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vendredi, 13 juillet 2007

Du bambou dans un ordinateur!

Les produits électroniques (notamment, les ordinateurs et les téléphones portables) sont particulièrement néfastes pour l'écologie: bourrés d'électronique, de produits toxiques et de métaux lourds, gros générateurs de déchets, ils sont suivis de près par l'ONG Greenpeace qui incite les fabricants à une meilleure prise en compte de l'environnement (voir l'article du blog "Guide de l'électronique verte").

4978594c0c22dd3d79625979b77733d2.jpgDans cet esprit et pour limiter l'impact de ses ordinateurs, la société Asus vient de présenter EcoBook, un ordinateur portable plus écologique doté d'une coque en bambou, de matériaux plastiques intégralement recyclables et de revêtements cartonnés. Aucune peinture, spray ou galvanoplastie ne sont utilisés sur ses composants. Enfin, il semblerait qu'il soit facile de le démonter et de l'améliorer pour prolonger sa durée de vie (rappelons que la durée de vie moyenne d'un ordinateur portable est passée de 6 ans en 1997 à 2 ans en 2005...).

Bien qu'il ne s'agisse encore que d'un concept (dommage...), cela prouve néanmoins que la création d'un ordinateur aux impacts moindre sur l'environnement est aujourd'hui chose faisable. Et quand on fait un petit tour sur internet, les commentaires sont unanimes concernant son esthétisme. Messieurs mesdames d'Asus, faites preuve de courage et faites en sorte que le concept devienne réalité!

 

Sources:
- Suivi des fabricants électroniques - Greenpeace
- "Technology without costing the Earth", AsusTek Computer Inc. (27 juin 2007)
- "Asus bamboo EcoBook computer", Treehugger (13 mars 2007)

vendredi, 22 juin 2007

Des vacances écolos? (2/2)

Suite à l'article du blog paru lundi sur les séjours vacances en rapport direct avec l'écologie (voir "Des vacances écolos - 1ère partie"), il reste que, quelle que soit la destination de vos vacances, je vous invite à respecter quelques règles.

Respectez la nature qui vous environne:

  • Ne jetez pas vos détritus n'importe où: plastique, alu, mégots, cannette, verre... polluent les sols et peuvent mettre des centaines voire des milliers d'années à disparaître. Evitez également le sempiternel réflexe "oh mais c'est biodégradable" pour justifier l'abandon de vos peaux d'oranges, vos os de poulets et vos morceaux de sandwich. Non seulement la peau de certains végétaux peut contenir de nombreux pesticides qui ne sont en aucun cas un cadeau pour la nature, mais cette dernière n'est pas la seule à être potentiellement dérangée... les visiteurs humains passant après vous aussi... 
  • Au delà de l'aspect polluant, certains déchets représentent un danger immédiat: des mégots mettant le feu, des sacs plastiques tuant des animaux (tortues de mer étouffées confondant des sacs avec des méduses, oiseaux strangulés, petits animaux coincés...). Pas convaincu? Alors regardez ces petites vidéos (source: Now Look What You Did - Maintenant, regardez ce que vous avez fait...):
 

Attention aux souvenirs que vous achetez:

  • De nombreux produits vendus à l'étranger peuvent représenter un danger pour la faune et la flore: bois rares prélevés illégalement, animaux menacés braconnés... Au delà de votre achat incitant les populations locales à détruire leur environnement, vous risquez gros à la douane au retour de votre voyage... Consultez l'article "Dangereux souvenirs de voyage" qui vous donnera des pistes sur les achats à éviter selon les pays visités.

Attention à la nourriture consommée:

  • Suivant les pays, faites attention aux menus: il est facile de trouver de la baleine au Japon, de la chauve-souris (les "roussettes") sur certaines îles comme aux Seychelles, certains poissons dont les populations sont en déclin dramatique, voire extrêmement menacées (thon bleu, requin-taupe, poisson-scie...)... restez vigilants et informez vous avant votre départ.

Vérifiez la qualité des eaux de baignade:

  • Ne vous baignez pas n'importe où! Certaines eaux peuvent être très polluées. Or, si en Europe (par exemple), la qualité des eaux de baignade est surveillée (label Pavillon bleu, WISE: qualité des eaux de baignade...), ce n'est pas le cas partout. Des usines dans des pays où aucun contrôle n'est effectué peuvent parfaitement rejeter du mercure ou d'autres polluants très toxiques dans les cours d'eau. Demandez conseil auprès des habitants locaux, idéalement d'un médecin, qui peuvent avoir été les témoins d'intoxication. 

Limitez les impacts liés à vos transports:

  • Vous pouvez compenser les émissions de carbone générées par votre voyage(surtout si vous partez par avion) en investissant dans des projets liés à la protection de l'environnement. Il vous suffit de visiter les sites suivants:


Sources:
- "Commerce international : coup de projecteur sur 10 espèces menacées d’extinction", WWF (16 mai 2007)
- WISE: Water Information System for Europe: système d'information européen sur l'eau, mettant à disposition la qualité des eaux de baignade (cliquez sur la carte pour agrandir et voir le détail de chaque plage)

lundi, 18 juin 2007

Des vacances écolos? (1/2)

Voici venu le temps des vacances... Envie de nature, de tranquillité ou tout simplement envie d'apprendre à vos enfants à respecter la nature, à l'aimer? Pourquoi ne pas faire un stage ou un séjour en rapport direct avec l'écologie? Vous souhaitez vous initier à la construction écologique, apprendre à tresser du blé, à construire une barque, à cultiver des tomates sans avoir à les arroser? De nombreux organismes proposent des stages et des séjours écologiquement responsables. Voici quelques liens:

De nombreux séjours sont également organisés pour les jeunes avec, à la clé, la découverte de milieux naturels, des randonnées, des initiations à l'éthologie...

Cependant, si la notion d'écotourisme est de plus en plus présente, méfiez-vous des professionnels surfant sur cette vague. Vous imaginez bien que l'écotourisme vu au travers d'un voyage à l'autre bout du monde et les quantités de CO2 généré n'ont rien de très environnemental! Or, rares sont les agences de voyage prônant l'écotourisme et proposant de compenser le dioxyde de carbone engendré par votre voyage... Soyez donc vigilants. Mais, évidemment, si vous souhaitez réellement partir au loin, préférez une agence qui respectera une certaine éthique. Voici quelques pistes (non testée - à vos commentaires...):

La 2ème partie de l'article vous donne quelques conseils sur les comportements à adopter durant vos vacances (commerce de la faune et de la flore sauvage, compensations carbone...).

jeudi, 14 juin 2007

L'interrupteur de veille intégral

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A quoi peut donc bien servir ce gros bouton? Comme son symbole l'indique, cet interrupteur en forme de petite maison permet à son utilisateur d'éteindre toutes les veilles des appareils électroniques dans la maison qui n'ont pas un rôle essentiel: télé, hifi, lecteur DVD... en un seul clic. Exit la nécessité de penser à éteindre le lecteur DVD ne servant que le temps de votre soirée ou la chaine hifi qui vous réveille le matin! D'un seul coup d'interrupteur, vous éteignez l'ensemble des appareils connectés. Pratique avant de partir de chez vous, par exemple. Il suffit ensuite de réappuyer pour rallumer l'ensemble.

Cet interrupteur n'est qu'encore un projet (le "House-off" Switch) conçu par l'anglais Jack GODFREY-WOOD, étudiant en design, afin d'encourager des gestes plus respectueux de l'environnement. Personnellement, je verrais bien ce type d'interrupteurs dans les sociétés et les bureaux pour éteindre tous ces écrans, souris et autres imprimantes en veille la nuit et le week-end!

Une initiative à suivre... Et en attendant, éteignez vos veilles et économisez jusqu'à 10% sur votre facture d'électricité!

Site officiel: www.jackgodfreywood.co.uk/switch.htm 

lundi, 11 juin 2007

La Camif et l'environnement: suite et fin?

Il y a 2 semaines, dans l'article "L'environnement selon la Camif: vive le plastique à gogo!", je râlais après la Camif, très agacée d'avoir reçu un catalogue non demandé et suremballé de plastique. J'en ai profité pour interpeller la société avec l'espoir qu'elle mette un terme à ce gâchi d'emballage. Voici leur réponse, envoyée jeudi dernier (j'ai tronqué les noms):

 

Madame,

Nous avons lu avec beaucoup d'intérêt votre message et l'article sur votre blog.

Nous adressons systématiquement un catalogue à nos nouveaux clients, afin de leur faire découvrir la largeur de notre sélection et bénéficier d'un support papier pour les aider dans leur choix. Force est de constater que bon nombre de clients nous ont fait part de leur souhait d'avoir accès à nos offres sur papier, même s'ils sont des internautes avérés.

Lorsqu'il ne nous est pas possible de joindre le catalogue au colis, nous l'envoyons à part, directement de nos entrepôts, dans des enveloppes papier kraft (les films en plastique "légers" sont réservés aux envois en nombre). Cependant, il peut arriver qu'il y ait des ruptures de stock.

Dans votre cas, c'est par souci de vous faire parvenir le catalogue au plus vite que la personne chargée de l'envoi a utilisé des sacs emballage réservés normalement aux produits. Pour information, nous avons pendant longtemps utilisé des sacs en papier pour l'envoi de nos petits colis, mais pour des raisons de sécurité et de solidité, nous avons du changer notre pratique.

Votre remarque sur "la communication environnementale poussée à son paroxisme" nous semble injustifiée. De notre point de vue, la Camif est plutôt transparente dans sa communication sur ce qu'elle fait. Le sujet de l'environnement ne fait pas l'objet d'une politique de communication spécifique, traitée par des sociétés extérieures. Ce sont les équipes internes qui travaillent sur la mise en oeuvre de la démarche environnementale de la Camif, à tous les niveaux, et dans les différents secteurs d'activité.

Nous espérons avoir éclairci les points d'interrogation que vous soulevez. Nous respectons votre position et vous remercions de l'attention que vous porterez à la notre.

Bien cordialement,

Pour Isabelle C., responsable de la Communication Externe et Interne
Suzette S.


J'ai plusieurs remarques à faire:

Certes, la Camif a fait des efforts en matière d'environnement (voir un aperçu [MàJ 15/4/2011 le site n'existe plus]), je le reconnais. Mais envoyer plus d'un kilo de papier automatiquement au vu du nombre de clients ruine une bonne partie des efforts entrepris! Si des internautes souhaitent réellement recevoir un catalogue, qu'ils cochent la case correspondante. Ce ne doit pas être une option par défaut voire absente. Or, avec un miminum d'explications, la Camif a parfaitement la capacité de convaincre nombre de clients commandant habituellement en ligne d'abandonner le catalogue en expliquant, par exemple, le nombre d'arbres épargnés ou en acceptant de reverser en échange une somme à une association. Voilà ce que je qualifierais de politique environnementale réussie: limitation du nombre de catalogues et envoi des publicités par mail (évitant les dizaines de papiers envoyés chaque année).

Quant à l'envoi du catalogue dans 2 plastiques noirs épais, ce serait du à une rupture de stock de papier kraft: mais pourquoi 2 plastiques? Est-ce une coïncidence malencontreuse si un autre internaute a connu exactement la même chose (cf. commentaires à l'article du blog cité ci-dessus)? Se pourrait-il que les dépôts de la Camif soit (trop?) régulièrement en rupture de kraft?

Donc, même si la société va dans le bon sens, force est de constater que des erreurs de base sont commises, aux impacts environnementaux élevés. Or, il faut être cohérent: si on labellise des meubles issus de forêts gérées durablement (label FSC) et que, par derrière, on gâche des tonnes de papier - même recyclé (processus nécessitant encore beaucoup d'énergie), le bienfait de la politique environnementale chute!

Je pose donc la question à la Camif: dans le cadre de votre démarche en faveur de l'environnement, pourriez vous envisager:

  • L'adoption d'un système d'envoi de catalogue uniquement après demande du client 
  • L'envoi de publicités par mail après validation du client plutôt qu'au format papier
  • Le reversement d'une somme d'argent à une association en échange du choix du client de ne pas recevoir le catalogue papier

Je propose à la Camif de répondre directement dans les commentaires, tout comme les lecteurs désireux de formuler d'autres remarques ou suggestions.

jeudi, 31 mai 2007

L'environnement selon la Camif: vive le plastique à gogo!

J'ai récemment passé un commande sur la Camif, la seule à me proposer un meuble aux dimensions voulues... Quelle ne fut pas ma surprise quand, quelques jours plus tard, je reçois un paquet plastifié contenant... un gros catalogue papier de 1,135 kg jamais demandé (pourquoi gâcher du papier quand on peut accéder à l'ensemble du catalogue en ligne???).

Déjà assez énervée de se voir ainsi imposer ce pavé (avais-je omis de décocher la case fatale cochée par défaut "désirez vous le catalogue?"), je fus outrée par l'emballage:

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D'habitude, les catalogues sont envoyés emballés d'un fin film plastique de quelques grammes. Mais alors là!!!! Pas moins de DEUX sacs en plastique épais opaques (noirs à l'intérieur, blancs à l'extérieur) emballaient le catalogue. Poids total: 50 g.  

Imaginez. 100 commandes = 100 catalogues = 5 kg de plastique... J'ignore le nombre de catalogues envoyés aux clients, mais j'imagine que cela se compte en plusieurs dizaines de milliers, soit des centaines de kilos de plastique totalement inutiles puisque n'importe quel catalogue de ce genre peut être envoyé dans un simple film plastique de quelques grammes.

Cerise sur le gâteau, voilà un extrait de la politique environnementale de la Camif: "Depuis ses origines, la CAMIF intègre la dimension environnementale dans ses valeurs. (...) Elle agit avant tout au sein de ses sélections produits. (...) Elle est la seule entreprise en France à distribuer uniquement des produits économes en énergie (...). Dans ses catalogues le Label Planète permet de les repérer. (...) En interne, des mesures ont été mises en place pour la préservation de l'environnement et le recyclage".

Attention, la communication environnementale poussée à son paroxisme sans en appliquer le fondement même des principes a ses limites... Les consommateurs ne sont plus aussi dupes et quand un blog comme celui-ci se met à râler, des milliers de clients potentiels sont touchés... Et comme je compte sur mes lecteurs pour relayer le message...

Evidemment, si des groupes comme la Camif s'attachaient à s'entourer d'experts en développement durable dignes de ce nom, ces erreurs grossières n'existeraient pas. J'ignore comment la société procède mais bien souvent, les grands groupes commanditent des agences de com' n'y connaissant rien et des cabinets de management environnemental... (généralement après avoir muté un cadre en interne "Responsable Développement Durable").

Or, quand on voit les erreurs qu'ils laissent passer... entre l'image de marque de la Camif ainsi diffusée (= 2 gros sacs opaques) et le coût (50 g de plastique par catalogue au lieu de quelques grammes pèsent lourd sur la facture!!!), l'incompétence coûte cher... Voilà ce qui arrive quand on ne fait que du management environnemental pur et dur (qui repose largement sur le respect de normes: ISO, labels...) sans une solide compréhension des enjeux environnementaux, de leurs intéractions, des impacts potentiels et des coûts inhérents. Coup de gueule? Oui, parce que ce schéma se retrouve constamment et cela m'exaspère...

 

J'écris de ce pas à la Camif avec un lien vers cet article pour leur offrir un droit de réponse. Ils me trouveront peut-être un peu dure, mais cet article est avant tout une invitation à réagir... et rectifier le tir! Et s'ils veulent des conseils, je suis prête à leur en donner!

[11 juin 2007: la Camif a répondu: voir l'article du blog "la Camif et l'environnement - suite et fin?"] 

mardi, 29 mai 2007

Les vols de nuit plus nocifs pour le climat que ceux de jour

Au Royaume Uni, les vols de nuit (entre 18h et 6h du matin) ne représentent que 25% du trafic aérien total, mais ils contribuent de façon significative à l'effet de serre en étant à l’origine de 60 à 80% du forçage radiatif (*) dues aux traînées de condensation ! Autrement dit, les vols de nuit, représentant 1/4 des vols provoquent 3/4 des impacts aériens sur le climat. Ce constat est le résultat d'une étude menée par Nicola STUBER, météorologue à l'Université de Reading (Royaume Uni) et publiée en juin 2006.

Pour rappel, l'avion est 19 fois plus polluant que le train et les experts prévoient un doublement du trafic aérien d'ici 2020. Il triplera d'ici 2030 et... quadruplera en 2050. En d'autres termes, si l'avion est actuellement responsable d'environ 4-5% des émissions de gaz à effet de serre, ces chiffres vont augmenter considérablement dans les années à venir.

Cependant, tout dépendra de la programmation des vols. En effet, un avion engendre une trainée blanche résultant des gaz d'échappements très chauds contenant notamment de la vapeur d'eau et des impuretés se condensant au contact de l'air froid. Or, le jour, ces trainées bloquent une partie de la lumière du soleil, refroidissant les températures. Mais la nuit, ces mêmes trainées piègent les rayons infrarouges renvoyés par la Terre, un "mini" effet de serre participant au réchauffement climatique.

D'ailleurs, les scientifiques ont observé que sur une période de simplement trois mois, les vols entre décembre et février (22 % du trafic) représentent la moitié du réchauffement annuel induit par ce phénomène.

Conclusion, l'équipe recommande de revoir totalement la programmation des vols pour limiter l'impact des avions sur le réchauffement climatique. Quant à nous, voyageurs, limitons le recourt à l'avion en lui préférant le train pour les petites distances (les phases d'atterrisage et de décollage sont les plus polluantes: en kilométrage, un vol court est donc plus  polluant qu'un vol long). Et dorénavant, favorisons les vols de jour. Enfin, n'oublions pas qu'à défaut, il est possible de compenser ses émissions de carbone (rubrique "testez vous" - bilan carbone dans la colonne de droite).

(*) Forçage radiatif: changement dans l'équilibre entre le rayonnement solaire incident et le rayonnement infrarouge émis par la Terre. En l'absence de forçage radiatif, le rayonnement solaire arrivant sur la Terre continuerait d'être à peu près égal au rayonnement infrarouge provenant de la Terre. Un apport en gaz à effet de serre entraîne le piégeage d'une fraction plus importante de rayonnement infrarouge, laquelle est réfléchie vers la surface de la Terre, créant ainsi un réchauffement. C'est ce qu'on appelle un forçage radiatif positif parce que le rayonnement solaire incident excède alors le rayonnement infrarouge qui s'échappe de la Terre (source: Musée Canadien de la Nature) (haut de page).


Sources:

- "The importance of the diurnal and annual cycle of air traffic for contrail radiative forcing", journal Nature du 15 juin 2006 (441:p.864-7)
- "Des traînées aériennes qui réchauffent la planète", Figaro (15 juin 2006)
- "Future London: footprint of a generation", exposition qui s'est tenue à Londres en septembre 2006