lundi, 13 novembre 2006
Exigeons l'engagement en faveur de l'environnement des candidats aux présidentielles : signez la pétition!
Changer ses habitudes en faveur de l'environnement est une nécessité auquel un nombre croissant de citoyens adhère. Il suffit de voir l'augmentation des ventes de lampes basse consommation ou l'application des étiquettes énergie (voir article du blog) à de plus en plus de secteurs - celles-ci viennent d'ailleurs de devenir obligatoire pour la vente d'un logement ou d'un bâtiment (réalisation d'un diagnostic de performance énergétique) depuis le 1er novembre 2006 (voir le site du ministère du logement).
Nos actions individuelles sont autant de petits engrenages qui peuvent s'avérer diablement efficaces. Mais pour faire un bon en avant en un temps rapide, il faut un moteur pour mouvoir la machine. Ce moteur, c'est une réelle volonté politique. C'est elle qui peut donner l'impulsion suffisante pour donner les grands axes d'orientation des années à venir avec la fermeté d'action nécessaire, dans tous les secteurs: de l'industrie à l'agriculture, en passant par l'éducation, le tourisme ou l'équipement. Les citoyens ont également besoin de voir un changement à grande échelle pour se motiver.
Aujourd'hui, la prise de conscience de nos politiciens, quel que soit leur bord, semble en total hibernation (travaillant auprès de nombreuses collectivités, je peux vous garantir que les élus de gauche ou de droite sont aussi (in)efficaces les uns que les autres...). Trop de collectivités locales se soucient plus de vendre le bois des rares îlots boisés survivant sur leur territoire communal plutôt que de chercher à le mettre en valeur et comprendre son rôle essentiel pour les champs voisins (limitation de l'érosion et de la nécessité d'irriguer, coupe vent, limitation du ruissellement des pesticides vers les nappes...), des villes font la course nationale au plus beau tram à coup de centaine de millions d'euros, tandis qu'elles laissent des milliers de logements se construire sans aucune réflexion environnementale (économie d'énergie, d'eau, transports doux, isolation, orientation du bâti...).
STOP!!!
Plus que jamais, les citoyens et électeurs doivent exiger un changement. Il y a urgence. D'où la proposition de Nicolas Hulot de signer une pétition interpellant les candidats pour faire de l'écologie la priorité du futur président de la république au travers de son Pacte Ecologique.
Les 10 objectifs prioritaires sont:
- Économie : vers une logique de durabilité (conception durable, réduction des déchets et recyclage...)
- Énergie : organiser la baisse de la consommation
- Agriculture : produire autrement (respect de l’environnement, qualité des produits...)
- Territoire : contenir l’extension périurbaine et relocaliser les activités humaines
- Transports : sortir du tout routier
- Fiscalité : établir le véritable prix des services rendus par la nature (internaliser le coût économique réel des activités humaines, supprimer les subventions publiques perverses...)
- Biodiversité : faire entrer la nature dans l’aménagement du territoire
- Santé : prévenir avant de guérir (évaluer le poids des dégradations environnementales dans le coût global des maladies, limitation des pesticides et des OGM...)
- Recherche : faire de l’environnement un moteur pour l’innovation
- Politique internationale : prendre l’initiative
Je vous encourage donc vivement à signer cette pétition pour un signal fort adressé à nos politiques! Pour cela, il vous suffit de cliquer sur la bannière...
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mercredi, 08 novembre 2006
"T3 Motion" ou la nouvelle vague des mini véhicules électriques
Avec des véhicules électriques de ce genre, les automobilistes apprécieraient - presque - de se faire verbaliser!!! Voici le T3 Motion, un concept dans la lignée des Segway (véhicule électrique à 2 roues). Mais contrairement à son prédecesseur, le T3 Motion est beaucoup plus facile d'utilisation, aucune période d'adaptation n'est nécessaire et il permet de transporter quelques affaires.
Ce type de petit véhicule électrique représente sans doute une des solutions au futur de la mobilité et ce que pourront être les transports individuels dans quelques années. Il ne s'agit pas seulement de recourir à ce type de 3-roues pour la police, mais également pour des postiers, de multiples sociétés de service, des livreurs... et tous ceux qui ont besoin d'un véhicule individuel mais pour lesquels une mobilette ou un scooter reste insuffisant (un petit coffre roulant peut être attaché à l'arrière du T3).
Pour la petite histoire, ce concept a été dévoilé par la "International Association of Chiefs of Police". Son coût avoisine les € 4800, il peut parcourir entre 25 et 120 km (suivant le type de batterie) à une vitesse maximale de près de 40 km/h.
Certes, cela reste coûteux, mais c'est une solution intéressante pour limiter la place allouée aux transports.
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mardi, 31 octobre 2006
Coût de l'inaction pour lutter contre le changement climatique = 5500 milliards d'euros!
Si aucune action n’est prise pour contrôler les émissions de gaz à effet de serre (GES), chaque tonne de CO2 que nous émettrons causera des dommages s’élevant à au moins € 67… quelques 5.500 milliards d’euros au total dans les années à venir. Sans action, près de 200 million de gens deviendront des réfugiés, touchés par la sécheresse ou les inondations. Pourtant, pour chaque euro investi maintenant en prenant des mesures immédiates, nous économiserions 5 euros à l'avenir, voire plus.
Ce constat est le cri d’alarme lancé par Sir Nicholas Stern, à la tête du "Government Economic Service" britannique et anciennement économiste en chef de la Banque Mondiale dans son rapport intitulé le "Stern Review". Je vous retranscris la traduction que j’ai faite de sa présentation du rapport. Libre à vous de la diffuser (ce serait gentil de mentionner le blog en source):
Présentation du rapport Stern - extraits
"Les sciences nous disent que les émissions de GES (gaz à effet de serre) sont une externalité, c'est-à-dire que nos émissions affectent la vie des autres. Quand les individus ne paient pas pour les conséquences de leurs actions, nous assistons à une faillite du marché. C’est la plus grande faillite dont le monde ait été témoin. C’est une externalité qui (…) est globale, sur le long terme, qui implique des risques et des incertitudes, et qui implique potentiellement des changements majeurs et irréversibles (…).
La température va probablement augmenter de 4-5°C, voire plus, par rapport à l’ère préindustrielle dans les 100 ou 150 prochaines années. Cela dépasse largement notre entendement et à ces températures, nous savons peu de choses sur la façon dont le climat va se comporter (…). La température durant la dernière période glaciaire n’était que de 5°C de moins qu’aujourd’hui (…).
(Cliquez sur l'image pour l'agrandir - doc au format .pdf)
De plus, les impacts sont inégaux : les pays émergents seront beaucoup plus gravement touchés, alors même que les pays riches sont responsables des ¾ des émissions de GES dans actuellement dans l’atmosphère.
Quel est le lien entre les GES et la température ? (…). Nos émissions [s’accumulent] dans l’atmosphère au cours du temps [et] ce stock affecte les températures avec un décalage. Ainsi, nous savons d’emblée que nous feront face à une augmentation de 0.5°C dans les prochaines décennies à cause des émissions déjà produites.
[Evidemment, plus les taux de CO2 sont importants, plus la température risque d’augmenter. Nous tablons sur une évolution des taux compris au minimum entre 450 et 550 ppm, pour une augmentation de température qui ne devrait pas dépasser 4°C, avec 50% de chance de demeurer sous le seuil des 3°C]. Dans ce cadre, la question posée dans notre étude est de savoir comment stabiliser les taux à ce niveau et quel en serait le coût ?
Si nous ne changeons rien, nous atteindront 550 ppm dans 30-35 ans et plus de 850ppm d’ici la fin du siècle. (…) Stabiliser les taux à 550ppm ou en dessous suppose des actions drastiques – mais faisables, [à condition de s’y prendre maintenant sous peine d’augmenter considérablement la facture].
Pour évaluer les coûts de l’inaction [="Business as usual" ou BAU], il est nécessaire de modéliser les risques précédemment évoqués [voir diagramme]. Nous devons nous projeter sur 100-200 ans, quand les impacts de nos actions se feront ressentir au-delà des 50 prochaines années (…). Nous pouvons alors calculer que les dommages causés par notre inaction égaleraient au moins 5 à 20% de la consommation annuelle, suivant les types de risques et les impacts.(…) Quels sont les coûts et les bénéfices de l’action ? Les coûts pour limiter la plupart des risques (rester sous la barre des 550ppm) s’élèvent à environ 1% du PIB par an. (…) Cela revient à payer en moyenne 1% de plus pour tout ce que nous achetons – (…) ce qui est gérable (…).
Force est de reconnaître que les émissions proviennent de tous les secteurs d’activités et de tous les pays. Il est nécessaire d’agir dans tous les secteurs si nous voulons atteindre les réductions nécessaires (…). Premièrement, nous devons établir le prix du carbone au travers des taxes, du commerce et de la réglementation sans lequel il n’y a aucune incitation à réduire les émissions. Ensuite, nous devons promouvoir la technologie au travers de la recherche et du développement, tout en rassurant le secteur privé sur les débouchés pour leurs produits. Enfin, nous devons gérer la faillite du marché, telle que les problèmes liés au marché des capitaux inhibant les investissements dans l’efficacité énergétique. [Par ailleurs, l’information doit circuler, avec une compréhension plus approfondie des enjeux pour inciter à un changement des comportements]. (…)
Il s’agit d’un problème d’envergure international qui demande des actions multilatérales. Chaque pays est une partie du problème. (…) Mais le comportement de chacun déterminera l’efficacité d’une réponse collective et durable (…). La persuasion et l’encouragement à mener des actions internationales impliquent de montrer les preuves [du changement climatique] et de créer des cadres de travail à grande échelle (…). Gérer la transition pour une économie à faibles émissions de carbone [exige] une approche multisectorielle (…). La plupart des changements climatiques ont déjà cours et tous les pays doivent s’adapter."
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lundi, 30 octobre 2006
Bateau solaire par Solarlab
Imaginez... vous êtes sur la Seine, dans un bateau mouche et vous glissez en silence sur le fleuve. Aucun ronronnement de moteur, pas un vrombissement ne vient troubler votre quiétude (si toutefois le guide ne braille pas dans le micro), ni celle des flâneurs le long des quais, roucoulant à l'ombre des arbres.
Si pour notre capitale parisienne, tout ceci n'est qu'un lointain rêve, les bateaux silencieux sont une agréable réalité sillonnant des villes comme Hambourg, Londres ou le Lac Constance (photo). Ce sont en effet des navettes solaires, tirant intégralement leur énergie grâce aux panneaux photovoltaïques dont elles sont couvertes. Elles ont été conçues par le designer Christoph Behling qui travaille sur ce concept depuis 10 ans et vient de fonder sa société Solarlab Research & Design en 2006.
Ainsi, sur la rivière Serpentine en plein coeur de Hyde Park, la SolarShuttle est capable de transporter 42 passagers à 7,5 km/h grâce à 2 moteurs silencieux s'alimentant avec l'énergie fournie par les 27 panneaux solaires. La navette peut parcourir jusqu'à 120 km d'affilé, largement de quoi circuler toute la journée sans risquer de s'arrêter, faute d'énergie. S'il faut compter un surcoût de 20% par rapport à une navette classique (sachant qu'ensuite, les frais de maintenance sont réduits d'autant que la navette est en acier pour garantir une grande durée de vie), elle permet cependant d'économiser environ 1,3 tonnes de CO2 (4,6 tonnes pour les modèles de Hambourg - voir documentation technique en pdf).
Il existe bien d'autres types de bateaux solaires, les projets ne datent pas d'hier. Mais leur technologie est en plein essor, tout comme leur design et je ne résisterai pas à ce propos à l'envie de vous montrer des photos du tout petit SOL 10 de Solarlab:
Pour voir d'autres projets de bateaux solaires, je vous invite à cliquer sur les liens suivants. N'hésitez pas à en rajouter en commentaire!
- Pour une liste très complète de constructeurs de bateaux solaires, voir le site "Solarboats"
- Suivre la 1ère traversée de l'Atlantique en bateau solaire, le Sun21
- Site anglais "Solarnavigator"
- Site en français "PlanetSolar"
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jeudi, 26 octobre 2006
Enduisez-vous de produits toxiques... c'est pour votre bien-être!
Dentifrice, crème, savon, produit vaisselle, lessive, peinture... La liste des produits pénétrant dans notre maison est longue. Or, il n'y a qu'à jeter un coup d'oeil sur leurs ingrédients pour se dire que finalement, nous n'avons pas la moindre idée de la dangerosité des produits que nous acceptons sans broncher. Qu'il s'agisse d'enduire notre corps, de laisser rentrer dans notre bouche, se diffuser dans nos narines, imprégner les vêtements qui nous couvrent...
C'est vrai, ça, après tout, cela vous parle, vous, du Potassium Thioglycolate, du Butylparaben, du Xylitol ou du Steareth-20??? Moi non... même en ayant fait de la biochimie pendant longtemps... Et pourtant, certains de ces produits (attention, pas nécessairement ceux que je viens de citer) sont toxiques, cancérogènes, allergènes, ils peuvent perturber les cycles ou les quantités d'hormones présentes dans l'organisme... Bref, vous n'auriez sans doute pas envie de vous enduire de colle forte, de goudron, de solvant ou de pesticide... et pourtant c'est ce qui vous arrive régulièrement!
Mais heureusement, tous les produits ne sont pas égaux. Certaines marques sont plus nocives que d'autres. Pour vous guider dans vos choix, Greenpeace a créé le site "Vigitox" qui classe des dizaines de produits d'intérieur selon les risques qu'ils représentent pour votre santé. Vous vous colorez régulièrement les cheveux ou parfumez votre intérieur? Vous feriez mieux de faire un tour...
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter les ingrédients de très nombreux produits sur le site "Le Flacon". Vous y trouverez également une veille sur l'actualité des produits chimiques et leurs interdictions. Ensuite, si vous en avez le courage, visitez le site du CSST (Commission de la Santé et de la Sécurité au Travail) et son Service du Répertoire Toxicologique... Cliquez sur "produits" et rentrez les noms des ingrédients. Les résultats sont effrayants.
Si je vous dis:
- Retirer rapidement les vêtements contaminés. Laver la peau au savon et à l'eau.
- En cas d'inhalation des vapeurs ou des poussières, amener la personne dans un endroit aéré.
- Rincer abondamment les yeux avec de l'eau.
De quoi s'agit-il? Des premiers secours à effectuer en cas de contact avec le Butylparaben, très utilisé dans les produits cosmétiques et pharmaceutiques... Le produit est absorbé par la peau et les voies digestives, il peut provoquer des irritations et entrainer une sensibilisation chronique de la peau. Evidemment, ceci est valable à forte dose.
Mais au fait, à "forte dose", c'est quoi au juste???
Les industriels ignorent souvent les conséquences de leurs produits: seuil dangereux pour la santé, produits de décomposition (qui peuvent devenir mortels...), toxicité en cas de mélange avec d'autres produits... C'est dans ce cadre que la Commission Européenne a proposé en 2003 une révision de sa politique sur les substances chimiques. Ce projet de réforme porte le nom de REACH et vise à mettre en place un système global d'enregistrement, d'évaluation et d'autorisation des produits chimiques qui doit encore être approuvé par le Conseil et le Parlement.
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lundi, 16 octobre 2006
"Nau" gaspillage dans votre entreprise !
Respecter l’environnement est avant tout une question de volonté. Nauconsultants, petite équipe de consultants opérationnels en communication basée à Lambersart (59) en est une parfaite illustration. Suite au concours national organisé par la CGPME (Confédération Générale du Patronat des PME) et d’EDF en partenariat avec Défi pour la Terre, la société a mis en place une charte environnementale qui leur a valu d’être lauréat.
Fruit du travail de toute l’équipe (4 personnes) qui ont sélectionné les gestes applicables au quotidien, la Charte a été lancée en mars 2006. Au total, Nauconsultants a décidé de mener très simplement 10 actions (accès direct sur le site de l'entreprise):
1. Créer une charte "Nau gaspillage" partagée avec les clients lors de chaque nouveau contrat comprenant 10 points (exemple : imprimer tous les documents en noir et blanc et brouillon, choisir des papiers adaptés), règles d’échange de documents.
2. Permettre la visualisation du volume et du poids de papier et des consommables informatiques utilisés. Une boite est destinée à recevoir les déchets papier. Cette boite est pesée chaque fin de mois. Ceci permet de se rendre compte de ce que l’on consomme réellement et visuellement : un challenge collectif.
3. Lors des propositions de maquette de plaquette et journaux, proposition systématique de réduire le format de 1cm en largeur et en hauteur afin de réduire le volume de papier imprimé. Communication du volume gagné à tous les clients
4. Paramétrer les imprimantes en mode noir et blanc et brouillon par défaut et interdire d’imprimer plus de deux ramettes/semaine pour l’ensemble de l’équipe
5. Nettoyer les meubles en évitant les produits ménagers et utiliser les chiffons microfibres.
6. Afin d’économiser électricité et chauffer moins, changer la configuration des bureaux, grand bureau = salle de réunion, petit bureau = collaborateurs
7. Arrêter ou mettre en veille les ordinateurs pendant les réunions
8. Assurer le covoiturage des collaborateurs n’ayant pas à se déplacer dans la journée
9. Pour les courses de courte distance, choisir un coursier vélo plutôt que moto
10. Pour l’impression, choisir un imprimeur numérique à la demande, conséquence : pas de stock de papier ni de gâchis.
La Charte est envoyée et expliquée à chaque client, un des engagements les concernant d’ailleurs directement avec la réduction de la taille des documents. Elle est également diffusée sur le blog de la société et sur les emails qu’elle envoie, invitant toute entreprise à s’en inspirer.
A quand votre tour? Et si vous commenciez par demander à Nauconsultants un exemplaire de leur Charte puisqu’ils le proposent ?
Je vous invite également à lire l'article du blog sur "le gaspillage de papier en entreprise" indiquant, entre autre, que les entreprises françaises dépensent plus de 400 millions d’euros par an en impressions inutiles.
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mercredi, 11 octobre 2006
Observez les singes sur google earth
Voici Galahad, petit chimpanzé alors âgé de 4 ans lors de sa rencontre avec Anne en 1992, une éthologue qui fait partie du Jane Goodall Institute (JGI). Pour ceux qui ne le savent pas, Jane Goodall est une femme extraordinaire qui a très tôt consacré sa vie à défendre les chimpanzés, à l'image de Diane Fossey avec les gorilles.
Aujourd'hui, l'Institut s'est associé à Google pour vous faire découvrir leur passion, leurs émotions et les enjeux de conservation. Grâce à Google Earth (un logiciel vous permettant de voir la Terre en 3D, parfois avec un niveau de détail superbe - preuve en est l'illustration ci-dessus), vous voilà parti à Gombe, au bord du lac Tanganyika, en Tanzanie pour explorer le monde des chimpanzés: découvrez Frodo, Beethoven, Freud, Patti et tous les autres, avec une fiche signalétique pour chacun, une vidéo et des liens pour aller plus loin.
Pour cela, il vous faut d'abord installer le programme google earth (pour ceux qui l'ont déjà, il vous faut la dernière version du logiciel). Dans le menu latéral "Infos pratiques" (en bas à gauche), déroulez (= cliquez sur la case avec un plus) la rubrique intitulée "Contenus proposés", puis "Jane Goodall Institute" et cliquez enfin sur "Biographies des chimpanzés".
Bonne visite!
Et pour prolonger le plaisir, toujours dans l'exploration de la biodiversité, partez à la découverte de Santo 2006 sur ce blog.
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