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mercredi, 09 août 2006

Souriez, on vous observe...

medium_Mante_religieuse.JPG

Rencontre au détour d'un chemin... La Mante et moi sommes restées à nous regarder les yeux dans les yeux pendant un long moment... Je l'ai délicatement posée sur ma main, sa tête s'est inclinée, elle me suivait des yeux. Puis je l'ai reposée.

Les Mantes m'ont toujours fascinée, c'est sans doute le seul insecte qui suit réellement votre mouvement, avec lequel l'humain peut donc interagir. Pour tout savoir sur la Mante religieuse, vous pouvez visiter ce lien canadien, qui cassera certaines idées reçues concernant le cannibalisme des Mantes...

mardi, 08 août 2006

Observez les ours pêcher en direct!

Le mois d'août est toujours plus calme... et j'ai décidé de prendre un peu de bon temps. Exit donc les articles sérieux, j'ai décidé de présenter une série de sites et de webcams un peu plus ludiques!

Et pour commencer, que diriez vous d'observer en direct des grizzlis pêcher le saumon en Alaska? Sur le site du National Geographic, une webcam installée au bord de la rivière permet d'observer les ours (et les saumons qui remontent la rivière). Il vous faut le lecteur Realplayer pour faire fonctionner la vidéo (cliquez sur la photo pour accéder à la caméra):

medium_Ours_grizzlis.JPG

Inutile d'espérer voir les ours à 9h du matin heure française, il fait nuit en Alaska... En fait, la webcam fonctionne de 5h à 23h et le site conseille de la regarder entre 13h et 17h heure locale... ce qui fait entre 23h et 3h en France. Mais à l'heure actuelle (il est 18h), il y a 3 beaux grizzlis sur les rochers...

vendredi, 04 août 2006

Comment évaluer la performance environnementale des entreprises ?

Le projet ADVANCE est une des réponses possibles… Financé en partie par la Commission Européenne grâce au programme LIFE Environnement (*), le projet a pour objectif de mesurer les performances environnementales des entreprises. En effet, celles-ci sont de plus en plus confrontées à la nécessité de répondre à des exigences environnementales, devant faire face à des législations de plus en plus sévères et coûteuses en cas de non respect, des consommateurs plus soucieux de leur environnement (comme vous, chers lecteurs, n’est ce pas ?) et des difficultés toujours plus grandes à se débarrasser de leurs déchets…

Cependant, la course au profit et aux bénéfices à tout prix sur du court terme freine considérablement les progrès en matière d’intégration des exigences environnementales - bien que, sur le long terme, cette course à un prix très élevé. pour valoriser ses efforts, les entreprises souhaitent mesurer leurs performances environnementales. Habituellement, les indicateurs utilisés font référence aux répercussions des activités de l’entreprise (effet de son implantation sur la biodiversité, rejets dans l’eau, consommation énergétique…), qui restent rarement évaluées financièrement.

Mais, puisque les bénéfices priment, difficile pour une entreprise de comprendre précisément le coût environnemental de ses actions (ou non action). Partant de ce constat, l’idée du projet ADVANCE a été d’évaluer financièrement les performances environnementales de 65 entreprises européennes en utilisant le concept de "valeur durable" (Sustainable Value), soit la mesure de leur efficacité à utiliser les matières premières en établissement des classements par secteur industriel (automobile, pharmaceutique, chimie, papeterie et agroforesterie, pétrole et gaz, services).

Concrètement, un ratio est établi entre 7 composantes environnementales (consommation d’eau, émissions de CO2, NOx, SOx et méthane, volume de déchets et des effluents industriels) et la création de valeur ajoutée à l’arrivée. Plus une entreprise tire efficacement parti de ses ressources et plus ce ratio est élevé. S’il est difficile de comparer un secteur par rapport à un autre, le classement intra secteur est en revanche particulièrement instructif : a priori, des ressources similaires sont utilisées pour obtenir des produits semblables, indiquant que le cancre du classement a du travail sur la planche pour optimiser ses processus industriels…

Ainsi, sur 9 entreprises du secteur automobile, BMW est en tête de classement, PSA est 3ème, Renault 7ème et Fiat est dernier, rentabilisant 7 fois moins ses ressources que BMW… Un bon moyen de mettre la pression ?


Site officiel du projet : http://www.advance-project.org 
Accès direct au classement par secteur.

(*) LIFE (L’Instrument Financier pour l'Environnement) est un programme de financement chapoté par la Commission Européenne, permettant de soutenir des projets portant soit sur la conservation de la nature ou des initiatives environnementales.

mercredi, 02 août 2006

Congélo, frigo, lave-vaisselle et voiture à faible impact écologique?

Inspirée par le site Suisse du même nom (www.topten.ch), l'initiative Topten débarque (enfin) en France, grâce au WWF-France et l'association de consommateurs CLCV. Il s'agit tout simplement d'un comparateur d'achat permettant de connaître les produits ayant le plus faible impact écologique.

Concrètement, le comparateur guide le consommateur dans ces choix en se concentrant sur les meilleurs produits et services pour la maison et le bureau en terme de rapport qualité / prix / environnement. Les critères retenus sont :

  • Faible consommation énergétique,
  • Faibles nuisances pour l’environnement,
  • Utilisation facile,
  • Très bonne qualité,
  • Prix raisonnable.

Pour l'instant, les produits concernés sont les voitures, les réfrigérateurs, les congélateurs et les lave-vaisselle. D'autres catégories de produits sont ajoutées au fur et à mesure. Il est indiqué que les données sont mises à jour environ 2 fois par an. Il va sans dire que Topten n'a aucun lien avec des organisations produisant ou commercialisant les produits présentés sur le site.

La prochaine que vous achetez, pensez Topten!

vendredi, 28 juillet 2006

Dangereux souvenirs de voyage…

Les grandes vacances sont déjà bien entamées, mais vous serez encore nombreux à partir dans des contrées lointaines dans les mois (et les années) qui viennent. Or, voyages touristiques riment avec souvenirs. Certains choisissent les photos et les récits, d’autres l’artisanat local… Pour la faune et la flore, c’est là que les ennuis commencent.

Je suis certaine que beaucoup d’entre vous n’auraient pas idée de ramener des animaux vivants ou empaillés. Mais comment être sûr de ne pas participer à la disparition d’espèces menacées ? Concernant la faune, entre des articles en cuir (y compris des boîtes, des bijoux…) ou comportant des plumes, des coquillages, des coraux... des vêtements à base de laine, des objets utilisant des carapaces de tortues (instruments, peignes…), certaines gourmandises locales… le choix est vaste ! Il en va de même pour la flore: objets en bois, bâtons de pluie, bijoux utilisant des graines, orchidées ou autres plantes prélevées dans la nature...

Il est donc fondamental de vous renseigner avant de partir (ambassades, ONG, guides de voyages...). Lisez absolument cette brochure de TRAFFIC (programme conjoint entre le WWF et l'UICN) qui couvre de nombreux pays :

"Le Guide des Souvenirs à base d’espèces sauvages", édité par TRAFFIC Europe

Même si en théorie, le fait qu’une espèce soit réglementée ne signifie pas que vous ne devez pas acheter de plantes, d’animaux ou de produits dérivés de cette espèce, il généralement très difficile de connaître les conditions d’exploitation de ces sources dérivées. En cas de doute, n’achetez pas et, de manière générale, mieux vaut privilégier des produits artisanaux achetés dans des centres commerciaux agréés par l’Etat. Il y a beaucoup moins de risque, même si les articles sont plus chers.

En ce qui me concerne, je n’incite pas du tout à l’achat de produits dérivés de la faune ou de la flore. Mais certains spécialistes vous diront que l’exploitation raisonnée de ces ressources peut représenter un élément important pour le développement durable d’un pays. Sauf que dans les faits, il demeure impossible pour des touristes de savoir quel type d’exploitation se cache derrière les souvenirs à vendre… Sans compter qu’une fois arrivée à la douane, vous risquez d’être dans le pétrin (passible de prison dans certains pays).

Il y a d’autres moyens de tirer parti d’une flore et une faune riche sans avoir à sculpter des bois rares ou travailler le cuir de crocodile…

Au fait, méfiez vous aussi animaux (poissons tropicaux pour vos aquariums, oiseaux, reptiles, petits mammifères, insectes, araignées) achetés n'importe où en France, aussi bien sur des marchés que dans des boutiques...


Lire également les documents suivants :
- L'article du blog sur le commerce du bois illégal
- "Faune et flore sauvages sont menacées : changeons d’attitude, voyageons responsables !", plaquette du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable (déc. 2005)
"Nature à vendre, profits assurés ?", édité par le WWF

mercredi, 26 juillet 2006

Flashback - La chasse au plomb

En novembre dernier, dans l'article "Opération cartouches: chassez le plomb!", ce blog évoquait l'inititiative de la LPO et de la Ligue ROC de collecter les cartouches de chasse, le plomb qu'elles contiennent étant en effet un métal très toxique entraînant le saturnisme, une maladie touchant tout particulièrement les oiseaux. Or, sachant que près de 250 millions de cartouches sont tirées chaque année en France (représentant 8.000 tonnes de plomb déversées dans la nature), il était urgent d'interdire le recours au plomb pour fabriquer celles-ci (interdit aux Etats-Unis depuis 30 ans et limité ou interdit dans de nombreux pays Européens).

Bien qu'un arrêté ait été pris en 2002 prévoyant d’interdire l’usage des cartouches au plomb à partir de l’été 2005 dans les zones humides, la France avait décidé de reporter cet arrêté à juillet 2006.

Et bien, c'est chose faite! Depuis le 1er juin 2006, le recours au plomb pour les cartouches de chasse est désormais  interdit et devra être remplacé par des matériaux non toxiques comme l'acier ou le bismuth (en espérant qu'ils ne s'avèreront pas toxiques dans 20 ans...). De là à dire que l'Opération cartouches a accéléré cette prise de décision...

En attendant, je vous souhaite bonne chasse... aux photos, bien sûr. Mais sans déranger la faune ou abimer la flore, nous sommes d'accord? 

lundi, 24 juillet 2006

Quand les éoliennes flotteront dans les airs...

medium_eolienne_magenn.jpgNous connaissions le cerf-volant, la mongolfière et le ballon dirigeable... il va falloir ajouter MARS, l'éolienne gonflable!

Innovation de l'entreprise Magenn Power Inc. , cette éolienne permet de capter un vent plus fort et régulier en étant située à 50-100 m d'altitude, implantée en des lieux où installer une éolienne au sol ne serait pas possible (vent insuffisant, tissu urbain trop dense, considérations esthétiques...). 

Le principe repose sur un ballon rempli d'hélium comportant des pales. Leur mouvement rotationnel est converti en énergie transmise à terre grâce à un câble. Encore au stade expérimental, une première éolienne de 4 kW va être installée en 2007, annoncée à 10.000 $ la pièce. Si au départ, la puissance peut sembler ridicule (une éolienne actuelle avoisinne les 1 MW), l'objectif est de créer des éoliennes allant jusqu'à 1,6 MW d'ici 2010.

Or, si l'on prend en compte le fait que ce genre d'éolienne n'exigera qu'un aménagement au sol minimal, ne produira aucune nuisance sonore, sera très facilement déplaçable, ne présentera aucun risque pour les oiseaux ou les chauves-souris... sachant qu'a priori, il y a des chances que ce type de ballon puisse être recyclé sans problème, voilà donc une solution d'avenir.

 

N'hésitez pas à faire un tour sur le site de Magenn (où l'illustration est extraite) pour voir plus de croquis de fonctionnement! 

Lire également les articles du blog: "Une éolienne, combien ça produit?" et "Que moud ce moulin?".