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mercredi, 02 décembre 2015

6 chiffres clés pour comprendre les effets du climat sur la santé

Parce qu'on ne veut plus de plan canicule post canicule, 3 réseaux féminins se sont unis pour lancer un Appel Santé Climat et interpeller les décideurs sur l'urgence d'agir en amont pour adapter les systèmes de santé aux effets du changement climatique. Il sera lancé officiellement lors d'une conférence publique le 8 décembre au Grand Palais.

Soutenez l'Appel en le signant sur le site officiel: www.climat-sante.org/nous-rejoindre

mardi, 22 mai 2012

Consommation d'électricité: la France ne suit pas le courant

environnement,énergie,électricité,gouvernance,edfEn 35 ans, la consommation d'électricité dans le monde a été multipliée par 3. 

 

Mais le fruit des efforts constants pour enrayer cette  progression commence à payer car on observe depuis 2008 une légère diminution. En vérité, cet infléchissement s'observe surtout dans les pays développés car les pays émergents vont indéniablement contrecarrer ces efforts (consommation multipliée par 4 en Chine et par 2 en Inde depuis 10 ans et elles progressent). Toutefois, cela signifie qu'au moins en Europe, aux Etats-Unis ou au Japon, les efforts payent et on va dans le bon sens.

 

Enfin... disons que nos voisins vont dans le bon sens. Parce qu'en France, nous méritons un gros bonnet d'âne. En effet, l'université canadienne de Sherbrooke vient de publier une analyse démontrant que contrairement aux autres pays riches, la consommation électrique française est toujours aussi élevée.


En Allemagne, la consommation a chuté de 16% en 4 ans (voir le graphique). Et profitons-en pour casser une idée reçue: l'association Global Change rappelle que la fermeture de réacteurs nucléaires en Allemagne n'a pas conduit à l'augmentation de production d'électricité issue du charbon, au contraire: cette dernière  représente 24% de la production (chiffre 2009) contre 33% en 1991... Au Japon, la consommation a diminué de 18% depuis 2006, aux Etats-Unis, c'est une diminution de 16.5% depuis 2007...

 

Nous, nous stagnons lamentablement. Kyoto est sans doute passé par là car à se vanter de ne pas avoir à respecter d'objectifs trop durs grâce au nucléaire qui émet très peu de CO2, on a réussi le tour de force à maintenir le cap en se tournant les pouces. Et pendant ce temps là, notre exception culturelle française nous fait encore rater le train en route!

 

Il est donc grand temps de se réveiller et se mettre à suivre la tendance (puisque diminuer ses consommations, c'est possible, nos voisins y arrivent). Des gestes aussi simples qu'éteindre des ordinateurs, des imprimantes, des lumières, qu'on soit chez soi ou au bureau (ne pas hésiter en sensibiliser son employeur)... économiseraient environ 15% d'électricité à l'échelle nationale.

 

C'est comme je vous l'disais... des petits gestes... qui peuvent rapporter gros.

 

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Sources:
- "Consommation d'électricité: imiter les Japonais? c'est facile!", article paru sur Slate (21 mai 2012)
- Statistiques consommation d'énergie (kWh), Université de Sherbrook
- Panorama de l'électricité: consommation dans le monde, statistiques EDF
- "La consommation d'énergie en Allemagne et en France : une comparaison instructive", rapport de Global Change (mai 2011)

vendredi, 13 avril 2012

Réseaux sociaux & développement durable: servir et se servir

développement durable, communication, entreprise, gouvernance, réseaux sociaux, femmesD'un côté, nos modes de fonctionnement sont envahis par les réseaux sociaux. De l'autre, la notion de développement durable est omniprésente dans notre quotidien. Il arrive alors forcément que ces deux mondes se croisent. Reste la question de savoir comment. Partant de ce constat, le Réseau Femmes & Développement Durable(*) a organisé le 6 mars dernier une conférence sur "Les réseaux sociaux au service du DD et leurs usages par les professionnels".

 

Qu’il s’agisse d'utiliser les réseaux dominants, d’outils spécifiques ou de communautés dédiées, l'objectif était de faire le point sur ces nouveaux supports et apporter des éléments de réponses aux questions suivantes :

 

  •     Sous quelles formes s’articulent les réseaux sociaux autour du développement durable ?
  •     Quels sont les profils des utilisateurs et quels sont leurs attentes ?
  •     Quels liens les entreprises et les ONG peuvent-elles tisser avec ces réseaux ?
  •     Quels bénéfices attendre et quels risques en matière de communication?.


La conférence bénéficiait, entre autres, des retours d'expériences de Danone, du Crédit Agricole et du réseau international animé par l'ONG WiserEarth. Cet évènement a pu démontré que les notions de crédibilité et de transparence étaient à la base même de la relation entre l'entreprise et des consommateurs devenus de plus en plus initiés au développement durable, notamment au travers de nouveaux modes de consommations collaboratives. Le compte-rendu vient d'être publié, qui synthétise les critères clés à respecter pour les entreprises présentes sur les réseaux sociaux :

  •     être transparentes
  •     créer du contenu propre
  •     être à l’écoute
  •     accepter la conversation
  •     rester humble


Téléchargez le compte-rendu.


(*) A propos du Réseau Femmes & Développement Durable (FDD): réseau d'échanges professionnels, de partage d'expériences et de bonnes pratiques né en 2000, il s’est depuis constitué en association. Son objectif consiste, d’une part, à promouvoir un regard féminin sur toutes les questions liées à l’environnement, à la santé et, plus généralement, au développement durable. D’autre part, l’association s’attache à valoriser entrepreneuriat féminin et les actions menées en faveur du développement durable. C'est un réseau qui m'est d'autant plus cher que j'ai le plaisir de le présider. Pour en savoir plus sur l'asso: www.femmesdd.fr/about.html

jeudi, 26 janvier 2012

Les bananes au chlordécone: quand l'Etat "déconne"

environnement,santé, chlordécone, agriculture,pesticide,banane,gouvernanceLe jeu de mot était facile, mais il illustre surtout la réalité du scandale des bananes antillaises noyées 20 ans de trop d'un pesticide: la chlordécone. Le véritable responsable est notre Etat laxiste, année après année et tout bord politique confondu - ne l'oublions pas en ces temps d'élections. Soupçonné dès les années 60 d'être dangereux pour la santé (avec un risque accru du cancer de la prostate), les Etats-Unis ont retiré ce pesticide dès 1977. Mais il faudra attendre... 1993 pour que la France en fasse de même.

 

Ce scandale n'a véritablement émergé qu'au début des années 2000, quand des campagnes de mesure ont montré des taux inouïs de contamination des sols (jusqu'à 100 000 fois les normes admises pour l’eau) et une accumulation dans les végétaux, la chair des poissons, les graisses animales ou encore les produits laitiers.


Or, la durée de vie de la chlordécone est longue: suivant le contexte environnemental, plusieurs dizaines d’années sont nécessaires à l'élimination de la moitié du produit, soit 60 à 700 ans pour une dépollution naturelle des sols.

 

Pour en savoir plus, je vous invite vivement à lire l'article d'un médecin, Borée de son pseudo (qui édite le blog éponyme à mettre en favori!) : "Sinistres Tropiques". Mais avant.... j'attire votre attention sur la morale additionnelle du jour: si la toxicité de la chlordécone en elle-même semble modérée sur le foie, combinée à certains solvants, elle augmente leur toxicité jusqu'à... 6700 %.

 

Voilà pourquoi face à la plupart des industriels vous collant des produits de synthèse sous le nez (à commencer par les parfums de synthèse, les cosmétiques, etc.) en affirmant qu'aucun produit n'est dangereux, restez vigilant! En chimie, 1+1+1 est bien souvent égal à 100, ou 10.000 ou bien pire que cela. Moralité: évitez de cumuler 50 ingrédients dans un produit ou de diffuser des parfums qui se cumulent aux émanations de votre mobilier/déco...

lundi, 23 janvier 2012

Quand la médecine du travail rejette 3 millions d'actifs

environnement, santé, bien-être, entreprise, gouvernance, travail, médecineIls sont 3 millions d'actifs sur les 28 millions que compte la France, soit 10,5% des actifs délaissés par la médecine de travail, qui ne bénéfient d'une protection qu'au prix fort, sans aucune surveillance, sans suivi. Exit les visites obligatoires, la prévention, les conseils, le soutien psychologique et... bien sûr, on oubliera les arrêts.

 

Eux? Ce sont les 3 millions de dirigeants, pour l'essentiel des petits patrons de TPE constituant plus de 95% des entreprises en France...

 

Pourtant en tant qu'employeur, dès que vous embauchez, la médecine du travail vous saute dessus pour que vous cotisiez. Je trouverais cela normal si ce n'est que quelle que soit la date d'embauche, vous payez plein pot pour l'année en cours (comme ces 12 mois de cotisation pour 2 mois effectifs, en vous affirmant qu'on vous a emailé des convocations jamais reçues - donc zéro travail effectué - véridique). Par contre, le jour où un nouveau salarié signe un contrat puis se met en arrêt maladie, vous n'avez que vos yeux pour pleurer... et personne ne vient contrôler quoi que ce soit.

 

Tout cela, c'est du vécu. Le stress engendré aussi. Mais là, pas de visite obligatoire, l'Etat n'a institué aucune formalité pour s'assurer du bien-être des dirigeants et suivre leur état de santé. Or, l'employeur qui dirige a bien du mal à admettre d'éventuels problèmes de santé et surtout, à les faire connaître. Voilà bien un sujet tabou dans une France qui surmédiatise le suicide des salariés dans l'entreprise (un mal-être ne doit jamais être négligé, mais je vous invite à lire l'analyse sur le taux réel de suicides chez France Telecom).

 

Olivier Torrès, qui a créer Amarok, l'observatoire de la santé des dirigeants de PME, parle d'ailleurs des 3D: dépression, dépôt de bilan, divorce, auxquels s'ajoute parfois un quatrième, le décès. Des fois, je me dis qu'il faut être bien maso en France pour devenir entrepreneur: pas de filet (exit les indemnités chômage ou arrêt maladie), pas de santé sans payer le prix fort, pas le droit de louer (vous ne présentez pas les garanties d'un salaire)... bref, juste le droit d'être libre de votre emploi du temps, de ne plus subir de pression hiérarchique et d'être gratifié directement par votre travail. Je n'ai jamais regretté d'avoir créé mon entreprise (et d'être associée dans une autre). Mais je me dis tout de même que la note est sacrément salée en France.

 

La crise touche AUSSI de plein fouet les entrepreneurs. J'en connais qui sont tombés et en souffrent en silence. Mais pour eux, il n'y a pas de médecine du travail. Que vaut une nation si elle s'accorde sur la nécessité de protéger la santé des salariés mais pas de ceux qui les encadrent et les dirigent? Non, la plupart des patrons ne sont pas le diable et le bien-être social est une des clés essentielles du développement durable. Il serait temps d'en prendre conscience.

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Sources:
- "28 millions d'actifs en France", site d'Emploi pro (18 janv. 2010)
- "La santé du dirigeant, premier capital de la PME", L'Entreprise (29 avril 2010)
- Amarok, observatoire de la santé des dirigeants de PME, commerçants et artisans

mercredi, 04 janvier 2012

Résolution 2012: positiver?

environnement, gouvernance, entreprise, bien-être

Et si nous décidions cette année de positiver? Oui le monde, l'euro, le chômage, la dette... sont en crise. Oui l'environnement va mal, très mal, notre santé en empatit, les citoyens ont du mal à changer leurs habitudes, la gouvernance met un temps fou à légiférer et les industriels traînent de la patte. Ah oui. Et puis c'est aussi supposé être la fin du monde. Ajoutez à cela un temps de ch*** sur une bonne partie de la France et voilà de quoi s'abonner définitivement aux cures de prozac.

 

Et si nous faisions plutôt le choix de positiver? Après tout, il y a des filières où le chômage est minime, des sociétés qui connaissent un bel essor et à regarder de très près, un nombre croissant d'entreprises s'investissent dans des projets de développement durable de plus en plus poussés - preuve que l'éveil des consciences prend de l'ampleur. Je vous parlerai d'ailleurs dans les prochaines semaines de Carrefour, Danone et Accor, entre autres, mais aussi de jeunes entrepreneurs très prometteurs.

 

Oui, tout n'est pas rose. Mais il serait temps de valoriser les actions qui font du bien à la planète, qui engendre un progrès social tout en répondant à des modèles économiques viables. C'est aux médias d'aller chercher cette info, de la mettre en avant pour servir de moteur au changement. Il ne s'agit pas de faire l'autruche, mais de se booster tout simplement le moral, c'est ainsi que l'on avance!

 

Cette philosophie a toujours été au coeur de ce blog mais, parfois, je me sens bien seule. Je compte donc sur vous pour semer la bonne humeur autour de vous. Bonne année 2012!

jeudi, 17 novembre 2011

Toilettes sèches, la règlementation sèche.

environnement, eau, assainissement, règlementation, gouvernance, toilettes sèchesVous avez peut-être entendu parler de toilettes sèches, mais savez-vous qu’il a fallu attendre fin 2009 pour légaliser officiellement leur existence ? Petit retour sur une épopée juridique clochemerlesque en collaboration avec mon blogueur invité, Romain Laventure, juriste en environnement.

 

Tandis que cela fait des années que des toilettes sèches sont installées en France (elles étaient même à l’honneur lors de la Coupe du Monde de Rugby en 2007 en France), le vide juridique brillait, doublé de menaces de sanctions financières de l’Europe dont nos gouvernements (tous bords confondus) ne se vantent pas.

 

En effet, dès 1992, le Directive européenne (91/271/CEE) relative au traitement des eaux urbaines résiduaires est transposée en droit français (loi sur l’eau du 3 janv. 1992)… du moins partiellement. Résultat en 2004, l’Etat français est accusé par la Commission Européennes (1) de ne pas avoir correctement traduit en droit interne la Directive : notre pays a mal distingué les zones nécessitant une protection spéciale, les "zones sensibles au titre de l’eutrophisation" (2) et mal encadré le traitement des rejets d’eau urbaine résiduaire des agglomérations de plus de 10.000 habitants.

 

Au final, il faut attendre un arrêté de 2009 (3), soit près de 18 ans plus tard, pour voir poindre le premier texte autorisant de manière claire les toilettes sèches (sans sous-entendre un mécanisme de toilettes à eau comme jusqu’alors): "Les toilettes dites sèches (sans apport d'eau de dilution ou de transport) sont autorisées, à la condition qu'elles ne génèrent aucune nuisance pour le voisinage ni rejet liquide en dehors de la parcelle, ni pollution des eaux superficielles ou souterraines. (…) Les sous-produits issus de l'utilisation de toilettes sèches doivent être valorisés sur la parcelle et ne générer aucune nuisance pour le voisinage, ni pollution."

 

Cependant, cet arrêté est accompagné de vraies contraintes juridiques rendant la mise en œuvre de toilettes sèches particulièrement difficile puisque les sous-produits doivent être valorisés sur la parcelle. En d’autres termes, cette méthode reste inaccessible à tout bâtiment ne disposant pas de jardin ou de cours suffisamment grande pour faire du compost sur place. Inutile de penser à équiper votre appartement…

 

Pour en savoir plus sur les toilettes sèches, je vous recommande d’explorer la rubrique dédiée du site de l’association "Toilettes du Monde" : www.toilettesdumonde.org

 

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Sources:

(1) Recours contre la France pour "manquement d’Etat", arrêt de la Cour

(2) Augmentation de la masse des débris organiques et nutritifs dans une eau stagnante, qui entraîne une baisse de la quantité d'oxygène dissous.

(3) Arrêté du 7 septembre 2009 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d'assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO5

Portail de l'Assainissement non collectif, site du Ministère de l'Ecologie
- Photo: toilettes publiques, aire d'autoroute en Suède (source: wikipedia)

vendredi, 21 octobre 2011

J-226 avant Rio + 20

environnement,développement durable,gouvernance,biodiversité,politique,écologiePar mon blogueur invité, Romain Laventure, juriste en environnement

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On l’oublie souvent, mais les questions écologiques ont été placées au rang de préoccupations internationales dès 1972 lors de la "Déclaration de Stockholm", puis celle de Nairobi en 1982. Mais ce n’est vraiment qu’en 1992 que le cri d’alarme retentit avec la Déclaration de Rio, lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED), plus connue sous le nom de "Sommet de la Terre".

 

En 2002, soit 10 ans plus tard à Johannesburg, Jacques Chirac, alors Président de la République, commença ses propos par "Notre maison brûle et nous regardons ailleurs". Il y faisait déjà le double constat de la destruction de la nature et de l’indifférence générale dans laquelle tout cela se produisait, alors que les catastrophes pourraient mettre en danger l’existence même de toute vie sur Terre.

 

Et 20 ans plus tard ?

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mardi, 27 septembre 2011

Les Ateliers de la Terre - Du ver de terre à l'Homme

environnement, développement durable, sea shepherd, gouvernance, entreprises, éducation citoyenne

Me voilà au milieu des Ateliers de la Terre à suivre les interventions de grands décideurs sur le futur du développement durable. Décideurs… n'est-ce pas supposer faire naître des décisions et donc, engendrer des actions? Pourquoi alors cette impression de déjà entendu depuis 20 ans?

 

Le discours d'introduction de Paul Watson, directeur de l'ONG Sea Shepherd Conservation Society démarre pourtant comme un cri d'alarme:

 

"L'humanité a très peu de mémoire et aucune capacité à se projeter dans le futur. Nous sommes une espèce stupide, écologiquement stupide, qui ne réalise pas que les vers de terre sont plus importants que les gens car ils peuvent se passer de nous – mais nous ne pouvons nous passer d'eux (…)."

 

Ma vie contre un ver de terre? Pourtant, aussi désagréable que cette idée puisse paraître aux oreilles du grand public, c'est la vérité. Nous ne sommes pas indispensables – n'en déplaise à la consultante surmédiatisée, Bettina Laville, qui s'est empressée de rectifier en précisant que l'homme était au moins aussi important que le ver de terre et surement plus.

 

Est-ce de l'arrogance ou de l'inconscience, toujours est-il que d'un point de vue biologique, la nature peut se passer de nous. Quant à notre place spirituelle où nous avons foi en notre différence (supériorité?) par rapport à cette même nature, il reste que si nous saccageons notre environnement, nous ne gagnerons qu'une chose: nous saccager nous même.

 

"La biosphère est entretenue par un équipage – mais nous ne sommes pas cet équipage, nous sommes les passagers. L'équipage est constitué de bactéries, d'insectes, de vers de terre… et en tant que passager, nous devrions préserver cet équipage. Si l'océan meurt, nous mourons."

 

L'inaction. Voilà bien le fléau de notre société. De Rio à Rio+20, quelle différence? Il serait bien hypocrite de décrier le manque d'engagement de ces grands décideurs déconnectés du terrain, défendant leurs intérêts financiers immédiats et leurs sièges électoraux. Qui ne s'est pas énervé après le citoyen lambda prié de changer un tantinet ses habitudes et qui refuse tout en bloc, ou après celui doté soudainement d'un petit pouvoir qui lui monte à la tête (de la présidence d'une commission locale à l'asso…).  "L'humanité n'a aucune capacité à se projeter dans le futur" disait Paul Watson. Ne serait-ce pas au fond le plus grand combat qui s'annonce pour l'Homme? Lorsqu'il comprendra la souffrance, la destruction, la violence qui peuvent être évitées en planifiant sur le long terme, peut-être pourrons-nous enfin vivre en harmonie – une harmonie pourtant à portée de main.

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lundi, 28 février 2011

15 mars: Conférence "Ville de demain = ville qui respire, quelle maîtrise des flux pour une ville durable?"

 

environnement, ville durable, énergie, déchet, transport, gouvernance

Parce que des villes comme Paris sont aujourd’hui parmi les plus denses du monde, dans un contexte où 74% des Européens vivent en ville, maîtriser les flux qui participent au fonctionnement urbain (transports, énergie...) devient un enjeu majeur de l’aménagement des territoires. Pour comprendre ces enjeux et anticiper la ville de demain, le Réseau Femmes & Développement Durable (dont je suis membre) organise la conférence "Ville de demain = Ville qui respire. Quelle maîtrise des flux pour une ville durable?" qui aura lieu à Paris le 15 mars, de 18h45 à 21h. Directeurs développement durable, élus et chercheurs viendront partager leurs points de vues et leurs recommandations. 

 

Télécharger le programme

L'entrée est libre sur inscription (nom et coordonnées à envoyer par mail: femmesdd[at]gmail.com).


Notre réseau

Le Réseau Femmes & Développement Durable rassemble des professionnelles ayant pour objectif l'échange de savoir, avec un regard féminin sur les questions liées au développement durable. Notre dynamique repose avant tout sur le partage et la mutualisation des ressources dans un espace libre de dialogues et d'opinions. En savoir plus: http://femmesdd.hautetfort.com