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jeudi, 31 mars 2016

Découvrez le "Wheela the Scootbike", la trottinette avec siège ultra légère

trottinette,mobilité,transport,wheelaLa créativité humaine a ceci de fascinant qu'elle arrive toujours à renouveler des concepts dont on pense avoir fait le tour. Je suis récemment tombé sur le "Wheela the Scootbike", une trottinette où vous pouvez rouler assis, ultra légère et pliable à souhait, que je trouve vraiment bien pensée.

Si le principe de trottinette avec siège n'a rien de nouveau (voir ici quelques exemples), jusqu'à présent (et sauf erreur de ma part), tous ces modèles étaient lourds et encombrants. Bref, oubliez l'idée de transporter votre trottinette sous le bras au boulot ou à la fac.

Rien de tout cela avec le Wheela. A 2,7kg (et même 2,5kg pour la version carbone), de la taille d'une trottinette classique une fois replié, autant dire qu'il peut être emmené partout. Cerise sur le gâteau, la jeune startup propose même une version électrique avec une vitesse de pointe à 15 km/h (pour une autonomie annoncée d'environ 40mn selon les conditions). Il faudra par contre que votre portefeuille soit plus généreux, puisqu'il vous en coûtera le double (530 € au lieu de 255 € pour l'entrée de gamme).


Découvrez-le en vidéo:

 


Bon, ok, c'est un peu plus cher qu'une trottinette classique, mais tellement plus confortable! Le Wheela est actuellement en prévente sur le site officiel: www.wheela-scootbike.com

mercredi, 19 mars 2014

Pollution aux PM10: le trafic routier responsable... tout comme le trafic aérien

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Voici l'évolution des concentration de PM10 (1) dans l'agglomération parisienne lors de l'épisode de pollution de ces derniers jours, responsables du pic observé. Comme l'Ile-de-France n'est guère concernée par les éruptions volcaniques, les déserts ou les incendies de forêt (principales sources de PM10 naturelles), les particules de notre agglomération sont d'origine anthropique. Mais qui sont les (vrais) responsables?

 

En France, les PM10 proviennent principalement à 31% de l'industrie (dont plus du tiers de la construction et du BTP), 30% du chauffage, 20% de l'agriculture et 15% du transport routier (2). Sauf que... ce sont des MOYENNES NATIONALES.

 

Un trafic routier en ligne de mire

C'est ainsi que l'Automobile Club nous prend pour des imbéciles en critiquant la circulation alternée, rappelant ce taux moyen des PM10 du transport routier (citant d'ailleurs 14% au lieu de 15%). Or, dans l'agglomération parisienne, le trafic routier représente 26% des émissions de PM10... un taux qui bondit à Paris où le trafic routier est responsable de 56% des PM10 (3).

 

Sans surprise, la mise en œuvre de zones à faibles émissions (ou LEZ, de l'anglais Low Emission Zones) dans plusieurs pays d'Europe (ex. péage urbain, circulation alternée...) a montré que même si les impacts sur la qualité de l’air ne sont pas identiques d’une LEZ à l'autre, la réduction en concentration de PM10 peut atteindre 10 %, avec une diminution du nombre de pics de pollution (jusqu’à 16 jours en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne) (4).

 

Et le trafic aérien?

Il reste pourtant un grand absent des médias ces derniers jours : l'aviation. Hormis le coup de gueule de quelques élus locaux (5), silence radio absolu sur la responsabilité du trafic aérien. Et bien sûr, aucune mesure de restriction. Or, observez l'évolution du pic de pollution en mars (ci-dessus) ainsi que celui de décembre 2013 (ci-dessous). Voyez comme les pics de pollution ont TOUJOURS démarré aux niveaux de Roissy et d'Orly... les zones aéroportuaires persistant à rester polluées quand le reste de l'IDF revient à des taux corrects.

 

De qui se moque-t-on??? Quelques 1350 atterrissages et décollages ont lieu quotidiennement à Roissy CDG et 685 pour Orly. Au regard des 15 millions de déplacements en voiture quotidiens en IDF, cela peut paraître peu (un avion pour 7500 voitures). Mais quand on sait que le réservoir d'un A380 contient 310.000 litres de kérosène (soit 7750 réservoirs de 40 litres), ça en dit long sur les impacts...

 

Les cartes sont pourtant claires. Les deux derniers épisodes de pollution montrent que toutes sources d'émission de PM10 confondues, les pics sont nés au niveau des aéroports.

 

Pourquoi un tel oubli?

La réponse est écrite en toutes lettres sur le site d'Airparif: "Par manque d’un marqueur spécifique du trafic aérien, les polluants relevés aux abords des plates-formes proviennent aussi bien du fonctionnement des aéroports (trafic aérien et routier, chauffage…) que du réseau routier et des activités de l’agglomération parisienne au sein de laquelle les aéroports sont imbriqués."

 

Je ne suis pas spécialiste, m'enfin coller des appareils de mesure aux bords des pistes, ça ne doit pas être si compliqué que ça... en pondérant par les mesures à proximité immédiate des bâtiments, on doit pouvoir avoir une donnée déjà significative (d'autres propositions, amis lecteurs?).

 

Limiter les PM10 du Grand Paris

Reste qu'à vouloir s'attaquer à la limitation des PM10, le choix est restreint: on peut inciter les franciliens à moins se chauffer (secteur le plus polluant avec le trafic routier), mais en plein hiver, c'est un peu utopique. Quant à l'été... Donc logiquement, le trafic routier est le coeur de cible, facile à diminuer par des mesures incitatives. La preuve, la circulation alternée mise en place il y a 2 jours a conduit à réduire de moitié le kilométrage de bouchon.

 

Au final, désolée pour l'Automobile Club et les franciliens grognons. La responsabilité du trafic routier est indéniable et le fait que les mesures de réduction visent ce secteur en priorité est logique. Certes, il y a des raisons légitimes d'utiliser un véhicule (usage pro, transport de matériel, etc.) et une stratégie gouvernementale en cas de pic doit être planifiée bien en amont pour tenir compte de certaines nécessités (ce n'est pas le cas aujourd'hui). Mais il faut aussi accepter de participer à un effort collectif pour lutter contre un problème, surtout quand il ne s'agit que de quelques jours par an.
 

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Rappel sur les conséquences pour la santé

Les particules fines (notamment < 2,5 µm) sont particulièrement dangereuses pour la santé car elles pénètrent l'appareil respiratoire, en véhiculant des composés souvent toxiques, allergènes, mutagènes ou cancérigènes. Occasionnant des troubles respiratoires, elle s sont particulièrement impactantes sur les personnes les plus fragiles - à commencer par les enfants. Tandis que 31 % de la population de l’agglomération parisienne résident à moins de 75 m d’un axe à fort trafic routier, il est avéré que vivre à proximité de ces axes est responsable de 16 % des nouveaux cas d’asthme chez les enfants (0-17 ans) (6).

 

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Sources et notes
(1) Les PM10 sont de microscopiques particules en suspension dans l'air (de l'anglais PM : Particulate matter). Pour info, les principales particules prises en compte sont les PM10 (particules dont la taille est inférieure à 10 microns et PM2,5). Souvent, les PM2,5 sont considérées comme une sous-catégorie des PM10... mais ce n'est pas toujours le cas, ce qui conduit à des confusions dans les chiffres. Restez vigilants!
(2) Étude CITEPA d'avril 2013, données 2011
(3) Chiffres Airparif
(4) Revue Pollution atmosphérique. Climat, santé, société. N° spécial particules ; Novembre 2012 - APPA, p.214
(5) Didier Gonzales, maire UMP de Villeneuve-le-Roi et président de l’association des élus riverains d’Orly et Jean-Pierre Enjalbert, Maire de Saint-Prix et Conseiller général du Val d’Oise
(6) Revue Pollution atmosphérique. Climat, santé, société. N° spécial particules ; Novembre 2012 - APPA, p.51-52 - Impact de pollution calculé en se référant à une situation où les niveaux de PM10 auraient été ramenés à la valeur guide de l’OMS

Lire aussi "Atmosphère Capitale", (voir p.5 notamment) Brochure d'Airparif sur la pollution de l'agglomération parisienne

jeudi, 23 février 2012

Ensemble, on est plus fort: démonstration par les bus De Lijn

Je ne résiste pas à l'idée de partager avec vous la récente campagne publicitaire de la compagnie de bus belge De Lijn.

 

Traduction "It's smarter to travel in group. Take the bus": voyager en groupe, c'est plus malin. Prenez le bus.

mercredi, 05 octobre 2011

Romain a testé pour vous: la Smart Fortwo Electric Drive

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Par mon blogueur invité, Romain Laventure, juriste en environnement

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J’ai testé pour vous la Smart Fortwo Electric Drive au mondial de l’auto de Francfort (IAA). Aux premiers abords - et après m’être une fois de plus demandé s’il ne s’agissait pas plus d’un gadget pour automobilistes pressés des grandes villes qu’une réelle voiture, j’ai très vite pris possession du système électrique. Très simple : on branche et on débranche, comme on le ferait avec un aspirateur. Pas d’erreur possible. Pour ceux qui ignorent le fonctionnement d’un aspirateur, c’est le même principe qu’avec votre perceuse.

 

Puis vient le temps de l’installation dans l’habitacle. L’espace est suffisant pour l’utilisation qu’on lui réclame. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une ultra-compacte citadine. Si la longueur en terme d’espace pour les jambes est confortable, je reste toujours surpris que la voiture s’arrête aux sièges conducteur et passager, tant l’habitude d’une banquette arrière reste ancrée en moi. Et c’est là que la surprise débute : après un ou deux freinages d’urgence non désirés, dès le démarrage, la prise en main est immédiate et totale : habitabilité, insertion aisée dans la circulation,  je dois avouer que c’est un vrai plaisir.

 

Mais il y a bien entendu des points négatifs, la vie est ainsi faite…

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mardi, 31 mai 2011

Le boucan des motos au pot trafiqué bientôt terminé?

 

Ca vous énerve les motos au pot trafiqué qui vous font sursauter en vous vrillant les oreilles? Moi aussi et on se demande que fait la police alors que c'est strictement interdit. Le problème vient du flagrant délit: il faut prouver le nombre de décibel comme un radar atteste de la vitesse. Or, il semblerait qu'il n'y avait pas jusqu'à présent de matériel de mesure simple, mais cela pourrait changer!

 

En effet, une société canadienne, Street Noise Reduction System Ltd, vient de lancer le "Noise Snare" (littéralement, piège à bruit), un matériel de mesure transportable qui peut être monté et caché sur un véhicule en opérant de façon automatique (exactement calqué sur le principe des radars). Il filme, enregistre le son et le nombre de décibel. De quoi faciliter la tâche de la police pour lutter contre les nuisances sonores - nuisances les plus souvent citées (54%) dans les agglomérations françaises de plus de 50 000 habitants.

bruit, environnement, santé, bien-être, transport

Le système doit être testé à Calgary (au Canada) dans les mois qui viennent, notamment en vu d'être homologué dans le cadre de procédures légales. Inutile de préciser que les bikers et autres adeptes de pots percés pour tympans percés (les neurones aussi, sans doute...) crient déjà au scandale. Moi je dis, vivement que Noise Snare arrive chez nous...


Sources
- "Calgary mulls Noise Snare in fight against loud vehicles", The Gazette (14/05/2011)
- Photo © Street Noise Reduction System Ltd
- Descriptif du matériel de mesure du bruit sur le site de la société

lundi, 28 février 2011

15 mars: Conférence "Ville de demain = ville qui respire, quelle maîtrise des flux pour une ville durable?"

 

environnement, ville durable, énergie, déchet, transport, gouvernance

Parce que des villes comme Paris sont aujourd’hui parmi les plus denses du monde, dans un contexte où 74% des Européens vivent en ville, maîtriser les flux qui participent au fonctionnement urbain (transports, énergie...) devient un enjeu majeur de l’aménagement des territoires. Pour comprendre ces enjeux et anticiper la ville de demain, le Réseau Femmes & Développement Durable (dont je suis membre) organise la conférence "Ville de demain = Ville qui respire. Quelle maîtrise des flux pour une ville durable?" qui aura lieu à Paris le 15 mars, de 18h45 à 21h. Directeurs développement durable, élus et chercheurs viendront partager leurs points de vues et leurs recommandations. 

 

Télécharger le programme

L'entrée est libre sur inscription (nom et coordonnées à envoyer par mail: femmesdd[at]gmail.com).


Notre réseau

Le Réseau Femmes & Développement Durable rassemble des professionnelles ayant pour objectif l'échange de savoir, avec un regard féminin sur les questions liées au développement durable. Notre dynamique repose avant tout sur le partage et la mutualisation des ressources dans un espace libre de dialogues et d'opinions. En savoir plus: http://femmesdd.hautetfort.com

mardi, 12 octobre 2010

Ca fait quoi de conduire une voiture électrique ?

 

vehicule%20electrique%20conduite.jpg

Cette année a sans doute vu la consécration des voitures électriques. Pas un constructeur ne déroge à la règle (pas même Ferrari - lire l’article "Vers une mobilité alternative"). Mais quelles sensations procure la conduite d’une voiture électrique (VE)? La question est importante car une large part de la population associe étroitement conduite et plaisir. Pour la convaincre de changer ses habitudes, il faut dépasser les simples considérations fonctionnelles. J’ai donc voulu tester moi-même au travers de 3 véhicules : une compacte (la Nissan LEAF), une berline (Renault Fluence Z.E.) et un utilitaire (Renault Kangoo Z.E.) – tous trois commercialisés courant 2011.

 

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jeudi, 08 juillet 2010

Paris à vélo sans fatigue: découvrez un plan où figurent les pentes

velo carte pente paris.pngLe vélo est un bon moyen de faire du sport. Certes. Mais pour ceux qui se sont déjà essayés à se hisser du haut des 22 kg du Vélib boulevard St Michel à Paris ou du côté de Montmartre où ça grimpe sec, autant dire qu'il est parfois bien agréable de savoir où on met les pieds. Ou les pédales.

 

Fort de ce constat, Pierre Elmerich, parisien de 53 ans, a eu l'excellente idée de concevoir une carte inédite avec l'ensemble des pentes de la capitale. Toutes les rues y apparaissent suivant un jeu de couleurs indiquant leur degré d’inclinaison. Cerise sur le gâteau: les stations Vélib sont également toutes indiquées!


Et si le plan est payant, il ne vous en coûtera que 2,50 € - autant dire pas grand-chose. A noter, une application iPhone est en cours de développement pour déterminer le parcours à vélo le plus rapide et plat possible.

Pour connaître le point de vente le plus proche de chez vous, consultez le site officiel: www.velopente.com

mardi, 22 juin 2010

Retour sur le salon de l’aviation verte

air france siege leger.jpg"Aviation verte" voilà une expression qui doit en faire vociférer plus d’un, criant au greenwashing. Mais ne crions pas trop vite. Oui, l’avion pollue, mais il n’est qu’un moyen de transport répondant à des attentes dont nous sommes tous acteurs : bien au delà des voyages touristiques ou d’affaires, c’est aussi un moyen d’acheminer des denrées alimentaires, du courrier, de l’électronique, des textiles ou… des œuvres d'art pour des expositions. Même dans le transport de personnes, un passager est assis sur un peu plus de 10 kg de fret.

 

N’oublions pas également que notre société évolue, la diffusion des cultures et les évolutions économiques poussent à l’expatriation, entraînant une explosion des mariages mixtes et un éclatement géographique des familles. L’ensemble de ces facteurs font que le trafic aérien double tous les 15 ans.

 

Difficile dans ces conditions de faire l’autruche, il suffit de voir la pagaille lorsqu’une éruption interrompt tous les vols pendant plusieurs jours… Il faut donc agir à la source pour faire en sorte que ce secteur d’activité réduise toujours plus ses impacts environnementaux. Les pistes sont nombreuses et déjà prometteuses. Globalement, on retiendra 5 points clés :

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lundi, 22 mars 2010

Vers une mobilité alternative

renault_ZE.jpgLa mobilité "alternative" est sur toutes les bouches ou plutôt… les calandres. Nous sommes loin des années 90 où nos chers constructeurs français se moquaient des concepts électriques ou hybrides, préférant miser sur l’amélioration continue des moteurs. A présent, comme en témoigne le salon de Genève 2010, honte au constructeur qui n’a pas son modèle écolo. Même Ferrari y va de son hybride peinte en vert, qui permettra sans doute de couvrir les besoins électriques des phares et de l’autoradio (j’avoue, c’est méchant… les performances réelles n’ont pas été mesurées).

 

Derrière cette remarque au sarcasme assumé se cache un véritable enjeu : comment repenser la mobilité du futur et notamment, concevoir les transports particuliers en tenant compte des contraintes énergétiques à venir ?

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