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lundi, 31 octobre 2005

Gaspillage de papier en entreprise

Certains lecteurs se souviendront de l’article de ce blog "Imprimer ses emails" incitant à l’adoption de certains réflexes avant toute impression papier (est-ce nécessaire d’imprimer, usage de papier brouillon, impression recto-verso, copier coller plusieurs mails sur 1 page…). Pour ceux qui aurait l’impression (pas de mauvais jeu de mot) que ces gestes ont un impact minimal, lisez plutôt les résultats du dernier sondage Ipsos/Lexmark (réalisé en avril 2005 auprès de 1000 entreprises européennes) sur le gaspillage de papier dans les entreprises :

Les entreprises françaises dépensent plus de 400 millions d’euros par an en impressions inutiles, soit l’un des taux les plus élevés des 5 pays testés (France, Angleterre, Italie, Allemagne et Espagne), correspondant à gâcher l’équivalent de près de 1,2 million d’arbres. Comme d’habitude, les entreprises allemandes sont les plus sensibilisées, car 6% seulement du papier imprimé demeure inexploité.

Cette étude révèle qu’en moyenne, une page sur six (16%) imprimée sur le lieu de travail n’est jamais utilisée : document modifié devenu inutile, page oubliée sur l’imprimante ou la photocopieuse, relance d’une impression quand la sortie tarde... 20% des employés français avouent imprimer la totalité des documents qu’ils reçoivent et plus d’un tiers (38%) admettent imprimer leurs e-mails dans l’unique but de les lire. Or, beaucoup de mails ne font que quelques lignes…

"Les coûts de production documentaire représentent entre 1 et 3% du chiffre d’affaires d’une entreprise [mais] rares sont les entreprises qui connaissent réellement le montant de leurs dépenses documentaires et encore moins de leurs impressions inutiles", précise Olivier Philippe, Directeur Marketing Support et Service de Lexmark France.

Pour toutes les entreprises qui souhaitent faire des économies (tout en agissant en faveur de l’environnement), vous savez ce qu’il vous reste à faire !

[MàJ 15 avril 2011: lien vers les résultats de l'enquête 2010]

vendredi, 28 octobre 2005

Animal sauvage blessé : gestes d’urgence

Il n’est pas rare de trouver un animal blessé, surtout dans la campagne. Rapaces, cervidés, passereaux… sauriez vous que faire si l’occasion se présente ? Sachez qu’il existe des centres de soins, réunis sous l’égide de l’Union Nationale des Centres de Sauvegarde de la faune sauvage. Je me permets donc de retranscrire les réflexes à avoir si vous vous retrouvez face à un animal blessé.

Tout d’abord, manipulez l’animal avec des gants ou en l’enveloppant dans un vêtement épais. Faites particulièrement attention aux serres, bec (échassiers), crocs, griffes, pattes et bois (cervidés), pour ne pas risquer de vous blesser.

Placez ensuite l’animal dans un carton avec du papier absorbant au fond et laissez-le au calme. Ne placez pas un oiseau sauvage dans une cage ou un clapier où il aggravera ses blessures et abîmera son plumage.

Prévenez rapidement le centre de Sauvegarde de la faune sauvage le plus proche (listes des centres) afin que l'animal soit soigné au plus vite. Au delà de deux jours sans soins, les chances de relâcher un oiseau victime d’une fracture sont quasiment nulles. Ne lui donnez rien à manger ni à boire sans avoir téléphoné au centre au préalable pour leur demander conseil. Tout comme les humains, prodiguer des soins soi-même sans connaissance peut laisser des séquelles. Néanmoins, voici les gestes essentiels à respecter pour les oiseaux :

- Si son aile est pendante, n’utilisez pas de sparadrap, immobilisez-la le long du corps avec du scotch, qui n’adhère pas aux plumes.
- Nettoyez la plaie avec du Mercryl uniquement.
- Ne le gavez jamais et ne le forcez pas à boire.
- Laissez à disposition des rapaces ou des mammifères carnivores, quelques dés de viande rouge crue.

ATTENTION

Les faons de chevreuil et les jeunes rapaces nocturnes ne sont presque jamais abandonnés. Pour les premiers, éloignez vous rapidement et tentez de percher les seconds hors de portée des prédateurs ou dans leur nid s’il est accessible.

Enfin, pour ceux qui aurait envie d’aller plus loin, un livre est paru en 2003 "Recueillir et soigner les petits animaux sauvages" (collec. Delachaux et Niestlé).

mercredi, 26 octobre 2005

Machine à laver: utilisation optimale

Lorsqu’il s’agit de machines à laver, l’adoption de quelques gestes simples vous permettra de mieux respecter l’environnement… sans nuire à la propreté de votre linge:

- Lavage à 40°C: vote linge sera tout aussi bien lavé à cette température qu’à 60°C. Pourtant, vous économiserez une énergie considérable (chauffer plusieurs litres d’eau à 60°C et plus consomme au miminum 10 fois plus d’énergie qu’à 40°C). Et ce ne sont pas les 60°C qui désinfecteront draps et serviettes notamment. Il faudrait pour cela laver à 70, 90, voire 100°C selon les “espèces” visées (bactéries, acariens, virus…). Je ne donne pas cher de la durée de vie de votre linge…

- Ne faites un lavage qu’avec un plein (tâchez d’éviter les tournées en programme demi-charge). Laver vos 5 paires de chaussettes consommera autant que votre tambour plein de linge… (mais sans le bourrer au maximum, laissez une petite marge de 5-10 cm, sinon votre linge sera mal lavé).

- Enfin, ne gâchez pas de lessive. Dépasser les doses indiquées ne lavera pas mieux votre linge!

Quant au choix de votre machine, choisissez des modèles de faible consommation (voir article "L’étiquette énergie")

mardi, 25 octobre 2005

Réduisons vite nos déchets, ça déborde !

medium_dechet_par_habitant.jpgNotre Ministère de l’Ecologie français (le Medd pour les intimes) vient de lancer officiellement une campagne d’information pour lutter contre les déchets. Rappelons que pas moins de 360 kg d’ordures ménagères sont produites par habitant et par an. Or, si 20% font l’objet d’un recyclage ou d’une revalorisation, 80% (= 290 kg) sont enfouis ou incinérés. Il faut donc réduire la production de déchets et développer le recyclage.

L’objectif du Ministère est de réduire la production d’ordures ménagères par habitant et par an à 250 kg d’ici 5 ans, et moins de 200 kg dans 10 ans. Vous avez dit réduire? Rien de plus facile ! En plus des pistes que ce blog vous a déjà fournies (voir notamment les rubriques Déchets, Emballage, Papier…), l’ADEME, qui participe pleinement à la campagne, nous rappelle quelques gestes essentiels. Voilà donc un petit mémo des gestes à adopter :

- Imprimez au bureau comme à la maison seulement si nécessaire, en recto verso et sur du papier recyclé (lire article "Imprimer ses emails"). Pour mémoire, un employé de bureau jette environ 80 kg de papier par an.

- Buvez plutôt l'eau du robinet, propre à la consommation dans la majeure partie du territoire (et merci les économies…).

- Evitez les produits à usage unique ou les doses/portions individuelles (ex. lingettes de ménage générant 3 à 6 fois plus de déchets pour un coup 15 fois supérieur au balai, voir article "Dosette ou lingette") et favorisez les produits au détail, en vrac ou les éco-recharges. Les emballages représentent 1/4 du poids de nos ordures ménagères et une grande partie du volume de nos poubelles.

- Consommez rapidement les produits dont la date de péremption est proche (en dehors des déchets engendrés, le gâchis généré pose un problème moral) et achetez la quantité juste de produits dont vous avez besoin.

- Préférez les sacs réutilisables pour faire vos courses (lire article "Equipez vous d’un sac réutilisable pour votre shopping"). Les sacs jetables représentent près de 70.000 tonnes de plastique par an et pourtant ils ne sont utilisés en moyenne que 20 minutes avant d'être jetés. Ils polluent la nature et tuent la faune marine (tortues de mer, dauphins et requins qui les confondent avec des méduses et les avalent).

- Collez l’autocollant "STOP PUB" sur votre boîte aux lettres (lire article "Refusez la publicité !"). Evitez ainsi 40 kg de prospectus par an. Si 5 % de la population appose cet autocollant et qu'il est respecté, ce sont plus de 40.000 tonnes de papier d’économisé chaque année (presque 5 fois le poids de la Tour Eiffel) !

- Economisez les piles, utilisez des piles rechargeables ou branchez vos petits appareils sur le secteur.

- Choisissez des produits avec les labels environnements. Plusieurs centaines de produits (cahiers scolaires, sacs poubelles, produits ménagers, filtres à café …) sont déjà référencées (voir la rubrique "Labels" de ce blog).

- Fabriquez votre compost, si vous avez un jardin. Vous obtiendrez un excellent terreau en réduisant vos déchets ménagers.

- Utilisez les collectes spéciales pour les produits dangereux et le gros équipement (Produits chimiques de bricolage ou d'entretien, piles, néons, TV, réfrigérateur…). 13 à 15kg d'équipements électriques ou électroniques sont jetés par habitant et par an, alors qu’ils contiennent souvent des produits nocifs (plomb, mercure…). Or, la majorité pourrait être réparée et/ou réutilisée. Pensez à les donner à des associations qui se chargeront de les remettre à neuf (Réseau des ressourceries / recyclerie, Emmaüs, Envie…).

Pour plus d’info, visitez le site officiel de la campagne. 

lundi, 24 octobre 2005

Qualité de l’air intérieur

Lorsque l’on parle de "pollution de l’air", la plupart d’entre nous pense immédiatement à la qualité de l’air… extérieur. Pourtant, l’air de nos maisons et bureaux peut s’avérer tout aussi polluant (voire plus) qu’à l’extérieur, pouvant engendrer à plus ou moins court terme des maux de tête, de la fatigue, une toux chronique, des allergies, etc. Or, nous passons souvent plus de temps dans des bâtiments que dehors. Les risques sont d’autant plus accrus que les locaux sont neufs.

Les sources de pollution sont diverses: matériaux de construction et de finition synthétiques (isolation, meubles, peintures, vernis…), utilisation de produits chimiques sous de multiples formes (pesticides, nettoyants ménagers, désinfectants, mais aussi cosmétiques, parfums – surtout les aérosols et autres diffuseurs), sans oublier les insectes, les moisissures et les champignons.

Beaucoup de produits d’usage courant emploient des substances chimiques qui n’ont pas été testées rigoureusement, leurs effets à plus ou moins long terme demeurant généralement totalement inconnus. Quant aux risques liés aux interactions entre plusieurs produits (mélanges liquides, solides ou gazeux), c’est le flou complet.

Pour limiter cette pollution intérieure, 4 actions sont possibles:

- Eliminez les sources de polluants: privilégiez des produits dits “verts” (optez pour des produits labellisés pour éviter de vous faire avoir par des appelations mensongères), choisissez des matériaux naturels (vêtements, solvants, fenêtres en bois ou en aluminium plutôt qu’en PVC, bois plein plutôt que contreplaqué…), évitez les désodorisants (préférez le bon vieux sachet de lavande), faites vérifier régulièrement vos cheminées et vos chaudières pour éviter les fuites, arrêtez de fumer (ou faites le à la fenêtre), faites le ménage très régulièrement (aspirez la poussière plutôt que de l’essuyer – pour éviter sa dispersion), demandez à des professionels d’éliminer la peinture au plomb des vieux bâtiments…

- Ventilez: cela évite l’accumulation de polluants dans la maison. Ouvrir des fenêtres en grand pendant 5mn est plus efficace que mettre l’espagnolette toute la journée. La ventilation est primordiale lors de travaux (pause de moquette, vitrification, peinture…) ou de traitement quelconque (bois, plantes, teinture…). Aérer régulièrement évite une humidité trop élevée (risques de moisissures, environnement humide et chaud plus accueillant pour les acariens). Attention cependant: ne gâchez pas de l’énergie en chauffant ou refroidissant à fond une pièce que vous êtes en train d’aérer… Aérez vers midi l’hiver quand l’ensoleillement est maximal et la nuit pendant l’été.

- Isolez les sources de pollution: des bois traités peuvent être recouverts d’un vernis ou d’une peinture non polluants, la porte du garage communiquant avec votre maison peut être encadrée de joints…

- Absorbez les polluants: disposez des plantes dans votre maison. Des plantes en bonne santé peuvent absorber une partir des composés organiques volatiles et autres polluants présents dans un bâtiment (évitez de mettre de grandes plantes dans les chambres à cause du dioxyde de carbone qu’elles rejètent). Au passage, utilisez au maximum des traitements non polluants (type savon, plantes aromatiques repoussant les insectes…) – sinon, traitez chimiquement les plantes dehors (produits très néfastes pour la santé).

vendredi, 21 octobre 2005

"La Répoubelle", un journal de quartier pour l’environnement

Habitant de Schiltigheim, dans le Bas-Rhin, Pierre Souchar en a eu assez de lire les journaux municipaux peu motivés par les problématiques environnementales tout en constatant une mise en place du tri sélectif dans la plus grande indifférence de ses voisins.

Loin de rester témoin passif, il eut alors l’idée de créer un journal pouvant servir de "lien social" entre voisins : "La Répoubelle", dont le 1er numéro est sorti en juin 2004. Pourquoi ce titre, mélange de République et de Poubelle ? Selon l’auteur, « si nous ne sommes pas contents de notre république, c'est aussi un peu à nous de nous bouger pour qu'elle ne devienne pas une poubelle, et [pas seulement] du point de vue des déchets matériels ». Le thème principal vise la problématique des déchets (tri sélectif, réduction des ordures, danger des produits toxiques…). La plupart des informations sont glanées sur le net puis approfondies, quand besoin il y a, par des spécialistes.

Grâce au concours "Coup de chapeau de Victor" organisé par le journal "les Dernières Nouvelles d'Alsace" et une entreprise d'assainissement récompensant une action pour l'environnement, Pierre Souchar a remporté un chèque de 1000 € et un petit coup de pub dans ledit journal.

10 numéros plus tard (environ 1 par mois), sans autre subvention ni publicité (le journal est gratuit), le nombre de lecteurs n’a cessé de croître : entre la diffusion du journal imprimé sur papier recyclé de porte à porte (déposé uniquement après accord du propriétaire) et une diffusion en ligne (200 personnes inscrites), La Répoubelle touche aujourd’hui plus de 500 lecteurs.

L’ambition de l’auteur? Apprendre à « mieux consommer pour moins polluer », mais aussi que «de nouvelles "Répoubelles" se créent un peu partout en France, dans le monde, dans la langue et le langage le plus proche des gens».

Habitants de quartiers, à vos plumes !

Consulter le site internet.

jeudi, 20 octobre 2005

Eteindre automatiquement la lumière et les appareils électriques en partant

medium_hotelcard_01.jpgPour pallier aux oublis de clients distraits, certains hôtels installent des boîtiers à l’entrée des chambres. En entrant, la carte magnétique ou la clef (ou son porte clef) doivent être insérées dans le module qui fonctionne comme un interrupteur. Aussitôt enclenché, les lumières et les appareils électriques (type télé, radio…) deviennent alors aptes à fonctionner. A l’inverse, lorsque le client quitte la chambre, étant obligé de reprendre sa clef, tout appareil électrique encore en marche s’éteint, le boîtier faisant office de coupe circuit.

medium_hotelcard_02.jpgCe système présente un double avantage : non seulement il permet à l’hôtel de faire des économies d’énergie (fini les lampes fonctionnant en l’absence du client pendant des heures), mais il garantit aussi une sécurité plus grande (moins de risque d’incendie du à des appareils fonctionnant sans surveillance).

Ainsi, par exemple dans les grandes villes japonaises, la plupart des hôtels et auberges sont munis d’interrupteurs de ce type. Mieux, au Canada, L'Office de l'efficacité énergétique de Ressources naturelles a créé un Programme d'encouragement pour les bâtiments commerciaux (PEBC) pour les inciter à concevoir et construire des installations et des bâtiments produisant des économies d'énergie récurrentes. Ce programme bénéficie d’un appui financier pouvant atteindre 60.000 $ CAN (42.700 €), basé sur les économies d'énergies du bâtiment. Or, parmi les nombreux critères exigés par la Liste de contrôle des exigences obligatoires du CMNÉB (Code Modèle National de l'Energie pour les Bâtiments) pour être éligible au programme, l’installation d’interrupteur dans l’entrée des chambres d'hôtel pour mettre hors circuit les appareils d'éclairage et les appareils reliés est obligatoire.

Les photos montrent l’interrupteur Hotelcard du fabriquant suisse Feller.

mercredi, 19 octobre 2005

Un site éducatif : L’Agence Européenne pour l’Environnement

En 2004, L’Agence Européenne pour l’Environnement a lancé une section "junior" à destination des 10-14 ans, proposant aux visiteurs de devenir des "éco-agents" représentés sous les traits de personnages de bande dessinée. Les jeunes agents se voient alors confier des missions dans différents domaines : produits chimiques, transports, eau, air et changement climatique.

Disponible dans toutes les langues officielles de l’Union Européenne, le site a déjà attiré plus de 60.000 visiteurs (Pour accéder au site de l'Agence Européenne, cliquez ici). Le jeu Honoloko a aussi été développé, une sorte de parcours où les bonnes réponses aux questions posées vous permettent de progresser. Divers thèmes environnementaux sont abordés dont les économies d’énergies, les dérives de la consommation, le gâchis d’eau…

Voilà 2 moyens extrêmement ludiques de découvrir les difficultés à surmonter pour préserver l’environnement. Ce sont aussi des approches pouvant être facilement mises en œuvre dans le cadre scolaire.

mardi, 18 octobre 2005

Rechargez vos batteries !

Nous utilisons de plus en plus d’appareils électroniques, nécessitant toujours plus de piles et autres batteries pour les faire fonctionner. Or, il existe des chargeurs pour nombre de types de piles (AAA, AA…) qui s’avèrent beaucoup plus écologiques (plus besoin d’acheter 36 piles, donc moins de recyclage de produits chimiques très polluants à prévoir) et donc, beaucoup plus économiques. Le prix des chargeurs (piles comprises) démarre à moins de 10€, la plupart avoisinent les 20-25 € pour des piles durant plus longtemps... En quelques rechargements, vous êtes déjà gagnant.

Et quand on sait qu’une pile peut être rechargée plusieurs centaines de fois… aucune hésitation possible.

Toutefois, si vous devez avoir recours à des piles jetables, n’oubliez surtout pas de les recycler. Tout vendeur de piles a l’obligation d’accepter de reprendre celles usagées. Cependant, les filières de recyclage ne sont pas encore tout à fait au point (l’incitation de l’Etat n’est pas suffisante), j’aurais donc tendance à vous encourager à déposer vos piles chez des grandes enseignes vendant de l’électronique plutôt que dans la petite boutique du coin qui n’a pas toujours les moyens suffisants pour adopter les mesures nécessaires.

jeudi, 06 octobre 2005

Enseigner l’environnement : ressources pour enseignants

L’éducation à l’environnement dès le plus jeune âge est essentiel pour faire évoluer les mentalités "en douceur".C’est le concept opposé à la répression – parfois la seule alternative pour des résultats à court terme, mais dont l’efficacité s’amenuise au cours du temps.

Un phénomène normal car pour "automatiser" des gestes, il faut apprendre tout en comprenant les tenants et les aboutissements, comme un instrument de musique. Obliger en punissant ne fait que braquer les esprits. Levez la sanction et tout le travail est à recommencer.

Malheureusement, l’éducation à l’environnement demeure encore honteusement absente des programmes scolaires en France. Seules quelques notions sont enseignées en Biologie et en Géographie, dont la qualité dépend massivement de la motivation des professeurs, leur formation en ce domaine étant d’autre part quasi-inexistante chez les jeunes profs (ne parlons même pas des plus âgés).

Alors, à tous les enseignants, vous avez le devoir de transmettre un savoir, l’environnement doit en faire partie, il en va du bien-être futur de notre humanité. Voici donc quelques sources pour vous aider : le site de La main à la pâte présentant une multitude d'activités à mettre en place dans diverses disciplines, le site de l’Unesco pour l’éducation et des ressources pour l’éducation à l’environnement présentées par l’Association Nature et Formation dans les Alpes Niçoises.