Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 05 mai 2006

Comment économiser 20.000 euros sur un campus universitaire?

Suite à l’article du blog "Etudiants : rendez votre campus plus écolo!" paru hier, voici une illustration parfaite de l’impact énorme que peut avoir un groupe de citoyens attentifs à leur environnement, simplement en adoptant quelques gestes simples.

Les mercredi 12 et jeudi 13 avril, le Campus-pilote de l’EGIM à Marseilles – sous l’impulsion des étudiants d'ISF Provence – a mené l’Opération Black Out sur son site.

Il s’agissait d’inciter les usagers du campus à limiter leurs consommations d'électricité pendant 24 h au travers de gestes simples (mise en veille des ordinateurs, extinction des lumières...) pour mesurer ensuite les économies réalisées par rapport à un jour témoin.

A cette fin, une campagne d’information a été diffusée pendant 2 semaines (affiches, tracts, tour dans les classes, bureaux administratifs, laboratoires…) pour faire connaître l’Opération Black Out en expliquant les gestes pouvant être adoptés pour réduire les consommations d’énegie. Le jour du lancement de l’Opération, un tour a été effectué le mercredi soir dans tous les bâtiments pour éteindre les appareils électriques ayant été oubliés (imprimantes, écrans d’ordinateur, fax…), mais la plupart avait déjà été éteints – preuve que les usagers du campus avaient joué le jeu.

Le bilan est tout simplement extraordinaire : 18 % d'économie d'énergie ont été réalisé sur 24 h (soit 144 MWh de moins) ! Soit une économie sur l’année de près de 20.000 € si ces comportements étaient définitivement adoptés !!!

Pour découvrir les autres initiatives de Campus-pilotes, visitez cette page.

jeudi, 04 mai 2006

Etudiants : rendez votre campus plus écolo !

Vous êtes étudiants, soucieux de préserver votre environnement et souhaitez mobiliser votre campus dans la lutte contre le réchauffement climatique, contre le gaspillage énergétique et pour les énergies renouvelables ? Alors, participer à l’Opération Campus Vert.

L’Opération Campus Vert est née de la campagne Solar Generation initiée par Greenpeace en 2003 en Allemagne et en Suisse comme un nouveau volet de sa campagne Climat. Elle est maintenant présente dans 13 pays dans le monde entier et ne cesse de s’étendre. Déclinée différemment selon les pays, tantôt orientée sur la sensibilisation des citoyens ou sur la mise en pratique (ex. des jeunes Suisses de 12-24 ans installent directement des panneaux solaires…), le volet "Campus Vert" consiste à sélectionner des "Campus-copilotes" pour impliquer tous les acteurs de votre université et obtenir des résultats concrets (économie d'énergie, gestes écocitoyens...). Déjà 10 campus pilotes participent en France et je vous invite à vous rendre sur le site (lien ci-dessous) pour vous faire une idée de leurs initiatives.

Pour participer au concours, vous devez concevoir un projet sérieux, durable et aux objectifs bien définis. Votre dossier de présentation doit être renvoyé par la poste avant le 31 mai 2006 (voir le site pour plus d’information).

[MàJ 15/4/2011: l'Opération Campus Vert n'existe plus mais a donné lieu à la création d'un réseau: www.solargeneration.fr]

mercredi, 03 mai 2006

Une coopérative "équitable" pour fournir de l’électricité "verte"

Comment se fournir en électricité issue d’énergies renouvelables ? La France a longtemps rechigné à investir dans celles-ci, confortée par sa puissance nucléaire et largement encouragée par le lobbying d’EDF – dont la vision en matière d’énergie renouvelable, jusqu’à récemment, se résumait à l’hydroélectricité et ses énormes barrages détruisant les écosystèmes.

Néanmoins, grâce aux pressions d’ONG environnementales et de la Commission Européenne, prenant (enfin) conscience des enjeux énergétiques et économiques et réalisant que la gestion des déchets nucléaires devenait une problématique particulièrement embarrassante, la France s’ouvre peu à peu aux projets de production d’énergie renouvelable, notamment l'éolien. 

Malgré tout, l’implantation d’éoliennes ne totalise que 757 MW fin 2005, soit 1 TWh (Ministère de l'Industrie) ou 1,67 TWh (selon l'Ademe) sur une année complète ou 0,2 % de la production nationale (si l'on se base sur les chiffres du Ministère avançant une production d'électricité totale de 509,4 TWh fin 2005). Notre 9ème position au classement des pays européens est encore très loin des 18.427,5 MW allemands (1er rang) ou des 10.027,9 MW espagnols (2ème rang).

Reste qu’il n’est pas toujours facile d’accéder à cette électricité "verte". Pointée du doigt par EDF comme étant plus chère (*), confrontée aux multiples embûches semées pour décourager le citoyen soucieux de préserver son environnement, difficile de s’approvisionner.

Il existe une solution, passer par la société coopérative d’intérêt collectif Enercoop. C’est un fournisseur d'électricité renouvelable (éolien, photovoltaïque, biogaz d'origine agricole et l'hydraulique respectueuse des écosystèmes). Son fonctionnement repose sur l’achat direct aux producteurs d’électricité pour la revendre aux consommateurs (sont éligibles les commerçants, les associations, les PME, les artisans, les professions libérales et les collectivités locales – les particuliers le seront en juillet 2007), en garantissant une parfaite traçabilité.

Pour soutenir les producteurs, l’énergie leur est payée le double du tarif garanti par EDF, ceux-ci étant prié de réinvestir les gains dans des moyens de production propre. A l’arrivée, un surcoût de 25% est à prévoir pour le consommateur (à peine 10€ par mois pour un ménage); mais pour compenser, Enercoop propose un suivi et une aide pour économiser de l’énergie, ainsi que des achats groupés de matériel plus performant.

Pour s'inscrire, il suffit de signer un contrat de consommation sur le site d’Enercoop, tout le reste étant pris en charge par la coopérative (résiliation du contrat avec l’ancien opérateur et gestion de l'interface avec le réseau de transport et de distribution). Votre compteur n'a même pas besoin d’être modifié et vous bénéficiez toujours de la garantie qualité et continuité de fourniture.

Pour tout savoir sur Enercoop, vous pouvez visiter leur site ou lire directement leur brochure de présentation très complète.

Sources: Ademe et Baromètre des énergies renouvelables

(*) Le prix de l’électricité vendue par EDF ne prend pas en compte certains coûts externes (démantèlement des usines nucléaires, transport de certains déchets, coûts des programmes de restauration d’écosystèmes pour palier aux dégâts des barrages…). Néanmoins, ces coûts correspondent à des subventions régionales, des interventions de l’Etat, des aides accordées… qui ont souvent une source commune : les impôts du contribuable. Ce qui n’est pas le cas de l’énergie éolienne ou solaire.

mercredi, 19 avril 2006

Hypergreen, le gratte-ciel écolo selon Lafarge

medium_hypergreen.jpgLe groupe Lafarge vient de dévoiler un nouveau projet de gratte-ciel écologique bourré d’innovations : Hypergreen, une tour de 246 m de haut s’étalant sur plus de 94.000 m² et dessinée par l'architecte français Jacques Ferrier.

L’objectif est de réduire au maximum toute dépense énergétique pour limiter les impacts environnementaux, en usant des dernières technologies en la matière et en intégrant des matériaux novateurs – un moyen pour Lafarge de promouvoir son savoir-faire au travers d’une démarche environnementale dépassant largement les seuls intérêts du groupe.

Or, rappelons que l’habitat est la 2ème source d’émissions de CO2 dans l’atmosphère après les transports (et devant l’industrie). Améliorer la conception des bâtiments dans le but de réduire leurs consommations énergétiques (isolation, ventilation, chauffage, luminosité…) est aujourd’hui fondamental, alors même qu’il s’agit là d’un secteur se renouvelant rarement (un immeuble a une durée de vie de plusieurs décennies).

La technologie mise en œuvre (éoliennes, cellules photovoltaïques…) dans Hypergreen lui permet de produire l’essentiel de ses besoins énergétiques (objectif : 70%) sans aucun apport extérieur. De plus, l’immeuble a été entièrement pensé sur toute sa durée de vie, de sa construction à sa destruction, pour limiter les incidences environnementales (recyclage des matériaux, limitation des déchets et des nuisances sonores…).

Certes, ce projet n’est qu’un concept sans vocation à être construit – certains s’en réjouiront, l’esthétisme du gratte-ciel ne remportant pas forcément tous les suffrages. Reste que ce projet a au moins le mérite non seulement d’avoir été conçu, mais c’est aussi une formidable démonstration qu’à notre époque actuelle, nous avons la technologie, le savoir-faire et les capacités de développer des bâtiments incroyablement peu consommateurs d’énergie… tandis que nous peinons à mettre en œuvre quelques maigres normes environnementales dans de – trop – rares immeubles (*).


Pour plus d'infos, voir le site de Lafarge (d’où la photo est extraite). Lire également les détails de conception expliqués par Jacques Ferrier. 

(*) Aujourd’hui, un des concepts les plus en vogues est la démarche HQE (pour Haute Qualité Environnementale), qui propose aux acteurs du bâtiment de construire selon certains principes de développement durable regroupés en 14 cibles (visant 4 thématiques : éco-construction, confort, éco-gestion et santé). Malheureusement, ces cibles comportent de grosses lacunes (notamment certaines notions d’écologie et de géo-climatique absentes et jouant pourtant un rôle essentiel) ; de surcroît, un bâtiment peut être certifié "HQE" en ne respectant que quelques cibles. En clair, quelques aménagements et matériaux spécifiques suffisent à labeliser une construction encore loin de ce que pourrait être un habitat "écologique" au vue de nos connaissances actuelles. Cependant, ne noircissons pas le tableau : il s’agit d’une démarche allant dans le bon sens qui peut toujours être améliorée à l’avenir. C’est déjà un bon point.

jeudi, 13 avril 2006

Des crottes écolo ?

Vous en avez marre de slalomer entre les crottes de chien jonchant votre trottoir ou surgissant discrètement entre les touffes d’herbe de la pelouse du coin ? Entre deux jurons dites vous qu’enfin, Norcal Waste, une compagnie américaine spécialisée dans la collecte de déchets, a trouvé le moyen de donner aux crottes de chien une raison d’être en en faisant un produit écolo.

Le principe ? L’expérience se déroule à San Francisco et consiste à collecter les crottes dans un des parcs pour chiens les plus populaires pour produire du méthane servant ensuite à générer de l’électricité. Si ce processus de transformation des déjections animales est connu et utilisé depuis longtemps par les agriculteurs, c’est a priori la première fois que l’expérience est appliquée ainsi en ville avec les déjections canines.

Celles-ci vont être placées dans un gros réservoir en présence de bactéries pour produire du méthane. Le gaz pourra ensuite être redirigé selon les besoins, y compris servir de biocarburant. Ce projet viendra s’ajouter aux efforts de la ville en matière d’environnement, qui collecte déjà auprès des restaurants et des maisons quelques 272 tonnes de déchets organiques par jour pour le compostage, l’engrais étant utilisé par les exploitations agricoles de la région. Evidemment, l’idéal serait sans doute de limiter la production de ces déchets – sans doute est-ce là un enjeu qui participera aux réflexions menées par la ville qui a décidé de lancer un Agenda 21 local (*)…

En attendant, j’interdis aux maîtres de s’en servir comme excuse pour laisser leur chien crotter n’importe où !!! Et pour ceux qui s'ennuie, ils peuvent toujours calculer le nombre de crottes de chihuahua nécessaire pour chauffer leur maison...

 

(*) Pour faire très simple, l’Agenda 21 local est un programme d’actions défini par une collectivité et ses habitants, qui consiste à intégrer le développement durable sur le long terme dans le développement du territoire. Ce travail est mené au travers d’une approche transversale prenant en compte les intérêts sociaux, économiques et environnementaux dans le but de concilier ces trois aspects dans les orientations du territoire.

lundi, 03 avril 2006

Skysails

medium_skysails.jpg
S'agit-il d'un kite-surfer égaré sur un navire? Et bien non, une voile géante est bel et bien fixée à ce cargo! Skysails est une compagnie allemande née en 2001 qui a imaginé cette gigantesque voile (100 m² à 160m²) pour tirer les navires. Cette force de traction permet ainsi aux bateaux d'économiser 10 à 50% de carburant.
 
Si l'on en croit les données du constructeur, 289 millions de tonnes de pétrole sont consommés chaque année pour les transports par bateaux. Les Skysails permettraient d'économiser donc environ 100 millions de tonnes de pétrole (voire plus), un impact énorme sur le réchauffement climatique.
 
Ce système va être inauguré par le cargo allemand de l'armateur Beluga Shipping cet automne, avec une voile de 100m². Quant à l'investissement, il devait être amorti en 3 à 5 ans maximum. Pour suivre les dernières nouvelles, visitez le site officiel de Skysails (en anglais).
 
Post-scriptum du 12 janvier 2007: une video montrant le fonctionnement de la voile est disponible sur leur site. En voici quelques images tirés d'un reportage télé:
 

mercredi, 15 mars 2006

Piles rechargeables et chargeur: comment choisir?

Pour limiter les déchets, la consommation des ressources et le rejet de produits toxiques, il est essentiel de bannir au maximum tout usage de piles non rechargeables. Cela sous-entend de favoriser les appareils pouvant être directement branchés sur secteur ou dotés d’accumulateurs rechargeables. Seulement voilà, lorsqu’il s’agit de votre téléphone ou votre ordinateur portable, rien de plus facile car la batterie est incorporée… mais pour votre souris sans fil, votre lampe de poche et une foultitude de petits appareils électroniques, comment choisir ses piles rechargeables et ses chargeurs? Voici donc quelques éléments pour vous guider dans vos choix.


La composition des piles rechargeables (ou accus)
Les plus courants à l’heure actuelle sont les accus "Ni-Cd" et les "Ni-MH".

Les accus Ni-Cd (Nickel-Cadmium) commencent à dater. Moins chers que les accus Ni-MH (Nickel-Hydrure métallique), ils durent aussi beaucoup moins longtemps (moins d’énergie pouvant être emmagasinée). Plus embêtant, il faut les décharger à fond régulièrement pour conserver leur capacité. Par contre, ils se déchargent peu dans le temps (contrairement aux accus Ni-MH).

Les accus Ni-MH durent plus longtemps et peuvent être rechargés en quelques heures… mais 1 ou 2 mois suffisent parfois pour qu’ils se déchargent.

Quelle capacité?
La capacité diffère également, allant généralement de 1000 mAh à 2300 mAh pour des piles AA. En théorie, plus une capacité est élevée, plus votre pile durera longtemps. Néanmoins, ces chiffres ne sont qu’indicatifs car basés sur des tests du fabriquant. Il se peut donc qu’en utilisation réelle, l’autonomie d’un accu de 1600 mAh égalera quasiment celle d’un accu de 1800 mAh. Selon vos besoins, l’investissement dans des accus aux capacités énormes ne sera donc pas forcément justifié. Mais évitez les faibles capacités, vous serez obligés de charger souvent…

Choix du chargeur
C'est le plus dur car les prix varient d’un facteur 10. Pourquoi de tels écarts ? Il y a 3 critères de bases à retenir absolument : les piles prises en charges, la rapidité de chargement et les témoins de fin de chargement.

Les piles prises en charge : si opter pour des piles Ni-MH est presque une évidence à l’heure actuelle, les chargeurs ne gèrent pas cependant n’importe quelle capacité. Attention donc d'en choisir un adapté aux piles (et vice versa). Ensuite, certains acceptent aussi bien des piles AA, AAA ou pile 9V, ce qui multiplie les possibilités.

La rapidité de chargement : il existe une très grande variation, de moins d'une heure à plus de 10h. Or, il faut savoir que dès que la pile est totalement rechargée, sa température se met à brusquement augmenter. Il est alors primordial que le chargement stoppe, sous peine d’abîmer votre pile et réduire sa durée de vie. Evidemment, pour un chargeur ultra rapide (moins d’une heure), le temps dont vous disposez une fois le chargement terminé avant de détériorer votre accus n’est que de quelques secondes. D’où des dispositifs d’arrêt automatique.

Aïe, c’est maintenant qu’il va falloir vous concentrer…

Les témoins de fin de charge
C’est le critère le plus important, la variation des prix reposant essentiellement sur la complexité des dispositifs électroniques permettant d'arrêter la charge au bon moment.

A commencer par les chargeurs qui n’ont aucun dispositif: très très lent (plus de 10h), les risques qu'ils détériorent vos accus sont limités (il faudrait laisser vos piles plusieurs jours branchées pour cela) mais vous n’avez comme seule indication de chargement que votre "pifomètre".

Chargeur à minuterie ("chargeur à timer") : ce sont des chargeurs pour lesquels le temps de charge a été estimé et prédéfini (en se basant sur des accus totalement déchargés). Généralement, il est déconseillé d’utiliser des accus de marque différente que celle du chargeur – une forme de fidélisation forcée. Dans le cas contraire, vos accus risquent d’être sous ou surchargés… en restant conscient toutefois que le temps de chargement des piles d’origine peut différer du temps moyen estimé. Mais le résultat est toujours le même : vous risquez de détériorer vos accus, surtout si le temps de chargement annoncé est rapide. Bannissez à tout prix les chargeurs rapides (moins d'une heure) avec un timer.

Enfin, vous avez des chargeurs à arrêt par détection de fin (souvent appelés "à delta peak" ou noté "-dV" ou "-deltaV"): dotés de capteurs (tension et température), ils détectent l’instant où le chargement est terminé. Une électronique qui a son coût… d’autant que l’idéal est d’avoir un petit circuit par accu – ce qui n’est pas toujours le cas: on trouve des chargeurs avec 1 circuit pour 2 ou même 4 accus, alors que les piles n'ont pas forcément les mêmes caractéristiques (certaines peuvent être défectueuses); ensuite, si vous utilisez un ou trois accus en même temps, cela vous compliquera la vie… De très bons chargeurs sont disponibles pour 45€.


Mentionnons qu’il existe aussi des chargeurs solaires et des accus à technologie ‘IC-3’ intégrant leur propre système de contrôle de charge, ce qui permet de les recharger en 15mn sans danger, moyennant un chargeur spécifique.

Quel que soit votre choix, un principe demeure. Ne laissez jamais un chargeur branché en votre absence et s’il semble chauffer anormalement, débranchez le immédiatement. Et surtout, le jour où vous utilisez des piles jetables pour parer à une urgence ou quand vos accus sont morts : RECYCLEZ LES !

Pour plus d’info sur les accus, voir le site internet "Le monde des accus rechargeables [MàJ 15/4/2011: attention, ce site n'est plus mis à jour depuis 2006]