits est coûteux en énergie, mais en plus, leur cueillette est une menace pour l'environnement.

lundi, 12 décembre 2005

Alimentation de saison

De plus en plus de citoyens (notamment les citadins) ont totalement perdu la notion de saison dans l’alimentation. Les fruits et légumes sont aujourd’hui présents sur nos étals pratiquement toute l’année et de plus en plus d’espèces exotiques sont disponibles (ananas, litchis, mangues, etc.). Or, au delà des considérations socio-économiques, éthiques, nationales... entre les notions de commerce équitable et de préférence nationale, de délocalisation et de mondialisation, un aspect fondamental est oublié: le coût énergétique du transport pour disposer de tous ces fruits et légumes à longueur d'année. Ainsi, beaucoup de produits sont trop périssables et nécessitent d’être acheminés rapidement par avion. Or, le transport aérien consomme 37 fois plus de carburant par tonne de nourriture que par mer.
 
Alors, avant même de se poser la question du commerce équitable, il faut d’abord consommer raisonnablement et intelligemment, en cherchant au maximum à se nourrir d’aliments cultivés à proximité (pas toujours le cas des produits dits ‘biologiques’, parfois importé car la production française ne répond pas actuellement à la demande), achetés en fonction des saisons. Limiter les impacts environnementaux commence par encourager ces aliments.
 
Rendez-vous demain pour connaître les fruits et légumes de saison!

vendredi, 09 décembre 2005

Ecolabel européen et NF Environnement

Pour tous les consommateurs soucieux de leur santé et de la préservation de l’environnement, il existe plusieurs labels attestant les qualités écologiques de certains produits. Ces symboles sont présents sur leur emballage ou leur étiquette. Il existe notamment 2 labels utilisés en France : l’Ecolabel européen (dans les 25 pays de l’Union Européenne) et NF Environnement (destinée au marché français), attribués selon des exigences strictes fixées par un cahier des charge.

medium_nf_environnement.jpgNF ENVIRONNEMENT
Ce symbole caractérise la marque française NF Environnement, créée en 1991. Elle est gérée et délivrée par AFAQ AFNOR Certification.

 

medium_ecolabel_europeen.jpgECOLABEL EUROPEEN
Créé en 1992, l’Ecolabel européen est reconnu dans les 25 pays de l’Union Européenne. En France, AFAQ AFNOR Certification est aussi l’organisme en charge de la gestion et de l’attribution de l’Ecolabel européen.

 

Plus d’une quarantaine de produits très variés sont concernés par les deux écolabels :
- Ameublement
- Ampoules et tubes électriques
- Nombreux équipements ménagers
- Cahiers, papier d’impression
- Cartouches d’impression laser
- Chaussures et textiles
- Nombreux produits d’entretien
- Hébergement touristique et services de camping
- Litières pour chats
- Matelas
- Ordinateurs et téléviseurs
- Peintures et vernis
- etc…

En privilégiant l’achat de produits labellisés, non seulement les consommateurs contribuent à préserver leur environnement et leur santé (ex. réduction de la toxicité des produits, matériaux biodégradables…), mais ils encouragent également les fabricants et les industriels à s’orienter vers des politiques de limitation des impacts environnementaux (eau, air, déchets, énergie...). Pour plus d’info, visiter le site sur les écolabels.

mardi, 06 décembre 2005

Cuisinez en économisant…

L’hiver s’installe, la température descend et l’envie de mitonner de bons repas chauds augmente. Se pourrait-il que quelques petits gestes vous permettent d’économiser de l’énergie ? La réponse est oui, bien sûr!

- Couvrez les casseroles autant que possible

- Baissez le feu (question cuisson, que votre eau bout à petites ou grosses bulles, il n’y a guère de différences)

- Utilisez une cocotte minute : tout en évitant des surconsommations d’énergie inutiles, vous cuisez plus vite. 

Rien que ces 3 gestes peuvent économiser jusqu'à 50% de l'énergie consommée.

- Du pain grillé dans un toaster économise 75% de l’énergie qu’il faudrait pour le même résultat sous le grill.

- Une bouilloire ou une cuisinière au gaz peuvent générer jusqu’à 1kg de gaz à effet de serre tous les 10L d’eau bouillie, mais c’est moitié moins qu’en utilisant un micro-onde ou une cuisinière électrique. D'ailleurs, opter pour une cuisinière au gaz plutôt qu’une électrique évite la production de près d’une demi tonne de gaz à effet de serre chaque année. Une des raisons majeures est que la déperdition de chaleur d’une plaque est énorme et beaucoup d'utilisateurs ne coupent l’électricité qu’une fois la cuisson terminée tandis que la plaque chauffe encore. L’utilisation d’un micro-onde permet aussi d’économiser de l’énergie (sauf s'il s'agit juste de chauffer de l'eau).

- Près de 90% de l’énergie utilisée dans un four traditionnel est perdue. Mieux vaut opter pour des fours à chaleur tournante générant 35% de gaz à effet de serre en moins alors même que plusieurs plats peuvent être cuisinés en même tant grâce à une bonne répartition de la chaleur – ce qui n’est pas vraiment le cas dans un four traditionnel.

- Si toutefois vous utilisez des plaques, cuisinez dans des casseroles et poêles à fond bien plat et au moins aussi grand voire plus que la plaque elle-même, pour éviter la déperdition de chaleur.

- On pense souvent à laisser refroidir des aliments avant de les mettre au frigo, on oublie plus généralement de les laisser se réchauffer en les sortant. Avant de cuisiner, laissez les donc tiédir, le temps de cuisson n’en sera que raccourci, consommant ainsi moins d’énergie.

- Enfin, pour des plats nécessitant d’être mitonnés longtemps, donc consommant pas mal d’énergie, pensez à les préparer en grande quantité pour en mettre une partie au congélateur ou réfrigérateur. Ces équipements consomment beaucoup d’électricité, qu’ils soient pleins ou vides. Autant les rentabiliser… et en préparant ainsi des plats en une fois, vous économisez également du temps.

lundi, 05 décembre 2005

L’environnement en bande dessinée

Pour les parents et les enseignants soucieux d’éduquer les enfants à l’environnement, pour approcher différentes problématiques (réchauffement, déchet, pollution…) sous un angle ludique, voici une petite liste de bandes dessinées directement accessibles sur internet :

"Triera bien qui triera le dernier":
Certes sponsorisée par un grand groupe (qui a reçu le prix de la communication d'entreprise en février 1996 au Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême), cette BD est probablement la plus aboutie graphiquement. Elle a fait partie de la campagne nationale d'information et de sensibilisation sur le thème de l'écocitoyenneté en ville en février 2000 sous l’égide de la Fondation Nicolas Hulot, complétant ainsi le dossier d'éducation à l'environnement urbain distribué aux écoles.

"Mission sur Oktrin": [MàJ 15/4/2011 plus disponible]
Une BD interactive (téléchargeable ou consultable en ligne) sur les problématiques de l’eau où les enfants apprennent des gestes pour économiser l’eau et améliorer sa qualité. D’autres animations relatives à l’environnement sont aussi accessibles sur le même site.

"Ozzy Ozone – Le défenseur de notre planète": [MàJ 15/4/2011 la BD a désormais laissé place à un site complet: www.ozzyozone.org]
BD développée par le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) et expliquant les problèmes de réchauffement climatique et les moyens d’enrayer le processus.

"A l’eau, la Terre":
Au travers d’Hugo, habitant une grande ville européenne et Mamaua, habitant à Tuvalu, minuscule archipel à l’Est de l’Australie, cette BD aborde les changements climatiques et leurs conséquences dramatiques. Cet archipel serait en effet un des premiers à se retrouver immergé suite à une montée des eaux. Des petits gestes quotidiens sont donc présentés pour limiter les conséquences du changement climatique.

[MàJ 15/4/2011Voir aussi l'article du blog présentant la BD "Babar le p'tit écolo"]

Je signale également la bande-dessinée à public plus adulte puisqu’il s’agit de "L'éco-geste au bureau":
Une BD de la Ville de Nantes présentant des gestes pour d'économiser les ressources naturelles et l'énergie dans le cadre professionnel au travers de deux personnages aux pratiques quotidiennes opposées.


Les fichiers étant assez lourds, je vous conseille de les enregistrer directement sans les ouvrir (sauf "Mission sur Otkrin"), un procédé beaucoup plus rapide que d'attendre d'un ordinateur qu'il lise ces mêmes fichiers en ligne (même avec une bonne connexion ADSL). Pour enregistrer directement sans ouvrir le document, survolez un lien puis
faites un clic droit et sélectionnez l'option "Enregistrer la cible sous".

lundi, 28 novembre 2005

Chauffage à la maison

Les températures hivernales sont de retour et votre intérieur s’est refroidi. Voici venu le moment de monter le chauffage et, pour ne pas perdre une miette d’énergie, voici une série de mesures pour rentabiliser vos euros… :

- Limitez au maximum les pertes de chaleur via le toit, les murs, les fenêtres et les interstices. Isolez donc les plafonds, les murs et les sols. Près de 35% de la chaleur peut être ainsi perdue dans une maison à cause d’un plafond mal isolé, 15 à 25% par les murs et 10 à 20% par les sols…

- Réduisez les courants d’airs en bouchant les interstices, les fissures, les petits trous intempestifs (sauf les grilles d’évacuation des cuisines fonctionnant au gaz car c’est une mesure de sécurité), notamment les seuils de portes, les cheminées non utilisées, les encadrements de fenêtres… refaites les joints, placez des feutres de velours…

- Si vous en avez la possibilité, mettez des doubles vitrages qui, en plus de réduire le bruit, isolent de la température extérieure (qu’il fasse très froid ou très chaud). Attention, il existe plusieurs types de verres plus ou moins performants pour l’isolation thermique. Renseignez vous sur les qualités que l’on vous propose.

- Mettez des rideaux (pas juste des voilages) à vos fenêtres que vous refermerez la nuit en plus de volets ou de stores, votre intérieur n’en sera que mieux isolé.

Enfin, sachez qu’un seul degré de chauffage en plus peu faire une très grosse différence pour l’environnement (le chauffage d’une seule maison émet des centaines de kilo de gaz à effet de serre par an). 19°C est une température très saine et largement suffisante. Avant d’avoir le réflexe d’augmenter la température, mettez d’abord un pull et voyez si ce n’est pas suffisant : 1ºC de chauffage en plus, ce sont 10% d’augmentation de la facture.