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mardi, 28 février 2006

Label tourisme vert

medium_clef_verte.jpgLe tourisme, oui, mais vous souhaitez respecter votre environnement... Il y a une solution: exigez le label "La Clef Verte", certifiant que l'hébergement touristique (hôtel, camping, chambre d'hôtes) garantit une bonne gestion environnementale.

 

Attribués et réévalués chaque année, 7 critères environnementaux sont visés :

  • La gestion environnementale générale (respect de la législation...)
  • La gestion de l’eau (achat d'équipements spécifiques, récupération des eaux pluviales...)
  • La gestion de l’énergie (ampoules basse consommation, réduction de la consommation...)
  • La gestion des déchets (réduction à la source, tri sélectif...)
  • L’utilisation de produits respectueux de l’environnement
  • L’aménagement des espaces (pour les campings surtout, respect des règlementations en vigueur...)
  • L’éducation à l’environnement des touristes et des employés

La Clef verte est un label international initié en 1994 par la fédération hôtelière danoise HORETA, puis lancée en 1998 en France par la Fondation pour l'Education à l'Environnement. Visant d'abord les campings, ce n'est qu'en 2005 que le label s'adresse également aux hôtels, son objectif étant de toucher à moyen terme tout type d'hébergements touristiques. Aujourd'hui, 133 campings, 5 hôtels, 1 chambre d'hôtes et 1 résidence disséminés dans toute la France ont été certifiés.

vendredi, 24 février 2006

Automobile « propre » et assurance

Supposons que vous deviez vraiment acheter une voiture… le bon sens voudrait que vous investissiez dans une voiture aux impacts limités pour l’environnement : moteur électrique, consommation réduite, moteur hybride… Mais voilà, il reste une petite part de vous-même qui n’est pas encore convaincu : prix, source d’approvisionnement peu pratique, peur (infondée) d'une autonomie limitée…

Et si pour achever de vous convaincre, votre assurance était moins chère ?

Déjà 2 assureurs ont relevé ce défi. MAAF fait une remise de 100 euros sur la cotisation auto 2006 pour les voitures particulières ou professionnelles à motorisation électrique, hybride, GPL ou GNV (gaz naturel véhicule) mises en circulation ou équipées en 2005 ou 2006.

Macif va encore plus loin en accordant 10 à 30 % de remise aux propriétaires de voitures propres (motorisation électrique, hybride, GPL, GNV, biocarburants et véhicules émettant jusqu’à 120g de CO2 / km) et de voitures sûres (équipements type ABS, système de freinage d’urgence, airbag… protégeant au mieux leurs occupants). L’offre concerne l’une ou l’autre de ces catégories, la ristourne maximum étant accordée au véhicule propre et sûr. Environ 70 modèles sont concernés. Or en 2006, les voitures propres devraient représenter 330.000 immatriculations (800.000 pour les voitures sûres), sur un total de 2 millions de ventes (je m'abstiendrai de commenter ce chiffre effrayant à mes yeux...).

Signalons enfin que la Macif met également en place un stage de "conduite apaisée" pour sensibiliser les automobilistes (lire également les articles du blog "Conduite douce" et "Economisez 30% de carburant").

Si inciter aux voitures plus sûres est économiquement avantageux pour un assureur (accidents moins graves et moins coûteux), on ne peut pas en dire autant des voitures propres. Cette initiative relève donc bien d’un réel effort en faveur de l’environnement qu’il faut encourager. Espérons que d’autres assureurs suivront.

lundi, 20 février 2006

Programme européen PICOlight

Le programme européen PICOlight, qui vient de se terminer, avait pour objectif de développer un outil pour financer les économies d'énergie dans les administrations publiques. En effet, les potentiels d'économie d'énergie (chauffage, électricité, éclairage...) ne manquent pas... Mais pour diverses raisons (manque de coordination entre services, objectifs mal définis en amont, procédures de financement...), ces politiques ne sont pas mises en application.

Issu d'un concept développé en Allemagne, le programme PICOlight a permis de mener 12 projets pilotes dans 6 pays (Allemagne, Autriche, France, Italie, Pologne, Suède) sur la gestion et le financement des économies d'énergie dans les bâtiments publics. Pour cela, il s'appuyait sur la mise en oeuvre d'un "Contrat de performance interne dans le secteur public" (PICO - Public Internal Performance Contracting): une cellule 'PICO' est créée dans une administration, assurant le service technique et financier pour alléger la facture d'énergie.

Détail intéressant: la cellule est rémunérée grâce aux économies réalisées et peut même développer un fond d'investissement pour le financement de mesures additionnelles.

Cet outil s'étant révélé plutôt performant, des schémas PICO pourront être mis en place à plus grande échelle. L'ADEME commence déjà à promouvoir ce nouveau type de mécanisme financier. En attendant, 133 opérations ont déjà été lancées en Allemagne entre 1995 et 2000 (pour un investissement de 2,68 millions d'euros) qui permettent aujourd'hui d'économiser chaque année:

  • 10.900 MWh pour le chauffage
  • 890 MWh pour l'électricité
  • 3.450 t d'émission de CO2
  • 28.600 m3 d'eau.

[MàJ 15/4/2011 - Le site de PICOlight n'existe plus].

jeudi, 16 février 2006

Un petit geste citoyen... un grand pas pour l'environnement

En modifiant nos habitudes, en adoptant certaines décisions (chez soi, au travail, lors de nos achats), nos petits gestes quotidiens multipliés par des millions d'individus peuvent avoir un impact considérable sur l'environnement et ce blog n'a de cesse de vous le rappeler.

medium_geste_environnement.jpg

Pour vous convaincre une fois de plus de l'importance de ces actions individuelles, l'Union Européenne vient de publier un petit aide mémoire très utile où vous retrouverez des synthèses de nombreux articles de ce blog: économie d'énergie, allègement de vos factures (électricité, eau...), amélioration de notre qualité de l'air, réduction des gâchis en tout genre, nos responsabilités de consommateurs...

Le tout est agrémenté de petits rappels concis sur les divers sujets abordés, illustrés par des exemples très frappants. Savez-vous ainsi qu'un ordinateur génère 1,5 tonne de déchets pour sa fabrication? Que si les européens fermaient leur robinet en se brossant les dents, l'eau économisée en 1 an remplirait 6.000 bassins olympiques? Qu'en Suisse, les 3/4 des glaciers alpins risquent de disparaître d'ici à 2050? Ou qu'à cause des polluants atmosphériques, on estime que l'espérance de vie dans l'Union Européenne a diminué de 9 mois en moyenne?

Allez donc vite plonger dans le guide "Faites un geste pour l'environnement". Je ne vous encourage pas à l'imprimer car il y a peu de texte par page (sinon, copier-coller le texte dans Word pour économiser de l'encre et du papier). 

mercredi, 15 février 2006

Environnement et Européens: quelles priorités?

L'Union Européenne a publié un sondage il y a quelques temps (avril 2005) sur les "Attitudes des citoyens européens vis-à-vis de l’environnement". Un chiffre est frappant, celui de l'inquiétude des citoyens au regard de leurs habitudes de consommation, qui n'apparait qu'en fin de piste à 13%:

medium_inquietude_europeens_environnement.jpg

Tandis que les diverses pollutions (eau, air, sol), les produits chimiques... sont sources d'inquiétude, tout indique que la consommation, LE facteur n°1 conduisant à l'écrasante majorité des pollutions engendrées et génératrice de ces inquiétudes est totalement occulté. Entre les matériaux extraits, les processus de fabrication, les transports, l'énergie consommée, les déchets... la plupart des menaces pesant aujourd'hui sur l'environnement ne sont que le fruit de notre besoin frénétique de consommer.

Comprendre cette relation entre IMPACT ENVIRONNEMENTAL et CONSOMMATION est ESSENTIEL. Les longs discours sur les changements environnementaux, les pollutions diverses et variées, les déchets... ne servent à rien si un effort considérable politique et citoyen n'insiste pas lourdement sur nos habitudes de consommateurs. Car la consommation est un geste qui ne s'apparente qu'à l'individu. Certes, les politiques peuvent subir le lobbying des entreprises; mais celles-ci répondent en grande partie à la demande des consommateurs. 

Il ne s'agit pas forcément de stopper la consommation ou de l'interdire (ce qui pourrait ensuite influer négativement sur la balance socio-économique) mais de la modifier. Ainsi, mieux vaut acheter des prestations de services, louer du matériel, échanger, revendre... plutôt qu'exploiter des ressources, produire et jeter.

Je vous invite à (re)lire la résolution n°1 de 2006 "Réduire sa consommation" et rendez-vous demain pour découvrir un excellent petit guide vous rappelant les gestes essentiels pour l'environnement.

lundi, 13 février 2006

Habitat écologique

medium_habitat_ecologique.jpgVous cherchiez un guide le plus complet possible pour construire, rénover, améliorer, isoler, protéger... votre habitat? Ce "Guide de l'Habitat Ecologique" est un des plus complets et abordables qui soit (18 €). Que vous envisagiez de construire tout une maison, de réaliser des travaux lourds ou non, profitez-en pour intégrer les meilleurs matériaux qui vous garantirons à la fois une bonne isolation, avec des impacts écologiques réduits. Ce guide rassemble à la fois les aides financières et juridiques, les matériaux de construction, le choix des isolants, des peintures, des aménagements intérieurs et extérieurs... ainsi que des conseils sur l'orientation de votre maison, la gestion de la lumière, de l'électricité...

Il est vraiment complet, avec ses quelques 1200 pages et 2000 adresses d'artisants, de bureaux d'études, d'associations et autres organismes classés par région pour vous aider. Sincèrement, c'est une mine d'or!

samedi, 11 février 2006

Hard discount et environnement

Les hard discount... voilà bien un domaine qui me fait crisser des dents... Dans une société qui tend trèèès lentement mais sûrement vers des démarches de dévoppement durable, le low cost est une hérésie.

Pour rappel, le développement durable c'est l'interconnexion de 3 exigences: la protection de l'environnement, l'équité sociale et l'efficacité économique. Le hard discount bafoue allégrément ces principes:

L'environnement: la philosophie du "toujours moins cher" conduit à se servir à outrance de main d'oeuvre au coût dérisoir (Inde, Chine, Colombie, Equateur, Roumanie, Turquie...) le tout, bien sûr, étant importé au prix de longs trajets consommateurs d'énergies. Evidemment, aucun soucis de réduire les impacts environnementaux question choix de matériau, provenance, mode de gestion, processus... juste le minimum légal (quid des normes environnementales dans des pays comme la Chine ou le Bangladesh?).

La durée de vie des produits s'en retrouvant ensuite généralement écourtée, les low cost génèrent un gâchi scandaleux. Mais évidemment, une fois le produit vendu, ils s'en balancent! D'autre part, notamment dans l'agro-alimentaire, de nombreux produits sont gonflés d'eau et de graisses pour augmenter le volume. Un impact non négligeable sur la santé des consommateurs naïfs.

Le social: je l'ai déjà mentionné, ces produits sont souvent façonnés dans des pays lointains dont les conditions de travail risquent fort d'être souvent douteuses. J'attends le jour où les ONG de défense des droits de l'homme metteront leur nez dans les sous-traitants des low cost, dès qu'elles arrêteront de se focaliser sur Nike et consort. Les résultats ne devraient pas être tristes... Quant aux salaires en France, ils ne décollent pas du SMIC (sans doute parce que les low cost n'ont pas le droit de descendre en dessous). Même le personnel de Ryanair doit payer pour son uniforme!

L'économie: inutile de tergiverser quand un vêtement vous revient moins cher que le prix du tissu que vous achèteriez. Le low cost déséquilibre totalement l'économie en faisant la course au très court terme quand les démarches de développement durable exige une vision au moins à moyen terme. En plus, il s'agit d'un anéantissement total de la qualité.

Pour achever de vous convaincre (vous ou votre entourage), je vous incite vivement à lire le magazine Capital de février consacrant son dossier aux produits à prix cassés (ouiii, je sais, c'est un magazine à la gloire du profit... mais c'est très instructif justement). Hallucinant (ou écoeurant... à vous de choisir).

mardi, 07 février 2006

Phyt’Attitude : agriculteurs, préservez votre santé !

Phyt’Attitude (ex "réseau toxicovigilance") a été créé par la MSA (protection sociale du monde Agricole et Rural) en 1991 pour assurer une veille permanente concernant les impacts des produits phytosanitaires sur la santé des utilisateurs.
 
A cette fin, Phyt’Attitude recense et analyse tous les troubles de santé déclarés pour mettre en avant les relations de causes à effets entre les symptômes et les produits utilisés. Les plus fréquents sont des problèmes de peau (irritations, démangeaisons…), des troubles digestifs (nausées, douleurs…) et des maux de têtes.
 
Les salariés agricoles sont les plus touchés, les contaminations se faisant principalement lors de l’application ou de la préparation des produits. Les grands responsables sont les insecticides/acaricides (à l ‘origine de 33% des troubles), des fongicides (31%) et des herbicides (23%). Les cultures les plus explosées sont les vignes et les céréales.
 
Si vous êtes en contact avec ces produits, n’hésitez pas à contacter Phyt'Attitude au numéro vert: 0.800.887.887
 
Grâce au recensement et à l’analyse des troubles, le travail d’expertise permet de connaître les matières actives et les formulations dangereuses pour la santé de l’homme. Cela permet ensuite à Phyt’Attitude de participer à l’homologation des produits pour éviter les plus toxiques, d’influencer la composition et l’information disponible des produits et enfin d’améliorer les mesures de protection et prévention.
 
Ainsi, il est recommandé de se laver les mains régulièrement, de porter des gants même après traitement et de prendre une douche immédiatement après traitement.
 
Les troubles engendrés montrent bien l'importance de limiter au maximum l'usage des pesticides. Et je rappelle que ce qui est toxique pour l'homme l'est pour la nature. Mais là, je vois mal un renard ou une abeille appeler le numéro vert...
 
Pour plus d’information, je vous invite à lire le dernier bilan Phyt'Attitude.
[MàJ 15/4/2011: consultez désormais le site de l'Observatoire des Pesticides]

lundi, 06 février 2006

Variétés anciennes de fruits et légumes

Où sont donc passés toutes ces riches saveurs d'antan, subtile mélange de multiples fruits et légumes devenus à présent des antiquités, de vieilles variétés mises au rebus? Si bien des labos de grosses multinationales tâchent de sauvegarder ces espèces dans des banques génétiques, histoire de pouvoir créer de nouvelles espèces qu'ils s'empresseront de commercialiser, il existe des associations qui oeuvrent pour la sauvegarde de ce patrimoine.


Ainsi, l'association Kokopelli a été créée en 1999 (prenant la suite de "Terre de Semences" existant depuis 1994) afin de préserver ces produits du terroir en voie de disparition, en produisant et distribuant des semences issues de l'agriculture biologique. Elle oeuvre au niveau national et international, en proposant notamment plus de 1200 variétés anciennes de légumes, fleurs et céréales.


Malheureusement, rien n'indique que les activités de l'association pourront durer. En effet, en décembre 2005, la société Graines Baumaux a intenté un procès contre l'association principalement pour concurrence déloyale et vente de produits non inscrits au catalogue agricole officiel (il est donc clairement sous-entendu que ces vieux fruits et légumes peuvent présenter un grave danger pour la santé du consommateur). 


A une époque où les OGM pénètrent nos territoires sans le consentement de l'écrasante majorité de la population, ce procès semble fort mal à propos et scandaleux. Cependant, l'issue est délicate. Si le procès est gagné par Graines Baumaux, le travail de l'association pour la conservation et la diffusion d'espèces rares va s'en trouver directement menacé. Mais si le procès est perdu, il ouvre une brèche. Demain, des industriels type Monsanto pourront créer des asso pour diffuser des produits OGM sans nous en avertir car il n'y a effectivement aucun contrôle. Autre cas de figure, une asso pleine de bonne volonté pourrait également diffuser des semences totalement étrangères qui pourraient présenter une menace pour des espèces natives (Kokopelli propose déjà des semences étrangères, mais j'ignore les effets potentiels).


Mais pour être franche avec vous, entre les dégâts causés par des kilomètres de champs de maïs uniformes et sans grand intérêt pour la biodiversité, qui réclament des litrons d'eau et contribuent largement à la sécheresse, sans compter les tonnes de pesticides qui les accompagnent... et les "dégâts" que Kokopelli peut occasionner, nous sommes totalement dans la démesure!

Sachez que si votre main vous chatouille, vous pouvez signer la pétition lancée par Kokopelli.

En attendant, si vous connaissez des sites où l'on peut voir des photos de variétés anciennes de fruits et légumes, merci de mettre les liens en commentaire!

vendredi, 03 février 2006

Quartier durable à Hanovre

Kronsberg est un quartier de la ville de Hanovre (Allemagne), fruit d'un long processus de planification et de construction démarré en 1990 suite à la décision du Conseil Municipal de créer un quartier de près de 3000 logements (et environ 2500 emplois sur 70 ha) rassemblant toutes les connaissances disponibles en terme d’optimisation écologique dans la construction et l’habitat.

Le résultat aujourd’hui est un quartier qui présente des standards écologiques exceptionnels, des bâtiments offrant une qualité de vie bien au-dessus de la moyenne et des espaces verts ouverts semi-naturels sur toute la zone résidentielle:

Energie:
Des standards de consommation d'énergie pour le chauffage ont été imposés (maximum de 55 kwh/m² par an - en France, notre consommation tourne autour de 180 kWh/m² par an) en encourageant la cogénération, le chauffage urbain et les énergies renouvelables. Ainsi, 2 éoliennes (total 3,3 MW), 1350 m² de capteurs solaires et 2 unités de cogénération (total 1470 kW) ont été installés. 36 maisons très basse consommation (moins de 15 kWh/m² par an) ont même été construites. Enfin, 5 lampes basse consommation ont été proposées gratuitement à chaque foyer et des subventions ont été débloquées pour l'achat d'appareils électroménagers performants (voir article du blog: "étiquettes énergie").
Résultat: En 2000, comparé aux autres quartiers, Kronsberg a réduit de 54% ses émissions de CO2.


Eau:

Des systèmes de rétention et d'infiltration décentralisée de l'eau, ainsi que des systèmes de récupération de l'eau de pluie pour réduire la consommation d'eau potable ont été mis en place.
Résultat: une diminution de la consommation annuelle d'eau potable de 100.000 m3.


Déchets:
Lors de la construction du quartier, les déchets de chantier ont été triés. Ensuite, des systèmes de collectes sélectives ont été instaurés et les habitants incités au compostage individuel (voir article du blog sur le compostage). Des campagnes ont été lancées pour encourager l'achat de produits générant peu d'emballages. Enfin, des services de séparation/récupération ont été mis en place pour réutiliser certains équipements et objets plutôt que de les jeter.
Résultat: comparé à un quartier classique, Kronsberg à réduit de 50% ses déchets.


Transports:
Un tramway a été mis en place permettant à tous les habitants d'être situés à moins de 600m d'une station. La circulation a été limitée à 30km/h et le nombre de places de parking privés a été fixé à 0,8/logement pour décourager les habitants à posséder plus d'une voiture par foyer. Enfin, certaines rues on été réservées aux cyclistes (permettant entre autre avec le tram de relier le quartier au centre ville).


Architecture:
L'usage de certains matériaux ont été interdits comme l'aluminium ou le PVC, dont les impacts environnementaux étaient jugés trop importants (en prenant en considération tout le cycle du matériau, de sa naissance à sa destruction). La plantation d'arbres était obligatoire en parking ouvert. Plus généralement dans tout le quartier, un nombre d'arbre minimum par surface de parcelle devait être obligatoirement planté.


Signalons que le quartier a pu voir naissance notamment grâce au financement de l'Union Européenne (projet Sibart). Ce projet à la fois visionnaire et exemplaire nous rappelle que le développement durable peut être mis en pratique. La seule difficulté est la volonté des hommes à se donner l'impulsion nécessaire.