lundi, 07 janvier 2008
Karton Design va faire un carton dans votre salon!
Sans doute avez vous déjà croisé un fauteuil ou quelques objets confectionnés en carton. Mais en découvrant la société hongroise Karton design, j'ai été totalement bluffée par la variété, le raffinement et la qualité des objets présentés, le tout en carton brut assemblé*, matière facilement recyclable et beaucoup moins toxique que les meubles en kit ou ceux en carton peints et vernis (évaporation de solvants, colles, peinture...). Ceci n'est pas un coup de pub, mais un véritable coup de coeur: loin des traditionnels fauteuils, la société fabrique en effet des étagères (dotées de tiroirs), des bureaux, des lampes et même des horloges. Jugez par vous même:
La cerise sur... le carton est que ces meubles s'avèrent très solides (les rayonnages peuvent supporter des rangées de livres sans problème). Bien sûr, la société vous dira qu'ils ont les mêmes dans leur bureau depuis des années... ce que j'aimerais bien vérifier! En attendant, un petit test dans les fauteuils prouve qu'ils peuvent facilement encaisser du poids (et les kilos superflus qui vont avec)!
Côté finance, là encore, surprise, les étagères ne coûtent pas plus chères que leurs homologues IKEA (c'est moins vrai pour les fauteuils, mais le travail n'est pas le même)... pour une durée de vie et une solidité certainement comparable! Reste qu'il n'y a pas de fournisseurs officiels en France et importer au cas par cas n'est pas une solution satisfaisante pour l'environnement car engendrant plus de transport.
Cependant, Karton design a cartonné (désolée...) au salon Pollutec à Paris fin novembre, très remarqué pour l'étendue de leur gamme: gageons que leurs produits devraient être rapidement accessibles en France. En attendant, je vous invite à faire un tour sur leur site: www.kartondesign.com
PS: Et si dans quelques temps, certains lecteurs parmis vous se mettent à distribuer ce produit après l'avoir découvert sur ce blog, cela me ferait très plaisir si vous m'envoyez un petit mail pour me tenir au courant!
* et non constitués de plaques de carton collées, ce qui fait appel à une autre technique de construction de meubles en bois et nécessite a fortiori plus de produits extérieurs (colle, vernis, peinture)
Autres sites de meubles en carton assemblé (pas de vernis ou peinture):
- Orika
- Return design
- Quart de Poil
- Alexis Tricoire
- Nicola Enrico Stäubli
- Pulpo
- Design boom
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jeudi, 27 décembre 2007
Quand un macaque demande l'addition...
Les macaques savent compter. Ce n'est pas un miracle de noël mais une réalité que viennent de démontrer Elizabeth Brannon, chercheur en sciences cognitives et son assistante, Jessica F. Cantlon.
L'expérience consistait à présenter aux singes deux ensembles de points sur un écran tactile durant une demi-seconde suivis par deux sommes (toujours sous forme de points) dont l'une juste et l'autre fausse. En touchant du doigt la bonne réponse, ils touchaient une récompense. Résultat, les macaques peuvent calculer la somme en une seconde, avec un taux de réussite tout juste inférieur à ceux des étudiants qui, eux, effectuaient mentalement l'addition. Les singes ont obtenu 76 % de réussite contre 94% pour les étudiants pour un temps de réflexion comparables avant de répondre.
Notez au passage que plus l'écart entre la bonne et la mauvaise réponse était faible et plus le temps de réflexion était important - chez les singes comme chez les étudiants.
De nombreuses espèces peuvent quantifier des groupes d’objets et déterminer quel est le plus grand - tant que la différence avec les autres groupes est significative. Vous même devinez quelle boîte à plus de chocolat au premier regard, non? Mais la capacité d'animaux à véritablement effectuer des opérations arithmétiques (nécessaire pour différencier 11 de 12 par exemple) restait une inconnue que les chercheurs ont voulu lever.
Or, cette expérience démontre que les humains ne sont pas les seuls à pouvoir résoudre des calculs "simples". Ainsi, Elizabeth Brannon affirme que « les performances mathématiques des adultes humains tiennent surtout à leur capacité de représenter des concepts numériques en utilisant des signes. Un singe est incapable de faire la différence entre 2000 et 2001 objets. Cependant, nos travaux ont montré que humains et singes peuvent manipuler mentalement des représentations de nombres pour générer des sommes approximatives de simples objets ».
Je me souviens encore avec nostalgie de ce fameux cours de philo (en 1994) où ma prof et moi avions débattu pendant une demi heure sur la notion d'outil - critère pris en compte en philosophie pour distinguer l'homme de l'animal. Elle s'évertuait à démontrer que l'outils résultant de la transformation d'un objet, était le propre de l'être humain. Evidemment, entre les cailloux cassés volontairement par des oiseaux pour servir d'objet tranchant ou les brindilles épluchées faisant office de paille aux chimpanzés, je n'étais absolument pas d'accord - mais impossible de lui faire entendre raison.
Or, récemment, j'ai eu l'agréable surprise de constater que des philosophes avaient remis en question cette notion d'outil, certains acceptant d'ailleurs qu'il n'est plus l'apanage de l'humain [si certains ont plus d'info sur ce débat, je suis preneuse].
Je souris maintenant. Des animaux qui se servent d'outil, savent compter... j'ai lu également que certains "langages" comme chez les baleines étaient sans doute beaucoup plus structurés qu'on ne le pensait... bref, voilà matière à réflexion sur la place de l'homme dans la nature... et si nous faisions preuve d'un peu plus d'humilité?
Sources:
- "Basic Math in Monkeys and College Students", E. Brannon, J. F. Cantlon in Plos Biology (18 déc 2007)
- "Les macaques savent faire des additions !", J. Etienne - Futura-Sciences (19 déc. 2007)
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lundi, 17 décembre 2007
Du poisson labellisé
Les ressources halieutiques (produits de la pêche) sont en déclin, près de 75 % étant pleinement exploitées, surexploitées ou carrément quasiment épuisées (source: FAO). Tandis que les ONG (suite à un rapport alarmant du WWF) exigeaient un moratoire ces pêches de thon rouge en méditerranée - espèce gravement menacée d'extinction, les pêcheurs (défendus par l'ICCAT, la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l'Atlantique) ont refusé, craignant de perdre de nombreux emplois. Peu importe si tout ce qu'ils risquent est de réitérer la douloureuse expérience de leurs homologues canadiens: quand en 1992 les stocks de cabillaud (ou morue) des côtes de Terre Neuve s'effondrèrent complètement, 30 000 pêcheurs ont perdu leur job. Malgré de lourds efforts pour reconstituer les stocks, le cabillaud n'est pas revenu.
Pour cette raison, le WWF lance une campagne "Pour une pêche durable", incitant les consommateurs à adopter ces quelques gestes, tout en choisissant les espèces consommées avec soin:
- Consommez modérément les produits de la mer
- Variez les plaisirs
- Préférez les produits de la mer issus de la pêche sélective et préservatrice de l'environnement. Posez des questions concernant les méthodes de pêche à votre poissonnier. Préférez la ligne ou le casier au chalut de fond
- Evitez les poissons pouvant provenir de pêche illégale ou portant préjudice aux populations des régions d'où ils proviennent (le thon rouge, la crevette de pêche tropicale ou la sole tropicale en font partie)
- Evitez d'acheter des poissons lors de leur période de reproduction (qui peuvent être capturés plus facilement, rendant leur survie problématique)
- N'achetez pas d'espèces en danger imminent d'extinction (thon rouge, cabillaud ou morue, espèces de grands fonds: empereur, sabre, grenadier, siki, saumonette)
Pour vous aider, un guide (en .pdf) est téléchargeable
J'ajouterai à leur liste quelques espèces additionnelles à éviter*
Poissons à éviter car :
Surexploités et classés en tant qu’espèces menacées d’extinction par l’UICN (liste rouge mondiale) :
- Mérou
- Eglefin (ou Haddock) (classé par le WWF comme à consommer avec modération)
- Marlin blanc
Surexploités et classés en tant qu’espèces « vulnérables » ou « en danger » par l’UICN :
- Morue (ou Cabillaud)
- Saumon du Pacifique (indiqué comme à privilégier par le WWF... là, je ne suis pas du tout d'accord, la plupart des espèces de Saumon du Pacifique étant en danger d'extinction).
Stocks surexploités :
- Carrelet (ou plie canadienne)
- Julienne (indiqué avec modération par le WWF)
- Roussette
- Lotte (indiqué avec modération par le WWF
- Esturgeon
Données insuffisantes (donc à éviter en attendant d’en savoir plus) :
- Moustelle blanche
Exploitation détruisant des habitats (ex. Coraux) ou d’autres espèces (ex. Dauphins)
- Grenadier
- Perche
- Sprat
Poissons à privilégier en dehors de période de reproduction (= date entre parenthèse) et taille minimum pour la consommation) :
- Tacaud (mars-avril, 20 cm)
- Dorade grise (éviter en avril-mai, 20 cm)
- Clams, Coques, Moules, Huîtres communes, Pétoncles, Coquilles Saint-Jacques
- Bigorneaux (janvier-avril)
- Lieu (40 cm)
- Seiche (indiqué avec modération par le WWF)
- Limande (avril-juin, 27 cm)
- Flet (février-mai, 30 cm)
- Grondin gris ou bleu (avril-fin été, 20 cm)
- Hareng (janvier-avril, 20 cm)
- Lieu jaune (50 cm)
- Maquereau (mai-juillet, 30 cm)
- Rouget (mai-juillet, 24 cm) (WWF: avec modération)
- Truite (octobre-janvier)
- Merlan (mars-avril, 30 cm) (WWF: avec modération)
Privilégiez, dès que vous le voyez, le label MSC (Marine Stewardship Council). Comme le FSC (bois labellisé), le MSC atteste d'une pêche plus respectueuse de l'environnement et de la biodiversité.
Encore trop rare, il prend petit à petit son essor et c'est le seul label digne de ce nom pour la certification de produits marins.
Je sais bien que toutes ces recommandations ne sont pas faciles à respecter. Mais en faisant simplement un effort de temps à autre (ex. choix des espèces, taille du poisson, provenance, label...), vous aurez d'emblée apporté votre pierre à l'édifice. C'est déjà pas mal.
* En ajoutant des données de l'UICN (listes rouges mondiales) plus complètes.
Sources:
- Ressources halieutiques, FAO (Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture)
- "Coup de grâce pour le thon rouge", WWF (19 nov. 2007)
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lundi, 10 décembre 2007
Des bactéries sous-marines à l'origine du réchauffement?
A l'heure où le GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) reconnait que l'essentiel de l'accroissement constaté de la température moyenne de la planète depuis le milieu du 20e siècle est "très vraisemblablement" dû à l'augmentation observée des gaz à effet de serre émis par l'homme (+de 90% de certitude contre 66% en 2001), une étude totalement à contresens suscite une énorme polémique. En effet, les recherches dirigées par Daniel Klein, de l’Université de l’Arizona, ont indiqué que le méthane émis par des bactéries sous-marines jusqu’ici indétectées serait responsable de la hausse des gaz à effet de serre des 140 dernières années, rendant insignifiant le rôle des émissions industrielles. Ces résultats balayent le concensus international sur la responsabilité des activités humaines dans le réchauffement climatique. L’étude a été publiée le 3 novembre 2007 dans le Journal of Geoclimatic Studies, édité par l’Université d’Okinawa, au Japon. L'article est disponible en .pdf à cette adresse.
Il va sans dire que les (rares) défenseurs de la théorie du réchauffement non imputable aux activités humaines (dont Claude Allègre est la figure de proue en France) se sont emparés de l'étude pour alimenter leurs (contre)-preuves. Ainsi, Rush Limbaugh, ex-politicien de droite et animateur ultra-conservateur d’une émission de radio très populaire a immédiatement relayé ces résultats, suivi par des centaines de stations à travers les États-Unis (soit quelques 20 millions d’auditeurs).
J'aurais pu sauter en l'air quand on a connaissance des milliers de publications qui soutiennent les conclusions du GIEC (contre une poignée pour la théorie inverse)! Mais en fait... il se trouve que le Journal of Geoclimatic Studies n’existe pas, tout comme les chercheurs qui ont signé l’article ou l’Université d’Okinawa.
Ce canular (car c'est bien de cela dont il s'agit) est l'initiative de David Thorpe, consultant en environnement et auteurs de nombreux articles et ouvrages dédiés. Après avoir créé un site web (qui ne fonctionne plus à présent) et rédigé un article en accès libre, l'objectif était de suivre l'évolution du "bouche à oreille" et la façon dont un article totalement faux pouvait être repris sur internet par des adeptes d'une théorie où les "preuves" sont extrêmement rares. Bien sûr, les "écolo" peuvent en faire de même. Sauf que les recherches soutenant les conclusions du GIEC sont tellement nombreuses, que s'appuyer sur une étude émanant d'un journal et de chercheurs inconnus ne risque qu'une diffusion très faible.
C'est ainsi qu'au delà des radios, l'article a été mentionné dans plusieurs magazines et des blogs, qui ont bien évidemment retiré leurs articles depuis. Ou comment manipuler les manipulateurs...
Certes, les résultats scientifiques ne doivent jamais être considérés comme totalement acquis, des découvertes peuvant les remettre en cause. Mais quand des milliers de chercheurs à travers le monde issus d'une multitude de disciplines (biologistes, climatologues, écologues, médecins...) arrivent aux mêmes conclusions d'une responsabilité indéniable de l'homme sur le climat, il arrive un moment où s'évertuer encore à démontrer le contraire devient irresponsable - surtout lorsque ces fragiles théories plébiscitent l'inaction dont les conséquences en cas d'erreur seront désastreuses.
Certains, comme Claude Allègre, osent encore affirmer que "si la température augmente de 1 ou 2 °C par siècle et que le niveau de la mer augmente de 25 centimètres, cela ne nous paraît pas catastrophique" (source: l'Express). Une citation dont j'aimerais qu'elle soit, elle aussi, un canular...
Sources:
- "Carbon dioxide production by benthic bacteria: the death of manmade global warming theory?", D.A. Klein, M.J. Gupta, P. Cooper, A.F Jansson (nov. 2007)
- "Le canular de l'année", Agence Science Presse (déc. 2007)
- The low carbon kid, blog de David Thorpe
- "Claude Allègre répond aux chercheurs", l'Express (5 oct. 2006)
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lundi, 03 décembre 2007
Ordinateur, modem, imprimante... EDF adore!
EDF doit jubiler. A l'heure où nous tâchons de réduire nos consommations énergétiques, nos ordinateurs, smartphones, jouets électroniques et autres équipements permettent de leur assurer un avenir radieux.
Selon un récent rapport du Centre Commun de Recherche (CCR ou JRC en anglais) de la Commission européenne, la consommation d'électricité dans le secteur résidentiel de l'UE-25 a augmenté de 10,8 % sur la période 1999-2004, annulant une bonne partie des efforts entrepris pour les réduire. Les autres secteurs (services et industries) sont également touchés.
Ne cherchons pas bien loin les causes: nous sommes de plus en plus entourés d'électronique: du réfrigérateur high tech aux jouets animés, des ordinateurs surpuissants pour faire du traitement de texte au mobile 3G qui ne sert qu'à appeler... ces équipements ont envahi nos vies et sont bien souvent présents en plusieurs exemplaires au sein des ménages.
Pourtant, malgré la multiplicité des équipements, beaucoup de gestes pourrait être adoptés qui réduiraient considérablement la facture: choix d'équipements à faible consommation, bannissement des veilles (qui consomment parfois presque autant que l'appareil allumé)...
Prenons l'exemple des ordinateurs. Une équipe du CNRS a réalisé une étude en 2004 sur les sources d'économie d'énergie à l'université de Grenoble. Cliquez sur la vignette pour voir le récapitulatif des principaux résultats:
Le simple fait de mettre en veille 1300 ordinateurs économise 7111 euros et près de 88 MWh! C'est l'équivalent des consommations énergétiques totales (chauffage + eau chaude + électricité) de 5 ménages français en 1 an! Cela vous semble dérisoire? Il y a 12 millions d'internautes en France et certainement autant d'ordinateurs... faites le calcul! Pour ceux qui ont la flemme:(7111/1300)x12 millions= € 65,64 millions
Voici quelques règles pour optimiser votre ordinateur et minimiser sa consommation énergétique:
- Réglez le mode de consommation d'énergie. Allez dans votre panneau de configuration et cliquez sur "options d'alimentation" puis sur l'onglet "mode de gestion de l'alimentation". Vous accédez à un menu du même nom vous permettant de sélectionner le mode "gestion d'alimentation minimale". Il s'agit de mettre rapidement en veille votre ordinateur, puis en veille prolongée en cas d'inactivité suivie d'un arrêt des disques durs.
- Evitez les grands écrans (>17 pouces): En augmentant la taille, vous augmentez les consommations, sachant que l'écran est la principale source énergivore (lire l'article du blog "Faites plaisir à EDF, achetez un grand écran plat!")
- Eteignez tout ce qui n'est pas utile: l'écran quand l'ordinateur est éteint, l'imprimante, le modem (les box sont très énergivores: voir le comparatif), les hauts-parleurs... mieux, débranchez les (ou utilisez une prise multiple avec interrupteur).
- Limitez les programmes au démarrage de Windows (ex. skype, acrobat reader...), alors que vous ne les utilisez pas systématiquement. Or, ils consomment la ressource machine, donc de l'énergie (cela se sent d'autant plus sur des portables). Pour contrôler les programmes qui se lancent au démarrage, allez dans "Démarrer" puis "Executer". Entrez la commande "msconfig" et sélectionnez l'onglet "Démarrage". Décochez les programmes inutiles. Attention! vous touchez à votre système, en cas de doute, ne déchochez rien. Mais vous verrez que certain nom sont évidents (ex. skype).
- Limitez les effets visuels (ombres sous les menus, animations de la souris...) car ils consomment de l'énergie. Pour les désactiver, cliquez simultanément sur la touche "Windows" et "Pause" pour ouvrir le gestionnaire des "Propriétés système". Sur l'onglet "avancé", cliquez sur "paramètres" puis sur "performances" et cochez "Ajuster afin d'obtenir les meilleures performances".
- Signalons enfin l'existence de 2 petits programmes très légers gèrant les consommations de votre ordinateur: "CO2 saver", petit widget s'affichant sur votre bureau et "Local cooling" aux mêmes fonctions. Je ne les ai pas testés, mais pour les moins motivés, ils présentent l'avantage de montrer les économies réalisées.
Un peu perdu? Vous trouverez plus d'explications avec des captures d'écrans sur ces deux sites:
- "10 conseils pour économiser sa batterie de PC portable" sur l'Internaute
- "Réduire la consommation électrique de son ordinateur" sur PC Astuces
Sources:
- "Electricity consumption and efficiency trends in the enlarged European Union" (doc .pdf), JCR, Institut for Environment and Sustainability (2007)
- "Projet Université Européenne - chiffrage de quelques actions de réduction des consommations d’énergie et d’émissions de CO2" (doc .pdf), O. Blanchard et S. Parodi - CNRS (sept. 2004)
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jeudi, 29 novembre 2007
Des écogestes en podcast
Une fois n'est pas coutume, plutôt qu'un article à lire, je vous propose des petits clips audio à écouter. En effet, le collectif Energ'éthique vient de créer un site, "Mes écogestes", qui rassemblent une série de 50 éco-gestes, en format audio. Ils sont répartis en 5 thématiques : Eau, Energie, Transports, Déchets et Eco consommation.
Ils peuvent être écoutés en ligne, mais le collectif les mettent à disposition gratuitement aux webradios et radios associatives sur simple demande.
Pour info, Energ'éthique est un collectif départemental de la Vienne pour le développement des énergies renouvelables et l’économie d’énergie.
Sites officiels: www.mes-ecogestes.org et www.energethique.org
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mercredi, 21 novembre 2007
Des cosmétiques toxiques pour votre corps
Vous avez peut-être récemment entendu parler des traces de plomb retrouvées dans des rouges à lèvres de grandes marques comme l'Oréal ou Christian Dior (lire l'article de Métro du 15 oct. 2007). L'information avait été révélée par "The Campaign for safe cosmetics", un collectif américain de défense des consommateurs avec, en ligne de mire, la notation de 0 (bon) à 10 (médiocre) de la toxicité de l'ensemble des cosmétiques.
Tout l'intérêt réside dans le fait que ces notations sont disponibles en ligne, leur base de données comportant des dizaines de milliers de produits. La recherche peut se faire par produit, par ingrédient ou même par marque. Bien qu'il s'agisse de cosmétiques disponibles sur le marché américain, beaucoup se retrouvent en Europe. Et même si votre marque n'est pas dans la base, vous pouvez vous-même estimer la dangerosité du produit dont vous aspergez votre corps grâce à la recherche par ingrédient. Cliquez sur le logo pour accéder au site:
Bien que le site soit en anglais, la toxicité est décrite suivant un ensemble de mots clés facilement compréhensibles (risque de cancer, troubles de la reproduction, perturbation endocrinienne...).
Signalons enfin que le collectif a rédigé une charte où les sociétés signataires s'engagent à ne plus utiliser de produits chimiques dont les effets nocifs ont été avérés (produits cancérigènes, mutagènes ou susceptibles de provoquer des malformations à la naissance). Les noms des signataires sont régulièrement mis à jour (accès direct). A noter... Estee Lauder, L'Oreal, Revlon, Proctor & Gamble et Unilever ont refusé de la signer à ce jour.
Cette démarche est assez semblable à la campagne Vigitox initiée par Greenpeace (lire l'article du blog "Enduisez-vous de produits toxiques... c'est pour votre bien-être!"). Hormis le fait qu'elle note non seulement les cosmétiques, mais aussi les lessives, les jouets, les peintures... la différence réside avant tout dans les critères retenus. Tandis que The Campaign for safe cosmetics met l'accent sur les ingrédients, suivant une notation sur dix niveaux, Greenpeace n'a qu'une notation sur 3 niveaux, incluant dans ses paramètres le refus éventuel d'une marque à communiquer.
Certes, toxicité et silence font souvent bon ménage, mais cette confusion rend les résultats de Greenpeace nettement moins transparents. Enfin, la base n'est pas suffisamment mis à jour et l'absence de certaines gammes de cosmétiques font cruellement défaut (ex. soins des cheveux où pratiquement aucun gel, spray ou fixateur ne sont listés...). Reste que c'est un bon moyen de vérifier que certains produits ont des résultats médiocres quel que soit le système de notation... comme l'Oréal (et non, ce n'est pas de l'acharnement).
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