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mardi, 18 octobre 2005

Rechargez vos batteries !

Nous utilisons de plus en plus d’appareils électroniques, nécessitant toujours plus de piles et autres batteries pour les faire fonctionner. Or, il existe des chargeurs pour nombre de types de piles (AAA, AA…) qui s’avèrent beaucoup plus écologiques (plus besoin d’acheter 36 piles, donc moins de recyclage de produits chimiques très polluants à prévoir) et donc, beaucoup plus économiques. Le prix des chargeurs (piles comprises) démarre à moins de 10€, la plupart avoisinent les 20-25 € pour des piles durant plus longtemps... En quelques rechargements, vous êtes déjà gagnant.

Et quand on sait qu’une pile peut être rechargée plusieurs centaines de fois… aucune hésitation possible.

Toutefois, si vous devez avoir recours à des piles jetables, n’oubliez surtout pas de les recycler. Tout vendeur de piles a l’obligation d’accepter de reprendre celles usagées. Cependant, les filières de recyclage ne sont pas encore tout à fait au point (l’incitation de l’Etat n’est pas suffisante), j’aurais donc tendance à vous encourager à déposer vos piles chez des grandes enseignes vendant de l’électronique plutôt que dans la petite boutique du coin qui n’a pas toujours les moyens suffisants pour adopter les mesures nécessaires.

jeudi, 06 octobre 2005

Enseigner l’environnement : ressources pour enseignants

L’éducation à l’environnement dès le plus jeune âge est essentiel pour faire évoluer les mentalités "en douceur".C’est le concept opposé à la répression – parfois la seule alternative pour des résultats à court terme, mais dont l’efficacité s’amenuise au cours du temps.

Un phénomène normal car pour "automatiser" des gestes, il faut apprendre tout en comprenant les tenants et les aboutissements, comme un instrument de musique. Obliger en punissant ne fait que braquer les esprits. Levez la sanction et tout le travail est à recommencer.

Malheureusement, l’éducation à l’environnement demeure encore honteusement absente des programmes scolaires en France. Seules quelques notions sont enseignées en Biologie et en Géographie, dont la qualité dépend massivement de la motivation des professeurs, leur formation en ce domaine étant d’autre part quasi-inexistante chez les jeunes profs (ne parlons même pas des plus âgés).

Alors, à tous les enseignants, vous avez le devoir de transmettre un savoir, l’environnement doit en faire partie, il en va du bien-être futur de notre humanité. Voici donc quelques sources pour vous aider : le site de La main à la pâte présentant une multitude d'activités à mettre en place dans diverses disciplines, le site de l’Unesco pour l’éducation et des ressources pour l’éducation à l’environnement présentées par l’Association Nature et Formation dans les Alpes Niçoises.

dimanche, 02 octobre 2005

Lave-vaisselle : rincer ou laver ?

Heureux possesseurs de lave-vaisselle, vous avez sans doute l’habitude de rincer certains couverts avant de les mettre en machine, sous peine de voir des traces de nourriture encore collées après lavage. Qui n’a pas connu quelques grains de riz agglutinés entre les dents d’une fourchette ou des restes de gruyère fondu sur une assiette ?

Malheureusement, certains confondent allégrement "rinçage" et "lavage". Or, si vous finissez par mettre au lave-vaisselle une assiette tellement rincée, astiquée et frottée qu’elle pourrait presque être rangée dans le placard, quelle est l’utilité d’un passage au lave-vaisselle ?

Utilisé à bon escient (lave-vaisselle plein), un lavage machine consomme souvent moins d’eau que l’équivalent lavage à la main. Mais, si vous lavez vos couverts pour les mettre ensuite en machine, vous consommez le double d’eau et gâchez de l’énergie à (re)laver des couverts quasi propres.

Moralité : ne rincez que le strict nécessaire et surtout, n'oubliez pas que rincer, c’est enlever le plus gros, ce n’est pas laver.

vendredi, 30 septembre 2005

Gestes pour l'environnement: passez le message !

Vous qui êtes sensible aux problématiques environnementales, ou au moins conscient des impacts néfastes que peuvent avoir certains gestes, n’hésitez pas à passer le message autour de vous : famille, amis, voisins… mais aussi dans la rue.Certes, certains vous enverront balader, mais à force, pour beaucoup, l’idée fera son chemin. Vous constaterez même que nombreuses seront les réponses du genre "ah oui, je n’y avais pas pensé". Entre le fleuriste interrompu dans son arrosage qui ne coupe pas l’eau, les conducteurs coincés derrière une livraison qui n’éteignent pas leur moteur ou le commerçant s’éclairant à coup d’halogènes puissants… vous avez l’embarras du choix. De même, il peut s’agir d’apporter des solutions au sein de votre copropriété ou simplement à votre propriétaire.

Un bon conseil cependant : restez courtois, n’insistez pas trop et surtout, présentez l’avantage économique des actions proposées (économie de carburant, d’électricité, d’eau…). Cette "carotte" est souvent bien plus efficace que d’en appeler à la sensibilité environnementale des gens.

N’oubliez pas : le comportement humain adopte toujours des standards. Quand ceux-ci évoluent, les mentalités – même malgré elles – suivent, histoire de ne pas s’exclure de la société. Parfois la mode a du bon. Soyons les designers de demain.

jeudi, 29 septembre 2005

Un vélo pour quelques euros

medium_borne_velo-v.jpgUne révolution dans les locations de vélos? L’initiative de Vélo’v y ressemble. En effet, loin des traditionnels points de location fixes, il s’agit là de mettre à disposition 2000 vélos accessibles 7 jours sur 7, 24h sur 24, utilisant un système de carte d’abonnement rechargeable sur des bornes. Le prix est plus qu’abordable : avec un abonnement longue durée (frais de départ: 5 €), les 30 premières minutes sont gratuites, l’heure suivante est à 0,5 €, ensuite, il vous en coûtera 1 € par heure.

200 stations espacées tous les 300m ont ainsi été créées à Lyon et Villeurbanne depuis mai 2005. Fini l’obligation de ramener le vélo au point de départ, 30 véhicules de maintenance se chargent également de la redistribution entre stations.

Et visiblement, avec plus de 10.000 abonnés début juillet 2005 et plus de 4000 locations par jour en semaine, ça marche.

Pour plus d’info, visitez le site de Vélo’v.

mardi, 27 septembre 2005

Des lombrics pour épurer les eaux usées

La lombri-filtration, vous connaissez ?Il s’agit d’un projet innovant lancé en 1997 dans la commune de Combaillaux (Hérault), fruit d’un partenariat entre l’INRA, l’Université de Montpellier II et celle de Valparaiso au Chili.

Le principe ? Des vers de terre purifient les eaux usées ; efficace, propre et économique. Imaginez : 3 vers suffisent pour purifier 1 verre d’eaux usées en ¼ d’heure ! Ce procédé se pose donc en alternative au lit bactérien et au lagunage et s’avère donc particulièrement adapté aux petites communes.

Quant aux vers de terre, ils ne sont pas ruineux…

Pour tout comprendre sur le système de fonctionnement, lire la documentation de l'INRA

lundi, 26 septembre 2005

Une éolienne, combien ça produit ?

Personne ne veut de nucléaire près de chez soi. Comment expliquer ce manque d’engouement pour les éoliennes ? Entre les raisons esthétiques et les désagréments divers et variés invoqués, qu’en est-il vraiment ?

Pour y voir plus clair, voici quelques données qui – j’en suis sûre – sauront susciter votre réflexion:

  • Une éolienne assez grande (telle que la télé nous montre) a une puissance avoisinant communément les 2MW [MàJ 15/04/11] (3 à 5 MW en offshore), 1000 kW peuvent alimenter 800 foyers. Certes, ce n’est pas la puissance d’un réacteur nucléaire mais 5 éoliennes par ci, 4 par là, sachant que le potentiel en France est énorme, cela finit par faire beaucoup d’énergie renouvelable.
  • Une éolienne, à 200m, fait moins de bruit qu’une voiture à l’arrêt dont le moteur tourne. A 500m, le bruit avoisine les 35 dB (équivalent d’un chuchotement).
  • Une éolienne a relativement peu d'impact sur l’avifaune (= les oiseaux) mais l'implantation d'éoliennes doit éviter au maximum les couloirs de migration (les "couloirs aériens" empruntés par les oiseaux lors de leur migration) ainsi que le territoire des rapaces pour limiter les incidences (une étude d'impact sur la faune est toujours réalisée avant tout projet).
  • Un vent de 15 km/h suffit à faire fonctionner une éolienne, la limite tournant autour de 90 km/h. Autant dire que les éoliennes sont placées judicieusement pour fonctionner de façon optimale.

Au final, les 2 "gros" inconvénients sont :

  • L’obligation d’aplanir un minimum le sol pour l’installation des éoliennes, avec la création d’un accès pour le passage des véhicules (construction et maintenance). Au passage, ceci est valable pour toute installation produisant de l’électricité à grande échelle (centrale, barrage…).
  • L’inesthétisme d’un gigantesque poteau blanc de quelques mètres de circonférence et affublés de 3 pales qui tournicotent lentement. C’est vrai qu’à côté d’une centrale nucléaire ou d’un barrage, c’est moche

A cela, il faut ajouter l'observation d'une mortalité parfois non négligeable chez certaines espèces de chauve-souris, bien que les raisons exactes demeurent mal connues. Une piste semble être un disfonctionnement de leur radar à l'approche des pales, les empêchant d'éviter cet obstacle mortel...


Je vous laisse seul juge. Mais si vous souhaitez en savoir plus, je vous conseille le site de l'European Wind Energy Association (en anglais) particulièrement complet et celui d'Eole, site éolien canadien (en français).