jeudi, 31 mars 2016
Découvrez le "Wheela the Scootbike", la trottinette avec siège ultra légère
La créativité humaine a ceci de fascinant qu'elle arrive toujours à renouveler des concepts dont on pense avoir fait le tour. Je suis récemment tombé sur le "Wheela the Scootbike", une trottinette où vous pouvez rouler assis, ultra légère et pliable à souhait, que je trouve vraiment bien pensée.
Si le principe de trottinette avec siège n'a rien de nouveau (voir ici quelques exemples), jusqu'à présent (et sauf erreur de ma part), tous ces modèles étaient lourds et encombrants. Bref, oubliez l'idée de transporter votre trottinette sous le bras au boulot ou à la fac.
Rien de tout cela avec le Wheela. A 2,7kg (et même 2,5kg pour la version carbone), de la taille d'une trottinette classique une fois replié, autant dire qu'il peut être emmené partout. Cerise sur le gâteau, la jeune startup propose même une version électrique avec une vitesse de pointe à 15 km/h (pour une autonomie annoncée d'environ 40mn selon les conditions). Il faudra par contre que votre portefeuille soit plus généreux, puisqu'il vous en coûtera le double (530 € au lieu de 255 € pour l'entrée de gamme).
Découvrez-le en vidéo:
Bon, ok, c'est un peu plus cher qu'une trottinette classique, mais tellement plus confortable! Le Wheela est actuellement en prévente sur le site officiel: www.wheela-scootbike.com
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lundi, 16 février 2015
Parking vélo sécurisé: l'exemple de Tokyo
Quand je découvrais le Japon en 2005, il y avait déjà des parkings vélo sécurisés partout grâce à des systèmes de rails où vous glissiez votre bicyclette. Mais ça, c'était avant. Désormais, les Japonais ont l'ECO Cycle, des parkings vélo enterrés entièrement automatisés, qui peuvent contenir 204 vélos dans un cylindre de 11,5m de haut pour 8m de large, caché sous un module à peine plus grand qu'un abris bus:
Finis les vols! Fabriqué par la société japonaise Giken Ltd depuis 3 ans, le système a d'abord été testé à Tokyo avant d'être étendu désormais à tout le pays, fort de son succès. 8 secondes suffisent à déposer votre vélo et 13s à le récupérer, grâce à une puce scannée sur le cadre et un passe qui coûte environ 20 euros par mois. Je vous laisse apprécier la facilité d'utilisation:
Évidemment, la construction est un peu chère par unité, environ 1,3 million d'euros (prix datant de 2013, cela a pu baisser depuis). Mais un petit calcul montre qu'il suffit d'une moyenne d'environ 1800 abonnés par unité pour amortir un parking en 3 ans, auquel il faut ajouter les coûts de maintenance. Mais quand on sait qu'en Île-de-France, 650.000 trajets sont réalisés quotidiennement à vélo, cela donne une bonne idée du nombre d'usagers - l'opération s'avèrerait donc vite rentable.
Cerise sur le gâteau, l'approche construction a été considérablement simplifiée pour réduire les durées de chantier. 2 mois suffisent à installer une structure, avec un chantier d'une surface à peine plus grande que le diamètre du parking. Pour ceux que cela intéresse, tout est expliqué dans cette vidéo.
Quant à nous, en France, il faudra se contenter de Véligo, qui installe des cages à poules hideuses dans nos gares, sans doute imaginées par un fonctionnaire pressé de finir à 15h un vendredi (il y a un truc très sympa qui s'appelle "des designers", ce serait bien de s'en servir).
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Crédit photo: Caters News Agency, illustration: Giken Ltd.
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mercredi, 19 mars 2014
Pollution aux PM10: le trafic routier responsable... tout comme le trafic aérien
Voici l'évolution des concentration de PM10 (1) dans l'agglomération parisienne lors de l'épisode de pollution de ces derniers jours, responsables du pic observé. Comme l'Ile-de-France n'est guère concernée par les éruptions volcaniques, les déserts ou les incendies de forêt (principales sources de PM10 naturelles), les particules de notre agglomération sont d'origine anthropique. Mais qui sont les (vrais) responsables?
En France, les PM10 proviennent principalement à 31% de l'industrie (dont plus du tiers de la construction et du BTP), 30% du chauffage, 20% de l'agriculture et 15% du transport routier (2). Sauf que... ce sont des MOYENNES NATIONALES.
Un trafic routier en ligne de mire
C'est ainsi que l'Automobile Club nous prend pour des imbéciles en critiquant la circulation alternée, rappelant ce taux moyen des PM10 du transport routier (citant d'ailleurs 14% au lieu de 15%). Or, dans l'agglomération parisienne, le trafic routier représente 26% des émissions de PM10... un taux qui bondit à Paris où le trafic routier est responsable de 56% des PM10 (3).
Sans surprise, la mise en œuvre de zones à faibles émissions (ou LEZ, de l'anglais Low Emission Zones) dans plusieurs pays d'Europe (ex. péage urbain, circulation alternée...) a montré que même si les impacts sur la qualité de l’air ne sont pas identiques d’une LEZ à l'autre, la réduction en concentration de PM10 peut atteindre 10 %, avec une diminution du nombre de pics de pollution (jusqu’à 16 jours en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne) (4).
Et le trafic aérien?
Il reste pourtant un grand absent des médias ces derniers jours : l'aviation. Hormis le coup de gueule de quelques élus locaux (5), silence radio absolu sur la responsabilité du trafic aérien. Et bien sûr, aucune mesure de restriction. Or, observez l'évolution du pic de pollution en mars (ci-dessus) ainsi que celui de décembre 2013 (ci-dessous). Voyez comme les pics de pollution ont TOUJOURS démarré aux niveaux de Roissy et d'Orly... les zones aéroportuaires persistant à rester polluées quand le reste de l'IDF revient à des taux corrects.
De qui se moque-t-on??? Quelques 1350 atterrissages et décollages ont lieu quotidiennement à Roissy CDG et 685 pour Orly. Au regard des 15 millions de déplacements en voiture quotidiens en IDF, cela peut paraître peu (un avion pour 7500 voitures). Mais quand on sait que le réservoir d'un A380 contient 310.000 litres de kérosène (soit 7750 réservoirs de 40 litres), ça en dit long sur les impacts...
Les cartes sont pourtant claires. Les deux derniers épisodes de pollution montrent que toutes sources d'émission de PM10 confondues, les pics sont nés au niveau des aéroports.
Pourquoi un tel oubli?
La réponse est écrite en toutes lettres sur le site d'Airparif: "Par manque d’un marqueur spécifique du trafic aérien, les polluants relevés aux abords des plates-formes proviennent aussi bien du fonctionnement des aéroports (trafic aérien et routier, chauffage…) que du réseau routier et des activités de l’agglomération parisienne au sein de laquelle les aéroports sont imbriqués."
Je ne suis pas spécialiste, m'enfin coller des appareils de mesure aux bords des pistes, ça ne doit pas être si compliqué que ça... en pondérant par les mesures à proximité immédiate des bâtiments, on doit pouvoir avoir une donnée déjà significative (d'autres propositions, amis lecteurs?).
Limiter les PM10 du Grand Paris
Reste qu'à vouloir s'attaquer à la limitation des PM10, le choix est restreint: on peut inciter les franciliens à moins se chauffer (secteur le plus polluant avec le trafic routier), mais en plein hiver, c'est un peu utopique. Quant à l'été... Donc logiquement, le trafic routier est le coeur de cible, facile à diminuer par des mesures incitatives. La preuve, la circulation alternée mise en place il y a 2 jours a conduit à réduire de moitié le kilométrage de bouchon.
Au final, désolée pour l'Automobile Club et les franciliens grognons. La responsabilité du trafic routier est indéniable et le fait que les mesures de réduction visent ce secteur en priorité est logique. Certes, il y a des raisons légitimes d'utiliser un véhicule (usage pro, transport de matériel, etc.) et une stratégie gouvernementale en cas de pic doit être planifiée bien en amont pour tenir compte de certaines nécessités (ce n'est pas le cas aujourd'hui). Mais il faut aussi accepter de participer à un effort collectif pour lutter contre un problème, surtout quand il ne s'agit que de quelques jours par an.
Rappel sur les conséquences pour la santé
Les particules fines (notamment < 2,5 µm) sont particulièrement dangereuses pour la santé car elles pénètrent l'appareil respiratoire, en véhiculant des composés souvent toxiques, allergènes, mutagènes ou cancérigènes. Occasionnant des troubles respiratoires, elle s sont particulièrement impactantes sur les personnes les plus fragiles - à commencer par les enfants. Tandis que 31 % de la population de l’agglomération parisienne résident à moins de 75 m d’un axe à fort trafic routier, il est avéré que vivre à proximité de ces axes est responsable de 16 % des nouveaux cas d’asthme chez les enfants (0-17 ans) (6).
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Sources et notes
(1) Les PM10 sont de microscopiques particules en suspension dans l'air (de l'anglais PM : Particulate matter). Pour info, les principales particules prises en compte sont les PM10 (particules dont la taille est inférieure à 10 microns et PM2,5). Souvent, les PM2,5 sont considérées comme une sous-catégorie des PM10... mais ce n'est pas toujours le cas, ce qui conduit à des confusions dans les chiffres. Restez vigilants!
(2) Étude CITEPA d'avril 2013, données 2011
(3) Chiffres Airparif
(4) Revue Pollution atmosphérique. Climat, santé, société. N° spécial particules ; Novembre 2012 - APPA, p.214
(5) Didier Gonzales, maire UMP de Villeneuve-le-Roi et président de l’association des élus riverains d’Orly et Jean-Pierre Enjalbert, Maire de Saint-Prix et Conseiller général du Val d’Oise
(6) Revue Pollution atmosphérique. Climat, santé, société. N° spécial particules ; Novembre 2012 - APPA, p.51-52 - Impact de pollution calculé en se référant à une situation où les niveaux de PM10 auraient été ramenés à la valeur guide de l’OMS
Lire aussi "Atmosphère Capitale", (voir p.5 notamment) Brochure d'Airparif sur la pollution de l'agglomération parisienne
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jeudi, 12 septembre 2013
PlanetSolar, le plus grand bateau solaire visible à Paris!
Le MS Tûranor PlanetSolar est le plus grand bateau solaire du monde: 100 t, 23 m de large, 35 m de long et 512 m² de panneaux solaires lui ont permis de faire le tour du monde entre 2010 et 2012. Sous pavillon Suisse, soutenu par de multiples partenaires dont l'université de Genève, le PlanetSolar est reparti en 2013 pour mener une expédition scientifique dans l’Atlantique avec Gérard d'Aboville comme capitaine. Depuis mardi et jusqu'au dimanche 15 septembre, le bateau est amarré au quai André Citroën (en face du parc) où petits et grands peuvent l'admirer.
L'expédition scientifique
L'objectif de la campagne 2013 était d'étudier les aérosols dispersés par les embruns à l'interface océan/atmosphère le long du Gulf Stream, ce courant considéré comme le régulateur essentiel du climat européen et nord-américain, afin de mieux comprendre les processus climatiques et anticiper les changements. Ces aérosols sont des particules relâchées par les eaux, constituées de microorganismes marins, de sels et d'éventuels éléments chimiques. Les données ont été mesurées avec la Biobox, développée par le Groupe de physique appliquée de l’Université de Genève. L'intérêt d'un bateau solaire est évident car aucune pollution n'est émise qui pourrait biaiser les mesures.
Les premiers résultats de cette campagne devraient être diffusés vers la fin de l'année mais d'emblée, l'équipe scientifique a été surprise des quantités d'aérosols mesurées, bien supérieures aux prévisions. Cela pourrait leur conférer un rôle important (les particules peuvent, par exemple, être à l'origine de la formation de nuages) - sans que nous n'ayons cependant une idée des effets pour l'instant. Sans doute faudra-t-il alors en tenir compte dans les modélisations du climat et ses évolutions.
En savoir plus: www.planetsolar.org
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vendredi, 07 septembre 2012
Désobéissance civile: pourquoi je refuserai d'avoir un éthylotest
Je ne bois jamais avant de prendre un volant. En vérité, l'alcool, ce n'est pas mon truc. Personne ne m'a jamais vu bourrée, ni même pompette. Alors pourquoi diable m'obliger à avoir un éthylotest dans la voiture que je partage avec ma moitié, qui déteste l'alcool? Oui au triangle et au gilet fluo qui agissent directement sur notre sécurité. Mais un éthylotest pour quelqu'un qui ne boit jamais? Peut-on me dire à quel moment précis je suis en danger d'alcoolémie?
Or, les éthylotests chimiques ne sont pas fiables, ne résistent pas à plus de 40°C et se périment vite. Cerise sur le gâteau, ils polluent: le Chrome 6 contenu dans l'ensemble des éthylotests nécessaires pour répondre à la nouvelle loi les rendant obligatoire représentent 10 à 20% (suivant les sources) des rejets de chrome générés annuellement par l’industrie française. Cancérigène, cette substance risque d'être rapidement interdite par l'Union Européenne.
Donc mon éthylotest ne servira jamais. Multiplié par des milliers de voitures (et oui, c'est tabou, mais il existe pas mal de gens qui ne boivent pas d'alcool en France) plus tous les conducteurs qui se comportent en adultes responsables et ne boivent pas avant de prendre le volant, ça en fait du Chrome 6 inutile.
Cette loi me met en boule, d'autant qu'elle est entrée en vigueur à la suite d'un lobbying intensif de fabriquants d'éthylotest montés en association. Parce des imbéciles de conducteurs se comportent comme des ados, incapables de se responsabiliser, il faut que la nation toute entière s'abaisse à leur niveau en s'obligeant à des contraintes aussi inutiles que polluantes. D'autant que posséder un éthylotest n'a jamais empêché qui que se soit de conduire. Quand on a bu toute la soirée, pas besoin d'éthylotest. Il n'y a qu'à voir le monde sur les routes au nouvel an...
Voilà un magnifique exemple où, au lieu de responsabiliser les gens, on les infantilise. A quand le préservatif obligatoire dans le sac des collégiens (chaque année, près de 18.000 adolescentes tombent enceintes en France dont 8000 pratiquent une IVG)?
Pour information, plusieurs pétitions circulent sur internet pour exiger le retrait de cette loi. Je ne suis pas en mesure de vous conseiller un site plutôt qu'un autre et vous laisse seuls juges.
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Source:
- "Les 60 millions d'éthylotests et leur chrome cancérigène", Le Monde (14 août 2012)
- "Ethylotests : le risque de pollution surestimé", L'industrie.com (16 juil. 2012)
- "Ethylotests usagés : qu’en faire ?", Consomag (août 2012)
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mardi, 17 avril 2012
Gliss Speed, le kart nautique électrique: a testé.
Evidemment, quand je me suis retrouvée en tenue de ville à mettre le pied sur une embarcation de la taille d'un kart au bord du Canal de l'Ourcq aux portes de Paris, je faisais moins la maline... 1 mn plus tard, je m'éclatais à 25 km/h au fil de l'eau, sensation surréaliste au milieu des bureaux et immeubles environnants.
Voici donc le Gliss Speed, le 1er kart nautique électrique, conçue par Aqualeo, jeune pousse française basée en Mayenne. Né du constat qu'il n'y avait pas d'intermédiaire entre le pédalo et le jet-ski, le Gliss Speed se veut accessible à tous dès 8 ans et sans permis (poids passager max: 110 kg). S'adressant aux centres de loisirs nautiques, ce nouveau joujou 100% fun et ludique a de quoi susciter l'intérêt. Offrant 2 heures d’autonomie pour 2h de recharge (une batterie de 25 kg de la taille d'une valisette qui s'enlève en un rien de temps), il permet aux adeptes de vitesse de se faire plaisir de façon plus écolo: pas d'essence polluant l'eau et les environs et nettement moins bruyant que les 80 dB d'un jet-ski. En plus, à part la batterie venant de Chine, le Gliss Speed est 100% made in France (dont 50% des pièces fabriquées en Mayenne), ce qui limite considérablement les transports.
Voyez la vidéo ci-après pour une démonstration de l'engin.
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mardi, 20 mars 2012
Un livreur écolo Vert chez Vous?
Regardez ce petit vélo (triporteur) à assistance électrique car il est en passe d'investir Paris en allant et venant entre une péniche sur la Seine et les quartiers parisiens!
Vert Chez Vous est né fin 2011 de la fusion de deux transporteurs, pour développer une offre de distribution urbaine propre. A l'heure actuelle, l'entreprise livre l’agglomération parisienne depuis son entrepôt de 12.000m² à la Porte de Pantin grâce à des véhicules GNV en milieu périurbain et quelques triporteurs électriques sur Paris. Mais d'ici quelques semaines, une révolution s'annonce!
L’opérateur va mettre en oeuvre une flotte de 18 vélos qui vont distribuer pas moins de 2500 à 3000 colis par jour, avec pour plateforme logistique... une péniche qui va avancer au fur et à mesure de la journée sur la Seine, tel un entrepôt flottant. Voyez plutôt les slides suivantes décrivant le principe de fonctionnement:
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jeudi, 23 février 2012
Ensemble, on est plus fort: démonstration par les bus De Lijn
Je ne résiste pas à l'idée de partager avec vous la récente campagne publicitaire de la compagnie de bus belge De Lijn.
Traduction "It's smarter to travel in group. Take the bus": voyager en groupe, c'est plus malin. Prenez le bus.
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lundi, 20 février 2012
ENVIRODOC, la base de données d'outils pédagogiques pour animer des projets environnement
Les enseignants et les animateurs soucieux d'initier des projets environnement avec leurs élèves/jeunes ont désormais leur bible: le site www.EnviroDoc.org
EnviroDoc est une véritable mine d'or, issue d'une collaboration franco-belge entre l'association belge Réseau IDée (Information et Diffusion en éducation à l'environnement) et deux associations françaises du Nord-Pas de Calais : la MRES (Maison régionale de l'environnement et des solidarités de Lille) et Nord Nature-Chico Mendès, grâce au soutien financier de l'Union Européenne.
L'objectif est d'aider les animateurs et enseignants en constituant une base de données des meilleurs outils pédagogiques à disposition pour mettre en oeuvre des projets environnementaux. On y trouve donc des idées de films, d'expo, de mallettes pédagogiques, de livres, de jeux, de sites internet... avec les informations utiles (coût éventuel, nécessité ou non de s'inscrire, etc.). Le site propose :
- Une base de données franco-belge sur le web recensant à l'heure actuelle près de 5000 outils. Le moteur de recherche permet de classer les résultats par thématique, par tranche d'âge ciblée et par type de support (exposition, DVD, affiche, mallette pédagogique...)
- Deux pdf téléchargeables qui recencent les "28 outils pour se lancer" (pdf - 5,6 Mo, édition 2011) après une première édition en 2007 "50 outils pour se lancer" encore accessible (et d'actualité). Attention, cette 1ère édition est un pdf de 37,8 Mo: enregistrez directement le fichier plutôt que chercher à l'ouvrir (faire un clic droit sur le lien et sélectionner "enregistrer sous").
J'avais déjà présenté le Réseau IDée (voir sur le blog) dont j'apprécie beaucoup la qualité des actions menées mais là, le fruit de cette collaboration est bluffant et je vous invite vivement à le découvrir.
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mercredi, 05 octobre 2011
Romain a testé pour vous: la Smart Fortwo Electric Drive
Par mon blogueur invité, Romain Laventure, juriste en environnement
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J’ai testé pour vous la Smart Fortwo Electric Drive au mondial de l’auto de Francfort (IAA). Aux premiers abords - et après m’être une fois de plus demandé s’il ne s’agissait pas plus d’un gadget pour automobilistes pressés des grandes villes qu’une réelle voiture, j’ai très vite pris possession du système électrique. Très simple : on branche et on débranche, comme on le ferait avec un aspirateur. Pas d’erreur possible. Pour ceux qui ignorent le fonctionnement d’un aspirateur, c’est le même principe qu’avec votre perceuse.
Puis vient le temps de l’installation dans l’habitacle. L’espace est suffisant pour l’utilisation qu’on lui réclame. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une ultra-compacte citadine. Si la longueur en terme d’espace pour les jambes est confortable, je reste toujours surpris que la voiture s’arrête aux sièges conducteur et passager, tant l’habitude d’une banquette arrière reste ancrée en moi. Et c’est là que la surprise débute : après un ou deux freinages d’urgence non désirés, dès le démarrage, la prise en main est immédiate et totale : habitabilité, insertion aisée dans la circulation, je dois avouer que c’est un vrai plaisir.
Mais il y a bien entendu des points négatifs, la vie est ainsi faite…
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