Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 28 septembre 2010

Une hirondelle sauvée!

En mars dernier, j'avais rédigé un article sur la nécessité de protéger les hirondelles de fenêtre dont les populations sont en déclin alarmant. Quel ne fut donc pas mon plaisir de recevoir la semaine dernière une petite vidéo d'une hirondelle sauvée par un couple de lecteurs de ce blog. Ils l'ont trouvée coincée dans la gouttière et l'ont alors nourrie pendant une quinzaine de jours avant de la libérer. Petit clin d'oeil:

 

 

Et comme on ne sait pas toujours comment réagir face à un animal blessé, voici quelques pistes pour vous aider à acquérir les bons réflexes:

 

Et n'hésitez pas à me faire part de vos témoignages!

jeudi, 24 juin 2010

L'éthique de la réforme des retraites

Je sors des sentiers battus aujourd'hui mais tant pis. J'ai envie de parler retraite... Pour ma part, à 34 ans, je sais pertinemment que réforme ou pas, s'arrêter de travailler à 62 ans tiendrait du miracle: études longues, en profession libérale... il est plus que probable que j'irai au moins jusqu'à 65 ans et nous sommes nombreux dans ce cas. Mais pour tous les autres abonné au 35h qui veulent partir à 60 ans, quelqu'un a-t-il seulement réalisé qu'il suffirait de travailler 1,75h de plus par semaine pendant les 40 ans de cotisation pour équivaloir à 2 ans de travail en sus, évitant ainsi de repousser l'âge de départ en retraite ?


Evidemment, tout le monde n'est pas à la même enseigne. Un ouvrier du BTP ou un manutentionnaire travaille à mon sens assez comme ça et en tant que chef d'entreprise, j'accepte pleinement de bosser quelques heures en plus pour maintenir ces gens à 35h. Mais pas question de cotiser un centime de plus pour le conducteur de RER B dont le temps de conduite réel est de 2h50 (véridique) et qui stoppe sa carrière à 53 ans en moyenne. C'est se moquer du peuple.

Lire la suite

mercredi, 09 juin 2010

Biodiversité, on est tous dans le même bateau

homme biodiversité.png

En cette année de la biodiversité, la Commission Européenne a lancé une campagne de sensibilisation pour nous rappeler à quel point nous sommes étroitement liés à celle-ci. Je vous propose de découvrir la vidéo qui introduit le site dédié:

 

 

Le site explique plus en détail comment des espèces menacées peuvent influencer sur notre qualité de vie. Le ton est donné et j'aimerais bien d'ailleurs que les politiques européennes s'inspirent du discours de la Grenouille rousse (voir la section "Rencontrez nos amis" après avoir cliqué sur "Que pouvons nous faire?"):

 

Salut, je suis une grenouille rousse (…). Je vis dans les prairies et les zones humides. Mais parce que vous, êtres humains, avez besoin de toujours plus d’espace pour vos maisons, vos routes et vos bâtiments, vous m’excluez du paysage. Et pas seulement moi, mais beaucoup d’autres espèces également. Nous comprenons que vous avez besoin d’un toit (…) mais on vous voit partout ! Et il y a les agriculteurs, dont certains vaporisent leurs cultures, à savoir votre alimentation, avec des produits dangereux pour éloigner les insectes. Mais je les aime moi ! Je me nourris de ces insectes ! Et ce poison finit dans le sol et l’eau de mes étangs favoris. Les végétaux qui maintiennent l’eau propre et qui fournissent de l’oxygène meurent aussi. Et puis, les poissons tombent malades, je tombe malade et les cigognes tombent malades à leur tour après avoir mangé l’un de mes semblables…

Ce que vous ne savez probablement pas, c’est que si les prairies et les zones humides disparaissent, les être humains en souffriront également. Notre habitat filtre et stocke l’eau, et vous protège des inondations. Détruisez-le et vous n’aurez plus assez d’eau potable. Les beaux paysages que vous admirez au cours de vos promenades des soirs d’été ne seront plus…

On est tous dans le même bateau.

 

Pour en savoir plus, visitez le site dédié:

www.onesttousdanslememebateau.eu

lundi, 31 mai 2010

Des hôtels qui recyclent leurs savons

Recyclage savon Clean the world.jpgJ’ai toujours été chiffonnée de constater le gâchis de savons dans les hôtels, allant parfois jusqu’à cacher le savon entamé pour qu’il ne soit pas jeté le jour suivant par le service de chambre et éviter ainsi d’en ouvrir un neuf…

 

Aussi suis-je ravie de découvrir qu’enfin, ces milliers de petits morceaux de savons commencent désormais à être recyclés, ainsi que les restes de shampoing et démêlant. En effet, l’ONG Clean the World qui a vu le jour en février 2009, les collecte pour faire de nouveaux savons et bouteilles qui sont distribués aux SDF et aux pays émergents. Le principe est simple: les morceaux de savons sont chauffés pour enlever les impuretés et moulés pour en faire de nouveaux, tout comme le shampoing et le démêlant.

 

A ce jour, environ 200 hôtels toute gamme confondue participent au travers de 25 Etats américains, incluant des chaînes prestigieuses comme le Sheraton, Embassy Suites et le Ritz-Carlton. Les hôtels payent environ 65 cents par mois et par chambre pour le service de collecte, une somme récupérée sur l’économie de sacs et déchets à évacuer – sans compter une meilleure image. Depuis le démarrage, l’ONG affirme avoir reconstitué près de 4 millions de savons et 90 tonnes de shampoing et démêlant, évitant ainsi près de 345 tonnes de déchets.

 

Ces chiffres donnent le vertige car cela représente une moyenne de près de 2 t de déchets par établissement. Si un tel dispositif s’appliquait à, ne serait-ce que 25% des 17.000 hôtels en France, près de 8500 t de déchets pourrait ainsi être évitées.

 

Pour en savoir plus, visitez le site de l’ONG : www.cleantheworld.org/

 

Sources :

- Hôtellerie de tourisme : établissements et chambres par catégorie, INSEE, données 2009
- "Why an Embassy Suites, Ritz-Carlton and a Quality Inn hotel save your left-over soap”, USA today (17 mai 2010)
- © Photo: Clean the World

 

mercredi, 19 mai 2010

Cette France archaïque qui refuse la VRAIE diversité

handicap travail.jpgPetit pause car j’ai pris quelques jours pour me ressourcer en Angleterre (j’y ai terminé mes études, ça laisse de merveilleux souvenirs et de très bons amis).

 

Ca n’a rien à voir avec l’environnement, mais je ne peux m’empêcher de partager avec vous un constat qui me frappe toujours plus d’année en année, depuis 10 ans que je fréquente assidument ce pays : c’est la diversité dans le monde professionnel. Pas celle dont on nous badine en France : tandis que nous en sommes encore à tergiverser sur la façon de mieux intégrer des noirs, des beurs et des handicapés (le reste, visiblement on s’en fout), les anglais ne s’arrêtent à aucune apparence, appréciant de toute évidence les gens pour leur valeur, leur personnalité et leurs compétences.

 

A tous les coins de rue, la diversité est flagrante :

Lire la suite

lundi, 03 mai 2010

Découvrez le projet canadien "L'écologie sonore" pour sensibiliser au bruit

Cliquez pour rêver à l'écoute d'un petit coin de nature et d'océan...

podcast

podcast

 

Quand avez-vous écouté le silence pour la dernière fois ? Ou profité du bruit de fond naturel où ne se mêlent que des gazouillis d’animaux, des clapotis de ruisseaux et des bruissements de feuilles chatouillées par le vent ?

 

Ecologie sonore est un documentaires web dont le but est d’aider à prendre conscience des nuisances sonores que nous subissons chaque jour en rappelant notre incapacité à soutenir le silence.

Lire la suite

lundi, 12 avril 2010

Ces anomalies climatiques locales qu'Allègre oublie

Extrait de ma chronique sur le site de l'Express...


dromadaire desert neige.jpgComment accepter que l'addition d'anomalies climatiques locales n'ait pas d'incidence à l'échelle mondiale? A l'heure où Allègre exaspère au plus haut point tout en restant choyé par les médias, il serait temps de se rappeler quelques évidences.

Observez comme il fait toujours plus chaud en ville, avec fréquemment des hausses de 3 à 5°C en milieu urbain, résultant notamment des bâtiments restituant la chaleur, de l'asphalte qui chauffe et la présence de pollutions altérant les échanges thermiques (pour faire simple). Or, plus de la moitié de la population mondiale vit en milieu urbanisé, un taux en constante augmentation. Ce phénomène de réchauffement local est donc amené à s'accentuer.


En parallèle, certaines industries émettent de nombreuses particules dont une partie sert de support à la condensation de fines gouttelettes d'eau dans l'atmosphère, favorisant l'apparition de nuages qui viennent alors déverser leur pluie au mauvais endroit.

Ces deux cas illustrent l'impact des activités humaines sur le climat local.

 

LIRE LA SUITE sur l'Express.fr