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dimanche, 07 novembre 2010

Des sponsors pour les WWOOF, que l'aventure commence!

 


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© Damien Guillaume

 

Je vous propose aujourd’hui de découvrir l’épopée Flying Road menée par 3 passionnés de nature, d’aventure et de photographie : Sandra, Guillaume et Damien. Leur projet ? Parcourir l’Amérique du Sud pour wwoofer au maximum et associer leurs compétences pour sensibiliser les gens à la question de la protection de l’environnement.

 

Loin de l’explosion de joie d’un St Bernard trop heureux de vous voir, WWOOF (World-Wide Opportunities on Organic Farms) est un réseau mondial proposant de passer du temps à travailler dans des fermes biologiques du monde entier en échange du gîte et du couvert.

 

Nos 3 compères ont donc décidé de se lancer. Mais quand on a autant de soif d’aventure, on ne se contente pas de 3 adresses. Ils ont donc décidé de monter un véritable projet suivant un parcours précis qui, grâce à Damien, photographe professionnel, sera accompagné de reportages photo nature. Evidemment, ce travail nécessite quelques financements donc… ils sont à la RECHERCHE DE SPONSORS.

 

Et comme les entreprises sont assez frileuses lorsqu’on s’adresse à elles directement sans avoir un pied dans la place, ils ont décidé de passer par la blogosphère pour faire connaître leur aventure et trouver des partenaires pour les aider. Et moi, comme je les aime bien et parce que Damien fait des photos vraiment superbes, et bien j’apporte ma petite pierre en relayant leur demande.

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jeudi, 08 juillet 2010

Paris à vélo sans fatigue: découvrez un plan où figurent les pentes

velo carte pente paris.pngLe vélo est un bon moyen de faire du sport. Certes. Mais pour ceux qui se sont déjà essayés à se hisser du haut des 22 kg du Vélib boulevard St Michel à Paris ou du côté de Montmartre où ça grimpe sec, autant dire qu'il est parfois bien agréable de savoir où on met les pieds. Ou les pédales.

 

Fort de ce constat, Pierre Elmerich, parisien de 53 ans, a eu l'excellente idée de concevoir une carte inédite avec l'ensemble des pentes de la capitale. Toutes les rues y apparaissent suivant un jeu de couleurs indiquant leur degré d’inclinaison. Cerise sur le gâteau: les stations Vélib sont également toutes indiquées!


Et si le plan est payant, il ne vous en coûtera que 2,50 € - autant dire pas grand-chose. A noter, une application iPhone est en cours de développement pour déterminer le parcours à vélo le plus rapide et plat possible.

Pour connaître le point de vente le plus proche de chez vous, consultez le site officiel: www.velopente.com

lundi, 31 mai 2010

Des hôtels qui recyclent leurs savons

Recyclage savon Clean the world.jpgJ’ai toujours été chiffonnée de constater le gâchis de savons dans les hôtels, allant parfois jusqu’à cacher le savon entamé pour qu’il ne soit pas jeté le jour suivant par le service de chambre et éviter ainsi d’en ouvrir un neuf…

 

Aussi suis-je ravie de découvrir qu’enfin, ces milliers de petits morceaux de savons commencent désormais à être recyclés, ainsi que les restes de shampoing et démêlant. En effet, l’ONG Clean the World qui a vu le jour en février 2009, les collecte pour faire de nouveaux savons et bouteilles qui sont distribués aux SDF et aux pays émergents. Le principe est simple: les morceaux de savons sont chauffés pour enlever les impuretés et moulés pour en faire de nouveaux, tout comme le shampoing et le démêlant.

 

A ce jour, environ 200 hôtels toute gamme confondue participent au travers de 25 Etats américains, incluant des chaînes prestigieuses comme le Sheraton, Embassy Suites et le Ritz-Carlton. Les hôtels payent environ 65 cents par mois et par chambre pour le service de collecte, une somme récupérée sur l’économie de sacs et déchets à évacuer – sans compter une meilleure image. Depuis le démarrage, l’ONG affirme avoir reconstitué près de 4 millions de savons et 90 tonnes de shampoing et démêlant, évitant ainsi près de 345 tonnes de déchets.

 

Ces chiffres donnent le vertige car cela représente une moyenne de près de 2 t de déchets par établissement. Si un tel dispositif s’appliquait à, ne serait-ce que 25% des 17.000 hôtels en France, près de 8500 t de déchets pourrait ainsi être évitées.

 

Pour en savoir plus, visitez le site de l’ONG : www.cleantheworld.org/

 

Sources :

- Hôtellerie de tourisme : établissements et chambres par catégorie, INSEE, données 2009
- "Why an Embassy Suites, Ritz-Carlton and a Quality Inn hotel save your left-over soap”, USA today (17 mai 2010)
- © Photo: Clean the World

 

lundi, 03 mai 2010

Découvrez le projet canadien "L'écologie sonore" pour sensibiliser au bruit

Cliquez pour rêver à l'écoute d'un petit coin de nature et d'océan...

podcast

podcast

 

Quand avez-vous écouté le silence pour la dernière fois ? Ou profité du bruit de fond naturel où ne se mêlent que des gazouillis d’animaux, des clapotis de ruisseaux et des bruissements de feuilles chatouillées par le vent ?

 

Ecologie sonore est un documentaires web dont le but est d’aider à prendre conscience des nuisances sonores que nous subissons chaque jour en rappelant notre incapacité à soutenir le silence.

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vendredi, 08 janvier 2010

Ca bouge dans les entreprises! (1ère partie)

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Après ma petite note un peu sombre pour clore 2009, abordons cette nouvelle année avec optimisme! En guise de meilleurs voeux, je vous propose de découvrir deux initiatives de grandes entreprises françaises du CAC40, fruit d'un investissement dépassant largement de simples considérations économiques et ça, ça fait du bien au moral.

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samedi, 10 octobre 2009

URBIZ, site finaliste aux Trophées Internet de la Construction

Trophy_Gold.jpgPour sa première participation, Urbiz, le site dédié à l'écologie urbaine que j'édite, a terminé finaliste dans 2 catégories aux Trophées Internet de la Construction et de l'Immobilier 2009, organisé par le site BatiActu:

 

- Catégorie "Meilleur site - Rubrique / espace dédié au Développement Durable"
- Catégorie "Meilleur site - Assistance maîtrise d’œuvre / maîtrise d’ouvrage / Energies"

 

Voilà un résultat encourageant quand on sait qu'Urbiz s'est retrouvé ainsi aux côtés de sites comme le CSTB, Colas (filiale de Bouygues), Primagaz ou Rockwool...

 

Pour ceux qui ne connaissent pas Urbiz, il s'agit du 1er site dédié à l'écologie urbaine, qui met en avant les bonnes pratiques (économies d'énergie, eau, construction écologique, prise en compte de la biodiversité, gestion des déchets...) dans l'aménagement urbain. Pour en savoir plus, je vous invite à découvrir le site www.urbiz.fr (lire également l'article paru sur ce blog).

 

Retrouvez l'intégralité du palmarès sur le site de BatiActu.

mercredi, 25 mars 2009

Courir 100 km pour l'environnement, Yakas le faire!

Environnement sportUn marathon de 100 km, cela vous parait fou? Pourtant, pour la 3ème année consécutive, l'association "les Yakas" menée par André Cordier, organise le "Cent bornes pour l'environnement", une grande manifestation sportive pour sensibiliser le grand public sur le développement durable.

 

Départ le 26 avril avec, au programme: plus de 80 communes traversées organisant des dizaines d'initiatives tout au long du parcours et la possibilité de participer sur quelques kilomètres...

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mercredi, 28 janvier 2009

Le développement durable selon Procter & Gamble

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C'est l'histoire d'un Québéquois qui écrit à Procter & Gamble à son retour du Maroc. Il est intéressé de connaître la politique environnementale de la compagnie et particulièrement celle entourant son produit vedette : Tide. La compagnie ajuste-t-elle son produit dans un pays où la poudre à lessive est utilisée directement dans les cours d'eau? Question subsidiaire : l'omniprésence de la publicité de la compagnie est-elle accompagnée de lignes directrices quant à l'affichage?

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lundi, 25 août 2008

Moteurs de recherche solidaires: arnaque ou pas?

Doona moteur solidaire.jpg

Depuis quelques années fleurissent sur la toile des moteurs de recherche dits "solidaires". Quel est leur modèle économique? Leur démarche est-elle éthique? Qu'en penses les associations?

Fonctionnement
En utilisant ces sites pour vos recherches (plutôt que d'aller sur google, par exemple), vous contribuez à aider des associations grâce à l'affichage de pubs sur les pages d'accueil. Pour chaque requête lancée, quelques centimes d'euros sont donc reversées (parfois, ce sont des arbres plantés). Quant aux résultats de vos recherches, ce sont les mêmes que google, qui est utilisé massivement par ces sites pour les effectuer. En général, une multitude de projets sont proposés touchant au développement durable et la solidarité.

Qui se cache derrière?
La plupart des moteurs sont gérés par des entreprises qui se financent grâce aux publicités affichées sur leur site: seul un pourcentage (plus ou moins faible selon les cas) est reversé aux projets. Ainsi, les principaux challengers en France sont le pionnier HooSeek (SARL au capital de 47.000 euros basée à Neuilly-sur-Seine) et Veosearch (SAS au capital de 40.000 euros située dans le 16ème arrondissement parisien). Les moteurs solidaires, ça rapporte...

D'autres sites sont gérés par des associations, comme Doona, animé exclusivement par des bénévoles, qui reversent l'intégralité des gains générés.

Question d'éthique...
Une chose est certaine: entre chercher sur google avec 0 centimes pour l'associatif et chercher grâce à google en générant des gains reversés, la deuxième solution est toujours plus intéressante pour les projets solidaires. Mais de tels sites n'offrent au final que très peu de services (c'est le partenaire google/yahoo/exalead... qui fait l'essentiel du boulot, associé à une régie publicitaire avec des pubs pas toujours ciblées). En d'autres termes, les requêtes des internautes offrent sur un plateau d'argent 50% du chiffre d'affaire aux dirigeants. Si je n'ai rien contre cette véritable manne financière, vu le peu de service rendu (une fois la machine lancée, le travail derrière est très limité), j'ai un peu de mal avec l'idée que ce type de modèle économique soit vraiment "éthique".

Visiblement, je ne suis pas la seule: Handicap International, Médecins sans frontières et Greenpeace ont ainsi demandé à être retirés des listings d'HooSeek, tout comme Ingénieurs Sans Frontière qui a refusé l'invitation de Veosearch et s’apprête à demander son retrait de Hooseek.

Interviewé dans Politis, Guillaume Heintz, dirigeant de Veosearch, affirme que son modèle se calque sur les "Charity Business" anglo-saxons. Ce concept s'applique avant tout aux associations qui établissent des partenariats avec des entreprises (comme Lafarge et WWF). Les entreprises concernées reversent une partie de leurs revenues en échange de l'utilisation d'un logo ou d'une accréditation... et un regard de l'ONG sur leurs activités. Dans le cas de Veosearch, tout le monde est certes gagnant, mais l'image des associations est utilisée sans qu'il y ait pour autant le moindre travail collaboratif.

Au passage, sur HooSeek, il est encore possible de faire une recherche via google, alors que ce dernier ne fait plus parti du programme (donc, gains non comptabilisés: plus d'info ici). Seul un '€' barré minuscule le rappelle... cyberpigeons bienvenus !

Et le gagnant est...

Doona! C'est le seul site associatif animé par des bénévoles, avec ses statuts disponibles en ligne, affichant une totale transparence. Créé en 2006 par quatre étudiants, le site utilise gracieusement la technologie du moteur de recherche Exalead (sans doute la meilleure alternative à Google) et redistribue la totalité des gains à une association élue par les internautes. La publicité est gérée par Goodaction (une régie publicitaire associative [MàJ 18/4/2011 plus maintenant, c'est une SAS]. Les sommes collectées restent pour l'instant modestes (1.000 euros depuis le lancement). Mais après ma petite enquête, je suis désormais prête à faire des recherches régulièrement sur ce site... et seulement sur celui-là. Question de principe.

Le site Veosearch a le mérite de lever pas mal de fonds... mais je trouve qu'il joue beaucoup trop sur le marketing solidaire (il n'apporte aucun service additionnel, 50% des gains sont simplement mis de côté). Je préfèrerais de loin que les internautes se tournent vers la solution "Doona" qui pourra, ainsi, engranger plus de gains.

Pour ceux que cela intéresse, voici une liste non exhaustive des moteurs solidaires:

En français:

  • Doona (association créée en été 2006 - moteur utilisé: Exalead)
  • Veosearch (SAS créée en oct. 2007 au capital de 40.000 € - moteur utilisé: Google Yahoo)
  • HooSeek (SARL créée en 2006 au capital de 47.000 € - moteur utilisé: Google, Yahoo)
  • Ethicle (SARL créée début 2008 au capital de 2000 € - moteur utilisé: Google) [MàJ 26 août]
  • Ecoogler, entreprise espagnole qui plante des arbres en partenariat avec l'ONG Aquaverde (moteur utilisé: Yahoo)
  • Mention spéciale au moteur EkOolos, qui n'est pas un moteur solidaire mais offre de rechercher parmi plus de 2000 sites répertoriés dans le domaine de l'environnement. Il est géré par une boutique en ligne mais aucune pub sur la page d'accueil: il n'y a pas de gain généré, certes, mais il est bien pratique, avec un vrai boulot de recensement derrière!

En anglais

  • Everyclick, entreprise privée anglaise créée en 2005 qui a levé d'énormes fonds et est citée en exemple par le cofondateur de Veosearch, G.Heinzt - voir les commentaires [MàJ 26 août]
  • EcoSearch, une association américaine qui mentionne les ONG soutenues... mais les gains générés.
  • Et quelques autres que je ne citerai pas car trop obscurs (aucune transparence sur leurs activités et leurs propriétaires).

Sources:
- Euridile (Registre National du Commerce et des Sociétés) et societe.com
- "Un problème de cohérence", article de Xavier Frison paru dans Politis (22 mai 2008)

[Mise à Jour du 26 août 2008]: Guillaume HEINZT, co-fondateur de Veosearch, a réagi à cet article et je vous invite à lire sa réponse dans les commentaires ci-après.

vendredi, 15 août 2008

Des éléphants de mer embauchés au CNRS

Pour mieux comprendre la circulation océanique et le processus de formation des eaux froides en Antarctique, des chercheurs du Muséum national d’Histoire naturelle et du CNRS (en collaboration avec des équipes étrangères) ont eu l'idée de fixer des capteurs miniatures sur 58 éléphants de mer entre 2004 et 2005 dans le cadre du projet SEaOS (Southern Elephant Seals as Oceanographic Samplers). Ce dispositif a permis de fournir de précieuses données sur la température et la salinité de l’eau au sud de l’océan Austral qui viennet d'être publiées.

Sans ces animaux, recueillir de telles informations est quasiment impossible: les éléphants de mer peuvent plonger dans les profondeurs (-600m en moyenne, record à -1998m), parfois à la vertical. L'utilisation de balises Argos dernières génération permet de fournir de résultats en temps réel. Les 58 apprentis chercheurs ont ainsi transmis plus de 16 500 profils de température et salinité, dont 4 520 dans la banquise antarctique pendant l’automne et l’hiver austral, période durant laquelle quasiment aucune autre donnée n’est disponible.

Quels sont les enjeux?

Ces eaux froides constituent le moteur de la circulation thermohaline, l’un des régulateurs essentiels du climat mondial constituant un des courants les plus puissants de la planète. De quoi s'agit-il au juste? Il faut se représenter l'océan comme un mille feuille constitué de couches horizontales stables en terme de température et de salinité. Cependant, ces écarts entre strates de densités variables engendrent un processus de circulation verticale permanente et comme la Terre est elle-même en mouvement, ce processus engendre une circulation à grande échelle de l'eau des océans (imaginez que vous injectez une dose d'huile dans un bac de vinaigre en mouvement, l'huile remontera suivant une ondulation sous l'impulsion du bac).

Les données recueillies permettent de mesurer les changements de salinité de l'eau en fonction de la formation de glace et mesurer ainsi la vitesse de formation et l'épaisseur de la banquise. Comprendre les mécanismes régissant les océans est essentiel pour modéliser la formation de la banquise antarctique et mesurer les effets du réchauffement climatique.

Repensez au mille feuille: si le réchauffement fait fondre les glaces de mer, la salinité de certaines strates va être altérée (en plus de températures plus élevées). Les mouvements de circulation verticaux peuvent donc s'en trouver modifiés... Or, les eaux froides forment un des courants les plus puissants et toute modification pourrait avoir des conséquences très graves sur le climat et les écosystèmes.

Enfin, le programme contribue également directement à mieux comprendre les comportements des éléphants de mer, notamment sur les fréquences et profondeurs de plongée, susceptibles de varier en fonction des colonies observées. Les résultats complets sont disponibles directement à l'adresse (en anglais): http://biology.st-andrews.ac.uk/seaos/results_behav.htm

Voir le site officiel du projet: http://biology.st-andrews.ac.uk/seaos/

Lire également le communiqué de presse du CNRS Sciences n°9 d'août 2008.