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jeudi, 24 juin 2010

L'éthique de la réforme des retraites

Je sors des sentiers battus aujourd'hui mais tant pis. J'ai envie de parler retraite... Pour ma part, à 34 ans, je sais pertinemment que réforme ou pas, s'arrêter de travailler à 62 ans tiendrait du miracle: études longues, en profession libérale... il est plus que probable que j'irai au moins jusqu'à 65 ans et nous sommes nombreux dans ce cas. Mais pour tous les autres abonné au 35h qui veulent partir à 60 ans, quelqu'un a-t-il seulement réalisé qu'il suffirait de travailler 1,75h de plus par semaine pendant les 40 ans de cotisation pour équivaloir à 2 ans de travail en sus, évitant ainsi de repousser l'âge de départ en retraite ?


Evidemment, tout le monde n'est pas à la même enseigne. Un ouvrier du BTP ou un manutentionnaire travaille à mon sens assez comme ça et en tant que chef d'entreprise, j'accepte pleinement de bosser quelques heures en plus pour maintenir ces gens à 35h. Mais pas question de cotiser un centime de plus pour le conducteur de RER B dont le temps de conduite réel est de 2h50 (véridique) et qui stoppe sa carrière à 53 ans en moyenne. C'est se moquer du peuple.

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jeudi, 17 juin 2010

La baleine qui déTHONe

thon rouge massacre pêcheExtrait de ma chronique sur le site de l'Express...

 

L'équivalent de près de 80 baleines bleues ont été pêchées dans la Méditerranée cette année. En effet, 13.500 tonnes de thon, espèce désormais en voie d'extinction dans cette partie du monde, ont été capturées.


Qu'est-ce qui nous gêne le plus, finalement, dans le fait que les Japonais et les Norvégiens persistent à vouloir tuer les baleines? Est-ce la menace qui pèse sur l'espèce en voie de disparition? Les chants de l'animal nous envoûteraient-ils? Sommes-nous subjugués par ces immenses queues claquant la surface des océans au milieu des gerbes d'eau? A moins que ce ne soient les flots de sang des cétacés abattus giclant sur les bateaux qui nous révulsent?

 

Toujours est-il que beaucoup d'entre nous sommes scandalisés par le massacre des baleines et pour rien au monde, nous n'accepterions de goûter à leur chair. Mais je pourrais en dire autant des éléphants ou des tigres, victimes du braconnage, que nous dénonçons vivement.

 

Mais alors... que doit penser le Japonais, l'Indien ou le Kenyan du pêcheur européen (français en tête), qui fait un intense lobbying à Bruxelles pour augmenter ses quotas de thon rouge et poursuivre le massacre d'une espèce dont le statut est désormais plus fragile que celui de certaines baleines?

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Crédit photographique: Greenpeace

mercredi, 09 juin 2010

Biodiversité, on est tous dans le même bateau

homme biodiversité.png

En cette année de la biodiversité, la Commission Européenne a lancé une campagne de sensibilisation pour nous rappeler à quel point nous sommes étroitement liés à celle-ci. Je vous propose de découvrir la vidéo qui introduit le site dédié:

 

 

Le site explique plus en détail comment des espèces menacées peuvent influencer sur notre qualité de vie. Le ton est donné et j'aimerais bien d'ailleurs que les politiques européennes s'inspirent du discours de la Grenouille rousse (voir la section "Rencontrez nos amis" après avoir cliqué sur "Que pouvons nous faire?"):

 

Salut, je suis une grenouille rousse (…). Je vis dans les prairies et les zones humides. Mais parce que vous, êtres humains, avez besoin de toujours plus d’espace pour vos maisons, vos routes et vos bâtiments, vous m’excluez du paysage. Et pas seulement moi, mais beaucoup d’autres espèces également. Nous comprenons que vous avez besoin d’un toit (…) mais on vous voit partout ! Et il y a les agriculteurs, dont certains vaporisent leurs cultures, à savoir votre alimentation, avec des produits dangereux pour éloigner les insectes. Mais je les aime moi ! Je me nourris de ces insectes ! Et ce poison finit dans le sol et l’eau de mes étangs favoris. Les végétaux qui maintiennent l’eau propre et qui fournissent de l’oxygène meurent aussi. Et puis, les poissons tombent malades, je tombe malade et les cigognes tombent malades à leur tour après avoir mangé l’un de mes semblables…

Ce que vous ne savez probablement pas, c’est que si les prairies et les zones humides disparaissent, les être humains en souffriront également. Notre habitat filtre et stocke l’eau, et vous protège des inondations. Détruisez-le et vous n’aurez plus assez d’eau potable. Les beaux paysages que vous admirez au cours de vos promenades des soirs d’été ne seront plus…

On est tous dans le même bateau.

 

Pour en savoir plus, visitez le site dédié:

www.onesttousdanslememebateau.eu

mercredi, 19 mai 2010

Cette France archaïque qui refuse la VRAIE diversité

handicap travail.jpgPetit pause car j’ai pris quelques jours pour me ressourcer en Angleterre (j’y ai terminé mes études, ça laisse de merveilleux souvenirs et de très bons amis).

 

Ca n’a rien à voir avec l’environnement, mais je ne peux m’empêcher de partager avec vous un constat qui me frappe toujours plus d’année en année, depuis 10 ans que je fréquente assidument ce pays : c’est la diversité dans le monde professionnel. Pas celle dont on nous badine en France : tandis que nous en sommes encore à tergiverser sur la façon de mieux intégrer des noirs, des beurs et des handicapés (le reste, visiblement on s’en fout), les anglais ne s’arrêtent à aucune apparence, appréciant de toute évidence les gens pour leur valeur, leur personnalité et leurs compétences.

 

A tous les coins de rue, la diversité est flagrante :

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mercredi, 21 avril 2010

A la poubelle vos skis? Surtout pas!

location-skis.jpgQue la neige et le froid semblent loin maintenant! Mais c'est également la fin de la saison de ski. Bien qu'étant une activité peu respectueuse de l'environnement (destruction des habitats, pollutions liées aux canons à neige...), le secteur prend néanmoins petit à petit conscience des impacts environnementaux générés. Dernier effort en date: le recyclage des skis.

 

On ne dirait pas comme ça... mais un tiers des skis loués dans les magasins français sont renouvelés chaque année soit plus de... 1 500 tonnes de matériels jetés.

 

Conscient de ce gâchis qui partait tout droit à la poubelle, Tri-Vallées, une petite entreprise savoyarde s'est intéressé de prêt à ce potentiel et s'est décidée à recycler les skis.

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lundi, 12 avril 2010

Ces anomalies climatiques locales qu'Allègre oublie

Extrait de ma chronique sur le site de l'Express...


dromadaire desert neige.jpgComment accepter que l'addition d'anomalies climatiques locales n'ait pas d'incidence à l'échelle mondiale? A l'heure où Allègre exaspère au plus haut point tout en restant choyé par les médias, il serait temps de se rappeler quelques évidences.

Observez comme il fait toujours plus chaud en ville, avec fréquemment des hausses de 3 à 5°C en milieu urbain, résultant notamment des bâtiments restituant la chaleur, de l'asphalte qui chauffe et la présence de pollutions altérant les échanges thermiques (pour faire simple). Or, plus de la moitié de la population mondiale vit en milieu urbanisé, un taux en constante augmentation. Ce phénomène de réchauffement local est donc amené à s'accentuer.


En parallèle, certaines industries émettent de nombreuses particules dont une partie sert de support à la condensation de fines gouttelettes d'eau dans l'atmosphère, favorisant l'apparition de nuages qui viennent alors déverser leur pluie au mauvais endroit.

Ces deux cas illustrent l'impact des activités humaines sur le climat local.

 

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lundi, 22 mars 2010

Vers une mobilité alternative

renault_ZE.jpgLa mobilité "alternative" est sur toutes les bouches ou plutôt… les calandres. Nous sommes loin des années 90 où nos chers constructeurs français se moquaient des concepts électriques ou hybrides, préférant miser sur l’amélioration continue des moteurs. A présent, comme en témoigne le salon de Genève 2010, honte au constructeur qui n’a pas son modèle écolo. Même Ferrari y va de son hybride peinte en vert, qui permettra sans doute de couvrir les besoins électriques des phares et de l’autoradio (j’avoue, c’est méchant… les performances réelles n’ont pas été mesurées).

 

Derrière cette remarque au sarcasme assumé se cache un véritable enjeu : comment repenser la mobilité du futur et notamment, concevoir les transports particuliers en tenant compte des contraintes énergétiques à venir ?

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