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mercredi, 03 octobre 2007

Du gazon dans votre salon!

Aux pauvres citadins que beaucoup d'entre nous sommes, en manque de nature et de vert, que diriez vous d'apporter un peu de gazon dans votre salon? Voilà ce que propose la société Metaphys, designer japonais, au travers de sa collection "nature". L'idée n'est certes pas nouvelle, mais j'apprécie le design épuré. Evidemment, aucun prix n'est indiqué - ne parlons pas des choses qui fâchent!

mardi, 18 septembre 2007

2007, la 6ème extinction planétaire

La biodiversité planétaire est en déclin, avec un accroissement du nombre d'espèces animales et végétales menacées ou disparaissant à une vitesse alarmante. Ce déclin est tel que les biologistes n'hésitent pas à parler de la 6ème extinction de l'histoire de notre terre (la 5ème correspond aux dinosaures). Mais le rapport de l'UICN (Union mondiale pour la nature) paru il y a quelques jours annonce une véritable escalade de la crise de l'extinction.

La Liste rouge des espèces menacées répertorie à présent 41.415 espèces dont 16.306 sont menacées d'extinction.  Sont en péril:

  • 1 mammifère sur 4 
  • 1 oiseau sur 8
  • 1 amphibien sur 3
  • 70% de toutes les plantes évaluées dans la Liste rouge

Citons, entre autre, le déclin de:

  • L'Orang-outan de Sumatra et celui de Bornéo. Cause: perte de l'habitat liée à l'exploitation des forêts et au défrichage pour la culture d'huile de palme (entrant dans la fabrication de milliers de produits : biscuit, pizza, cosmétiques...).
  • Du gavial, crocodile de l'Inde et du Népal. Cause: dégradation de son habitat due notamment à l'implantation de barrages et de projets d'irrigation.
  • Du vautour. Cause: empoisonnement lié à l'utilisation d'un médicament, le diclofenac, pour traiter le bétail.
  • Du poisson-cardinal de l’île de Banggai. Cause: victime du commerce pour les aquariums

La nature est menacée par nos modes de vie et notre urbanisation croissante qui fragmentent et détruisent les espaces naturels. Qui se soucie de la présence d'huile de palme dans son pot de crème? Qui pense aux systèmes d'irrigation mis en place pour manger son délicieux riz basmati? Ce qui se passe aux antipodes nourrit notre consommation. Voilà pourquoi nous sommes tous concernés, voilà pourquoi nous avons tous notre rôle à jouer.

Je finirai par cette publicité de l'ONG hollandaise "Natuur en Milieu" qui vaut mieux qu'un long discours. Intitulée "Donnez de l'espace à la nature", elle date de 2004 et a remporté de nombreux prix:
 


envoyé par Biodiversite

  
Sources:
- "Escalade de la crise de l'extinction", IUCN (12 septembre 2007)

vendredi, 22 juin 2007

Des vacances écolos? (2/2)

Suite à l'article du blog paru lundi sur les séjours vacances en rapport direct avec l'écologie (voir "Des vacances écolos - 1ère partie"), il reste que, quelle que soit la destination de vos vacances, je vous invite à respecter quelques règles.

Respectez la nature qui vous environne:

  • Ne jetez pas vos détritus n'importe où: plastique, alu, mégots, cannette, verre... polluent les sols et peuvent mettre des centaines voire des milliers d'années à disparaître. Evitez également le sempiternel réflexe "oh mais c'est biodégradable" pour justifier l'abandon de vos peaux d'oranges, vos os de poulets et vos morceaux de sandwich. Non seulement la peau de certains végétaux peut contenir de nombreux pesticides qui ne sont en aucun cas un cadeau pour la nature, mais cette dernière n'est pas la seule à être potentiellement dérangée... les visiteurs humains passant après vous aussi... 
  • Au delà de l'aspect polluant, certains déchets représentent un danger immédiat: des mégots mettant le feu, des sacs plastiques tuant des animaux (tortues de mer étouffées confondant des sacs avec des méduses, oiseaux strangulés, petits animaux coincés...). Pas convaincu? Alors regardez ces petites vidéos (source: Now Look What You Did - Maintenant, regardez ce que vous avez fait...):
 

Attention aux souvenirs que vous achetez:

  • De nombreux produits vendus à l'étranger peuvent représenter un danger pour la faune et la flore: bois rares prélevés illégalement, animaux menacés braconnés... Au delà de votre achat incitant les populations locales à détruire leur environnement, vous risquez gros à la douane au retour de votre voyage... Consultez l'article "Dangereux souvenirs de voyage" qui vous donnera des pistes sur les achats à éviter selon les pays visités.

Attention à la nourriture consommée:

  • Suivant les pays, faites attention aux menus: il est facile de trouver de la baleine au Japon, de la chauve-souris (les "roussettes") sur certaines îles comme aux Seychelles, certains poissons dont les populations sont en déclin dramatique, voire extrêmement menacées (thon bleu, requin-taupe, poisson-scie...)... restez vigilants et informez vous avant votre départ.

Vérifiez la qualité des eaux de baignade:

  • Ne vous baignez pas n'importe où! Certaines eaux peuvent être très polluées. Or, si en Europe (par exemple), la qualité des eaux de baignade est surveillée (label Pavillon bleu, WISE: qualité des eaux de baignade...), ce n'est pas le cas partout. Des usines dans des pays où aucun contrôle n'est effectué peuvent parfaitement rejeter du mercure ou d'autres polluants très toxiques dans les cours d'eau. Demandez conseil auprès des habitants locaux, idéalement d'un médecin, qui peuvent avoir été les témoins d'intoxication. 

Limitez les impacts liés à vos transports:

  • Vous pouvez compenser les émissions de carbone générées par votre voyage(surtout si vous partez par avion) en investissant dans des projets liés à la protection de l'environnement. Il vous suffit de visiter les sites suivants:


Sources:
- "Commerce international : coup de projecteur sur 10 espèces menacées d’extinction", WWF (16 mai 2007)
- WISE: Water Information System for Europe: système d'information européen sur l'eau, mettant à disposition la qualité des eaux de baignade (cliquez sur la carte pour agrandir et voir le détail de chaque plage)

lundi, 18 juin 2007

Des vacances écolos? (1/2)

Voici venu le temps des vacances... Envie de nature, de tranquillité ou tout simplement envie d'apprendre à vos enfants à respecter la nature, à l'aimer? Pourquoi ne pas faire un stage ou un séjour en rapport direct avec l'écologie? Vous souhaitez vous initier à la construction écologique, apprendre à tresser du blé, à construire une barque, à cultiver des tomates sans avoir à les arroser? De nombreux organismes proposent des stages et des séjours écologiquement responsables. Voici quelques liens:

De nombreux séjours sont également organisés pour les jeunes avec, à la clé, la découverte de milieux naturels, des randonnées, des initiations à l'éthologie...

Cependant, si la notion d'écotourisme est de plus en plus présente, méfiez-vous des professionnels surfant sur cette vague. Vous imaginez bien que l'écotourisme vu au travers d'un voyage à l'autre bout du monde et les quantités de CO2 généré n'ont rien de très environnemental! Or, rares sont les agences de voyage prônant l'écotourisme et proposant de compenser le dioxyde de carbone engendré par votre voyage... Soyez donc vigilants. Mais, évidemment, si vous souhaitez réellement partir au loin, préférez une agence qui respectera une certaine éthique. Voici quelques pistes (non testée - à vos commentaires...):

La 2ème partie de l'article vous donne quelques conseils sur les comportements à adopter durant vos vacances (commerce de la faune et de la flore sauvage, compensations carbone...).

mardi, 05 juin 2007

Une baleine bleue grandeur nature sur votre ordinateur... si, si, c'est possible!

La semaine dernière, lors de sa 59ème conférence annuelle, la Commission Baleinière Internationale (CBI) a finalement adopté une résolution maintenant le moratoire contre la chasse commerciale à la baleine existant depuis 21 ans, malgré le lobbying intense mené par le Japon (soutenu notamment par la Norvège et l'Islande). Il s'en est tout de même fallu de peu après l'adoption l'année dernière d'une mesure considérant le moratoire commen n'étant plus nécessaire (invalidée par la présente résolution).

Cette décision est d'autant plus importante que s'ouvre dimanche prochain la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) à Amsterdam dont un des enjeux est la révision de la liste des espèces dont le commerce est soumis à régulation. Mais la victoire est petite. En effet, les pays d'Amérique du Sud (mené par le Brésil) ont proposé d'étendre le sanctuaire de baleine jusqu'à l'Atlantique Sud (actuellement situé en océan Austral)... sans succès.

Même si une résolution a été adoptée exigeant une action pour sauver les vaquitas (marsouin du Mexique), les américains sont prêt à sacrifier une zone d'habitat essentielle à la baleine franche du Pacifique au profit de l'exploitation de pétrole et de gaz. Pour l'instant, cette proposition a rencontré de fortes oppositions: pour combien de temps encore?

Pourtant, un nombre croissant de baleines sont tuées par l'exploitation des failles juridiques du moratoire - comme l'excuse japonaise consistant à prélever des specimens pour la recherche scientifique. Pour avoir été au Japon fin 2005, je vois encore ces sashimis rougeâtres qu'on a cru bon de me servir dans un petit restaurant de quartier à Yokohama. Mes amis japonais m'ont alors dit que c'était de la baleine... Inutile de vous décrire ma réaction... Ensuite, j'ai réalisé que de la baleine était proposée sur la plupart des étals de marchés que j'ai parcourus...

156f80520d9c29627c02505a1449a1e8.jpg

En attendant, grâce à la WDCS (Whale and Dolphin Conservation Society), je vous invite à admirer une baleine bleue en grandeur nature... là, maintenant, tout de suite! Si, si... une baleine d'environ 30 m de long et quelques 190 tonnes... cliquez sur l'image... Je vous recommande l'exploration de l'évent et des fanons (bougez le petit carré rouge de la photo ou la main en cliquant avec la souris). Espérons que dans quelques années, ce ne soit plus l'unique possibilité de voir une baleine à la taille réelle...


Sources:
- "La Commission baleinière internationale se termine sur une note sombre", WWF Belgique
- "Last chance to see a life size blue whale!", WDCS (Whale and Dolphin Conservation Society)
- International Whaling Commission (IWC = CBI - Commission Blaeinière Internationale)
- "Whale sanctuary proposal defeated", BBC (30 mai 2007)

 

jeudi, 24 mai 2007

Living school: la maternelle qui apprend à respecter l'environnement

L'environnement est un enjeu qui doit être placé au coeur de l'éducation et ce, dès le plus jeune âge. L'éducation nationale a fini par le comprendre d'où, depuis quelques années, des morceaux de programmes consacrés à l'environnement et distillés tout au long de la scolarité. Sauf qu'en pratique, c'est une catastrophe: les enseignants ne sont pas formés (seuls ceux qui sont déjà sensibles auront des cours dignes de ce nom) et l'environnement est approché de façon segmentée et rudimentaire (un coup en géo, un coup en bio, un coup en économie et aucun lien entre). 

Combien de parents sensibilisés à l'environnement désespèrent au vu des programmes? J'en sais quelque chose pour avoir été amenée à faire de l'éducation à l'environnement auprès de jeunes... A part réduire les consommations d'eau et éteindre l'électricité, leur apprentissage est limité et ils n'ont aucune compréhension globale des enjeux.

Consciente des lacunes actuelles des programmes, la Living School (à Paris) ouvre à la rentrée prochaine une première classe de maternelle (3-6 ans). Basée sur le principe que plaisir et joie sont les moteurs de l'apprentissage, l'objectif de cette école bilingue sera de concilier à la fois le bien-être, la responsabilisation de l'enfant et... ô miracle... une véritable éducation à l'environnement et au développement durable.  

En 2007-2008, la thématique principale sera l'arbre et la forêt, avec des sorties en forêt, la réalisation d'une pépinière, accompagnée d'une connaissance et du respect de l’environnement et du vivant, des gestes écologiques et la participation au programme "Des Enfants pour Changer le Monde" pour apprendre aux élèves à agir concrètement sur l’environnement ou le social. Les menus des repas seront également sélectionnés pour leur qualité et leur équilibre et les collations seront bio (heu... et les repas? Ce serait d'autant plus appréciable...).

Vous êtes intéressé? Rendez vous sur le site officiel de l'école... qui se garde bien de mentionner les coûts d'inscription. Mais la démarche mérite d'être mise en avant, en espérant qu'elle fera des émules.

Enfin, il suffit souvent d'un instituteur motivé pour qu'une classe puisse être tout autant sensibilisée (même si les cours ne sont pas en anglais!). Vous en connaissez? N'hésitez pas à leur témoigner votre reconnaissance dans vos commentaires! 

jeudi, 26 avril 2007

De l'importance de la biodiversité dans notre vie quotidienne

medium_biodiversite_brochure.jpgLe Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable vient récemment de publier un petit ouvrage intitulé "La biodiversité à travers des exemples" particulièrement sympathique.

Ce livret (un peu plus de 100 pages tout de même) a été écrit à la demande de la Ministre Nelly OLIN par les 25 membres du CSPNB (Conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité). Son objectif est de (dé)montrer l'importance de la biodiversité dans notre quotidien et les enjeux de sa conservation au travers d'une soixantaine d'exemples.

Prenez conscience que notre nourriture, notre eau, l'air que nous respirons, notre énergie (pétrole, gaz naturel, bois...), notre santé (10 des 25 médicaments les plus vendus aux Etats-Unis sont dérivés de sources naturelles), nos habits (coton, laine...), nos bâtiments (calcaire, ciment, cyanobactéries préhistoriques oxydant le fer et créant les gisements à l’origine de l’acier d’aujourd’hui...) et nos loisirs (randonnée, escalade...) dépendent de la biodiversité. Même le plastique est dérivé du pétrole...

Vous pouvez télécharger le livret ici. [lien MàJ le 15/4/2011]