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jeudi, 24 novembre 2011

En réponse au fanatisme de Pascal Bruckner

recyclage cuivre indeExtrait de ma chronique sur le site de l'Express...


Dans son dernier essai, Le Fanatisme de l'Apocalypse, Pascal Bruckner s'attaque à un supposé fanatisme écologique, devenu selon lui majoritaire, anti-humaniste, prônant la disparition de l'homme pour le bien-être de la nature. Mais le plus insensible à la préservation de l'humanité est-il vraiment l'accusé?


Ce présupposé fanatisme écolo est le seul qui place systématiquement l'homme au coeur de ses préoccupations. Des futurs réfugiés climatiques aux peuples dépérissant dans ces nouveaux déserts où les cultures de coton ont abusivement pompé toute l'eau, de ces enfants dont les taux d'asthmatiques s'envolent face à la multiplicité des polluants aériens à ceux condamnés à éplucher des piles et des ordinateurs à l'autre bout du monde, la prise en compte du bien-être humain est omniprésente. 

 

De toutes les citations dont Bruckner nous abreuve pour justifier sa soif de préserver son mode de vie intacte (c'est bien connu, l'enfer, c'est les autres), il en a oublié une, cruciale: l'homme est un loup pour l'homme. Ainsi, la réalité quotidienne de l'immense majorité de ces horribles fanatiques écolos est d'être le témoin d'un nombre inimaginable d'abus étroitement corrélés avec l'altération, voire la destruction de l'environnement impactant directement sur notre bien-être. La santé dans nos assiettes, les polluants dans l'air que nous respirons, la déforestation condamnant des peuples à disparaitre... Je défie quiconque de me dire qu'à défendre la planète, on ne s'attaque pas à la souffrance de l'humanité.

 

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vendredi, 24 juin 2011

Pouvoir d'achat ou vouloir ne pas acheter?

atelier chinois developpement durable ethiqueExtrait de ma chronique sur le site de l'Express...


Les soldes arrivent, générant cette éternelle frénésie pour les bonnes affaires, cette chasse aux prix cassés. Mais que se passe-t-il derrière ces prix toujours plus bas, sans compter le nombre croissant de produit low cost? Clamer notre soif de pouvoir d'achat ne serait-il pas plutôt un cri d'alarme, reflet d'une consommation masochiste?


Année après année, nous déplorons notre baisse du pouvoir d'achat. Pourtant, "acheter toujours plus en payant moins", tel est bien plus souvent notre raisonnement. Tandis que fruits et légumes dépassant les 5 € / kg nous restent en travers de la gorge, en vingt ans, nous avons accueilli à bras ouverts smartphones (et leurs forfaits coûteux), consoles, jeux à 40-60 €, ordinateurs, lecteurs/enregistreurs en tout genre et autres disques durs externes... Or, je n'entends personne crier au scandale et se plaindre du taux de pénétration record des technologies dans les ménages. 

 

Après tout, c'est un choix de vie. On préfère manger un poulet de batterie et des fruits insipides et pas mûrs devant un film en HD sur téléviseur LCD de 80 cm (taille moyenne vendue). Et ne nous leurrons pas, les cartons de téléviseurs grand écran au pied des HLM sont loin d'être rares... Idem pour les iPad2 et les iPhone : les acheteurs ne manquent pas (plus de 3 millions d'iPhone vendus en France en 3 ans), et certains sont loin d'être aisés. 

 

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vendredi, 15 avril 2011

Carbone Weight Watchers, la nouvelle obsession

faites bilan carbone coach empreinteExtrait de ma chronique sur le site de l'Express...


Emission, taxe, compensation, bilan, coach carbone... D'une simple molécule présente dans tous les êtres vivants, on a fait une obsession quotidienne. Voici venue l'ère des nouveaux régimes amincissants version carbone et ce n'est pas forcément une bonne nouvelle...


Imaginez-vous en train de boire 200 ml de votre boisson préférée, confortablement assis sur une terrasse ensoleillée de 50 m² par 25°C. Si je vous demande maintenant de vous imaginer en train de boire 10 ml de votre boisson préférée, confortablement assis sur une terrasse ensoleillée de 2 m² par 0°C, ça fait déjà moins rêver. La différence repose sur des unités auxquelles chacun se réfère aisément.


Mais 1kg de carbone ou de CO2: ça vous parle? A part apprendre par coeur qu'une tonne de CO2 correspond à la consommation de 12 kWh d'électricité en France (parce qu'ailleurs, c'est plus - nucléaire oblige), les émissions liées à 20g de steak ou 6 à 9 km parcourus en voiture (ça dépend du modèle, si vous conduisez écolo, si vous êtes en ville, votre vitesse...)... Personne finalement ne sait ce qu'est un kilo de CO2 qui n'a rien à voir avec un kilo de carbone (1 kg de CO2 = 0,274 kg équivalent carbone). Inutile de préciser à quel point la confusion règne, au point que la plupart des chiffres qui circulent sont sources d'erreurs, expliquant pourquoi il est si difficile de retrouver les mêmes données.


Pourquoi diable avoir donc tout misé sur une unité incompréhensible, impossible à se représenter? De surcroît, combien savent réellement ce qui se cache derrière les calculs pour parvenir à pondre ces chiffres?

 

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mardi, 08 février 2011

"Vert" du bio durable?

overdose ecolo vert durableExtrait de ma chronique sur le site de l'Express...


Bio, vert, écolo, durable, green, éthique... ces mots conservent-ils désormais un sens, tant notre société en abuse dans ses discours? Pire, ce matraquage sémantique n'est-il pas nuisible à la mise en oeuvre de nouveaux comportements pourtant salutaires?


Avez-vous eu besoin de publicité pour abandonner votre Minitel et passer à Internet, véritable révolution dans notre quotidien? Probablement non. Il semble alors incompréhensible que le développement durable, formidable vecteur d'amélioration de la qualité de vie, fasse l'objet d'autant de matraquage au quotidien: "durable", "bio", "écolo", "vert"... nous atteignons l'overdose. Le ras-le-bol est désormais perceptible, noyé qu'est le citoyen dans un océan de spots, affiches, slogans et discours bien pensants où il est devenu impossible de discerner le vrai du "greenwashing".

 

Or, lobotomiser les esprits n'a jamais permis d'agir efficacement. Aujourd'hui, le citoyen entend bien plus souvent parler d'écologie via la publicité (dont la véracité est largement questionnable) qu'au travers de son éducation.

 

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Crédit photo: Luv2photo20

mercredi, 01 décembre 2010

Cancun brûle-t-il?

negociation climat incendieExtrait de ma chronique sur le site de l'Express...


Au sommet de Cancun sur le climat, au Mexique, l'ombre de l'échec rôde, chacun se renvoyant la balle sur les capacités des uns et des autres à pouvoir faire échouer les négociations. Les critiques fusent sur nos politiques... mais le citoyen est-il si bien placé pour donner des leçons?
 
Seuls 2% des logements français sont équipés d'un détecteur de fumée contre 98 % en Norvège et 89 % en Grande-Bretagne (selon une dépêche de l'AFP reprise sur le site du Monde). Les pays avec un taux d'équipement supérieur à 80 % ont diminué le nombre de morts de moitié, cela ferait 400 vies chez nous, sans compter les 10 000 blessés qui s'en sortiraient certainement mieux... 

Pour autant, si votre voisin vous recommande chaudement d'acheter un détecteur, le ferez-vous? J'imagine que personne ne remettrait en cause le bien-fondé de son conseil, mais qui se précipiterait dès le lendemain pour s'équiper? Manque de temps pour acheter le matériel, période où une dépense additionnelle serait malvenue, ignorance sur le choix du détecteur, obligation de s'équiper seulement en 2015... Les excuses sont nombreuses pour remettre à plus tard l'installation d'un matériel qui peut pourtant sauver des vies et dont les premiers modèles ne coûtent que 15 euros... 

C'est ainsi, "notre maison brûle et nous regardons ailleurs", comme disait Jacques Chirac à l'ouverture de son discours lors du IIIe Sommet de la Terre en 2002, en Afrique du Sud. 

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lundi, 15 novembre 2010

(Mal)bouffe aux antibiotiques, c'est automatique

poisson elevage pesticideExtrait de ma chronique sur le site de l'Express...


Pas une semaine ne s'écoule sans qu'une actu alarmante ne nous rappelle toutes les cochonneries que nous absorbons: arômes, produits chimiques, antibiotiques, OGM, PCB... Pourtant, la société laisse faire.
 

Même les produits "bio" dont se sont emparés les grands distributeurs n'ont parfois plus grand chose de bio tant le suivi et l'absence d'évaluation environnementale font défaut. Récemment, plus de 200 produits bio importés ont été interdits de vente dans l'Union européenne pour fraude à la législation sur l'agriculture biologique. Plutôt que de nous abreuver de campagnes à n'en plus finir sur les "5 fruits et légumes par jour" un peu utopiques ou les "ni trop gras ni trop salé", mieux vaudrait d'abord surveiller ce qui parvient sur nos étals.  

A force de faire la chasse à l'obésité en l'associant étroitement au nombre de calories absorbées, renforçant ainsi l'image déjà ô combien ancrée du "t'es gros parce que tu bouffes trop" et aggravant la discrimination de l'apparence, les autorités, tout comme le corps médical, feraient mieux d'analyser attentivement les résultats des effets de tous ces produits de synthèse présents dans notre alimentation sur notre santé.  

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(image extraite du documentaire "Assiette tous risques" passé sur France 3 en juin 2010)

jeudi, 26 août 2010

Hausse des tarifs EDF ou coût du démantèlement du nucleaire?

facture electricite.jpgExtrait de ma chronique sur le site de l'Express...


Si on intégrait le coût du démantèlement des centrales pour calculer le prix du kWh nucléaire, on aurait bien des surprises...


Les tarifs de l'électricité augmentent, alors que l'Etat et EDF nous affirment depuis des années que notre production nucléaire est le procédé le plus rentable économiquement, dans un contexte où l'Union européenne fait pression pour ramener nos tarifs (inférieurs d'un tiers environ) à la moyenne européenne. 

La vérité vient d'ailleurs... rapportée par Bruno Léchevin lui-même, médiateur national de l'énergie: la hausse répond aux besoins d'investissements pour renouveler ou prolonger le parc des centrales nucléaires ou financer les énergies renouvelables. 

Investir dans la production d'électricité verte, vraiment? Rappelons que, selon les organisateurs du Prix Pinocchio, la campagne de communication d'EDF sur les énergies renouvelables en 2009 a coûté plus cher que les dépenses en recherche et développement (R&D) du groupe en la matière...

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jeudi, 17 juin 2010

La baleine qui déTHONe

thon rouge massacre pêcheExtrait de ma chronique sur le site de l'Express...

 

L'équivalent de près de 80 baleines bleues ont été pêchées dans la Méditerranée cette année. En effet, 13.500 tonnes de thon, espèce désormais en voie d'extinction dans cette partie du monde, ont été capturées.


Qu'est-ce qui nous gêne le plus, finalement, dans le fait que les Japonais et les Norvégiens persistent à vouloir tuer les baleines? Est-ce la menace qui pèse sur l'espèce en voie de disparition? Les chants de l'animal nous envoûteraient-ils? Sommes-nous subjugués par ces immenses queues claquant la surface des océans au milieu des gerbes d'eau? A moins que ce ne soient les flots de sang des cétacés abattus giclant sur les bateaux qui nous révulsent?

 

Toujours est-il que beaucoup d'entre nous sommes scandalisés par le massacre des baleines et pour rien au monde, nous n'accepterions de goûter à leur chair. Mais je pourrais en dire autant des éléphants ou des tigres, victimes du braconnage, que nous dénonçons vivement.

 

Mais alors... que doit penser le Japonais, l'Indien ou le Kenyan du pêcheur européen (français en tête), qui fait un intense lobbying à Bruxelles pour augmenter ses quotas de thon rouge et poursuivre le massacre d'une espèce dont le statut est désormais plus fragile que celui de certaines baleines?

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Crédit photographique: Greenpeace

lundi, 12 avril 2010

Ces anomalies climatiques locales qu'Allègre oublie

Extrait de ma chronique sur le site de l'Express...


dromadaire desert neige.jpgComment accepter que l'addition d'anomalies climatiques locales n'ait pas d'incidence à l'échelle mondiale? A l'heure où Allègre exaspère au plus haut point tout en restant choyé par les médias, il serait temps de se rappeler quelques évidences.

Observez comme il fait toujours plus chaud en ville, avec fréquemment des hausses de 3 à 5°C en milieu urbain, résultant notamment des bâtiments restituant la chaleur, de l'asphalte qui chauffe et la présence de pollutions altérant les échanges thermiques (pour faire simple). Or, plus de la moitié de la population mondiale vit en milieu urbanisé, un taux en constante augmentation. Ce phénomène de réchauffement local est donc amené à s'accentuer.


En parallèle, certaines industries émettent de nombreuses particules dont une partie sert de support à la condensation de fines gouttelettes d'eau dans l'atmosphère, favorisant l'apparition de nuages qui viennent alors déverser leur pluie au mauvais endroit.

Ces deux cas illustrent l'impact des activités humaines sur le climat local.

 

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lundi, 09 novembre 2009

Ces médicaments payés par le contribuable qu'on jette...

Extrait de ma chronique sur le site de l'Express...

gachis medicament"Les antibiotiques, c'est pas automatique"... mais "jeter des médicaments, c'est fréquent" résume tristement le fonctionnement de la Sécurité sociale. Pendant que nos gouvernements se lamentent sur la dette de la Sécu (20 milliards en 2009, 30 milliards annoncé pour 2010 –soit un doublement du déficit entre 2004 et 2008), il n'y a guère qu'en France où personne n'a pensé à tout simplement commencer par stopper le gâchis de médicaments.

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Je vous invite également à lire l'article de ce blog "Ce déficit de la Sécu qui pourrait être évité en grande partie", qui propose une série de mesures pour réduire la dette de la sécurité sociale.