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jeudi, 31 mai 2007

L'environnement selon la Camif: vive le plastique à gogo!

J'ai récemment passé un commande sur la Camif, la seule à me proposer un meuble aux dimensions voulues... Quelle ne fut pas ma surprise quand, quelques jours plus tard, je reçois un paquet plastifié contenant... un gros catalogue papier de 1,135 kg jamais demandé (pourquoi gâcher du papier quand on peut accéder à l'ensemble du catalogue en ligne???).

Déjà assez énervée de se voir ainsi imposer ce pavé (avais-je omis de décocher la case fatale cochée par défaut "désirez vous le catalogue?"), je fus outrée par l'emballage:

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D'habitude, les catalogues sont envoyés emballés d'un fin film plastique de quelques grammes. Mais alors là!!!! Pas moins de DEUX sacs en plastique épais opaques (noirs à l'intérieur, blancs à l'extérieur) emballaient le catalogue. Poids total: 50 g.  

Imaginez. 100 commandes = 100 catalogues = 5 kg de plastique... J'ignore le nombre de catalogues envoyés aux clients, mais j'imagine que cela se compte en plusieurs dizaines de milliers, soit des centaines de kilos de plastique totalement inutiles puisque n'importe quel catalogue de ce genre peut être envoyé dans un simple film plastique de quelques grammes.

Cerise sur le gâteau, voilà un extrait de la politique environnementale de la Camif: "Depuis ses origines, la CAMIF intègre la dimension environnementale dans ses valeurs. (...) Elle agit avant tout au sein de ses sélections produits. (...) Elle est la seule entreprise en France à distribuer uniquement des produits économes en énergie (...). Dans ses catalogues le Label Planète permet de les repérer. (...) En interne, des mesures ont été mises en place pour la préservation de l'environnement et le recyclage".

Attention, la communication environnementale poussée à son paroxisme sans en appliquer le fondement même des principes a ses limites... Les consommateurs ne sont plus aussi dupes et quand un blog comme celui-ci se met à râler, des milliers de clients potentiels sont touchés... Et comme je compte sur mes lecteurs pour relayer le message...

Evidemment, si des groupes comme la Camif s'attachaient à s'entourer d'experts en développement durable dignes de ce nom, ces erreurs grossières n'existeraient pas. J'ignore comment la société procède mais bien souvent, les grands groupes commanditent des agences de com' n'y connaissant rien et des cabinets de management environnemental... (généralement après avoir muté un cadre en interne "Responsable Développement Durable").

Or, quand on voit les erreurs qu'ils laissent passer... entre l'image de marque de la Camif ainsi diffusée (= 2 gros sacs opaques) et le coût (50 g de plastique par catalogue au lieu de quelques grammes pèsent lourd sur la facture!!!), l'incompétence coûte cher... Voilà ce qui arrive quand on ne fait que du management environnemental pur et dur (qui repose largement sur le respect de normes: ISO, labels...) sans une solide compréhension des enjeux environnementaux, de leurs intéractions, des impacts potentiels et des coûts inhérents. Coup de gueule? Oui, parce que ce schéma se retrouve constamment et cela m'exaspère...

 

J'écris de ce pas à la Camif avec un lien vers cet article pour leur offrir un droit de réponse. Ils me trouveront peut-être un peu dure, mais cet article est avant tout une invitation à réagir... et rectifier le tir! Et s'ils veulent des conseils, je suis prête à leur en donner!

[11 juin 2007: la Camif a répondu: voir l'article du blog "la Camif et l'environnement - suite et fin?"] 

mardi, 29 mai 2007

Les vols de nuit plus nocifs pour le climat que ceux de jour

Au Royaume Uni, les vols de nuit (entre 18h et 6h du matin) ne représentent que 25% du trafic aérien total, mais ils contribuent de façon significative à l'effet de serre en étant à l’origine de 60 à 80% du forçage radiatif (*) dues aux traînées de condensation ! Autrement dit, les vols de nuit, représentant 1/4 des vols provoquent 3/4 des impacts aériens sur le climat. Ce constat est le résultat d'une étude menée par Nicola STUBER, météorologue à l'Université de Reading (Royaume Uni) et publiée en juin 2006.

Pour rappel, l'avion est 19 fois plus polluant que le train et les experts prévoient un doublement du trafic aérien d'ici 2020. Il triplera d'ici 2030 et... quadruplera en 2050. En d'autres termes, si l'avion est actuellement responsable d'environ 4-5% des émissions de gaz à effet de serre, ces chiffres vont augmenter considérablement dans les années à venir.

Cependant, tout dépendra de la programmation des vols. En effet, un avion engendre une trainée blanche résultant des gaz d'échappements très chauds contenant notamment de la vapeur d'eau et des impuretés se condensant au contact de l'air froid. Or, le jour, ces trainées bloquent une partie de la lumière du soleil, refroidissant les températures. Mais la nuit, ces mêmes trainées piègent les rayons infrarouges renvoyés par la Terre, un "mini" effet de serre participant au réchauffement climatique.

D'ailleurs, les scientifiques ont observé que sur une période de simplement trois mois, les vols entre décembre et février (22 % du trafic) représentent la moitié du réchauffement annuel induit par ce phénomène.

Conclusion, l'équipe recommande de revoir totalement la programmation des vols pour limiter l'impact des avions sur le réchauffement climatique. Quant à nous, voyageurs, limitons le recourt à l'avion en lui préférant le train pour les petites distances (les phases d'atterrisage et de décollage sont les plus polluantes: en kilométrage, un vol court est donc plus  polluant qu'un vol long). Et dorénavant, favorisons les vols de jour. Enfin, n'oublions pas qu'à défaut, il est possible de compenser ses émissions de carbone (rubrique "testez vous" - bilan carbone dans la colonne de droite).

(*) Forçage radiatif: changement dans l'équilibre entre le rayonnement solaire incident et le rayonnement infrarouge émis par la Terre. En l'absence de forçage radiatif, le rayonnement solaire arrivant sur la Terre continuerait d'être à peu près égal au rayonnement infrarouge provenant de la Terre. Un apport en gaz à effet de serre entraîne le piégeage d'une fraction plus importante de rayonnement infrarouge, laquelle est réfléchie vers la surface de la Terre, créant ainsi un réchauffement. C'est ce qu'on appelle un forçage radiatif positif parce que le rayonnement solaire incident excède alors le rayonnement infrarouge qui s'échappe de la Terre (source: Musée Canadien de la Nature) (haut de page).


Sources:

- "The importance of the diurnal and annual cycle of air traffic for contrail radiative forcing", journal Nature du 15 juin 2006 (441:p.864-7)
- "Des traînées aériennes qui réchauffent la planète", Figaro (15 juin 2006)
- "Future London: footprint of a generation", exposition qui s'est tenue à Londres en septembre 2006

jeudi, 24 mai 2007

Living school: la maternelle qui apprend à respecter l'environnement

L'environnement est un enjeu qui doit être placé au coeur de l'éducation et ce, dès le plus jeune âge. L'éducation nationale a fini par le comprendre d'où, depuis quelques années, des morceaux de programmes consacrés à l'environnement et distillés tout au long de la scolarité. Sauf qu'en pratique, c'est une catastrophe: les enseignants ne sont pas formés (seuls ceux qui sont déjà sensibles auront des cours dignes de ce nom) et l'environnement est approché de façon segmentée et rudimentaire (un coup en géo, un coup en bio, un coup en économie et aucun lien entre). 

Combien de parents sensibilisés à l'environnement désespèrent au vu des programmes? J'en sais quelque chose pour avoir été amenée à faire de l'éducation à l'environnement auprès de jeunes... A part réduire les consommations d'eau et éteindre l'électricité, leur apprentissage est limité et ils n'ont aucune compréhension globale des enjeux.

Consciente des lacunes actuelles des programmes, la Living School (à Paris) ouvre à la rentrée prochaine une première classe de maternelle (3-6 ans). Basée sur le principe que plaisir et joie sont les moteurs de l'apprentissage, l'objectif de cette école bilingue sera de concilier à la fois le bien-être, la responsabilisation de l'enfant et... ô miracle... une véritable éducation à l'environnement et au développement durable.  

En 2007-2008, la thématique principale sera l'arbre et la forêt, avec des sorties en forêt, la réalisation d'une pépinière, accompagnée d'une connaissance et du respect de l’environnement et du vivant, des gestes écologiques et la participation au programme "Des Enfants pour Changer le Monde" pour apprendre aux élèves à agir concrètement sur l’environnement ou le social. Les menus des repas seront également sélectionnés pour leur qualité et leur équilibre et les collations seront bio (heu... et les repas? Ce serait d'autant plus appréciable...).

Vous êtes intéressé? Rendez vous sur le site officiel de l'école... qui se garde bien de mentionner les coûts d'inscription. Mais la démarche mérite d'être mise en avant, en espérant qu'elle fera des émules.

Enfin, il suffit souvent d'un instituteur motivé pour qu'une classe puisse être tout autant sensibilisée (même si les cours ne sont pas en anglais!). Vous en connaissez? N'hésitez pas à leur témoigner votre reconnaissance dans vos commentaires! 

mardi, 22 mai 2007

Cette agriculture qui préfère l'alcool plutôt qu'éradiquer la faim dans le monde...

Si le tabac a de moins en moins bonne presse, je suis persuadée que nombre d'entre vous - pourtant sensibles à l'environnement - salivent encore au souvenir d'un bon petit bordeaux, bourgogne ou vieux cognac... Qui peut se vanter de n'avoir jamais bu un verre d'alcool ni fumé une cigarette (voire autre chose)? Voilà comment au moins 1.5% (sans doute plus) de la surface totale de terres agricoles dans le monde n'est pas utilisé à des fins alimentaires mais au plaisir des papilles.

Pourtant, difficile de trouver la moindre étude sur cet enjeu. Il est plus facile d'inciter les citoyens à limiter leur consommation de viande, pointant du doigt les hectares nécessaires à l'élevage et la pollution engendrée. Certes, c'est justifié (pensez aux terres cultivées consacrées uniquement à l'alimentation des animaux...). Mais cela faisait un moment que je cherchais à savoir quelle proportion de terres agricoles était condamnée à satisfaire un simple plaisir gustatif (et pulmonaire), plutôt que tâcher de limiter la faim dans le monde. 

La surface de terres arables et cultivées permanentes est estimée à 1540,6 milliards d'hectares dans le monde (sources FAO/Quid). D'après le Quid, 7,320 millions d'ha sont destinés à la culture du raisin pour le vin, 3,981 millions d'ha pour le tabac et 63 milliers pour le houblon (bière). Reste l'ensemble des spiritueux (ex. Whisky, Gin, Vodka, Rhum...) et les autres cultures non licites (marijuana, cocaïne, héroïne...) dont je n'ai pas trouvé de surfaces.

Cependant, le cabinet International Wine and Spirit Record (IWSR) a réalisé récemment une étude sur le marché mondial du vin, indiquant que la consommation mondiale de vins atteignait près de 22,8 milliards de litres en 2005 et celle des spiritueux, près de 19,6 milliards de litres.

En extrapolant le ratio surface cultivée/production en litre du vin pour fournir une (vague) approximation des surfaces cultivées consacrées aux spiritueux, on obtient environ 6 millions d'hectares pour ces derniers. Ajoutés aux cultures de tabac, de vin et de bière, on obtient donc un total de 1,15% de terres arables et cultivées "condamnées" au plaisir. Mais il faut ajouter les diverses drogues, les alcools locaux probablement non répertoriés sur le marché mondial. Je tablerais donc plus sur 1,5%... au minimum.

Certains me diront que ce n'est pas énorme... mais si vous déteniez 1% des bénéfices nets de Microsoft, vous ne diriez plus "bah, c'est rien...", du haut de vos 91 millions d'euros! 1%, à grande échelle, c'est important. De plus, l'étude du IWSR estime que jusqu’en 2010, la consommation de vin dans le monde devrait progresser de 1 % par an. Ce pourcentage de terres occupées risquent donc d'augmenter.

Enfin, cerise sur le gâteau, l'Inde est le 3ème pays producteur de tabac après la Chine et le Brésil, avec 438 milliers d'hectares destinés au tabac. Or, c'est bien connu, personne ne souffre de la faim en Inde...

Alors la prochaine fois que vous voudrez arroser un évènement, réfléchissez-y!

 

Sources:
- Agriculture - Comparaisons: Quid (citant les chiffres de la FAO)
- Statistical Yearbook 2005-2006, FAO
- Statistiques sur le vin, Quid
- Statistiques sur le tabac, Quid
- Statistiques sur la bière, Quid
- "Conjoncture internationale - La nouvelle embellie du vin", Agriculture Information (30 janvier 2007)

vendredi, 18 mai 2007

C'est nickel pour l'environnement?

Le nickel, nous en avons tous forcément chez nous. Il est présent dans les aciers inoxydables (ou inox) et sous forme d'alliage, utilisé dans les principaux secteurs suivant:

  • Industries chimiques
  • Industries alimentaires
  • Industries pharmaceutiques
  • Automobile
  • Industries papetières
  • Aéronautique civile, militaire et spatiale
  • Construction de fours spéciaux
  • Industries nucléaires et chimiques.

Il ne vous a pas échappé que la plupart des industries qui l'emploient fournissent des produits omniprésents dans notre quotidien: le papier sur lequel vous écrivez, l'auto ou le bus dans lequel vous roulez, votre alimentation, vos médicaments, vos cosmétiques... tout simplement parce qu'entre autre, la plupart des machines dans le monde comportent du nickel.

medium_nickel_caledonie.jpgSi l'Australie est le premier producteur de nickel au monde (19% de la production mondiale), la Nouvelle-Calédonie, "malgré" ses 9% mondiaux (ce qui en fait tout de même est un des principaux producteurs), possèderait le quart des réserves mondiales de minerai nickelifère latéritique. Il n'y a pas de quoi se réjouir pour cette collectivité française d'outre-mer, au vu des impacts environnementaux qu'ont les activités minières sur les terres: érosions, pompage de l'eau douce, destruction des massifs coralliens à proximité, destruction des paysages (dont des espèces encore quasiment, voire totalement inconnues)... ai-je besoin de poursuivre?

Dans ce cadre, le WWF lance un appel et propose 16 recommandations pour un minier respectueux des hommes et de l’environnement. En ligne de mire, la construction du gigantesque chantier Goro-Nickel menaçant le "Grand Lagon Sud", un des six sites naturels proposés à l’UNESCO.

Je vous invite donc à lire attentivement ces recommandations (accès au document en .pdf) pour mieux comprendre quels sont les enjeux qui, je le rappelle, touchent une partie de la France à l'autre bout du monde. Le nickel ronge littéralement la Calédonie, un petit coin de paradis (admirez pourquoi...) s'évaporant en poussière rouge vers l'océan.

Mais inutile de ruminer après les multinationales qui saccagent ce magnifique caillou(*)... ce n'est pas le nickel qu'elles exploitent avant tout, mais notre consumérisme aveugle.

(*) Surnom donné à la Nouvelle-Calédonie

Sources:
- "Le nickel : situation actuelle et perspectives du marché mondial", extrait de la revue ECOMINE, par N. Stolojan (BRGM, Mai 2003) sur le site du Ministère de l'Industrie
- Le Nickel - fiche descriptive: conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED)
- Crédit Photo: "Escale en Nouvelle-Calédonie", reportage de Thalassa (10 juin 2005)

lundi, 14 mai 2007

Alerte énergie sur les téléphones Nokia!

En décembre, dans l'article"Débranchez vos chargeurs", j'évoquais une étude de Nokia estimant que si 10% des abonnés débranchaient leur chargeur une fois la batterie rechargée, l'équivalent de la consommation annuelle d'électricité de 60.000 ménages européens serait économisé. C'est dire si 100% des abonnés en faisaient autant! En effet, Kirsi Sormunen, Vice-Président du département Environnement de Nokia indique que près des 2/3 de l'énergie consommée par un mobile est perdue lorsque celui-ci est débranché une fois les batteries pleines tandis que le chargeur reste connecté à une prise.

Fort de ce constat, Nokia est donc passé à l'étape suivante: tâcher de faire débrancher les chargeurs aussitôt les batteries rechargées. C'est chose faite! Il y a quelques jours, le constructeur a lancé les premiers téléphones portables dotés d'un système d'alerte incitant les utilisateurs à débrancher leurs chargeurs une fois la batterie pleine. Pour l'instant, les modèles concernés sont les Nokia 1200, 1208 et 1650, mais à terme, l'ensemble de la gamme devrait bénéficier de ce système.

De plus, à en croire la marque (je n'ai pas vérifié) ses chargeurs dernière génération sont particulièrement efficaces en matière d'économie d'énergie, respectant les standards les plus sévères de l'Union Européenne.

Cependant, la meilleure économie d'énergie reste encore de limiter l'utilisation de son portable (votre santé vous remerciera également) et de ne pas succomber à la mode des changements de mobile tous les 6 mois, juste parce que vous avez gagné plein de points... Vous éviterez ainsi de générer 75 kg de déchets. Car oui, construire et recycler un téléphone portable génère 75 kg de déchets (extraction des matériaux, énergie consommée pour la fabrication, plastique...).
 

Sources:
- "Nokia becomes the first phone maker to add energy saving alerts to mobiles", Site de Nokia (10 mai 2007)
- "La gestion des DEEE: guide pour les autorités locales et régionales", ACRR (2003)

mercredi, 09 mai 2007

Première traversée de l'Atlantique en bateau solaire: pari réussi!

Souvenez vous... depuis 5 mois, ce blog suivait la première traversée de l'Atlantique en bateau solaire à bord du Sun21 (voir l'article consacré avec le détail du parcours). Parti de Bâle (Suisse) le 15 novembre 2006, le bateau a réussi son pari, en atteignant hier les côtes New-Yorkaises, le mardi 8 mai, après près de 6 mois d'un long périple.

medium_sun21_bateau_solaire.jpgEvidemment, certains trouveront le voyage un peu longuet, mais regardez tout de même la taille du bateau (photo à gauche), ce petit catamaran a réalisé un formidable exploit!

Ce succès permettra de valoriser considérablement le travail de l'association Sun21 à l'origine du projet, dont les objectifs sont de promouvoir l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables.

Mais cette réussite démontre surtout la puissance de l'énergie solaire... et ouvre des perspectives considérables sur ses utilisations futures.

Tournant le dos au vent (enfin, presque... voir l'article sur les paquebots tirés par des voiles, les skysails), l'homme s'en est remis au pétrole pour traverser les océans. Ce temps serait-il à présent révolu? Quoi qu'il arrive, ceux qui ne prendront pas le train (le bateau?) en route risquent fort de couler dans les décennies qui viennent...

 

Sources:
- Site de la traversée du Sun21
- Site de l'association suisse Sun21
- Lire également l'article du blog "Bateau solaire par Solarlab"

lundi, 07 mai 2007

Prenez parti à "Partie prenante"!

Vous êtes peut-être sensibilisé à l'environnement (sinon, empressez vous de parcourir ce blog), mais votre entreprise l'est-elle? Or, vous avez beau vous escrimer à convaincre vos collègues, rien y fait... Voilà sans doute une solution pour entamer un dialogue et semer des graines de changement: le théâtre.

De plus en plus de pièces sont montées pour parler d'environnement et de développement durable. Souvent, elle s'adresse à un grand public, mais "Partie Prenante" a choisi de cibler les entreprises et le monde du travail.  

Créée en juin 2004 au Centre des Congrès d’Angers, cette pièce a été récompensée par le Label du développement durable décerné par le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable. L'idée est d'explorer toutes les questions que posent la responsabilité sociale et le développement durable en mettant en scène une chef d’entreprise, le maire de la commune, un expert développement durable et une journaliste. Confrontée aux besoins de s'implanter en Pologne pour rester concurrentielle, l'usine cherche des financements et lorgne sur les fonds d’investissement socialement responsable. Problème: ceux-ci obligent à la mise en place d'une politique de développement durable...

 


En une heure, de nombreuses problématiques liées au développement durable sont abordées. Le spectateur ne s'ennuit pas, l'humour est très présent et l'histoire offre un excellent démarrage aux débats qui suivent. Pourquoi ne pas contacter la troupe pour une représentation dans votre société? Vous pouvez également assister aux représentations les 2ème et 4ème lunds du mois au théâtre Clavel (à Paris, 3 rue Clavel, XIXème arrondissement).

Pour tout savoir sur "Partie Prenante", visitez le site officiel: www.asgconseil.fr/theatragogie/html/partiep.php

 

mercredi, 02 mai 2007

"Toxic Planet": une BD pour dépolluer nos méninges!

medium_toxic_planet_1.gifDepuis le temps où vous lisez ce blog, la toxicité de la planète vous est (malheureusement) familière. Mais connaissez vous "Toxic Planet"? Non? Voilà en deux leçons (le tome 2 vient de sortir) une bande-dessinée qui arrivera (si, si) à vous faire rire de la pollution. L'humour pour faire passer la pilule, rien de tel pour sensibiliser à l'environnement et ses enjeux...

Toxic Planet a été créé en 2005 par David RATTE, avec la publication en juin 2006 du premier tome intitulé "Milieu naturel" (couverture à gauche). Le 2ème, "Espèce menacée" est sorti le mois dernier (couverture à droite).

medium_toxic_planet_2.jpgRespirez un bon coup (idéalement au milieu des embouteillages pour vous mettre dans l'ambiance) et partez découvrir des histoires où se mêlent des personnages coiffés de masques à gaz évoluant dans une fumée verdâtre sur fond d'étalement urbain envahissant...

Et pour les plus impatients (et ceux qui douteraient du caractère amusant des catastrophes écologiques - je parle de la BD, bien sûr), quelques vignettes sont disponibles en prépublication sur le site officiel:

Tome 1: cliquez ici, puis sur la couverture du tome 1
Tome 2: cliquez ici directement.


Bonne lecture!