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dimanche, 16 octobre 2011

Sous les pavés, un gisement... 1ère mine urbaine à La Défense

environnement, déchets, entreprises, matériaux

Ca pourrait être une blague et pourtant... la SEMU (Société d'Exploitation des Mines Urbaines) s'est implantée il y a quelques jours au coeur de la Défense, le quartier d'affaire parisien. Société spécialisée dans l’exploitation des ressources stratégiques urbaines, il semblerait qu'elle ait obtenue les autorisations pour un petit forage au milieu du parvis

 

En effet, le site de Defacto – EPGD (Etablissement Public de Gestion du quartier d’affaires de La Défense) précise que le gisement visé devrait s’avérer riche en "nouvelles ressources stratégiques pour l’industrie de haute technologie". Difficile d'imaginer de quoi il s'agit quand on connait la constitution calcaire du bassin parisien... Ceci dit, des compagnies américaines se sont déjà alliées pour exploiter des gisements non conventionnels de pétrole (voir l'article du Figaro). Ce ne serait donc pas une première...

 

Pour en savoir plus, je vous invite à revenir dès demain sur le blog car une réunion publique d’information doit se tenir lundi 17 octobre à partir de 12h30. Je ne manquerai donc pas de vous tenir au courant!

lundi, 11 avril 2011

Nos déchets de vacanciers

environnement,développement durable,tourisme,déchetsAvec l'arrivée des beaux jours ensoleillés, les préparatifs des vacances d'été battent leur plein. Je pourrais toujours vous dire "mon dieu! Au nom de votre sacro-saint bilan carbone, ne prenez pas l'avion!", ce serait plutôt hypocrite au vu des images de rêve filmées par Nicolas Hulot et Yann Arthus Bertrand ou les vacances de noces de Cécile Duflot aux Maldives.

 

Les Maldives. Parlons-en. L'explosion des complexes hoteliers (occupant la moitié des 200 îles habitées de l'archipel) a obligé à gérer subitement des tonnes d'ordures. Fautes de recyclage et d'incinérateurs adaptés, les 330 tonnes de déchets quotidien sont pour la plupart entassés sur des îles bien cachées des yeux des touristes. Plutôt qu'un long discours, je vous laisse découvrir le documentaire de France 5 (clic sur l'image).

 

Doit-on alors s'interdire d'aller au Maldives?

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lundi, 09 novembre 2009

Ces médicaments payés par le contribuable qu'on jette...

Extrait de ma chronique sur le site de l'Express...

gachis medicament"Les antibiotiques, c'est pas automatique"... mais "jeter des médicaments, c'est fréquent" résume tristement le fonctionnement de la Sécurité sociale. Pendant que nos gouvernements se lamentent sur la dette de la Sécu (20 milliards en 2009, 30 milliards annoncé pour 2010 –soit un doublement du déficit entre 2004 et 2008), il n'y a guère qu'en France où personne n'a pensé à tout simplement commencer par stopper le gâchis de médicaments.

LIRE LA SUITE sur l'Express.fr

 

Je vous invite également à lire l'article de ce blog "Ce déficit de la Sécu qui pourrait être évité en grande partie", qui propose une série de mesures pour réduire la dette de la sécurité sociale.

lundi, 15 juin 2009

Ce déficit de la Sécu qui pourrait être évité en grande partie

medicament sante secuUn trou de 20,1 milliards d’euros en 2009, soit 2,5 fois plus que prévu (8,6 milliards) : la crise peut elle vraiment justifier une explosion de plus de 11 milliards d’euros ?

 

Non, 60.000 chômeurs concernés (sur les 2,5 millions au total) n’équivalent pas à 183.000 euros de pertes additionnelles chacun!!! De qui se moque-t-on ? Qu’on le veuille ou non, il y a forcément accroissement des dépenses et la preuve flagrante que les réformes récentes étaient aussi stupides qu’elles ne s’attaquaient pas aux problèmes de fond. Lesquels ?

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lundi, 13 octobre 2008

Publicité: quels sont vos droits? Comment s'en débarrasser?

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Si les publicités font partie intégrante de notre paysage visuel, nous tolérons de moins en moins son intrusion chez nous: boîte aux lettres, mails, fax... Rien que pour les boîtes aux lettres, elles représentent environ 35 kg de papier par an et par foyer (prospectus,  journaux gratuits non sollicités...), dont 64% proviennent des grandes surfaces (18% de journaux gratuits d'annonces et 14% du commerce local). Ces kilos de papier sont bien inutiles pour la plupart et, même recyclés, ils restent une nuisance pour l'environnement: gâchis d'énergie pour la production et l'impression de papier, transport, colorants toxiques... sachant que souvent, ces papiers sont glacés, avec de larges aplats de couleur rendant le recyclage plus polluant que du papier "ordinaire".

S'il est difficile d'empêcher à titre individuel une publicité sur un gros panneau publicitaire ou dans une station de métro, il existe néanmoins une panoplie d'actions possibles pour lutter contre cette pollution chez vous.

Pour vous aider à mieux connaître vos droits et vos moyens d'action, la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) vient de publier un guide "La pub si je veux!" librement téléchargeable: accès direct au document (pdf de 1,97 Mo). Vous y trouverez des informations sur:

  • Vos droits
  • Comment éviter de recevoir des publicités
  • La prospection commerciale (par mail, fax et automate d'appel)
  • Quand saisir la CNIL
  • ... et, très utile, des modèles de lettres pour faire valoir vos droits

Je ne vous cacherai pas que c'est parfois un peu fastidieux, mais j'ai pu moi-même constater par exemple qu'en me désabonnant régulièrement de newsletters (=lettre d'information) arrivées intempestivement, j'ai considérablement réduit ces mails non sollicités. Attention cependant, évitez de répondre aux spams "bizarres" souvent en anglais, mal rédigés et sans queue ni tête (ex. pub sur le viagra, jeux d'argent, médicaments, pubs à caractère sexuel... pour les plus fréquents). Ce ne sont pas des "vrais" mails commerciaux mais des arnaques qui peuvent cacher des virus ou chercher à vérifier que votre mail fonctionne (donc, en y répondant, vous confirmez!). Dans le doute, contentez vous d'effacer le mail plutôt que cliquer sur "désabonnez vous" (normalement écrit en fin de mail à but commercial).

Concernant les boîtes aux lettres, vous pouvez imprimer le logo ci-dessus:

  • faites un clic droit sur l'image puis sélectionnez "enregistrer l'image sous"
  • Vous pouvez alors l'ouvrir dans un logiciel (visionneuse de photo, graphisme, insertion de l'image dans un document word...) et l'imprimer (optez pour une petite page A5 amplement suffisante... ne prenez pas une grande page ou imprimez plusieurs logo dessus et donnez les à vos voisins).
  • Un petit bout de scotch transparent dessus permettra de le coller aisément.

J'ai pu vérifier que la présence de l'autocollant limitait souvent le nombre de prospectus reçus, même si ce n'est pas valable partout: cela vaut le coup d'essayer!

Sources:
- Présentation de stop pub sur le site de l'Ademe

mardi, 15 janvier 2008

Papercalculator: Un simulateur pour gérer ses consommations de papier

En tant qu'entreprise, collectivité, établissement scolaire... vous êtes amenés à consommer beaucoup de papier. Pour rappel, les entreprises françaises dépensent plus de 400 millions d’euros par an en impressions inutiles (= 1,2 million d’arbres), une tonne de papier représentant 1 à 2 tonnes de bois et nécessitant entre 5 et 15 m3 d’eau et quelques 80 kg de chlore gazeuxpour blanchir le papier. Cela fait de l’industrie papetière une des plus polluantes. 

Ce blog a déjà décrit les éléments à intégrer pour entreprendre une démarche éco-responsable des entreprises pour le papier (lire l'article consacré). Mais pour vous simplifier la tâche, l'Environmental Defense Fund", fonds américain pour la défense de l'environnement vient de lancer un "calculateur de papier" ou paper calculator permettant de réaliser une analyse de cycle de vie des papiers utilisés (*).

Certes, l'outil est en anglais mais reste sans équivalent en français et un petit dico devrait permettre de l'exploiter pleinement. Grâce à lui, toutes les grandes structures amenées à consommer de larges quantités de papier vont pouvoir facilement mesurer les impacts environnementaux des différents types de papier utilisés et effectuer des comparaisons avec d'autres types disponibles.

Vous sélectionnez votre papier parmi une liste (13 choix, du papier blanchi au papier glacé), les quantités consommées par an (pensez à sélectionner l'unité "metric tons") et le taux contenu de papier recyclé. Voilà pour la base. Mais vous pouvez également fournir plus de détails (cliquez sur "edit advanced paper details"): types et sources de la pâte, technique de blanchiment, origine du papier recyclé... si toutefois ces données vous sont accessibles.

paper calculatorLes résultats s'affichent ensuite sous la forme d'un rapport téléchargeable (format excel ou pdf) où l'utilisateur peut effectuer des comparaisons avec les autres types de papier pour répondre au mieux à ses besoins tout en diminuant les impacts environnementaux.

Vous obtiendrez même le nombre d'arbres que votre consommation représente, l'énergie utilisée (en équivalent consommation de ménage par an), le CO2 émis ainsi que les quantités d'eaux usées et de déchets produits. Vous n'aurez plus d'excuse pour gâcher du papier!

Il ne reste plus qu'à trouver une âme charitable pour traduire le calculateur...   

Site officiel: www.papercalculator.org 


(*) L'analyse du cycle de vie (ACV ou LCA en anglais) est une méthode d'évaluation environnementale qui permet de quantifier les impacts d'un produit (qu'il s'agisse d'un bien, d'un service voire d'un procédé) sur l'ensemble de son cycle de vie, depuis l'extraction des matières premières qui le composent jusqu'à son élimination en fin de vie, en passant par les phases de distribution et d'utilisation (source: Ademe).

Pour aller plus loin:
Lire l'article du blog "Démarche éco-responsable des entreprises pour le papier" (mars 2006)

jeudi, 31 mai 2007

L'environnement selon la Camif: vive le plastique à gogo!

J'ai récemment passé un commande sur la Camif, la seule à me proposer un meuble aux dimensions voulues... Quelle ne fut pas ma surprise quand, quelques jours plus tard, je reçois un paquet plastifié contenant... un gros catalogue papier de 1,135 kg jamais demandé (pourquoi gâcher du papier quand on peut accéder à l'ensemble du catalogue en ligne???).

Déjà assez énervée de se voir ainsi imposer ce pavé (avais-je omis de décocher la case fatale cochée par défaut "désirez vous le catalogue?"), je fus outrée par l'emballage:

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D'habitude, les catalogues sont envoyés emballés d'un fin film plastique de quelques grammes. Mais alors là!!!! Pas moins de DEUX sacs en plastique épais opaques (noirs à l'intérieur, blancs à l'extérieur) emballaient le catalogue. Poids total: 50 g.  

Imaginez. 100 commandes = 100 catalogues = 5 kg de plastique... J'ignore le nombre de catalogues envoyés aux clients, mais j'imagine que cela se compte en plusieurs dizaines de milliers, soit des centaines de kilos de plastique totalement inutiles puisque n'importe quel catalogue de ce genre peut être envoyé dans un simple film plastique de quelques grammes.

Cerise sur le gâteau, voilà un extrait de la politique environnementale de la Camif: "Depuis ses origines, la CAMIF intègre la dimension environnementale dans ses valeurs. (...) Elle agit avant tout au sein de ses sélections produits. (...) Elle est la seule entreprise en France à distribuer uniquement des produits économes en énergie (...). Dans ses catalogues le Label Planète permet de les repérer. (...) En interne, des mesures ont été mises en place pour la préservation de l'environnement et le recyclage".

Attention, la communication environnementale poussée à son paroxisme sans en appliquer le fondement même des principes a ses limites... Les consommateurs ne sont plus aussi dupes et quand un blog comme celui-ci se met à râler, des milliers de clients potentiels sont touchés... Et comme je compte sur mes lecteurs pour relayer le message...

Evidemment, si des groupes comme la Camif s'attachaient à s'entourer d'experts en développement durable dignes de ce nom, ces erreurs grossières n'existeraient pas. J'ignore comment la société procède mais bien souvent, les grands groupes commanditent des agences de com' n'y connaissant rien et des cabinets de management environnemental... (généralement après avoir muté un cadre en interne "Responsable Développement Durable").

Or, quand on voit les erreurs qu'ils laissent passer... entre l'image de marque de la Camif ainsi diffusée (= 2 gros sacs opaques) et le coût (50 g de plastique par catalogue au lieu de quelques grammes pèsent lourd sur la facture!!!), l'incompétence coûte cher... Voilà ce qui arrive quand on ne fait que du management environnemental pur et dur (qui repose largement sur le respect de normes: ISO, labels...) sans une solide compréhension des enjeux environnementaux, de leurs intéractions, des impacts potentiels et des coûts inhérents. Coup de gueule? Oui, parce que ce schéma se retrouve constamment et cela m'exaspère...

 

J'écris de ce pas à la Camif avec un lien vers cet article pour leur offrir un droit de réponse. Ils me trouveront peut-être un peu dure, mais cet article est avant tout une invitation à réagir... et rectifier le tir! Et s'ils veulent des conseils, je suis prête à leur en donner!

[11 juin 2007: la Camif a répondu: voir l'article du blog "la Camif et l'environnement - suite et fin?"] 

dimanche, 01 avril 2007

Tri sélectif: va falloir faire plus d'effort!

Au début de l'année, le MEDD (Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable) publiait les résultats du pourcentage de déchets triés par ménage. En constante progression, c'est l'action en faveur de l'environnement qui a connu la plus grande réussite en France. L’étude (conduite par Ifop) a indiqué que 87 % des français déclarent faire preuve de vigilance pour réduire leurs déchets en les triant.

Fort de ce résultat encourageant, le Ministère a donc décidé d'aller plus loin dans sa politique de recyclage des déchets. Après le retraitement des papiers, cartons, plastiques, aluminium, verre (généralement dans 2 bacs différents) - le reste des déchets partant dans une troisième poubelle, il est prévu à présent d'ajouter:

  • Un bac à compost pour les déchets organiques
  • Un bac réservé exclusivement aux déchets plastiques (qui ne seront plus mélangés au carton pour accroître le rendement de tri)
  • Un bac pour les déchets liés aux activités de soin (pansements, seringue, médicaments périmés ou usagés...)

A compter du 22 avril (le jour de la "Journée de la Terre"), il deviendra obligatoire pour toutes les collectivités de mettre ce plan en application d'ici la fin de l'année 2007. Vous aurez donc dorénavant à choisir entre 6 poubelles. Mais rassurez vous! Un nouveau type de poubelle à double tiroirs permettra de superposer le bac plastique et le bac papier pour gagner de la place. Quant à la poubelle "soin", ce ne sera qu'une petite boîte plastique hermétique (type boîte jaune des hôpitaux) qui ne demande qu'un tout petit espace. Reste le bac à compost qui est le plus problématique, notamment dans les grandes villes. A priori, tout laisse à penser que celles-ci bénéficieront d'un sursis (fin 2008?).

Enfin une bonne nouvelle! Et tant pis pour ceux qui râlent (et oui, il leur faudra 1,2 seconde de plus pour réfléchir au bon bac pour jeter ses déchets... dur...).

Voir l'annonce officielle du MEDD.

[ajout du 2 avril 2011: pour ceux qui n'auraient pas cliqué sur le lien ci-dessus, cet article est un poisson d'avril, même si j'aimerais bien que ce ne soit pas le cas!]

Sources:
- "Les déchets en France: chiffres clés", Ademe (décembre 2006)
- Communiqué du Ministère (avec les résultats de l'étude Ifop)

vendredi, 16 mars 2007

3,3 millions de tonnes de nourriture par an à la poubelle…

L’Agence gouvernementale Britannique WRAP (Waste & Resources Action Programme – Programme d’Action Déchets & Resources) vient de publier aujourd’hui les résultats de son enquête indiquant que le Royaume Uni jette 6,7 millions de tonnes de nourriture chaque année, soit un tiers de celle achetée (et sans doute, autant en France...). La moitié (soit 3,3 millions de tonnes) est de la nourriture "consommable" (du moins, l’était). Le reste comprend les épluchures, les os et autres déchets alimentaires.

Ces 3,3 millions de tonnes (55 kg par anglais et par an) de nourriture consommable représentent plus de 25% des dépenses (sans doute a-t-on plus tendance à jeter des légumes pourris que de la viande, plus chère). Pourtant, 1/5 ème des émissions de carbone proviennent de la production, de la transformation, du transport et de la conservation des aliments. A cela s’ajoute le fait que la plupart de ces aliments partent dans les décharges et se transforment en gaz à effet de serre, alors qu'une bonne partie pourrait être compostée (voir article du blog sur le compost).

Comment éviter ce gâchis ?

  • Vérifiez régulièrement le contenu de votre frigo (maintenu à bonne température) et de vos placards (surtout avant de faire vos courses)
  • N’achetez pas en trop grosses quantités (à quoi bon acheter un produit moins cher au kilo car vendu en gros si vous n’en consommez finalement que le tiers ?)
  • Achetez des produits de qualité car, même s’ils sont plus chers comme des fruits ou des légumes, ils tiendront beaucoup plus longtemps, vous n’aurez pas de perte contrairement aux fraises bradées pourrissant en 12h… C’est d’autant plus valable pour des produits issus de l’agriculture biologique qui n’ont pas été poussés/ gonflés/ mûris artificiellement. Ainsi, vous observerez que des bonnes pêches ou des pommes se flétrissent en vieillissant mais ne moisissent pas, contrairement à la plupart des fruits que l’on trouve actuellement sur les marchés.
  • Tâchez de cuisiner à la juste quantité pour ne pas avoir de restes ou pour bénéficier d’un second repas (mais ne l’oubliez pas !).
  • Privilégiez les petites portions dans votre assiette : mieux vaut se resservir plutôt que de devoir jeter des aliments qui ne se conserveraient plus parce que vous avez bavé dessus…

Les temps ont bien changé depuis nos (grands-)parents qui ont connu des guerres… Il y a encore un demi siècle, gâcher de la nourriture était quasiment un crime. Pourquoi un tel changement d’attitude face à l’omniprésence d’SDF ou de reportages sur la famine à quelques milliers de kilomètre de chez nous ?

Et si la faim ne vous motive pas, alors pensez aux millions de litres d’essence, de kW d’électricité, de pesticides, de labeur, d’eau que les aliments ont nécessité pour parvenir jusqu’à vous… et le prix à payer – le prix que vous, contribuable, payez au gouvernement pour assainir l’eau, pour financer l’agriculture, pour construire les réseaux énergétiques nécessaires… Tout ceci a un prix qui s’additionne au coût de vos achats volatilisés à la poubelle...

La prochaine fois que vous jetterez votre semoule qui sent le vieux, votre pomme moisie ou le morceau de poulet de la semaine dernière, pensez-y… et ne recommencez plus !


Sources:
- "Homes waste 3.3m tonnes of food", BBC (16 mars 2007)
- "New WRAP Research Reveals Extent of Food Waste in the UK", WRAP (16 mars 2007)

vendredi, 16 février 2007

1 Million de DVD pour la Planète

1 Million de DVD pour la Planète
Recommandé par des Influenceurs
 

S'il est toujours possible de revendre des DVD, des CD audio et des CD-ROM, ou au moins de les donner (lire l'article du blog "Donner au lieu de jeter"), il reste toujours quantité de galettes (CD ou DVD) qui prennent la poussière sur nos étagères. Entre les vieux CD ayant servi de back-up, d'échanges de fichiers, des copies personnelles qui ne nous intéressent plus et qui sont invendables, des DVD de promo inutiles ou du matériel publicitaire (comme ceux des FAI), des vieux jeux peu recherchés aux graphiques pixellisés ne rendant nostalgiques que quelques trentenaires, des milliers de disques en plastique gravé s'entassent ainsi dans les foyers.

Pourtant, il n'existe à l'heure actuelle aucune filière de recyclage et ces CD finissent incinérés. Or, fabriqués à base de polycarbonate (dérivé du pétrole), il serait parfaitement envisageable de les recycler et éviter quantité d'émission de gaz à effet de serre. La preuve? Nos voisins allemands et suisses par exemple possèdent une filière nationale de récupération et de valorisation adaptée à ce déchet, notamment pour la fabrication de produits aux exigences technique élevées (pièces automobiles, boîtiers d’imprimante s, d'ordinateurs...).

Parce qu'il est urgent d'agir sans attendre (combien de CD avons-nous déjà été contraints de jeter?), Boris PERCHAT a eu l'idée de lancer le projet "1 Million de DVD pour la Planète" qui nous invite à ne plus jeter nos CD et DVD usagés à la poubelle mais à les mettre délibérément de côté chez nous en vue de leur recyclage prochain et à comptabiliser leur nombre sur un site web. Le projet fait le pari que plus nous serons nombreux à montrer l’exemple en appliquant ce geste plus nous pourrons espérer le faire adopter à une majorité d'individus. En outre plus le geste sera suivi plus il contribuera à accélérer la mise en place d'un circuit national de valorisation actuellement inexistant. Le tout au bénéfice direct de la préservation des ressources de la planète et de l'atténuation du réchauffement climatique

Rendez vous sur www.1milliondedvdpourlaplanete.net et engagez vous. Certains proposent déjà de stocker vos CD et DVD!